ENTRÉE DES CANDIDATS - [27/06 - 19H30]

L’autre candidat (LAJAK) te répond qu’il n’est pas nerveux d’un non laconique qui t’arrache un petit haussement de sourcil. Merde c’est qu’il avait l’air stone le type, pas nécessairement à l’ouest mais il planait à cent mille ! D’une certaine manière, tu l’enviais d’être aussi peinard là où toi tu te sentais comme sur le point de faire le grand saut dans le vide sans filet ni assurance. Au fond, tu sais bien qu’il a raison : pourquoi stresser ? Personne n’allait t’arracher les yeux ou te coller un flingue contre la tempe, au pire ils allaient te dire que t’aurais du mettre une robe mais alors quoi ? Tu t’en foutais complet de ce qu’ils pouvaient penser, non ? Décidant finalement de prendre exemple sur lui, tu te dirigeais vers ces inconnus en masquant ton appréhension derrière un petit sourire de coin qui te creusait une fossette dans la joue, prenant un air aimable. T’essayais du moins. Ton compagnon de voyage près de toi, tu ralentis légèrement le pas, non sans lui jeter un regard interrogateur à l’évocation d’une certaine Clémentine. T’étais supposé la connaître celle là ? Faisant un petit mouvement de tête en levant le sourcil, tu lui indiquais de poursuivre sa pensée mais il n’avait pas l’air de percuter. « Super » Haussant finalement les épaules, tu décidais que ce n’était pas important et tu repris ton chemin vers les autres candidats, laissant ton regard se balader de l’un à l’autre avant de t’arrêter sur le buffet ! Adressant un dernier sourire à ton camarade, tu pressais soudainement le pas pour t’incruster dans le troupeau agglutiné à la buvette. « Qu’est-ce qu’on boit de beau ici ? » C’est que tu te découvrais la bouche sèche soudainement mais à peine une demi-seconde plus tard, une autre assoiffée vint se joindre à vous (KENDRA).

La conversation tourne au vinaigre, ce qui est assez amusant quand on a goûté le vin qu'ils leur ont servi. Parce qu'il est franchement pas top, un peu aigre, mais bon faute de grive, Isidore se contente de merle. Entre Inès la gracieuse danseuse et Orion le britannique buveur de bière, il y a de l'électricité dans l'air. Rien de plus distrayant que de regarder ces deux-là se bouffer le nez après seulement cinq minutes de cohabitation. Isi se surprend à espérer qu'ils finissent dans la même chambre. « Orion comme l'étoile, si j'étais toi j'éviterais de contrarier Inès la danseuse étoile, ça risque de mal finir. On les entraîne à se déplacer en silence comme des ninjas dès l'âge de huit ans. Elle pourrait te tuer dans ton sommeil sans que tu t'en rendes compte. » Il ne fait qu'énoncer des faits établis par d'autres avant lui. Même s'il n'a aucune idée des compétences de tueuse à gage d'Inès, il reste sûr qu'elle peut être discrète en plus d'être vindicative. « Bon, puisqu'apparemment on va avoir un numéro de série basé sur les infos qu'on a donné. Vous voulez pas me dire tout de suite en quelle année est née la personne la plus importante pour vous ? » Quoi tenter ne coûte rien. Sur un malentendu ça pourrait marcher.

« Oh, quelque chose me dit que ce qui va suivre ne va pas beaucoup plaire à nos candidats mais s'agissant de l'une des nouveautés de la saison, je me dois de m'attarder un peu sur celle-ci. Au cours des sept premières saisons, on peut bien le dire, ils ont eu la belle vie et très peu de préoccupations en tête en dehors des secrets de leurs pseudo-histoires de coeur. Eh bien tout ceci c'est terminé, car cette saison, Thrown Dice va également rimer avec "ménage". Vous avez bien entendu, oui, et comme vous je frémis à l'entente d'un tel mot sauf que moi, je peux compter sur ma femme de ménage alors que vous, dans le château du Maître, n'y comptez même pas. Constatant saison après saison que les candidats prennent beaucoup de libertés dans sa chère demeure, et qu'à l'issue de chacune d'elle il récupère son château dans un bien triste état, William s'est décidé à sévire. Aux grands maux, les grands remèdes ! En somme, les candidats de cette huitième saison vont prendre pour tous ceux qui, avant eux, ont semé bazar et saleté dans le château... injuste, vous trouvez ? Oui, ça l'est sans doute mais ce n'est pas comme si William se souciait de ça, entre nous. Cette saison les candidats devront donc participer aux tâches ménagères de manière très assidue, et croyez bien que cela sera vérifié, et que tout manquement à ce devoir sera passible de sanction. Le château est grand, alors chaque semaine deux équipes (celles dont vous découvrirez la composition en fin de prime) s'affaireront au ménage dans tout le domaine Quincy-Clifford, village mis à part. Il y a de toute façon bien assez à faire avec le château, vous pouvez me croire, c'est beaucoup de travail qui les attend et ça tombe bien, du temps ce n'est pas ce qui risque de leur manquer dans cette aventure ! À chaque prime seront annoncées les deux équipes désignées pour faire ces sales besognes, la première sera chargée du ménage à l'intérieur du château, la seconde de l'entretien des lieux extérieurs et de la surveillance autour du domaine. Cela signifie s'assurer que la grille séparant le domaine du village est bien fermée après chaque passage dans un sens ou dans l'autre, que rien ne traine où ça n'est pas sa place, enfin, ils trouveront bien de toute façon. Les équipes étant composées de six candidats chacune, ce seront donc des équipes de six chaque semaine qui se verront attribuer ces tâches à l'intérieur et à l'extérieur. Et bien sûr, semaine après semaine les équipes tourneront et toutes les configurations seront exploitées, n'en doutez pas. Ä la fin de l'aventure, toutes les équipes devraient avoir au moins une fois été à un poste ou à l'autre. Vous découvrirez en fin de prime les deux premières équipes qui s'y frotteront, mais celles-ci peuvent s'estimer heureuse, au cours de cette première semaine de jeu le ménage ne devrait pas les occuper bien longtemps... tandis que dans deux mois, ce sera une toute autre histoire, je pense. »

important - il s'agit de pimenter l'aventure de vos candidats, à vous d'exploiter ces corvées dans vos sujets, et quand vient votre tour essayez de faire quelques mentions de ces tâches pour prouver que votre candidat y prend bien part.

(+) Il n'était pas habitué à ce genre de situations de stress mais il se sentait plus que capable de la gérer. Il lui suffisait d'imaginer que le bâtiment était en feu d'où l'extrême état d'agitation dont certaines personnes autour de lui pouvaient faire preuve. Il n'osait s'approchait d'aucun d'eux, déjà parce qu'ils étaient trop nombreux, il n'arrivait pas à décider vers qui se tourner, ensuite parce que la plupart ne prêtait pas attention à lui, et enfin, et surtout, parce que la demoiselle qui s'occupait de sa tenue lui avait dit de ne pas bouger le temps qu'elle revienne, et bien qu'il n'ait jamais été du genre à obéir au doigt et à l'oeil aux ordres qu'une jeune inconnue lui donnait, il pouvait comprendre à quel point il serait agaçant pour elle de se rendre compte qu'il avait mieux à faire que de se laisser habiller par une styliste de la production d'une émission de télévision sans avoir rien ni argent ni énergie à dépenser. Il se tenait donc bien droit comme si l'on allait lui remettre une médaille d'honneur pour service rendu à la communauté ou qu'importe le titre. Elle était réapparu et lui avait dit de se détendre. Il n'avait pourtant pas l'impression d'être tendu. Il s'était excusé et avait sourit de cet air qui le rendait simplement charmant. Finalement elle l'avait libéré et il avait pu se rendre compte du peu de personnes qu'il restait encore à attendre dans les parages comparé à tout à l'heure. Puis on lui avait dit que c'était à lui, sans d'avantage d'explications. Il avait eu l'air surpris, ne s'y attendant pas plus que cela malgré toute cette mise en scène, mais s'était tout de même élancé, la poitrine gonflée d'autant de confiance en lui qu'il le pouvait, d'un pas décidé vers la voiture qui les attendaient lui et une autre candidate (Shanice), une petite brune mignonne. « Bonsoir, je suis Leroy. » Avait-il dit en montant dans l'auto, le sourire aux lèvres, avant qu'on ne les emmène jusqu'au château. Il n'avait rien trouvé à dire de tout le trajet, de toute façon il lui avait semblé bien trop court pour faire plus ample connaissance. Arrivés à destination, ils étaient sortis. Leroy avait attendu que la demoiselle passe devant, pas qu'il eut peur d'entrer le premier, ce n'était que par pure galanterie, selon lui. Ou pour savourer, seul, une dernière seconde de calme et de liberté par cette nuit d'été avant de passer ces portes. Après il serait trop tard et il sait qu'il pourrait le regretter. Un geste en direction de son étoile chérie et il faisait son entrée en compagnie de la jeune femme. L'atmosphère était étouffante, il en aurait presque défait son noeud papillon. Le hall déjà bien rempli de la vingtaine de candidats arrivés avant eux, et il aurait préféré faire partie des premiers pour ne pas avoir à s'accoutumer de la température et du bruit qui emplissait l'endroit. Il n'en était pas moins ravi d'être là, comme pouvait en témoigner le sourire qu'il affichait d'un air presque bêta. « Si ça ne te dérange pas, je préfère te garder à mon bras pour la soirée, on aura l'air moins seul si jamais on arrive pas à s'incruster quelque part. » Avait-il soufflé à l'oreille de la demoiselle.

C’est moi ou on s’emmerde? Ça doit être moi… Ou non, en fait, mon attention à simplement décroché d’une seconde à l’autre. Faut dire que moi qui pensait m’éclater, ça ne se passe pas du tout comme je l’avais prévu. On dit merci à la reine des neiges j’imagine. Elle casse l’ambiance et pas qu’un peu. Dommage, une si jolie femme… J’écoute à moitié l’échange de prénoms. J’ai déjà retenu ce que je jamais à retenir pour l’instant. Je m’attarde sur les candidats qui débarquent l’un après l’autre, essayant tant bien que mal de mémoriser chacun de leur visage. Je reviens à mon groupe de compagne pour la soirée, quelqu’un m’explique pourquoi je reste avec eux aussi? C’est pas comme si on m’y avait obligé. Mais bon… La remarque d’Isidore me fait sourire. Ok, il a de l’humour celui-là, j’aime bien. « Moi je dis qu’avec un seul regard… elle peut en assassiner plusieurs. » Je dis ça comme ça. Sans rancune, Inès de mon cœur. Je trouve le truc des numéros de série intéressant, quoi qu’un peu dangereux. Je vais surveiller ce que je dis ici j’imagine. Ce n’est pas dans mes habitudes de surveiller ce qui sort de ma bouche. « Pourquoi tu ne nous dirais pas plus ton secret dès maintenant? T’imagines tout le temps et l’énergie qu’on gagnerait. » Sans parler qu’il serait éliminé et qu’on serait une personne de moins. Je lui souris, amusée. « Je crois qu’il nous faut quelque chose de plus fort. » Et par fort, je parle d’alcool.