ENTRÉE DES CANDIDATS - [16/04 - 19H30]

@Felix eut l'air déçu par sa découverte du champagne. Rica laisse échapper un petit rire amusé, un bras croisé sous la poitrine, l'autre tenant son verre, qu'elle leva à nouveau. « Bienvenue dans le monde réel, » fit-elle avec un sourire. Le monde réel, le monde du champagne bas de gamme, ça en disait long. Les candidats affluaient deux par deux et la pièce s'emplissait d'un léger brouhaha. Son camarade venait donc du Texas, et en effet, ils venaient donc du même pays. Rica acquiesça lorsqu'il devina son origine américaine. « Seattle... autant dire, pas vraiment d'accent particulier, » précisa-t-elle. Avec des origines italiennes, et en ayant déménagé dans le Missouri, au final, elle avait un accent américain passe-partout lambda. Elle resta silencieuse quelques secondes. Elle n'était pas réputée pour être une grande bavarde, de base. Cela dit, elle n'était pas non plus mal à l'aise. Felix semblait être gêné par sa cravate, et essayait de relâcher le noeud pour libérer sa gorge, jusqu'à ce qu'il finisse par demander de l'aide à Rica. « Pas de souci. » Elle s'approcha pour glisser ses doigts dans le noeud de la cravate et le dénouer en quelques gestes. C'était plus facile de les défaire que l'inverse, elle qui n'avait jamais réussi un noeud de cravate digne de ce nom, pour le peu de fois où elle avait eu l'occasion d'en nouer. « Pas à l'aise ? » fit-elle en levant les yeux vers son camarade, alors que la cravate se dénouait. Elle ne pouvait pas vraiment lui en vouloir, ce n'était pas vraiment le genre d'accessoire le plus comfortable. Et le nombre de candidats augmentait à la seconde, ce qui n'arrangeait pas forcément les choses dans les cas d'anxiété sociale.

C'est le jour J. C'est ce qu'ils nous répètent tous depuis ce matin. J'attends forcément sans grande hâte les vêtements que je vais devoir enfiler en me demandant si je vais me déguiser en bimbo avec une robe courte et moulante saupoudrée de paillettes en prime. Je crains le pire. Le coiffeur s'acharne à lisser ma tignasse sauvage, grand bien lui fasse tandis que la styliste essaie de trouver une tenue un minimum flatteuse pour ma silhouette de femme enfant. Ma main impérieuse se tend vers elle pour qu'elle me passe le tissu large à sequins. Sans faire la difficile, je l'enfile avant qu'elle ne rajoute quelques détails pour habiller mon dos nu. Je ne suis pas forcément à l'aise et ne peut m'empêcher de tirer un peu la robe pour qu'elle recouvre le plus de peau possible malgré les protestations de la styliste. Je ne m'attarde pas sur mon reflet, passant simplement mes fins doigts dans ma longue chevelure bien ordonnée pour une fois. J'esquive avec brio la maquilleuse en prétextant aller fumer ma clope, me transformer en scandaleuse ne fait pas parti de mes premiers objectifs. On m'annonce en chemin que c'est à mon tour de rentrer, un sourcil à peine dressé, je me laisse guider jusqu'au véhicule sans trop poser de questions. J'observe silencieusement l'autre candidat présent dans la voiture avant d'hocher simplement la tête en signe de salutation, pour faire bien. On finit par arriver dans le hall, d'un coup d'oeil, je balaie rapidement les alentours en tentant de retrouver certaines têtes familières. @Warren nous offre une réflexion de la plus grande pertinence alors je continue dans sa lancée. « Tu te fonds dans la masse à la perfection » je me contente de glisser de ma voix brisée alors que je sais très bien qu'il pensait que son âge le ferait s'avancer de la ligne. Finalement, il est dans le rang. Ils approchent tous les trente ans. Il s'interroge sur sa nationalité, question dont je fais totalement abstraction avant que mes opales noisettes ne se posent sur lui concernant sa deuxième remarque. Je ne prends même pas le temps de me demander s'il est sérieux. « Bien sûr que non, dans mon pays les chaînes de télévision n'existent même pas, on peine déjà à quémander un peu d'électricité à nos voisins c'est dire, on est très arriéré en Irak tu sais » j'ironise en étirant simplement un rictus. Je le tire simplement le bras vers le buffet avant de lui coller un verre entre les mains. « Ça t'occupera et t'évitera de poser des questions vraiment existentielles » j'ajoute, amusée, avant de m'emparer d'une boisson pour moi-même. « Tu veux sociabiliser avec qui ? » j'expulse simplement d'entre mes lèvres avant que mes grandes opales ne parcourent la foule.

tenue

Vous les attendiez tous, après avoir sué pendant des heures en petits comités autour des énigmes de Daniel et de mes codes diaboliques, il est l'heure de vous faire parvenir l'ensemble des résultats de l'activité proposée par la production pendant cette période de casting. Toutes les équipes à l'exception d'une ont réussi à relever la totalité des défis proposés. Et si je prends ça comme une insulte personnelle vis à vis de ma capacité à vous faire craquer avant même que vous n'ayez franchi les portes du château, il est de mon devoir de remettre les récompenses. Quant à ceux et celles qui n'ont pas daigné participer, sachez que vous ne perdez rien pour attendre, s'il y a quelque chose que je déteste plus encore que de voir mes efforts vaincus, c'est bel et bien qu'on ne tente même pas de se mesurer à moi. Trèves de plaisanteries, vous êtes maintenant prévenus, passons donc à ce qui vous intéresse réellement ce soir, en bon produits de la société capitaliste que vous êtes.

Alanis remporte 1000£ et deux indices sur le secret de son choix.
Battistu remporte 1000£ et deux indices sur le secret de son choix.
Coinneach remporte 1500£ et deux indices sur le secret de son choix.
Dean remporte 500£, pas sûr que ce soit mérité mais bon, je suis dans un bon jour.
Flynn remporte 500£ et un indice sur le secret de son choix.
Geneviève remporte 1000£ et deux indices sur le secret de son choix.
Hélio remporte 1000£ et un indice sur le secret de son choix.
Hobbes remporte 1000£ et un indice sur le secret de son choix.
Lara remporte 500£, on pourra pas dire que je suis pas sympa.
Maé remporte 1500£ et trois indices sur le secret de son choix.
Mason remporte 1000£ et un indice sur le secret de son choix.
Monroe remporte 1000£ et un indice sur le secret de son choix.
Osane ne remporte rien du tout parce que sa présence a été moins utile encore qu'un emplâtre sur une jambe de bois.
Pepa remporte 1000£ et un indice sur le secret de son choix.
Rica remporte 1000£ et deux indices sur le secret de son choix.
Rosamaria remporte 1500£ et trois indices sur le secret de son choix.
Roxanne remporte 1500£ et deux indices sur le secret de son choix.
Ruby remporte 1500£ et deux indices sur le secret de son choix.
Senji ne remporte rien du tout parce qu'il s'est montré aussi utile qu'un climatiseur au milieu du cercle arctique.
Shaun remporte 1500£ et trois indices sur le secret de son choix.
Sibylla remporte 500£ et un indice sur le secret de son choix.
Wilkie remporte 500£ et un indice sur le secret de son choix.
Zita remporte 1000£ et deux indices sur le secret de son choix.

Il pleut du fric et des indices... profitez-en ça ne va pas durer. Enfin... C'était presque un plaisir d'animer cette activité et de vous voir réfléchir -pour ceux qui en ont la capacité-. Je serai bientôt de retour pour vous malmener, en attendant, appréciez votre aventure vous ne savez pas combien de temps elle va durer.

Les candidats rentraient au compte-gouttes dans le salon et Coinneach en suit le flux constant d’un œil distrait, plus concentré sur sa flûte de champagne que sur l’effervescence qui commençait tout doucement à se faire ressentir. Il comptait les belles filles, pas trop déçu du casting, du moins de ce point de vue-là. La plupart des gazelles qui s’ébrouaient déjà dans la fosse aux lions devaient bien avoir au minimum dix ans de moins que lui, et ça pour les plus âgées d’entre elles. Parmi les plus jeunes, la fille de l’Escape Game surexcitée, là, Pepita. Pas encore calmée. Elle avait pas l’air hyper sobre, non plus. Ca commençait bien.

Y’avait aussi le type du bar, le gars des fléchettes, avec qui il n’avait d’ailleurs échangé qu’un seul mot, sans doute pas suffisamment que pour pouvoir affirmer qu’il le connaissait. L’écran indiquait Shaun, orthographié de manière absolument, comment dire, moche. Une belle connerie anglaise, une de plus. Traduire des prénoms, ça n’avait pas de sens. Si tu voulais donner à ton gosse un nom irlandais, tu lui donnais le nom irlandais, point. T’essayais pas de faire un truc plus ou moins anglais. Ca rimait à rien.

Coinneach acheva la dernière moitié de son verre d’une traite, avec la classe du campagnard, et se leva pour aller en chercher un second. Tant qu’à faire, pour une fois qu’on lui en servait, il allait pas se retenir de faire les fonds de bouteille.

Le champagne convenait à la jeune femme qui m'accompagnait ce soir depuis mon entrée dans l'aventure. Si elle avait souhaité autre chose, j'aurais été lui chercher sans hésiter. Elle porte des talons -comme la plupart des femmes et j'imagine que ça doit être plutôt inconfortable. Je préfère qu'elle ne fasse pas trop de mouvements, qu'elle préserve ses pauvres pieds. Je suis là pour être serviable et facile à vivre. En tout cas pour ce soir. Inutile de partir sur de mauvaises bases. Et tandis que je repère la jolie blonde que nous avions croisé au bar quelques jours plus tôt, je demande aux filles d'évaluer mes chances. Pas de méprise, je ne souhaite pas faire d'elle ma future meuf dans l'aventure, j'ai juste envie de la mettre dans mon lit pour gagner le parier. Je suis joueur, c'est tout. La brune m'indique que cela dépend de comment je me présente, je fronce les sourcils et lui demande tout de suite "Pourquoi, je présente mal ?" Lui demandais-je en arquant un sourcil. Qu'elle se détente, je ne lui en voudrait pas si elle l'affirme. Je sais qu'en règle générale, on m'aime ou on me déteste. Les gens peuvent parfois me trouver lourd, je le comprends."On peut me connaître sous le surnom de Ken. Mais je m'appelle Flynn." Et je crois bien que c'est la première fois depuis que j'ai entamé le processus de casting que je me présente sous ma véritable identité à un autre candidat. Bien entendu, j'ai retenu les prénoms de mes charmantes camarades de ce soir en passant. C'est quand même plus pratique de connaître leur véritable identité. "Moi j'suis curieux de voir l'impact de ces équipes." Est-ce que ça allait réellement en avoir un d'ailleurs ? J'attendais de voir. Une chose est sûr, je ferais de mon mieux pour satisfaire à monsieur marlow. "Je rêve ou tout le monde est super grand ici ? Je me sens nain. Bientôt ce sera plus Ken mais passe-partout qu'on m’appellera".

La soirée poursuivait son cours et mon partenaire et moi nous étions maintenant avancés pour faire place aux nouveaux arrivants, histoire de ne pas monopoliser l'entrée, voire se faire bousculer par les plus impatients. Mes talons me faisaient drôlement mal aux pieds, mais je tentais tant bien que mal de ne pas l'afficher histoire de ne pas être la plus douillettes du lot. Et alors que mon regard se perdait un instant sur le visage de mon partenaire (@battistu), je murmurais finalement d'une voix suave « Qu'est ce que tu dirais d'aller me faire un mojito ? » Il ne s'agissait pas là d'un ordre, mais plutôt d'une forte suggestion. Et alors que, docile, il s'éloignant, je remarquais une présence non loin de moi (@coinneach), occupée de la même manière, à observer les autres candidats. Il semblait légèrement plus âgé que la majorité d'entre eux, et peut-être même devait-il se sentir un peu de trop. Aussi, je décidais de m'approcher de lui, déposant un baiser sur sa joue, non loin du coin droit de ses lèvres. « Ça va mieux ? » Comme un baiser magique. Je m'étais dit que ça le ferait réagir, si ce n'est sourire. Un simple baiser pour réanimer une âme. « C'est la première soirée, je te propre d'en profiter du mieux que l'on pourra. » Inutile de jouer aux cartes avec Mrs. Solitude, j'étais certain qu'il aspirait de toute façon à mieux. « Lara, et oui, je suis certaine que tu es enchanté de me rencontrer. » Autant dire ce qui était. Et sur ces belles paroles, un doux sourire illuminait ce visage légèrement trop pomponné.

Parfois, Ruby se demande si ses parents ne l'auraient pas pucée afin de suivre le moindre de ses faits et gestes. Sérieusement. Un peu comme maintenant, quand son téléphone retentit de la pire sonnerie au monde (dédiée à sa mère) juste à l'instant où le livreur d'un colis aux dimensions imposantes s'efface pour quitter sa chambre. Elle ignore spontanément l'appel, défait les atours du carton pour découvrir deux robes de cocktails soigneusement choisies pour elle, à porter le grand soir. Pas de mot, pas de carte, que dalle. Juste des mètres de tissus somptueux parfaitement repassés qui n'attendent qu'elle. Malgré les mesures assourdissantes des notes incessantes de son téléphone, Ruby défait son kimono de soie et le laisse glisser à ses pieds pour essayer les idées loufoques de sa mère, auto-proclamée styliste, porte-parole, psychologue et tout un tas de titres pompeux, rasoirs et profondément inutiles. Nue devant la glace, elle inspecte un court instant ses courbes féminines avant d'essayer les choix parentaux, l'un après l'autre. Une robe noire sculpturale, tout en fentes et en dentelle supposées dévoiler sans montrer et une rouge de sirène qui la priverait illico du maintien bien avisé (quand on possède sa poitrine) d'un soutien-gorge. Merveilleuse idée. Le téléphone gagne leur lutte et l'actrice finit par décrocher, KO avant l'heure. « Tu as reçu mon colis à temps ? Elie est désespéré à l'idée que tu portes l'une de ses créations pour le grand soir ! Tellement qu'il t'en a fait deux. N'est-il pas tout simplement un amour ? » Ruby roule des yeux face aux intonations affectées de sa mère qui ont le don de lui irriter les oreilles. Et tout court en fait. « C'est too much. On s'attend à ce que je porte une robe de tapis rouge alors je mise sur la surprise. Une tenue casual, plus chill, courte et colorée. Ou alors un pantalon. Tu vois le genre ? » Ruby essaye toujours de se maîtriser quand elle s'adresse à sa mère, notamment parce que celle-ci est capable de crises encore plus monumentales que les siennes. Et elle est du genre rancunière, ce qui rend toute tentative de dialogue impossible pendant des jours. « Oh ma chérie, assez avec tes bêtises. Ne sois pas idiote, c'est le grand soir, il faut jouer le jeu. Je te conseille la noire, ça mincit et on sait toutes les deux ce que je pense de tes hanches : un fléau depuis l’adolescence, même si personne ne semble le remarquer. » Ugh. Ruby sent sa patience dégringoler comme elle après quelques verres de trop et des talons et laisse son exaspération croissante fuiter à travers le combiné. « Avec tout le respect que je te dois, Maman, tu m'emmerdes. » Putain ce que ça fait du bien. Les heures passent et Ruby cède malgré elle du terrain, oubliant la robe blanche et courte prévue à la base ou cette veste de smoking portée sans rien d'autre qu'une paire de chaussures démentes. A la place, dans les coulisses, c'est la robe rouge qu'elle revêt comme un bon soldat obéissant. Ce qu'elle n'est pas, techniquement, sauf lorsqu'il s'agit de ses parents assez habiles pour régir sa vie depuis genre, toujours. Elle reconnaît qu'ils sont cinglés, avec leur soif de célébrité, de reconnaissance et toutes leurs habitudes débiles de nouveaux riches mais... au fond, elle les aime bien, comme on n'aime que sa famille, en dépit de toute raison et surtout des plus affreux défauts. Même s'ils mériteraient d'être enfermés en cage dans un zoo comme le chaînon manquant entre l'humain et l'opportunisme qu'ils sont. Pendant les heures qui précèdent le prime, Ruby retrouve l'excitation qui entoure les tapis rouges avec un bonheur non dissimulé qui irradie littéralement sur son joli minois. Elle est le centre de l'attention du personnel qui gravite autour d'elle, elle se fait questionner, chouchouter, coiffer et maquiller et cela suffit à calmer ses nerfs toujours à vif. Putain que c'est bon. Si elle ferme les yeux, elle pourrait presque se croire de retour chez elle : à Los Angeles et au sommet. Sauf que non, le brouhaha des coulisses et de l'émission qui commence la ramène à la dure réalité. Après avoir flirté avec le ciel et les étoiles, Ruby se retrouve à la case départ, le bas de l'échelle, le chemin de croix. Et elle est prête. Dans l'attente que ça soit son tour de briller, elle écoute d'une oreille attentive les portraits qui défilent et bondit sur ses talons de douze quand il est l'heure pour elle de rejoindre le château. Elle remercie longuement le staff comme si elle faisait un discours pour un Oscar, les serre dans ses bras en écrasant sa poitrine (momentanément sacrifiée sur l'autel modesque) contre les torses amis et file en direction du succès. Ça la flingue de l'avouer, mais sa mère avait raison : elle est ultra-bonne ainsi et son ego se porte vachement bien, façon firmament, lorsqu'elle retrouve son partenaire d'un soir dans une voiture plutôt pas mal. Ruby décoche un grand sourire sous acides (elle ne l'est pas, juste extatique de parvenir enfin à sa destination finale) à son acolyte du soir et presse brièvement son avant-bras dans un geste entre impatience contenue et chaleur typiquement californienne. « On y est ENFIN. J'en pouvais plus de croupir en coulisses... Félicitations à toi alors, t'es prêt pour la vie de château ? » Les yeux chatoyants de Ruby et son esquisse qui ferait de l'ombre au soleil l'indique mieux qu'elle. Ouais, ouais, triple ouais. « Ruby. » précise-t-elle de sa voix suave alors que la voiture freine déjà pour les attirer au château. Et l'attirer, c'est ce qu'elle fait bien vite, se pendant au bras de l'inconnu comme s'ils se connaissaient depuis le siècle dernier, c'est de coutume finalement dans le milieu des élites frivoles et divertissantes. Ils pénètrent ensemble à l'intérieur et Ruby cherche des têtes connues. En fait, elle cherche surtout sa dream team, son équipe de bombes (même les plus émoussées). Alors elle adresse un signe de main gracieux à Pepa qui rayonne au milieu de la salle avec ses jambes interminables et pouffe sous cape en réalisant que Connie fait encore montre de sa sociabilité désopilante. Quant à son gladiateur, il manque encore à l'appel mais Ruby a confiance : il va le faire. « Ça te dérange pas qu'on aille tirer un vieil ami de sa solitude ? » Ruby a le don d'offrir une petite voix plaintive toute douce et absolument impossible à remballer, à moins d'être un monstre sans coeur. Elle bat joliment des cils en direction de Clarence, rafle trois flûtes de champagne sur un plateau pour lui en filer deux d'un coup et l'entraîne à sa suite jusqu'au grinch irlandais. « Salut Connie. Regarde qui tombe à pic pour t'éviter une dépression sévère ! » ironise Ruby en lui offrant son esquisse la plus innocente. « Je vous laisse faire les présentations, je meurs de soif. » Et de s'enfiler son verre d'une traite, car le champagne dans son monde c'est un peu de l'eau. Plus raffinée, plus euphorisante mais tout aussi désaltérante. Mais Ruby a largement surestimé ses compétences de Mère Thérésa à la rescousse des beaux garçons autrefois bercés trop près du mur puisqu'une autre rouquine flamboyante a déjà prévu de materner son irlandais. Elle s'amuse en silence de la scène et menace de rire en imaginant la tronche de Connie post-baiser... qu'elle essaye de ne pas mater, se concentrant sur son vrai acolyte (Clarence), histoire de ne pas avoir l'air d'infantiliser son pote mutique.

Tenue

Flynn lui demande s'il se présente mal. C'est plus fort qu'elle et Geneviève, amusée, ne peut se retenir de jouer l'énigmatique. À toi de me le dire. Ses mots sont accompagnés d'un clin d'oeil à la fois tendre et tranché. Flynn ne saura probablement pas sur quel pied danser, il s'agit, en tous les cas, de son intention. Aux yeux de Geneviève, rien n'est plus amusant qu'un homme qui ne sait plus comment procéder. Elle les a souvent vus, confiants et surs d'eux, imbus d'assurance ... Et les opportunités de tester la fragilité de cette assurance ne manquent jamais. La conversation tourne alors aux équipes, et voilà qu'ils se mettent à discuter de leurs compositions, mais également, de l'impact que celles-ci auront.

– Je ne sais pas si j'appréhende le travail d'équipe ou s'il me tarde d'y être. Remarque alors la Suisse. Je n'aime pas forcément la compétition ... Avoue-t-elle alors. En contrepartie, Geneviève adore la victoire. Une contradiction ? Peut être. La divorcée vit de ça. Flynn remarque alors que pas mal des candidats masculins sont grands. Un rapide coup d'oeil autour de la salle permet à Geneviève de confirmer cette information – un détail curieux, pour ne pas dire singulier.

– La taille ne fait pas tout. offre-t-elle alors en guise de consolation. Elle figure probablement parmi les plus grandes candidates de l'émission, d'autant plus grâce aux talons qui la hissent davantage vers le haut. Elle se rend alors compte que Flynn est en réalité plus petit qu'elle, une observation qu'elle relève, sans nécessairement savoir quoi en faire.

Bien que Felix soit américain il aurait tendance à penser qu’il ne l’est plus vraiment après avoir passé tant d’années hors de son pays natal. Mais puisque @Rica lui posait la question, il préférait aller à l’essentiel, il ne la connaissait pas encore et le jeune homme n’était pas du genre à étaler sa vie au premier venu. Quant à elle, il pourrait jurer qu’elle était américaine, mais quant à savoir d’où précisément il n’aurait pu le dire. De Seattle donc, ce qui le fit hocher la tête. Pour tout dire des Etats-Unis il n’avait vu que le Texas. Mais là n’était pas la question. Felix continuait d’observer les personnes autour de lui qui continuait d’arriver peu à peu. Et plus il voyait le château se remplir, plus il avait l’impression que sa cravate le serrait. C’est pourquoi, il demanda à Rica de bien vouloir l’aider à s’en débarrasser. Il n’avait franchement aucune idée de comment faire. C’est un garçon plutôt débrouillard mais parfois il bloque face à des choses qui lui sont inconnues. « Merci. » Une fois le nœud défait il pouvait enfin enlever cette cravate qui semblait l’étrangler. La rousse lui demanda alors s’il n’était pas à l’aise, ce qui n’était pourtant pas dans ses habitudes. Felix vit pour l’aventure, la nouveauté, il ne supporte pas la routine. « Disons que j’ai plus l’habitude d’être pieds nus et de porter des vêtements plus confortables. Mais sinon, ça va. » Une certaine gêne commençait à s’installer dans tout son esprit, parce qu’il avait l’impression que ce n’était pas le milieu dans lequel il devrait se trouver, mais il savait aussi qu’il serait facile de s’habituer, d’autant plus lorsqu’il aurait quitté ces vêtements atrocement trop près du corps. « Et toi, tu te sens comment ? » Ce n’était pas simplement pour lui retourner la question, mais parce qu’il était généralement plus intéressé par les autres que par lui-même, il préférait s’oublier. Et il ne connaissait rien de la jeune femme, qui lui semblait sympathique, mais disons qu’il n’était pas nécessairement bavard. Il pouvait l’être, mais cela dépendait beaucoup de la situation. « Tu penses qu’on devrait aller parler aux autres ? » Felix n’a aucune idée du comportement à adopter, et peut-être que la rousse ne souhaitait pas non plus rester en sa compagnie, ce qu’il comprendrait. Maintenant que sa cravate avait disparue dans sa poche il se sentait mieux, un sourire reprit place sur son visage et son regard retrouva l’apaisement qu’il affichait toujours.

Bonsoir, ou (re)bonsoir ! Et tout d'abord mes félicitations aux candidats ayant d'ores et déjà été choisis par William pour investir le château pour cette nouvelle saison ! On continue dans la série des explications et des présentations, et c'est pour vous en dire un peu plus quant au rôle que jouera chaque chroniqueur ou membre de la production ayant été choisi pour prêter main forte à Elden Massey que j'ai revêtu mes plus beaux habits. Et sans plus tarder et parce que je suis un garçon bien élevé, commençons tout de suite par les demoiselles ! Jenna Gibson, tout d'abord, semble bien décidée à répandre l'amour au sein du château et faire en sorte que le petit cœur des nouveaux pensionnaires de William batte pour leurs colocataires. Ainsi Le philtre d'amour de Jenna sera l'occasion pour certains candidats de se voir attribuer un binôme le temps d'une semaine : une occasion en or d'apprendre à connaître l'autre … pour le meilleur et pour le pire. La chroniqueuse ne manquera par ailleurs pas de tester votre capacité d'adaptation puisqu'elle sera à la tête d'une autre rubrique, Le mot magique, au cours de laquelle un ou plusieurs candidats se verront attribués une liste de mots à prononcer obligatoirement au cours de la semaine. L'occasion ou jamais pour nos futurs candidats d'apprendre à tourner leur langue sept fois dans leur bouche avant de dire quelque chose, et pour cela je ne peux que leur souhaiter bonne chance. Continuons donc avec les demoiselles, et passons à la rubrique que tiendra la jolie Kata Davis ! On me souffle dans l'oreillette que Kata est une maniaque des listes et du rangement, et c'est sans doute pour cette raison que vous la retrouverez chaque samedi soir pour sa rubrique Les tops 5 de Kata dans laquelle elle vous proposera tout un tas de classements loufoques et inédits à propos des petites habitudes des candidats. Passons donc maintenant à ces messieurs, et laissez moi tout d'abord vous présenter Samson Huntzberger ! Mesdames et messieurs ne vous fiez pas à son sourire racoleur, Samson ne vous veut pas – uniquement – du bien et Elden l'aurait recruté lui-même que ça ne m'étonnerait pas. Les plus fouineurs d'entre vous se délecteront sans aucun doute de sa rubrique Les cancans de Samson, dans laquelle les candidats pourront s'ils le désirent lancer les rumeurs les plus folles aux sujets de leurs camarades – chacun ses hobbies, hm – et se délecter ensuite des conséquences … Mais attention au retour de bâton, Samson n'est pas un tendre, au cas où vous ne l'auriez pas compris, et il se pourrait que les bêtises de certains se retournent contre eux par la suite. Dans Samson règle ses comptes les candidats auront d'ailleurs tout le loisir de se faire tirer le portrait, pour le meilleur et surtout pour le pire. Passons ensuite à Daniel Marlow, qui après un parcours au sein du jeu en tant que candidat la saison dernière, aura cette fois-ci l'occasion de mettre ses talents d'analystes au service de sa rubrique : Les entretiens du docteur Marlow seront en effet l'occasion pour lui de confronter les uns et les autres, de façon individuelle, à des questions tantôt déroutantes, tantôt loufoques, mais toujours avec une bonne dose d'humour noir. Enfin, Mo Sharif, c'est à dire moi-même puisque je n'en suis pas encore à parler de moi à la troisième personne, dans le même bateau que Daniel puisque candidat de la précédente saison également. J'aurais en ce qui me concerne le plaisir de vous retrouver chaque semaine pour Les missions secrètes de Mo, qui comme vous l'aurez certainement compris auront pour but de tester les capacités de comédiens et l'imagination des candidats, en les mettant parfois dans des situations rocambolesques, voir compromettantes. Mais c'est bien pour ça qu'ils ont tous signé, non ? C'en est tout pour l'équipe des chroniqueurs, mais je ne pouvais bien évidemment pas terminer sans vous parler de nos deux membres de la production ! Et tandis que Elden Massey, que l'on ne présente plus et dont les plus fidèles de l'émission ont déjà eu le loisir de faire la connaissance lors de la saison précédente, nous reviendra cette saison avec La minute connectée, une rubrique dans laquelle les candidats auront l'occasion d'associer leurs camarades à certains mots-clés mais également d'exprimer leur opinion quand à certains événements survenus au cours de la semaine, c'est à Wes Parks que reviendra le plaisir de vous accueillir chaque samedi soir en direct sur la BBC ! Animant les primes il sera celui aux lèvres desquelles candidats et téléspectateurs seront chaque fin de soirée pendus dans l'attente du verdict des nominations, et vous dévoilera également semaine après semaine les fluctuations de la côte de popularité, récompensant les candidats les plus appréciés au sein du manoir. Bref, c'est un programme bien rempli qui vous attend cette saison, alors un conseil, gardez les yeux et les oreilles grands ouverts !

Contenu sponsorisé Profil Parcours

» ENTRÉE DES CANDIDATS - [09/06 - 19H30]
» ENTRÉE DES CANDIDATS - [27/06 - 19H30]
» ENTRÉE DES CANDIDATS - [30/08 - 20H00]
» ENTRÉE DES CANDIDATS - [30/03 - 20H00]
» ENTRÉE DES CANDIDATS - [18/07 - 20h30]

rpg télé-réalité de référence depuis 2011

Production

Chroniqueuses

Soutenir TD

ENTRÉE DES CANDIDATS - [16/04 - 19H30]

Rechercher

Résultats par : Messages Sujets
Tags
Recherche avancée