Lucy pense avoir découvert le secret de Maxyne, Tamsin, Stojan et Seth • 30/08 - 19h00

Lorsque le Maitre demanda à Tamsin, Stojan et Maxyne si ils avaient la moindre chose à ajouter, la barmaid regarda à tour de rôle ses deux camarades en haussant les épaules. « Pour moi c'est bon » fit donc Maxyne tout en se levant et en se dirigeant vers la porte. Avant de sortir du confessionnal, elle fit un demi tour et fixa Lucy droit dans les yeux : « En espérant que tu fasses de nous des gens riches, très chère » tout en affichant un sourire des plus confiants, puis quitta la pièce. Certes, si Lucy s'était trompée, chacun des quatre candidats ne recevraient que la somme de mille deux cent cinquante euros, mais ce n'est pas rien tout de même. Maxyne n'est pas du genre à cracher sur l'argent, quelle que soit sa valeur.

Le sourire à nouveau fixé sur mes lèvres, je regardais les deux jeunes femmes me saluer puis partir en faisant chacune une réflexion sur mon argent. Bien entendu... l'ultime moyen de persuasion, la remarque sur la somme mise en jeu. Seulement voilà, je ne savais pas vraiment s'ils avaient conscience que si j'avais tord, ils ne gagneraient que peu d'argent chacun, bien que je perde 5000£, mais que de l'autre côté si j'avais visé juste, je gagnerais la coquette somme de leurs cagnottes réunies. « Je serais vous je n'en serais pas si sûre... mais bon, comme on ne sait jamais, j'espère que vous prendrez éventuellement bien soin de mes 1250£, les filles. Ciao ! » Ne restait plus que Stojan, mais j'imaginais bien qu'il allait reproduire le même schéma que ses camarades.

Dans le mille ! Petite blague sur le remplissage de sa cagnotte, et il était sorti. Décidément, les candidats, tous les mêmes... Néanmoins, ils s'étaient bien battus, bien défendus, et je n'en espérais pas moins de leur part. Après tout, pour être accusé de garder un tel secret, il vaut mieux sortir les griffes quelques fois. Je me retrouvais donc seule dans le confessionnal, attendant impatiemment l'apparition du Maître sur l'écran. « William, c'est quand vous voulez... ma décision est déjà prête, je n'attends plus que vous... » Je me pris à rire de moi-même, pendant un instant, car mes paroles me faisaient repenser à ce baiser, entre le Maître et moi, à la fin de notre dîner. Oui, j'en riais encore... de toute manière, il valait mieux en rire qu'en pleurer, je pense. Surtout que... non, en fait non. Oubliez ce que je viens de dire.

« Ils se sont bien défendus, mais je reste sur mon intuition qu'ils sont bien les auteurs des messages. Je confirme mon buzz, William. De toute manière... ce ne sont que 5000 livres ! Je me concentre plutôt sur tout l'argent que je pourrais gagner si jamais j'ai visé juste. »