ENTRÉE DES CANDIDATS - [16/04 - 19H30]

Ma compagne (@Geneviève) de ce soir est tout bonnement sublime, même si elle n'est pas très bavarde. Dommage. J'essaie toutefois de suivre les nombreux conseils de mes soeurs et optent pour aller lui chercher un verre. Une proposition qu'elle accepte directement et je la comprends. Si, comme moi, elle a été plus préoccupée par sa tenue et sa coiffure de ce soir, cela doit faire un moment qu'elle ne s'est pas hydrater. Je ne voudrais pas qu'elle meurt de soif et abandonne l'aventure dès le premier soir alors je m'élance en direction du buffet que j'ai repéré un peu plus tôt, délogeant en même temps ma main qui avait trouvé place dans son dos. Tandis que je me détourne d'elle, elle me demande d'attendre. Quoi ? Je me retourne aussitôt et ses mains prennent place de part et d'autres de mon noeud pour le replacer. "T'es un ange" articulais-je, balançant un nouveau sourire ultra white, merci le blanchiment fait quelques jours plus tôt. Je peux désormais me rendre au buffet où j'attrape deux coupes de champagnes et j'espère donc, que la boisson convient à la demoiselle. Lorsque je reviens, ma camarade est déjà accompagnée de quelqu'un d'autre. Je lui tends sa coupe et balance un regard amical à la petite nouvelle (@Maé). "Voilà pour toi, j'espère que tu aimes les bulles ailleurs que dans ton bain." Lui dis-je alors, avant de tendre mon verre en direction de mes lèvres. Je bois une gorgée, une seconde gorgée et savoure le goût de la boisson. Plutôt bon, ça va. Je regarde partout autour de moi, cherchant ma pote pocahontas du regard. Elle est où celle-la ? J'espère qu'elle sera prise, ça peut être marrant de la revoir ici. En parlant de pocahontas, je repère la blonde qu'elle m'avait attribuée en tant que barbie (@Rosamaria). Ca m'arrache un sourire de la voir ici, peut-être qu'on pourra réellement réalisé notre pari. "Vous voyez la belle blonde là-bas ? J'ai lancé un défi à une de mes potes à son sujet. " Le premier qui la pécho a gagner. Aussi simple que cela.  "Vous évaluez mes chances à combien ?" Leur demandais-je sans aucune gêne.

Le prime avait commencé depuis quelques instants maintenant, et si mon équipe avait réussi à déjouer les activités auxquelles nous avions précédemment été soumises, je devais bien avouer être un peu perplexe quant au soutien que j'avais pu leur apporter. Les énigmes n'étaient pas franchement mon fort, et j'avais eu beau me démener, les autres étaient de toute évidence bien plus rapides que moi. Alors, j'avais capitulé, et, habituée à n'être que de passage, j'avais alors attendu que l'épreuve se termine. On ne pouvait pas dire que j'étais particulièrement fière de moi, maintenant que j'y repensais, mais la fierté avait pris le pas sur la raison, et des excuses n'étaient de toute évidence plus envisageable. Ça n'était que ce soir que j'allais de nouveau faire face aux personnes que j'avais déjà vaguement mémorisées. La soirée d'avant-jeu ne m'avait pas aidé à y voir plus clair, mais maintenant je ne pouvais plus faire demi-tour. Mes longs cheveux roux tombant sur mes épaules, je jetais un dernier coup d'oeil au miroir, luttant pour cacher ses quelques plis que la vieillesse commençait à creuser. Je ne me sentais pas particulièrement belle, et ma tenue aussi éclatante soit-elle ne me collait pas à la peau. Pourtant c'était ainsi que j'avais choisi d'affronter ma première soirée, peut-être parce qu'en mettre plein la vue n'avait jamais été dans mes objectifs. Cette journée avait été plutôt banale à mes yeux, et si l'isolement était quelque chose que la plupart de l'humanité cherchait à éviter, j'avais trouvé ce sentiment plutôt réconfortant. Le calme avant la tempête. Maintenant que le soleil s'était couché, il était évident que je n'allais pas m'en tirer indemne. Mon maquillage trop épais à mon goût cachait les imperfections de ma peau, ces tâches de rousseur qui faisaient que j'étais la femme que j'étais. Je ressemblais à une poupée, parfaite pour ces projecteurs, et pourtant je n'y ressentais aucune satisfaction. Ça ferait l'affaire, c'était bien ce que je me répétais depuis quelques instants, moi qui étais habituée à ne pas être particulièrement apprêtée, derrière mon bar. Enroulant l'une de mes mèches de cheveux autour de mon index, j'avançais vers cette douce fatalité alors que mon regard croisait celui d'un grand blond (@battistu), qui devait bien me dépasser de quelques têtes. Il n'avait en aucun cas le look pour faire partie de l'équipe, aussi j'en venais à la conclusion qu'il serait mon cavalier le temps d'une soirée. « C'est bien cette porte ? » la question pouvait paraitre étrange, mais je ne voulais pas être catégorisée comme la cruche qui se trompait d'endroit. Il en suffisait peu pour que les médias se mettent à votre poursuite, et l'avis d'une majorité restait catégoriquement important dans une aventure comme celle ci. « On m'a refilé le plus sexy, j'espère que ça ne va pas trop me porter la poisse. » tentais-je en un infime sourire tout en me rappelant l'intérêt que les potentiels candidats avaient pu porter à celui qui s'était improvisé barman le temps d'une soirée. Finalement, le château s'ouvrit à nous, alors que mon bras se glissait dans le sien. « Tu peux m'appeler Lara. » lui soufflais-je avant de faire notre entrée. Une brochette de quelques postulants se trouvait déjà en place, prêts à profiter de cette soirée, et moi, je crois que j'étais encore légèrement trop captivée par ce décor pour leur prêter la moindre attention. Mais qu'ils ne s'en fassent pas trop, ils auraient bien tout le temps de me divertir, et de devenir le centre d'intérêt principal de mon aventure d'ici quelques heures.

+ tenue

Ils sont les premiers candidats invités à pénétrer dans le château, ce qui ne fait pas grande différence pour Felix. Au contraire, c’est sans doute mieux, il pourra observer les autres candidats arriver d’un œil discret, et éventuellement se faire une idée sur eux. C’est comme cela qu’il cerne mieux les gens. Mais pour le moment il choisit d’entamer la conversation avec la rousse avec qui il a fait son entrée. Il commence par se présenter, ce qui lui semble être la moindre des formalités. La candidate se nomme Rica, information qu’il accueille avec un sourire avant que ses yeux ne dérivent vers le buffet. Il n’a pas spécialement faim ou même soif, mais il se dit que c’est l’occasion ou jamais de pouvoir enfin savoir quel est le goût du champagne. Rica, elle, préfère boire un simple jus de fruit. Il hausse les épaules une nouvelle fois, ça ne fait pas grande différence pour lui, il n’aime pas spécialement l’alcool. « Comme tu voudras. » finit-il par dire en marchant vers le buffet. Il attrape une coupe de champagne, et se saisit d’un verre avec ce qui semble être du jus d’orange et le tend à la candidate. Il porte presque immédiatement le verre à ses lèvres, pour pouvoir enfin quel est le goût de ce fameux champagne. « Je suis déçu, je m’attendais à mieux. » Pour quelque chose de parfois si cher, il pensait que le goût serait fantastique, mais pour lui ce sont juste des bulles assez insipides. Il regarde les candidats arriver les uns après les autres, se disant que cela fera beaucoup de prénoms à retenir, quand Rica lui demande d’où il vient. « Du Texas. » Son accent américain est plutôt reconnaissable, pour autant, le temps passé en Amérique du Sud a fini par effacer son fort accent texan. « A ton accent je dirais que l’on vient du même pays. » Il n’est pas difficile de le remarquer maintenant qu’il l’a entendu parler. « Mais j’ai passé trop de temps en dehors des Etats-Unis pour savoir d’où précisément. » Aujourd’hui il aurait bien du mal à reconnaître un autre accent que celui du Texas, là où il est retourné vivre. Au bout de quelques secondes il finit par tirer sur sa cravate. Il ne se souvient plus de la dernière fois où il a été obligé d’en porter une, parce qu’il n’en porterait jamais une délibérément. Une dizaine d’années auparavant probablement pour passer devant le juge, depuis il les évite soigneusement. « Tu penses que je peux m’en débarrasser ? » demande-t-il tout en désignant sa cravate. Encore faudrait-il qu’il sache comment l’enlever. Cela peut paraître étrange, mais Felix tient à respecter scrupuleusement les règles, et il imagine, sans doute à tort, que si on l’a affublé d’une telle tenue ce n’est pas pour rien.

Thrown Dice. On m’a apprit ma sélection il y’a peu de temps. Ma réaction ? Partagée entre la joie et la déception. Au moins si on m’avait recalé, j’aurais pu dire que j’ai tout tenté, et échoué. Tant pis je rentre à ma maison et voila. Mais maintenant je n’ai plus tellement le choix. Voilà maintenant quelques heures que je tourne en rond dans leurs loges, que des personnes s’occupent de moi, me donnent des ordres. Je ne suis pas franchement réceptif à tout, mais je me trouve étonnement docile. Jusqu’à un certain point. « Que je… ? Me rase ? C’est une blague, je fais déjà l’effort de foutre la chemise et la veste, m’emmerdez pas avec vos idées à deux balles. » La styliste / assistante / coiffeuse /stagiaire ou que sais je son rôle exact trouve que ça ferait plus clean si je me rasais. Elle veut que je ressemble à un jeune premier ou quoi ? Je fais déjà un effort vestimentaire pour ce premier prime, n’exagérons pas non plus. « Allez dégage. » C’est bon, j’en ai ma claque là. Je ne supporte pas toute cette agitation autours de moi. J’ai pas besoin qu’une grosse vienne me triturer les cheveux et me foutre de la poudre sur le nez. Ok on passe à la télé il faut bien présenter, mais je ne suis pas non plus à un défilé de mode. Je commence déjà à regretter ma p’tain de participation. Il faut vraiment que je sois tombé bien bas pour en arriver là. M’enfermer dans une baraque 24h/24 en compagnie de crétins en manque de notoriété. Oh je suis sur que les gars vont bien se foutre de ma gueule derrière leur écran. Je suis le premier à cracher sur ce genre d’émission, et voilà où j’en suis aujourd’hui. A croire que j’ai fais une croix sur ma dignité. Mais maintenant il n’est plus question de faire machine arrière. C’est hors de question. J’y suis j’y reste. Tout ce que j’ai à faire c’est ne pas perdre mon objectif de vue. C’est tout ce qui compte. Uniquement ça. L’argent à la clé est un facteur de motivation puissance mille. Qu’on se le dise, je ne suis pas là pour me faire des amis, m’amuser, prendre des vacances ou je ne sais quelle connerie qui pousse une personne à participer à ce genre de jeu. Je suis uniquement là pour gagner. Ce qui fera surement de moi un candidat redoutable. Même si je pars avec quelques lacunes d’entrée. Je n’ai suivi aucunes saisons.  Oh bien sur je suis tombé sur quelques épisodes par ci par là, je me suis renseigné, je sais le principal dans les grandes lignes. Les bases. Mais certains seront surement plus équipés pour savoir ce qu’il faut faire pour aller jusqu’au bout et remporter le titre tant convoité. Perso, je vais y aller à l’instinct. De toute façon avec la personnalité merveilleuse qu’est la mienne, on ne pourra que m’adorer, je n’en doute pas. « Warren, c’est l’heure. » A cette annonce, surprenant, les battements de mon cœur s’emballent légèrement. Serais-je stressé ? Mine de rien ce n’est pas une aventure anodine dans laquelle je m’apprête à m’engager. Et les enjeux sont importants. Mais ne vous en faites pas, extérieurement, j’ai l’air le plus à l’aise possible. Apparemment je dois faire mon entrée avec une certaine Roxanne. Jeune. Canon. J’entre dans la bagnole en sa compagnie. « Beaucoup de mise en scène pour pas grand-chose. » On va faire quoi, 10m en voiture ? Et j’avais presque raison, parce qu’on est bien vite arrivé. On pénètre dans l’enceinte du château. Y a le casting de Roxanne qui passe sur l’écran. Je fais semblant de ne pas y prêter grande attention, mais j’écoute tout. Une Irakienne. Hm c’est fait exprès qu’on me l’associe ? Elle se trouve être dans l’équipe de Sharif. Aucune idée de qui est cette personne, mais au vu du prénom, ils  dû décider de mettre les arabes entre eux. Original. Quant à moi je suis avec Huntz…quoi ? Espérons qu’il ou elle est mieux que son nom merdique. Et si ça pouvait être une belle femme, je ne dirais pas non. Je fais un rapide tour des candidats face à moi. « La moyenne d’âge est plus élevée que je ne l’aurais cru. » Que je constate à première vue. Ce qui n’est pas pour me déplaire. Je m’attendais à tomber que sur des gamins. J’ai décidé que ce soir j’allais rester assez sobre. Plus dans l’observation. Ils auront bien assez le temps plus tard de découvrir l’étendu de ma personnalité. « Irakienne hein ? Tu t’es perdue ? » J’ai retenu qu’elle habitait en Irak. « Ne me dis pas qu’ils diffusent l’émission dans ton pays. » J’en serais plus que surpris. Je me demande comment elle a connu l’émission et fait pour atterrir jusqu’ici. Internet surement. De nos jours tout passe par là.

+ tenue

Le dernier moment, rien n'avait fuité. Il y a même pas un battement de cil qu'elle sait pour son entrée futur dans le jeu. Surprise elle l'avait été, mais surtout impatiente à l'idée de commencé. Tout en gardant au font d'un coeur un petit goût d’appréhension, une petite pression qui la faut douté quelques instants. Toujours isolé de tout ça, des autres, elle prend place dans une loge. Peut être bien qu'elle connait un ou deux futurs candidats, peut être bien que les personnes avec qui elle à fait chauffer son cerveau autant que ses muscles (sur la piste de danse) seront là eux aussi. Peut être bien qu'ils sont comme elle, dans un fauteuil en cuire, le téléphone entre les mimines en savourant les derniers instant accroché à leur vie virtuelle. Quelques likes, quelques textos aux proches, quelques photos souvenirs. Et surtout un bon son dans les oreilles, la playlist spotify qui tourne en boucle en attendant l'entrée de la team de choc qui ferra d'elle une star d'un soir. Le cœur fragmenté à l'idée de porter quelque chose qui ne lui conviendrait pas, elle commence à ronger son absence d'ongles, ce qui n'est pas une chose qu'elle devrait faire. Mais peut importe, elle ne peut pas déverser un flot de paroles sur les petits mains qui vont s'occuper d'elles, puisqu'elles ne sont pas encore là. Ce qui l'aide habituellement à faire face au stress. La porte craque, elle retire un écouteur, éteint sa musique et dépose son iphone sur la table basse. Son sourire se forme naturellement à la vue de sa team de choc, un homme et deux femmes. Le coeur serré mais enjoué elle les salue vivement. « Salut les gars, donc c'est vous mes bonnes fées il paraît ? » Engageante, ils sont tous très à l'aise avec elle, dès l'instant où les mots s'échappent de leurs lèvres. « On va faire de toi un princesse. » Dit une petite brune un peu rondelette. Pepa, elle tique. Parce que clairement, princesse c'est pas son truc à elle. Alors elle esquisse un grimace à peine masqué. « J'ai quand même quelques exigences les gars, on fait dans le soft ok ? » Qu'on mette tout de suite les choses à plat. Non parce que sinon, elle va avoir besoin de plus qu'un joint fumé vite fait pour qu'elle plane suffisamment, histoire de supporter tout le package eyes on me. « T'inquiète, tout est déjà prévu. » Prononce le seul garçon de la bande, du genre viril mais pas totalement. Elle remarque bien ses ongles impec' et sa manie de lisser son jean de la main gauche. Ce qu'il dit, ne la rassure pas du tout. Pourtant quand il pose ses mains sur ses épaules pour la guider vers le dressing improvisé, elle se laisse faire, docile. Trois tenues différentes en face d'elle, trois choix qu'elle n'aurait pas fait. Une combie short hyper courte, une robe rouge extra moulante et une noire avec des dentelles qui lui grignote les seins. « Genre mes tenues à moi elles sont dans le loge d'une autre c'est ça ? Vous vous êtes trompés comme des cons. » Parce qu'elle avait déjà parlé de tout ça à la prod, elle est pas la nana qui porte des trucs ras la moule ou des talons de douze. Le gars lui fait comprendre d'un regard, qu'il va pas falloir qu'elle fasse sa diva. Ok. « Bon, hm, je reviens dans une heure les gars. » Sans leur laisser le choix, le sac déjà dans les mains elle quitte la loge, en scrède elle s'échappe des locaux pour aller faire un tour direction le parking. Les mains tremblantes elle est presque décidé à s'évaporer dans la nature, ne pas revenir. Ne pas jouer le jeu, parce qu'elle est pas cette nana. La main sur le coeur, elle prend le temps de respirer, le cul au sol ses mains vienne naturellement chercher le reste de weed qu'elle avait gardé pour des moments durs comme ça. Son joint se roule tout seul entre ses mains baguées aux ongles défoncés. Le petit bout d'ailleurs entre ses lèvres, elle se l'allume fébrilement. Les yeux clos, elle prend le temps de réfléchir, elle pense à Baptiste qui lui a fait promettre de « tous les défoncer ». A mémé qui la quitté les yeux humides. A sa mère qui compte sur elle. Et les jumeaux, ces deux petits cons qui sont « fière » de voir leur soeur faire un truc comme ça, parce qu'il l'imagine déjà devenue une star, le genre outre-atlantique. Sauf qu'il y a de grande chance qu'elle fasse une « Nabila » un de ces jours. La fumée verte nagent tranquillement dans ses poumons, électrise son sang, éclate les pores de sa peau et un sourire incertain se dessine sur son visage. Détendue, mais pas suffisamment elle décide d'aller faire un tour rapide dans le bar d'en face, une fois son spliff terminé. Ce qu'elle n'avait pas prévu, c'est d'en sortir quasi torché. Joyeuse, avenante et la démarche approximative, elle s'invite de nouveau dans sa loge et se confronte au regard de sa team qui tout se temps « flippait » pour elle, pour la prod, pour l'émission. « Bon on se dépêche les gars ? Je veux être boooooonne. » Clin d'oeil maladroit elle se laisse tomber sur le canapé. La suite est un peu flou pour elle, on lui dit de se ressaisir, on lui fout une dose de café tellement indécente dans le sang qu'elle risque d'avoir envie de pisser toutes les cinq secondes. Dommage qu'ils n'aient pas choisit la robe rouge moulante finalement. Parce que la combi, c'est compliqué pour pisser. Ses longues jambes fuselées sont parfaitement misent en valeur par cette tenue, ses seins sont aussi de la partie. Et ses cheveux détachés, son regard charbonneux, ses lèvres brillantes... Pepa est au top, sans trop en avoir conscience. Parce qu'elle plane dans un monde sans codes, sans valeur, sans stresse. C'est le coup d’envoi, les mains chaudes sur sa chute de rein la pousse à entrer dans l'action. Les voix sont alarmées, mais pas alarmante aux oreilles d'une Pepa ivre de bonheur. Elle partage une voiture avec une jolie fille et un rire lunaire contamine ses lèvres. Sortir de la voiture c'est compliqué, marché jusqu'au château c'est plus que laborieux. Chancelante, elle arrive finalement jusqu'au hall d'entrée, bouscule (@Lara) quelqu'un pour arriver jusqu'au buffet pour piquer deux coupes bullées. « Ah c'est pour nous ça. » Qu'elle marmonne en pensant que la nana  (@hobbes) avec qui elle est entrée est toujours derrière elle. « Petite ? Elle est où ? » Ah la voilà, elle se hâte de la rejoindre, lui donne un verre un peu violemment, si bien que la moitié du contenue tombe par terre. « Oups. » Rieuse, elle hausse les épaules et s'enfile sa coupe. « C'est pas si beau ici, c'est presque dégueulasse. » Qu'elle raconte en observant les lieux. Bah, c'est sympa mais c'est pas non plus Versailles quoi.
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