Ismaël pense avoir découvert le secret d'Alileo.

Aliléo demeurait un vrai mystère à ses yeux. Et pourtant, à force de passer du temps avec elle, il avait fini par véritablement s'intéresser au secret de la jeune femme. Et vu qu'il était joueur, il n'avait pu s'empêcher de se diriger sans tarder vers le confessionnal, où il entra pour déclencher l'alarme. « J'ai déclenché l'alarme des secrets car je pense avoir découvert le secret d'Alileo. » Debout William, on vous cause là. Ça ne sentait pas l'idée du siècle mais, au moins, il en aurait bientôt le cœur net.

APPARITION DU MAÎTRE SUR L’ÉCRAN DU CONFESSIONNAL.

Très bien Ismaël, et quel est le secret d'Alileo, selon toi ?

William lui faisait l'honneur de s'adresser à lui, il en était presque ému. Mais s'il était là, c'était pour une raison toute simple : savoir si ce qu'il pensait au sujet du secret d'Aliléo était suffisamment bien trouvé pour mériter une confirmation. En attendant, il lui fallait révéler l'intitulé qu'il pensait avoir découvert. Très bien, il se lança donc. « Je pense qu'Alileo a le sang bleu, autrement dit qu'elle a un rapport très étroit avec la royauté, plus précisément en Italie, son pays d'origine. » Voilà qui était dit. C'était sorti d'une façon peu claire, mais au moins c'était sorti.

Et qu'est ce qui te fait penser cela, Ismaël ? As-tu des preuves de ce que tu avances ou est-ce juste une intuition ?

Il venait de soumettre l'intitulé auquel il avait réfléchi. Bien, voilà qui était fait. Ça ne ressemblait probablement pas à grand chose, dans la mesure où il n'avait pas nécessairement cherché à sortir quelque chose de particulièrement cohérent sur le coup, mais au moins, il pouvait maintenant passer aux explications. « Cette idée un peu bête m'est venue tout récemment. J'ai eu l'occasion de discuter avec Alileo la semaine dernière, et j'ai pu apprendre certaines choses sur sa vie, sur son passé. Sa famille est très fortunée, elle aurait même vécu dans un château - elle a même osé le comparer au votre, je précise - et a été jusqu'à dire que sa famille était influente en Italie. Personnellement, j'y connais rien question royauté. Mais quand elle m'a dit qu'elle avait quitté sa famille et qu'elle n'était plus la "princesse pourrie gâtée" qu'elle avait été, j'ai commencé à me poser des questions. Du coup, c'est l'idée qui m'est venue à l'esprit. » Oui, voilà, c'était à peu de choses près de cette manière qu'il avait raisonné. Bon, on convoque la bombasse, non ?

Très bien Ismaël. Je vais donc convoquer Alileo au confessionnal. Lorsqu'elle sera arrivée, vous pourrez discuter et elle tentera de se défendre par rapport au secret que tu penses être le sien. Je te demanderai de rester assis le temps que ta camarade n'arrive.

Ah ouais donc ‘mon camarade’ Ismaël pensait avoir découvert mon secret. Quel traitre, on était pas un peu alliés par hasard ? Non en fait je ne lui en voulais pas du tout, c’est le jeu était je me doutais qu’il allait essayer de trouver ce que je cachais. Du moment qu’il ne buzz pas que mon secret, c’est que j’étais une déesse au pieu, y’avait moyen que cette confrontation soit un minimum sérieuse et étonnante. Etonnante, à cause de ce qu’il allait dire sur moi, parce que franchement je me demandais ce qu’il avait en tête, l’anglais. Arrivée dans le confes, je me posai comme une fleure dans le fauteuil face à lui et croisai les jambes avant de dire. « Je t’écoute. » Qu’il expose son idée, histoire de voir si je dois me faire du mouron ou pas du tout.

William était du genre soporifique. Mais ça, il avait déjà pu s'en rendre compte lorsqu'il avait suivi les saisons précédentes, hm. En tout cas, le Maitre ne tarda pas à convoquer la jolie Alileo, qui fit sans tarder son entrée dans le confessionnal. Il l'observa très attentivement, dans un profond silence, et resta même muet quelques secondes après que la jeune femme se soit posée face à lui et lui ait adressé la parole. Finalement, il s'exprima à son tour. « Selon moi, tu as le sang bleu et je ne serais pas étonné que ton hypothétique rapport avec la royauté concerne l'Italie. » Si ses souvenirs étaient exacts, elle n'y était pas née, mais en était bien originaire. Au pire, il verrait avec elle pour éclaircir ce point. C'était bien à cela que servirait cette confrontation, après tout.

D’accord, c’était mignon, Ismaël me voyait comme une princesse. Je souris lorsqu’il dévoila ses pensées. « Vraiment ? » T’es conne Ali, évidemment qu’il le pense vraiment sinon il n’aurait pas appuyé sur ce buzzeur. N’empêche, ça me fait sourire. « Tu dis ça parce que je t’ai dis que j’avais vécu dans un château ? » Je demande avec un sourire mutin. Après tout je ne sais pas ce qu’il l’a poussé à me dire ça et c’était à lui a me poser des questions, à tenter de découvrir si là j’étais en train d’essayer de le faire confirmer ou pas.

On aurait pu croire qu'il trouverait ça troublant de se retrouver face à Alileo, sachant ce qu'il s'était passé entre eux - et pas qu'une fois - mais en réalité, il avait tendance à ne la voir que comme une candidate comme les autres. Elle était censée être son alliée dans le jeu, mais ça ne l'empêchait pas de vouloir découvrir son secret. Au pire, et c'était même affreusement probable, il en viendrait sous peu à lui reverser du fric, ce qui serait loin de le déranger. Ismaël lui fit donc part de son idée selon laquelle elle aurait le sang bleu, et que cela pourrait concerner ses origines italiennes. La jeune femme sembla alors s'en étonner. Il hocha doucement la tête et l'écouta poursuivre. Une question. Bien. « En partie, oui. J'ai cru comprendre que tu étais issue d'une famille à la fois influente et richissime. Et puis tu m'as récemment confié que tu avais fui ce milieu, peut être parce qu'il était trop étouffant. Je suppose simplement, je n'ai pas la moindre idée de comment ça se passe au sein de ce genre de familles, hein. Donc pour moi, il n'est pas exclu qu'il soit en fait question de royauté, que tu possèdes un quelconque titre et que l'Italie soit au cœur de ton secret. » Oui bon, il ne lui demandait pas de tout comprendre le même jour, parce que lui même croyait déjà se perdre dans ses explications. C'était tiré par les cheveux, non ? « Parle-moi plus précisément de ta famille. » Ça ressemblait à un ordre ? Ça tombe bien, c'en était un.