ENTRÉE DES CANDIDATS - [27/06 - 19H30]

Orion s’amuse à faire une remarque acerbe à son égard. Cela amuse plus Inès qu’autre chose, le pauvre n’a pas grand chose à répliquer alors il s’attaque à son âge. C’est tellement peu original, tellement attendu qu’elle passe l’éponge. C’est Isidore qui la fait rire en la défendant du bout des lèvres sans y paraître, clamant qu’elle pourrait l’étouffer dans son sommeil. Elle répond sans quitter le ton qui lui est propre : Oh le tuer ? Non, peut être pas... Mais je connais bien quelques petits trucs qui ne lui seraient pas agréables. Les petits rats de l’opéra peuvent être impitoyables et qui ne s’est jamais réveillé, dans son dortoire, avec une vive douleur inexpliquée au genou ou à l’omoplate ? En cherchant bien, il y a toujours un responsable. Isidore détourne la conversation vers le numéro de série. Sans pouvoir s’en empêcher elle continue dans la moquerie en désignant Orion, « l’étoile » la plus brillante de la soirée, de son pouce et dit : moi j’ai mis la sienne, évidemment !

« Noooon, mais quelle blague. » Jan relève la tête pour observer la styliste, ou du moins tenter de le faire, avant de froncer légèrement les sourcils. « Mais j’ai rien dit… » Il répond un peu penaud. C’est vrai ça, il a rien dit, alors pourquoi elle parle de blague ? Parce qu’il a pas tenté d’en faire une, donc il comprend pas d’où elle sort cette idée. Pour toute réponse, elle pousse un léger soupir avant de faire glisser son regard sur lui, sans qu’il ne se sente pour autant gêné. « Il est où le costume que je t’ai donné ? » Elle demande, un peu agressive, ce qui provoque une moue boudeuse à Jan. « Oh bah sur un cintre, là où je l’ai remis. » Regard noir de la styliste, légère panique du roux. Pourquoi elle le regarde ainsi ? Il a répondu à sa question, il faut qu’elle passe à autre chose. Elle secoue légèrement la tête, ça lui rappelle Anita. Ce qui veut dire qu’il doit donner des précisions, ah oui, c’est peut-être bien, oui. « Je devenais un peu bleu, c’est pas normal, donc je l’ai enlevé. Mais sinon il était très joli, hein vraiment, faut pas le prendre personnellement… » C’est une bonne poire, Jan, il fait souvent ce qu’on lui  demande, mais il est pas stupide au point de se priver d'oxygène pour faire plaisir à quelqu’un. « Bon, on va pas essayer de négocier tous les deux, j’ai pas que ça à faire, vas-y comme ça, t’es très bien. » Elle conclut, en levant les yeux au ciel. « Ah bah merci, ça c’est gentil. » Il admet, avec un sourire ravi qui ne quitte pas ses lèvres. Il pensait pas obtenir un compliment de la part de la jeune femme, comme quoi on peut toujours être surpris. Parce que oui, dans sa tête, ça sonnait tout à fait comme un compliment. Elle est pas si mal sa nouvelle tenue, il est déjà pas en pyjama ou en jogging, donc faut pas trop en demander à la fois, hein. Et puis il a mis une veste, ça c’est un signe de classe. Alors non, il comprend pas et il n’imagine pas qu’il puisse y avoir un problème avec sa tenue. De toute façon il a pas la patience de faire quarante essayages, il s’agite comme un gamin et la styliste l’a abandonné pour une raison. Ça le dérange pas, parce que le voilà qui zieute ce qu’il se passe autour de lui, qui tente de se repérer dans l’espace pour éviter de tomber – parce qu’Anita l’a prévenu qu’il avait pas intérêt à se rendre ridicule et en brave toutou qu’il est, il va faire de son maximum pour la satisfaire – tout en ignorant involontairement les membres de la production qui s’adressent à lui. À tel point qu’il faut qu’on lui répète trois fois, et même qu’on le pousse légèrement pour qu’il réagisse enfin après l’appel de son prénom. C’est qu’à force d’attendre, il a cru qu’on l’avait oublié. Il cache pas le sourire ravi qui orne ses lèvres, parce que participer à cette émission représente beaucoup pour lui, alors il va pas faire semblant d’être blasé quand il a juste envie de sauter partout. D’ailleurs, il le ferait s’il était pas assuré de se casser la gueule au premier saut. Le voilà qui est poussé dans une voiture avec une candidate dont il a pas retenu le prénom, l’écran étant à sa gauche, il a rien vu ni entendu. Et il est assis à droite dans la voiture, ce qui n’est pas pour l’aider. Ce n’est que quand il arrive face au château qu’il daigne enfin – ou plutôt qu’il peut enfin – prêter attention à la demoiselle qui entre à ses côtés. On l’aide à se diriger jusqu’à elle, même si la production lui prouve qu’ils font pas trop attention à eux, parce que le type arrête Jan à la droite de sa camarade. « Pardon, pardon. » Il dit un peu embrassé en passant à la gauche de la demoiselle. Voilà, là, c’est mieux. « Bonsoir Madame. » Oui, Madame, parce que passer vingt-cinq ans on doit plus dire mademoiselle, on quelque chose comme ça, alors il s’abstient. Il tend même la main à sa camarade, c’est qu’il fait pas les choses à moitié, Jan.  Il reporte ensuite son attention sur le château et il affiche un sourire béat. « Franchement, c’est beaucoup trop beau. » Pour ce qu’il en voit, en tout cas. « Bon euh… Madame, c’est quoi ton prénom ? Ou votre prénom ? Je sais pas, on se tutoie ou pas ? Enfin je sais qu’on est pas supposé tutoyer les gens qu’on connait pas, mais on se connait un peu maintenant, on a partagé une voiture, c’est déjà quelque chose, tu trou… vous trouvez… rooh, je sais pas. » Peut-être que s’il l’a laissait parler, il pourrait obtenir une réponse à sa question, mais la nature l’a doté d’une langue qui marche très bien, doublé d’une capacité à raconter n’importe quoi lorsque le stress l’envahit. Ou même sans le stress, tiens.
(tenue)

eh bien on dirait que je ne suis pas mal tombée, tous ces jeunes gens ont de l'humour à revendre et ne semblent pas être des plus maussade. je suis maintenant persuadée que je vais passer un bon moment dans ce château, avec des gens qui en valent la peine. et puis surtout, j'ai l'air de les faire rire, alors c'est tant mieux. Gina prend la parole pour me dire que je suis belle, et ça me fait sourire. elle a l'air tellement adorable, cette petite. quel lourd secret peut bien se cacher dans ce petit être plein de vie ? je n'en ai pour l'instant aucune idée. mais elle est terriblement mignonne. « c'est mignon. », je lâche dans un soupir de flatterie, tandis que Daniel me dit qu'il me ferait la court s'il était célibataire, ce qui me fait rire. Gina elle, me promet de ne pas se marier au premier (ou à la première, manifestement) venu(e) et j'en suis fortement heureuse pour elle. et voilà qu'elle me dit que je pourrai aussi chercher une femme. je hoche la tête dans un rire. « ça pourrait mieux se passer, même ! je crois que les hommes ne me réussissent définitivement pas ! », je lance, à la fois pour plaisanter, et parce que c'est vrai, aussi. de son côté, Ezio semble bien vouloir m'épouser, et je ris de nouveau. j'ai rarement croisé des personnes aussi sociables, c'est agréable. « alors marions-nous, qu'attendons-nous pour être heureux, n'est-ce pas ? » Gina, elle, semble ravie. « les demoiselles d'honneur sont souvent bien plus belles que la mariée, alors je crois que tu conviens parfaitement à ce rôle, jeune fille. », je lance dans un nouveau rire. surtout que là, je m'imagine en robe pleine de froufrous blancs, et ça n'est vraiment pas beau à imaginer. et pas du tout dans mes goûts, en plus. et voilà que Gina veut s'occuper de la préparation. alors je souris en coin, mets une main en arc de cercle à côté de ma bouche pour parler plus doucement à son attention. « je veux un enterrement de vie de jeune fille avec des gogo-danceurs, je te préviens ! », un clin d'oeil, et c'est dans la poche ! quant à ce que je fais là... oh, pf. j'en sais fichtrement rien. « à vrai dire, je crois que je suis surtout ici parce que je m'ennuie avec mes chats, chez moi. c'est bien plus rigolo de venir ici, vous ne croyez pas ? vous verrez quand vous serez à la retraite, vous verrez qu'on s'ennuie ! », je lâche, bienveillante. j'ai toujours travaillé dans ma vie, alors la retraite a été difficile à encaisser, à vrai dire. parce que c'est passer d'une vie bien remplie à quelque chose de beaucoup plus solitaire et "reposant", si on peut dire ça ainsi. Gina nous montre deux autres personnes (Mo et Harley), à qui tu fais un signe de tête dans un nouveau sourire. j'aurai l'occasion d'aller leur parler plus tard, mais je crois que Gina les apprécie déjà.

Justine pique, elle est marrante et Isi aime bien ce genre de répartie. Il n'est pas du genre à se dégonfler alors il entre dans le jeu.« Ok, si t'insistes, mon secret c'est que j'ai piraté le service de la prod pour être sûr d'être sélectionné. Ils sont cool de pas m'avoir dénoncé aux autorités. » Un peu d'auto-dénigrement ne fait jamais de mal il paraît et Isidore n'est pas tellement du genre vaniteux, enfin tout dépend du sujet sur lequel porte la discussion, il a une certaine fierté quand on touche à son cerveau qu'il juge relativement bien fait. Quant à Inès son sens de l'humour est aussi vif qu'il l'espérait, il espère qu'elle a de la dérision parce que sa tendance à piquer les egos risque d'être rapidement frustrée si ce n'est pas le cas. « T'as l'air bien trop fière pour ne pas avoir mis ta propre date de naissance, on me la fait pas à moi. » lance-t-il avec un clin d'oeil entendu. Ses lèvres se posent sur son verre et il sirote une gorgée fraîche du vin bon marché. Ils ont plus qu'à espérer que le reste des services fournis dans le château sera de meilleure qualité parce que pour l'instant il n'est pas très impressionné quoi. Allez William, un petit effort.

Orion glisse son regard vers Raphaëlle lorsqu'elle retire son bras, se demandant si la remarque de Justine a quelque chose à voir avec ça et il hausse simplement un sourcil. C'est pas grave, elle semble un peu perturbée, alors il lui adresse un sourire doux et se tourne ensuite vers Isidore. « Beaucoup trop de coïncidences pour que ce ne soit pas le destin. » répond Orion sur un petit ton moqueur lorsqu’il ‘apprend’ que la jeune femme est une étoile aussi. Chacun son truc, pas vrai ? Mais il finit par rire un peu à la remarque les ninjas, s’imaginant maintenant Inès dans une tenue de ce genre et se faufiler dans un dortoir. « Si on se retrouve à dormir dans la même pièce, ce n’est plus le destin, c’est clairement divin à ce stade. » Enfin, il se demande quand même ce que la blonde a en réserve et se demande s’il doit dormir avec un couteau, un peu ennuyé et hausse des épaules finalement, surtout en entendant cette histoire de numéros qu’il trouve juste fantastique, un rire s’échappe de ses lèvres suite à ça. « Sick ! » Et il se tourne vers Justine lorsqu’elle parle, répondant d’un air un peu moqueur concernant les numéros qu’ils ont mis et se tourne vers Inès en entendant sa réponse, entrouvrant les lèvres. « Il ne fallait pas, c’est beaucoup trop d’honneur ! » Il répond, en français cette fois-ci avant d’offrir un sourire à la blonde et termine sa coupe d’un trait pour se tourner vers Justine, douce et merveilleuse Justine, aux idées fabuleuses. « Entièrement d’accord. Je suis presque sûr d’avoir entendu parler de vodka avant. » Il lance finalement en haussant un sourcil vers elle.

Mo était un peu perplexe face à la dénommée Iris. Ce n'était pas méchant, simplement il n'était pas habitué à devoir adapter son enthousiasme à quelqu'un qui n'entendait rien à ce qu'il disait ; Mo parlait fort, il irait, il essayait de communiquer sa bonne humeur et il ne savait pas trop comment faire, là. Et puisque Gabin faisait le malin en affirmant détenir la clé de la communication avec elle, Mo n'était pas contre l'éventualité d'un coup de main. La jeune femme pourtant ne semblait pas de cet avis, et sursautant tandis qu'elle claquait des doigts à deux centimètres de ses yeux pour attirer son attention elle avait ajouté un sourire, et tenté de lui expliquer à l'aide de ses mains qu'elle lisait sur les lèvres. « Aaaah, bah fallait le dire tout de suite ! » qu'il s'était alors exclamé, quelque peu soulagé on ne va pas se mentir. « Enfin le dire ... tu m'as compris. Enfin je crois ? » Est-ce qu'elle avait compris ? Il plissait les yeux comme pour essayer de deviner ce fait avant qu'elle ne donne sa réponse, même si au fond il n'était qu'à moitié sérieux et tentait surtout de dissiper le malaise qu'il pensait avoir causé en se servant de Gabin comme d'un interprète, quand elle n'en avait de toute évidence pas besoin. Leur présentant ensuite James, qu'Holly avait momentanément abandonné, il avait sourit et rendu son clin d'oeil à Gina avant de reporter son attention sur son propre petit groupe. Gabin avait fini par leur demander ce qu'ils faisaient dans la vie, James répondant le premier ; Fleuriste, vraiment pas le genre de métier que Mo lui aurait habitué puisque comme tout à chacun il ne pouvait pas s'empêcher d'avoir un ou deux jugements hâtifs, de temps en temps. « Moi je ... hm, je travaillais au guichet dans un musée, mais j'ai un peu oublié de les prévenir que je participais à cette émission ... alors je suppose que je peux me considérer au chômage dès maintenant. » Il avait haussé les épaules, l'air assez peu concerné par ce constat. Cela ne ferait qu'un boulot de plus à rajouter à sa liste, il trouverait bien autre chose en sortant ... Il trouvait toujours, il se débrouillerait. « Et toi alors, Iris ? » Il était curieux, véritablement de savoir ce que la demoiselle faisait dans la vie, maintenant qu'il avait pu voir que ne pas entendre ce qu'on lui disait ne voulait pas dire qu'elle se laissait marcher sur les pieds. Il avait adressé poliment un signe de la main à Marilyn lorsqu'elle avait regardé dans sa direction ; Il était intrigué par les raisons qui pouvaient pousser une personne de cet âge à venir s'enfermer ici, mais il n'avait pas l'intention de fausser compagnie à ses camarades et aurait bien le temps de résoudre ce mystère plus tard.

« Nous connaissons à présent le casting de cette huitième saison dans son intégralité. Félicitations à tous les candidats retenus et, bien sûr, une pensée pour ceux dont ça n'a pas été le cas. Ce n'est pas vraiment à moi d'avoir des paroles réconfortantes pour ces petits malheureux, je laisse ça à d'autres si ça ne vous dérange pas. Nos trente nouveaux candidats vont maintenant pouvoir prendre connaissance de la composition des cinq équipes qui s'affronteront lors de la compétition introduite par le Maître tout à l'heure, mais pas que puisqu'il y a aussi les tâches ménagères que nos candidats effectueront avec leurs coéquipiers d'aventure. Et donc, à quoi elles ressemblent ces fameuses équipes aux noms impossibles à écrire ? C'est le Maître qui va vous dévoiler tout ça, moi, je préfère ne pas prendre le risque d'écorcher un nom, j'aimerais que ma grande première soit parfaite si possible, sans faux pas. Alors William, je t'en prie, dis-nous en plus sur la composition de ces équipes ! Après quoi ce sera au tour d'Elden de lever le voile sur la composition des cottages, probablement assez attendue elle aussi. »

Elle sourit doucement au miroir en face d’elle. Le résultat n’est pas si mauvais. La bataille a été féroce pour imposer ses choix, et c’est finalement au son mélodieux de jurons serbes qu’elle a empoigné elle-même l’eye-liner et tracé d’une main experte ce qu’elle voulait. Elle a l’habitude de se maquiller. Elle le fait depuis son adolescence, chaque fois qu’elle entre en scène. Elle aime la simplicité. Sa tenue est à son image ce soir. Petite robe noire –et cette fois elle doit avouer que la production avait fait un choix plus que judicieux –, élégante sans trop en faire. Maquillage simple, qui souligne ses traits sans les forcer. Ses cheveux corbeau rassemblés en un chignon parfait et strict. Elle se sent bien. Elle se sent elle. Elle sait qu’elle va avoir besoin de ça, surtout ce soir.

Les minutes passent et s’égrènent, et un espoir qu’elle ne croyait pas avoir meurt tout doucement en elle. Mais qu’est-elle venue faire ici ? Elle y a vraiment cru ? Puis soudain un nom résonne. Trois syllabes. Sans vraiment en avoir conscience, son corps trop souple se détend comme un ressort, on l’emporte vers une voiture, la portière se referme.

Silence.

Elle peine à y croire, mais ça y est. Elle fait partie de cette aventure improbable. Elle tourne la tête, sourit doucement à son compagnon (JAN) malgré lui. Elle a été chanceuse, il a l’air doux. Elle a vu deux ou trois spécimens tout à l’heure qui lui auraient rapidement tapé sur les nerfs. La voiture s’arrête, la portière s’ouvre de nouveau. Bon, il est doux, mais bizarre. C’est vrai que la production les rudoie un peu, mais le pauvre a l’air perdu, et c’en est presque mignon. Il la contourne, passant de sa droite à sa gauche. Mais à quoi il joue ? Elle prince légèrement les lèvres, perplexe. D’un coup d’œil, elle constate aussi que leurs tenues sont, comment dire… contrastées. Mais à quoi ils ont joué, à la production ? Oh, et puis tant pis. L’autre se lancer dans un monologue un peu confus, et Salomé ne peut s’empêcher de retenir un petit rire, pourtant rare chez elle. Elle a vraiment eu de la chance, et sans sarcasme aucun. Elle prend son bras, comme cela doit se faire, et répond en souriant, son accent de l’Est colorant chaque mot : « Je m’appelle Salomé, et oui, tu peux me tutoyer. Et toi, comment tu t’appelles ? Et je crois qu’on devrait avancer, sinon ils vont devenir vraiment agressifs. » Elle jette un regard autour d’eux, puis fait un pas, l’entraînant l’air de rien. Et ils rentrent dans le hall, déjà bien rempli. Beaucoup de visages inconnus, des conversations qui vont déjà bon train, et une tension qui électrise la pièce. Voilà qui s’annonce bien. Elle jette un regard amusé à son compagnon du soir : « Prêt pour le grand saut ? »

+ tenue

Je parlais dans le vide en m’adressant ainsi au groupe complet et ça avait le don de m’exaspérer, j’en regrettais presque d’avoir laissé en plan mon camarade (LAJAK) stone qui avait au moins le mérite de répondre à mes questions et me dire que je ressemblais à des filles que je ne connaissais pas. Attrapant finalement une coupe de rosé en bousculant ma voisine (KENDRA) par mégarde, c’est que le verre était placé à l’opposé du buffet mais mes manières brutes prirent le dessus sur la politesse toute feinte des gens qui voulaient se faire bien voir alors j’en oubliais de m’excuser. Portant la coupe à mes lèvres, j’en goutais le breuvage un peu acre quand la remarque d’un de mes voisins (SHANNON) m’arracha un rire qui manqua de me faire recracher mon rosé. Le visage fendu d’un large sourire, je me tournais vers le petit comique de la soirée. « Tu viens de me vendre du rêve toi ! » Tu ricanes encore un peu, curieuse de découvrir la réaction de la jeune femme à ses côtés (ANASTASIA), une russe donc. Tu lui souris à son tour, histoire de ne pas paraître moqueuse ou misogyne. Parce que oui, c’est possible de l’être en étant femme aussi. « Nour pour vous servir messieurs dame » Ta façon de te présenter, brute à souhait mais avec un sourire charmant, ça passait bien, non ?