ENTRÉE DES CANDIDATS - [30/08 - 20H00]

MISE EN SITUATION

C'est le grand soir pour nos nouveaux candidats, ils sont sur le point d'intégrer l'aventure et le domaine de William Quincy-Clifford, qui sera leur Maître à compter de ce soir. Ils ont appris leur sélection le matin même, et ont alors sauté dans le premier avion pour une destination inconnue. En effet, la production ne leur a rien dit à ce propos, et même si à leur arrivée certains indices leur ont peut-être mis la puce à l'oreille, ils ignorent encore tout de l'endroit où ils se trouvent. Il semblerait en tout cas qu'ils aient quitté l'Angleterre, mais ils n'ont pas plus d'informations à ce sujet pour l'heure. Durant la journée une équipe de professionnels s'est occupée d'eux, car tout de même, des millions de téléspectateurs vont avoir les yeux rivés sur eux ce soir alors tous se doivent d'être présentables. Les candidats sont libres de se vêtir comme ils le souhaitent ce soir, il leur est toutefois déconseillé d'opter pour une tenue trop décontractée. Fin prêts, ils ont patienté dans des loges et n'ont croisé personne d'autre que des membres de la production, jusqu'à ce qu'on soit venu les chercher pour les jeter dans un hélicoptère avec un autre candidat retenu lui aussi. Le signe que leurs deux noms ont été annoncés, et que leur entrée dans le jeu est à présent imminente. C'est en binôme qu'ils vont faire leur grande entrée dans l'aventure, mais ils n'auront guère le temps de faire connaissance durant les quelques minutes de trajet en hélicoptère. Ils ont finalement été déposés sur un grand terrain vague, où ont été installés pour l'occasion d'un buffet bien garni et des lumières éblouissantes. À la sortie de l'hélicoptère, un tapis rouge est censé les guider, mais ils risquent d'être un peu perdus et de se sentir au milieu de nulle part sur ce vaste terrain. Pas de château, pas même la moindre végétation, les plus malins d'entre eux comprendront très vite qu'ils ne sont que de passage ici. En effet, le véritable lieu de l'aventure leur sera disponible en fin de prime, ils le rejoindront par bateau et avant ça, ils passeront donc la soirée ici. La production s'est contenté d'un minimum de décoration, mais tant qu'il y a de quoi manger et de quoi boire, nos candidats devraient être ravis. Celles qui ont sorti les talons hauts auront la désagréable surprise de s'enfoncer dans la terre à chacun de leurs pas, car tout le monde ne pourra pas tenir sur le tapis rouge, ne rêvez pas. Gare aussi aux longues robes trainant par terre, elles ne seront pas épargnées. Et puis, pour couronner le tout, nos candidats seront littéralement décoiffés par l'hélicoptère à chaque arrivée de nouveaux candidats. Autant dire qu'à l'issue de la soirée, plus grand monde ne devrait être très présentable... Le Maître risque de garder un œil sur tout ce petit monde, et d'afficher un air satisfait et amusé devant ce spectacle. Nos candidats ont la soirée pour apprendre à se connaitre et ce soir nous devrions déjà voir les premières affinités se créer. C'est aussi ce soir que certains devraient déjà se démarquer. Le Maître n'a plus qu'à leur souhaiter un bon atterrissage, et leur conseille de rester très attentifs à tout ce qu'ils auront l'occasion d'entendre et de voir ce soir...

IMPORTANT

Avant de poster, attendez l'annonce de votre nom. Vous êtes autorisés à poster à n'importe quel moment dès lors que vous avez été appelés à intégrer le château.

Les candidats dont le binôme serait absent peuvent interagir avec les autres candidats présents, afin de ne pas passer la soirée tous seuls. Ceux qui n'auront pas posté au moment où ils auront été annoncés pourront le faire plus tard et faire comme s'ils venaient d'être appelés.
information le prime d'ouverture restera ouvert toute la semaine, au même titre que l'entrée des candidats.

Dre est passé, du jour au lendemain, du mec lambda au candidat de téléréalité. Il est passé de l’ombre à la lumière. Rien ne l’avait prédestiné à faire parti de cette bande participant à cette aventure. Il s’était présenté sans grande ambition d’avoir retenu l’attention des quelques personnes qui se sont trouvées sur son chemin ; il s’était présenté à ce casting pour saisir cette opportunité qui s’offrait à lui : participer à une aventure qu’il ne vivrait qu’une seule fois dans sa vie. Il savait que l’opportunité ne se présentera pas deux, pas trois, mais bel et bien une seule fois. La vie est ainsi faite de multitudes d’opportunités, celle-ci en fait parti. Il a su la saisir, cette opportunité. De mec anonyme sur la toile, Dre est devenu, aux yeux des fidèles de Thrown Dice, un nom, une figure, un personnage. Nombreux sont ceux qui se sont interrogés sur le jeune homme ; certains se sont lancés dans des recherches google. Des recherches qui se sont souvent montrées vaines. Malgré qu’il ait été sorti de l’ombre, il est resté lui-même. S’il n’a pas changé ses habitudes, le regard des autres, lui, a changé. Il sait qu’il doit – et devra – faire face aux critiques des uns, aux admirations des autres, mais qu’importe. Il le sait : il ne plaira pas à tout le monde ; parce que c’est le jeu, c’est l’aventure, c’est la vie tout simplement. Il est assis dans ce fauteuil depuis plus d’une heure, il regarde s’affairer autour de lui toutes ces petites mains. Des hommes, des femmes. Il les observe, du coin de l’œil, haussant un sourcil lorsque l’un d’entre eux sort de la pièce et qu’un autre entre. Il observe ce joli manège incessant en silence. Une femme se présente devant lui, un costume tendu, au bout de son petit bras. « Ah, je dois mettre ça, donc ? », souffle-t-il. Aux regards lancés par les personnes présentes dans la pièce, il a très vite compris qu’il lui serait impossible de négocier sa tenue. Il part alors changer ses habits pour ceux qu’on venait de lui apporter. Le voilà fin prêt pour le début des festivités.
Rapidement, un jeune homme entre dans la pièce, il fait signe à Dre de se lever et de le suivre. Et les voilà tous deux partis dans les couloirs qui les dirigent vers la voiture. De là, on lui explique la suite des événements : il va être conduit jusqu’au château où il fera son entrée, à partir de ce moment, l’aventure débutera. Un fin sourire se dessine sur ses lèvres. Il aperçoit au loin un hélicoptère, alors qu’une silhouette féminine se détache. « Dre, enchanté. », énonce-t-il brièvement à l’attention de la jeune femme qui va monter avec lui, à bord de l’hélicoptère. Il la laisse entrer la première, puis la suit de près. « Hum, j’espère que tu n’as pas peur… », qu’il souffle. Finalement, le voyage en hélico n’aura duré que quelques instants, au grand regret de Dre qui aurait voulu profiter de la vue qu’on lui offrait. Il pose pied à terre le premier et tend sa main en direction de sa cavalière d’un soir, afin de l’aider à descendre. Ils font quelques pas, l’un à côté de l’autre. Un pas, deux pas, trois pas… Dre sourcille. Il regarde tout autour de lui. Rien, il ne voit rien… rien du tout. « Ma foi, il est sacrément bien caché le château… » qu’il lance à haute voix, perdu dans une longue réflexion. Où est le château ? Ce n’était pas ce qui était écrit sur le contrat qu’il avait signé. Au fond de lui, le scénario l’amuse, ça provoque en lui une certaine excitation. « T’es prête pour la chasse au château ? » il s’adresse à la jeune femme qui lui tient compagnie, Constance. Un ton amusé vient colorer sa voix. « Enfin, en attendant, je te propose qu’on prenne un verre ». Il prend les devants et se dirige vers le buffet. Après tout, il est là, pour cela, non ?

Il y a tout ces gens qui se pressent autour de toi, qui passent avec des brosses en mains, des laques, des pinceaux et autres éléments de tortures qui te sont quasiment inconnus. Mais tu obéis, docile, ferme les yeux lorsqu'on te le dit, lève ton visage, n'éternue pas en sentant le pinceau chatouiller ton nez. Et finalement tu rouvres les yeux pour les voir s'éloigner, toujours dans la même effervescence. Ta mâchoire est légèrement serrée, tes doigts entremêlés, tu observes la scène face à toi, vraiment pas à l'aise dans ton costume noir trois pièces. Tu n'as déjà pas l'habitude d'être habillé en noir de la tête aux pieds mais encore moins dans ce genre de costume, on pourrait peut-être te placer dans un film de James Bond que tu passerais incognito. A méditer. De toute manière on ne te laisse le temps de rien, on t'appelle un peu plus loin et tu sursaute sur ton siège avant de te décider à mettre un pied à terre, puis le second, et finalement à quitter ta chaise en jetant un sourire maladroit à l'équipe qui s'est occupé de toi pour que tu ressembles à ça. Tu ne sais pas vraiment quoi penser, non, tu as cette boule au creux de l'estomac qui t'inquiètes assez, comme si tu allais te mettre à rendre devant tout le monde et... non, c'est trop la honte, tu ne peux pas faire ça. Tu laisses les projecteurs se braquer sur ton visage sans même faire attention, tu regardes plus tes pieds qu'autre chose, tu connais ta maladresse légendaire et tu n'as pas envie de déraper dès le premier soir, dès la première minute, t'as pas envie de te briser la nuque ici, non. Et tu arrives jusque dans un hélicoptère. Un quoi. Tu fronces tes sourcils en regardant l'engin, tu ne sais même pas d'où il sort et, en quelques seconds, tu te retrouves installé sur la banquette arrière où tu pousses un soupir bruyant lorsque la porte se referme. Ce n'est qu'à ce moment où tu te rends compte que tu n'es pas seul et que ton binôme se trouve déjà installé à côté de toi dans l'hélicoptère. Un sursaut. Tu observes la personne (LUCA) et reste quelques secondes interdit avant d'ouvrir, enfin, la bouche. "Oh hum, hey? Hello, je ne t'avais pas vu, je suis désolé, j'en oublie mes bonnes manières... et euh, je ne vous avez pas vu?.. Enfin bref, je m'appelle Achille, je crois que je suis candidat de Thrown Dice." Tu murmures, encore plein de doutes concernant cette partie là, mais tu n'hésites pas à tendre ta main en plaquant un grand sourire sur ton visage, adorable gamin que tu es, tu les auras tous avec ton charme british, t'es sûr. Ou pas. Et tu laisses retomber ta main ensuite, t'es un peu silencieux pendant le trajet, ce qui ne te ressemble pas, mais ça doit être le stress qui te prends d'un coup. Ca ira mieux quand tu seras arrivé, voilà. Tu n'as jamais regardé les autres saisons alors tu te dis que c'est normal cette histoire d'hélicoptère, oui, et quand il se pose et que vous pouvez enfin sortir, tu es un peu sceptique frace au terrain boueux qui s'étend sous tes yeux. Mais tu ne te laisses pas démonter, jamais, et tu te tourne vers la personne qui t'accompagne, ton sourire toujours installé et tu lui tend la main pour l'aider à descendre de l'hélicoptère. "Prête?" Tu glisses doucement en attendant que ton binôme ne sorte et tu te retournes en inspirant un petit peu, tu prends clairement ton courage à deux mains en t'avançant dans la boue, un peu perturbé, tu regardes autour de toi, inspire l'air frais. Ce n'est pas forcément très décoré -en même temps, au milieu de nul part ça semble un brin compliqué- mais tu vois les buffets s'éttendre devant toi et ça te suffis assez pour t'impressionner. "Wow." Tu glisses faiblement en enfonçant tes mains dans tes poches, un sourire toujours au coin de tes lèvres, ça ne semble pas te gênter plus que ça la boue et compagnie. Non, vraiment pas en fait, et tu marches vers le buffet qui s'étend sous vos yeux, un peu impatient de voir ce qu'il y a là-dedans parce que tu meurs de faim, avec tout ce stress là. Il y a déjà quelques personnes de présente et tu t'avances, un signe de la main général. "Salut, je m'appelle Achille !" Et tu souris, un peu maladroitement.

+TENUE

Il est presque 20h, et normalement, selon mes petites prévisions et me connaissant, je devrais commencer à sentir un léger malaise car l’heure de mon entrée approche à grand pas, mais étrangement je me trouve plutôt bien, sereine et à l’aise dans mon p’tit coin à attendre sagement mon entrée. En fait nan je me sens bien, hyper anormalement bien faut le dire pour une première. La maquilleuse fait son taff, pas trop bavarde contrairement aux clichés qui circulent, et moi de mon côté je la laisse bidouiller sur mon visage, toute passive et docile au moindre coup de pinceau, en essayant au maximum de rester immobile pour lui faciliter la tâche. Je n’essaye pas d’enclencher la conversation même si j’en meurs d’envie pour casser ce grand blanc gênant qui s’est installé entre nous, mais elle a pas l’air de vouloir rentrer dans une conversation jetable alors je ferme ma gueule et je reste tranquille aussi, le visage totalement décontracté. Je check un léger instant ma tête, et, satisfaite du rendu final, j’esquisse un léger sourire en sa direction avant de me préparer au convoi de candidats car on me fait signe que c’est mon tour. D’ailleurs je me demande toujours comment cela se fait il que je suis là. J’ai pas l’habitude de me prendre pour une merde mais voilà, je me retape en boucle mon casting et j’ai cette impression de pas avoir été aussi bonne que dans mes préparations, mais l’essentiel est là : j’ai été sélectionnée par je ne sais qu’elle miracle et je me retrouve à deux pas du château. Un coup de pouce du destin. J’ai pas encore tout assimilé car j’ai pas tellement eu le temps de digérer la nouvelle. Peut-être que j’ai pas été aussi mauvaise que ça. M’ouais. Enfin. C’est rapide. Le transfert me parait un peu brusque car on me balance comme ça dans un hélico avec un autre gars que je caresse avec mon sourire 3D habituel. Lui aussi j’ai même pas le temps de lui parler qu’on arrive pour nous déposer comme ça, façon prince et princesse de Monaco sur une place déserte où demeure deux autres candidats. « tiens je croyais qu’on serait les premiers » mais pas vraiment, enfin là sur l’instant je me retrouve un peu bête à sortir une phrase aussi lambda style j’évite les blancs alors j’enchaîne pour effacer l’ardoise et commencer à nouveau « en fait moi c’est Abbi » que je balance au gars @Eyal « tu peux m’appeler Bibi si tu veux » oui je préfère, mais il fait ce qu’il veut. Je vire les saloperies qui me servent de talons en douceur pour être plus à l’aise, et on se dirige vers le premier couple de la saison. Nous on est les deuxième. Enfin on est considéré comme des couples non ? Ou plutôt des paires, c’est plus juste. « coucou tout le monde » et putain Abbi faudrait que t’arrête de sourire à n’importe quoi et n’importe comment, merci.

❤ Tenue ❤

Je leur ai expliqué trois principes simples, et je pensais pourtant être assez claire. De un, on ne touche pas à ma garde-robe, je ne porte uniquement que du Luca, et c'est tout, il n'y a pas à chiffonner. De deux, il est simplement hors de question de m'associer à un gars plus petit que moi. Je veux dire, avec ma prestance naturelle, il est évident qu'il me faut quelqu'un à ma hauteur si il veut avoir une chance de rivaliser avec moi sur le tapis rouge. De trois : j'exige un tapis rouge. Tout simplement parce que je ne défile pas n'importe comment, et que pour soigner une entrée comme la mienne, il était ainsi important de jouer sur les détails. Alors déjà, je n'ai rien dit lorsque l'on a soudainement décidé de me jeter dans un hélicoptère sans même faire attention à ma chevelure qui avait bien pris une heure à préparer, ni même lorsque j'avais remarqué la demi-portion à mes côtés dont le nom ne m'avait d'ailleurs sur le moment pas marqué plus que ça. Il était mignon cela dit, le genre de gosse à qui l'on tirerait bien les joues, mais beaucoup trop jeune pour moi. Sérieusement, si je commençais à avoir des vues sur un gamin de quinze ans, j'allais passer pour la fille facile du lot. Et puis bon, si je n'avais pas encore ouvert de ligne de vêtements pour les pré-pubères, il y avait bien une raison. Bon cela dit, il avait du style, je l'admettais. J'essayais de ne pas trop le regarder durant le temps de trajet, histoire de rester un peu détachée, genre la fille hyper inaccessible, celle sur qui les gens bavent parce qu'elle a un air un peu hautain et que parce qu'elle n'a pas encore ouvert la bouche, tu t'attends à ce que ses premières paroles soient aussi sexy qu'à chaque fois que Carrie Bradshaw écarte les jambes. J'adore Sex and the City, pour ceux qui ne l'auraient pas encore compris. Enfin bon, on me faisait enfin descendre de cet hélicoptère qui manquait d'ailleurs cruellement de coussins à mémoire de forme. Et là, c'était la grosse déception. Déjà que j'étais particulièrement sceptique depuis le début du processus. Non mais je m'étais fait tout un film, vous voyez, arriver au bras d'un mec aux muscles saillants devant un château de princesse illuminé de mille feux. Là, j'avais le droit au valet junior et... a un terrain vague. « Si j'avais su, je n'aurais pas mis ces talons. » parce que la robe de quinze kilomètres de long, c'était normal, mais les talons aiguilles, pas vraiment voyez vous. Bref, réajustant ma robe, je relevais finalement les yeux sur mon camarade @ACHILLE qui déblatérait quelques mots avec, ma foi, grandes difficultés. « Chéri, relaxe, je sais que tu n'as pas l'habitude d'être en présence de femmes matures et éblouissantes, mais tu vas t'y faire, t'en fais pas. » je déposais même un baiser sur sa joue, y laissant au passage une belle marque rouge avant de souligner le tout par « Moi c'est Luca. » Finalement, mes prunelles jonglaient entre les carrures des candidats déjà présents. Pourquoi ne m'avait-on pas fait entrer avec le beau tatoué, ou monsieur muscles ici présent ? Laissant mes prunelles parcourir la nourriture à portée de mains, je lâchais finalement à mon camarade « Hors de question de grignotter ce soir, j'ai mis des mois à rentrer dans ce 36. Et vu que tu m'as l'air ultra adorable, c'est vraiment sympa de ta part d'accepter de ne pas manger, histoire de me soutenir. » Ah parce que vous aviez peut-être cru que je lui laissais le choix ? Si je voyais tout le monde manger, et que j'étais la seule à essayer de garder la ligne, j'allais très certainement devenir exécrable, alors autant qu'il soit sympa directement avec moi et qu'il me soutienne dans cette ô combien terrible épreuve. Approchant les candidats déjà présents, je lâchais mon plus beau sourire en tendant finalement la main au barbu tatoué @DRE. Pour qu'il l'embrasse, évidemment. « Luca, enchantée. Sympa ton style, t'aurais été parfait à mon bras. » oh et évidemment, je me retournais auprès d'@ACHILLE pour qu'il ne soit pas vexé « Mais c'est toi mon préféré maintenant, ne t'en fais pas. » Bon, jusqu'à ce qu'un beau gosse vienne me faire la cour, évidemment.

+ TENUE

« Au moins je n’ai pas passé ce casting pour rien» pensais-je en me regardant dans le miroir de la loge. Je suis calme, détendu et à la fois rêveur. Quelles sortes d’idiots vais-je rencontrer ? Des idiots de par leur comportement irrespectueux ou des idiots qui ne connaissent rien en rien ou bien les deux ? Je n’ai pas eu l’occasion de regarder ne serait-ce qu’une saison de cette émission telle est la raison de mes questionnements. Dans mon monde ça ne se fait pas de regarder des stupidités pareilles. Pourquoi y participer alors ? C’est une bonne question à laquelle la réponse m’est inconnue. Tout autour de moi des personnes ordinaires s’agitent. Il y a des personnes de la production mais aussi des maquilleuses et des coiffeurs. Je me laisse tripoter les cheveux par une charmante jeune femme qui n’a pas l’air de savoir s’y prendre. « Trop de gel » criais-je en serrant les dents. Qui m’a donné cette incapable ? Je lève les yeux au ciel avant de passer à la torture ultime : le maquillage. Je suis un homme pas une femme. Je laisse la maquilleuse me poser un début de peinture sur mon visage d’ange avant de la repousser de la main et de lui faire comprendre de partir. Je ne vais pas perdre ma dignité avant même d’avoir pu voir soi disant grande demeure que je vais loger. Je me lève brusquement pour passer à la tenue. Je ne laisse pas le choix, j’ai emporté ma propre tenue il est hors de question de porter des vêtements qui ont déjà servi à je ne sais quelle andouille de la chaîne. Je me suis vêtu tout en noir. Une chemise hors de prix, un pantalon noir hors de prix lui aussi, j’habille le tout d’une veste grise ayant appartenu à mon défunt grand-père. Je me chausse de chaussures de luxe que mon noble serviteur à ciré pour l’occasion. J’ai une pensée à lui, dommage que je n’ai pas pu l’apporter avec moi.

On me sort de mes pensées et me guide vers un tout nouvel endroit. L’aventure va commencer. Nous nous retrouvons dans un endroit vide, devant moi se tient un hélicoptère. A vrai dire je préfère le regarder lui, plutôt que la candidate (@ELHAM) qui m’accompagne, il est plus intéressant. « Un hélicoptère n’est qu’une broutille pour moi qui ai déjà conduit un sous-marin de mes propres mains. » dis-je aux personnes qui m’entourent. Je prends alors un peu de temps pour saluer la candidate qui se trouve près de moi. « Enchanté l’amie. Je me nomme Eustache Fitzduncan, fils de William Fitzducan. Je me fous éperdument de votre nom, mais allez-y je ferai semblant d’y prêter un intérêt certain. » dis-je en embrassant sa main. Je ne voudrais pas embrasser la tonne de maquillage qu’il y a sur son visage. Demain au réveil elle sera surement méconnaissable. Nous montons dans l’hélicoptère et arrivons pas la suite sur un terrain vague. C’est donc ça la noble demeure ? Me voilà un peu déçu. Je me tourne vers ma condisciple elle est décoiffée. Je lui remets ses cheveux en place. « Veuillez m’excuser. Je brille déjà à vos côtés faites un effort.» Nous nous avançons vers le buffet où se trouve déjà pas mal de candidats tout aussi inintéressants les uns des autres.

TENUE

L’effervescence s’infiltre dans la moindre de mes cellules. Mes opales s’accrochent aux moindres mouvements près de moi. Les phrases pressées et criées à la volée ne font qu’appuyer ce rythme infernal. C’est le rush et ils le font bien comprendre. Mes muscles se relâchent dès le bruit augmente, je me sens déjà plus dans mon élément. Je m’offre telle une poupée aux maquilleurs et aux coiffeurs sans ciller. J’attends de voir comment ils pourront sublimer mon état naturel déjà au sommet. C’est aussi pour cela que je ne tourne pas complètement mon minois vers eux, les paupières fermées avec une confiance aveugle et absolue. Je me feins d’un sourire gracile lorsqu’une fille me complimente sur mon teinte mate et ma longue chevelure. Je me retiens de dire qu’elle a très bon goût, me doutant que l'humour serait sûrement pris pour de la vanité qui –même justifiée par les faits, en l’espèce - est souvent mal perçue. J’opte pour une tenue pratique, refusant de céder aux « conseils » de la production. Je tournoie devant eux avec insolente vêtue d’un jean et d’un haut en dentelle. J’opte pour quelques bijoux pour montrer que j’ai fait des efforts. Je me fiche de ressembler à une clocharde si l’on me compare aux autres candidats –je suis persuadée qu’elles seront perdantes- je pourrais me baisser sans craindre d’être scandaleuse aussi rapidement. Je me contente de suivre le mouvement, je me coltine un brun dans l’hélicoptère que j’honore d’un simple regard en biais. (@eustache). « Elham » je me présente sans fioriture pour une fois. J’attends son prénom, le seul que je risque de retenir de la soirée. Je l'écoute parler sans grande attention, il y va de son baisemain. « Beaucoup de paroles pour peu de substance » je note simplement en le regardant. Un sourire sarcastique se dessine lorsque l’on nous pose au milieu de nul part. Je prévois déjà de rester sur le tapis rouge à cause de mes talons et parce que cette couleur me sied au teint. « Je t’aurais bien demander de me porter, mais c’est encore trop tôt » je lâche sarcastique. « Je vais subir une impossibilité technique » j’annonce sérieusement en soulevant un genou façon flamand rose en mousse pour lui désigner les chaussures. Je pense qu'il s'en moque autant que mon prénom. Je suis prête quasiment à lui laisser son envol dans la boue et le reste mais je prends mon courage à deux mains et accepte de ternir ma perfection du moment. Je vais rejoindre les autres tandis que les prunelles balaient frénétiquement les lieux. La production sait nous mettre en valeur, c’est certain. « Je veux bien que tu me proposes un verre aussi » je glisse à @Dre, intéressée, qui s’adressait à son binôme de la soirée. Je peux toujours essayer.

+ tenue

Quitter mon île n’a pas été chose simple, mais en bonne aventurière qui se respecte, j’ai très rapidement oublié ma famille et mes proches. Plonger dans l’inconnu, mon dieu j’en ai la chair de poule tant je suis excitée. Les choses se passent très vite une fois que j’arrive en Angleterre, mais le fait de ne pas pouvoir le partager me rend dingue. J’ai envie de le hurler ma joie, de sauter dans les flaques d’eau et de courir partout. Il faut que je me calme, le jeu est loin d’avoir débuté. D’ailleurs, la production me fait embarquer dans un avion pour une destination inconnue, ce qui me rend encore plus amusée et enjouée. La journée me semble être une éternité, je compte les longues minutes avant que le prime ne démarre. J’ai passé une bonne partie de mon temps libre dans cette loge bien trop grande pour moi, à grignoter les bonbons mis à notre disposition puis à choisir ma tenue. Je ne veux pas me mettre sur mon 31, ce n’est pas réellement mon genre. J’aime les choses simples, les tenues bohèmes/chic. Et surtout, hors de question que je porte une paire de talons, j’ai déjà mes bottines fétiches dans mes affaires et rien ne pourra me faire porter autre chose. J’enfile ma robe, on me maquille et coiffe ma chevelure de lionne, avant de me faire signe qu’il est maintenant l’heure d’y aller. J’ai le cœur qui palpite, la tête qui tourne et des papillons dans le ventre. Vivre une aventure comme celle-ci n’est pas donnée à tout le monde, je réalise la chance que j’ai aujourd’hui. Je découvre alors un jeune homme, le binome avec qui je vais accéder au château. Un garçon qui a l’air adorable, une compagnie qui me fait le plus grand bien. Faut dire que les gens de la production ne sont pas très bavard, cela me manque de ne pas pouvoir papoter de la pluie (surtout !) et des oiseaux qui chantent. « Hey ! Enchantée, je suis Elna. Enfin on va pouvoir quitter ces petites pièces, je me sentais comme un pauvre animal en cage ! » Oula, calme toi Elna ce n’est que le début et déjà tu risques de le fatiguer. « Pardon, j’avais besoin de parler. » Je dis en riant, avant de me laisser guider. L’aventure commence… dans un hélicoptère, sérieusement ? Je lève les yeux au ciel, déjà surprise par notre cher hôte. Et quand nous arrivons sur un terrain vague avec un buffet et des candidats, j’ai l’impression d’avoir signé pour un jeu d’aventures. « Bonsoir à tous. » J’annonce aux premiers candidats déjà présents.

Elle hausse à peine un sourcil quand on lui apprend sa sélection. Sofia n'a pas de réaction, elle ne saurait dire si elle est surprise, elle ne se voyait pas forcément retenue mais les informations du matin au journal télévisé lui ont tout de même fait plus d'effet que ce coup de fil. Très vite, elle se retrouve dans un avion en partance pour une destination qui lui est inconnue. Elle ne se pose pas tellement de questions, les membres du staff voyageant avec elle ont bien insisté sur le fait qu'elle en saurait davantage en temps voulu alors Sofia patiente. Elle observe par le hublot, silencieuse. Elle n'a pas la moindre d'idée de l'endroit où l'avion se pose, le trajet n'a pas été bien long alors elle se doute bien qu'elle ne se trouve pas à l'autre bout du monde non plus. Elle se retrouve rapidement dans des studios, puis dans une loge, à l'intérieur de laquelle elle passe entre les mains d'un coiffeur et d'une styliste. Lorsqu'on lui demande si elle a une préférence quant à sa tenue pour ce soir, Sofia hoche lentement la tête. Elle n'imagine pas porter autre chose qu'une belle robe, pour marquer le coup. Et si c'est une robe de créateur, c'est encore mieux. Après tout c'est ce qu'elle a l'habitude de porter dans la vie de tous les jours, et elle souhaite rester elle-même ce soir, se fichant bien de l'image qu'elle risque de renvoyer. Les tenues s'enchainent et Sofia n'a pas de réel coup de cœur, elle repère au premier coup d’œil si une robe va la mettre en valeur ou non. Mais après quelques essayages, toutes les personnes présentes dans la loge tombent d'accord sur une robe mauve, sa couleur de prédilection. Et puis, la longueur de la robe va permettre d'allonger sa fine silhouette, Sofia n'étant pas particulièrement grande. L'étiquette parle pour elle-même, du Christian Dior, rien que ça. Sofia est décidée sur sa tenue, elle passe un bracelet et enfile une paire d'escarpins, avant de se laisser coiffer et maquiller, la dernière étape avant le grand saut. Elle s'attarde quelques instants sur son reflet dans le miroir, qui la satisfait assez. Alors elle prend le temps de remercier l'équipe de professionnels qui s'est occupée d'elle, car Sofia a de bonnes manières. Lorsqu'un membre de la production fait irruption dans la loge, elle comprend que l'heure est venue de faire son entrée dans l'aventure. La valse reprend, cette fois-ci on la fait monter dans un hélicoptère où elle a la surprise de trouver un jeune homme. Doit-elle comprendre que c'est au bras de ce garçon qu'elle arrivera ce soir ? Tout va extrêmement vite, Sofia adresse un sourire à son camarade mais demeure silencieuse durant cet énième trajet. Elle garde de quoi converser pour plus tard, elle craint d'avoir mal au cœur si elle se laisse aller à une discussion dans l'appareil. Et puis, elle doit toujours entrer dans une phase d'observation et d'analyse de l'autre, c'est ainsi qu'elle fonctionne. L'hélicoptère se pose et son regard cherche tout naturellement une bâtisse, là où ils sont supposés faire leur entrée mais tout ce qu'elle voit ce sont des candidats dehors, éparpillés sur un grand terrain très peu aménagé. Sofia avance au côté de son camarade vers les autres candidats et alors qu'elle est déjà très sceptique, voilà qu'elle rencontre en plus des difficultés pour se déplacer. Elle laisse échapper un long soupire en sentant qu'elle s'enfonce dans la terre avec ses escarpins. « Ça ne va pas m'amuser longtemps. » souffle-t-elle un poil agacée. Sofia part du principe que la production aurait au moins pu leur installer une terrasse, au lieu de les laisser patauger dans la terre et s'embourber. Elle va toutefois éviter de trop se plaindre, elle souhaiterait éviter de passer pour la diva de service. Avec sa grande robe de créateur et ses bijoux, elle se doute qu'elle ne doit déjà pas en être loin car c'est bien connu, les gens jugent beaucoup sur les apparences. Se tournant vers le jeune homme avec lequel elle est arrivée (@rainer), elle reprend, dans un léger sourire. « Je suis Sofia. Et quel est le nom de mon partenaire ce soir ? » Son nom avait possiblement été dit à un moment donné, mais elle n'y avait pas fait tellement attention. Ils ne sont clairement pas le premier couple arrivé, ni le dernier non plus puisqu'il y a beau y avoir du monde, on s'entend encore respirer et parler. Cette impression de calme ne va sûrement pas durer, ce serait trop beau que tous les candidats retenus ce soir soient civilisés et sachent s'exprimer sans crier. Sofia s'attend déjà à un choc des milieux au cours de la soirée. « Je ne sais pas si tu souhaites aller à la rencontre des autres ? Moi je t'avoue que le champagne m'intéresse davantage, là tout de suite. » Elle a repéré les coupes au buffet, et elle demanderait bien à son partenaire de la porter jusque là pour lui éviter de nouvelles mésaventures avec ses chaussures, mais le garçon ne semble malheureusement pas très costaud. Il a un certain charme, cela dit. Disons que pour sa grande entrée dans l'aventure elle n'est pas mécontente de son binôme et de la personne qu'on a choisi d'associer à elle pour la soirée. Elle ne se voit pas vraiment faire connaissance tout de suite avec les autres candidats, la soirée ne fait pour elle que commencer et tant qu'elle n'aura rien bu, de toute façon, elle sera difficilement approchable. Reste à savoir si elle trinquera seule, ou pas.

tenue de sofia

De nouveaux individus font peu à peu leur arrivée – quelque peu décoiffante… -- dans l’endroit. Dre leur adresser à chacun un geste de la tête ou de la main, alors que sa binôme d’un soir – ou plus ? – se tient à ses côtés. Elle s’appelle Constance, elle est jolie et par-dessus tout elle est son premier repère dans cette aventure. C’est con à dire mais ce détail à une importance pour Dre, plus que n’importe quel autre détail. Alors qu’il se laisser porter au grès de sa conversation et de ses pensées, une jeune femme se présente à lui. Il tourne la tête en sa direction, il détaille furtivement cette jolie blonde (@Luca). Il se saisit de sa main et la lui baise, les rudiments de la courtoisie précieuse. Ca se passe comme ça chez les Quincy-Clifford, il en est certain – même s’il n’a pas étudié le sujet. « Enchanté, moi c’est Dre. » Il lui adresse un sourire plutôt flatté par la remarque de la jeune femme. « A défaut d’avoir été ton cavalier de ce soir, je peux quand même t’offrir un verre. », qu’il souffle. Il tourne la tête vers le jeune homme qui se tient aux côtés de la blonde. « A toi aussi, si tu veux. Tu es, d’ailleurs ? ». Il lui demande, désireux de mettre un nom sur ce visage. Dre se retire quelques instants pour récupérer deux verres. C’est alors qu’une jeune femme (@Elham) lui adresse la parole. Il s’arrête dans sa marche et la dévisage. Un sourire se peint sur ses lèvres. Il ne peut s’empêcher de lâcher un rire. « Rassure-moi, tu ne m’as pas pris pour le serveur de la soirée ? », qu’il dit sur le ton de la plaisanterie. « Je peux t’offrir un verre, mais il faudrait que tu me dises comment tu t’appelles pour cela », souffle-t-il. Au moins pour pouvoir mettre un nom sur ce beau visage.

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» NEUVIÈME PRIME [15-17/12 - 20H00]
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