Des secrets, nous en avons tous. Mais pourriez-vous garder le votre face à des enquêteurs déterminés à vous percer à jour ? Sauriez-vous surveiller vos arrières dans un jeu où les choses ne sont jamais ce qu'elles paraissent ? Et ressortir vainqueur d'un huis clos où les alliés d'hier sont souvent les rivaux de demain, et où les meilleures stratégies ne sauraient vous éviter surprises et trahisons ? Si vous pensez avoir l'étoffe d'un vrai joueur et que vous rêvez d'une aventure enrichissante, vous êtes au bon endroit. Mais n'oubliez pas, pour gagner il faut parfois accepter de perdre.
(#) Sujet: How do you like me now ¤ 7/02 ~ 22h30 — Mar 4 Fév - 12:38
~ Sean
Oh cette journée. C'est une horrible journée que le sept février. C'est pourquoi je ferais tout pour l'oublier, cette année encore. Il y a quatre ans, jour pour jour à présent, mon père nous quittait et j'ai beau essayer de faire comme si de rien n'était, je ne suis pas comme d'habitude. J'ai boudé tout le monde toute la journée. Je ne voulais parler à personne de peur de dire une bêtise, de toute façon, je n'avais presque pas quitté mon lit, essayant de me rendormir après chaque allé-retour aux toilettes. En clair, je voulais que la journée passe vite, très vite. Mais le temps se figeait, c'était dingue, le temps passait si lentement. Il n'y avait qu'une seule solution... Je n'avais jamais été saoule très souvent, je ne buvais pas souvent en fait. Cela doit bien faire cinq ans que je n'ai pas été vraiment, vraiment bourrée, ou alors je ne m'en souviens plus, c'est tout à fait possible. J'étais allée chercher une bouteille de je ne savais trop quoi dans le fumoir, pièce dans laquelle je n'avais encore jamais mis les pieds auparavant. J'avais donc bu, bu et bu encore, au goulot, comme une grosse dégoûtante. C'était pas beau à voir, franchement. Surtout que je tiens très mal l'alcool, forcément, vu que je n'en bois pas souvent. J'avais eu un mal fou à grimper jusqu'au grenier, jusqu'au repère des tourtereaux auquel j'avais gagné l'accès lors du prime. J'avais presque oublié que Sean, lui aussi, avait gagné cet accès très spécial. Je le trouvais d'ailleurs dans la chambre quand j'ouvrais la porte, non sans peine, puisque j'avais bien mis cinq minutes à trouver la poignée. Je lui souriais bêtement après quelques hoquets. « Salut. Je... » Je manquais de tomber en m'avançant vers lui. Je buvais une gorgée, une autre. Je crois bien que la bouteille était vide à présent, il ne devait rester qu'un tout petit fond. Je la posais au pied du lit et m'asseyais par terre. « Tu veux pas...me prendre, dis ? On est là pour ça après tout. » J'haussais les épaules. Ah, une Sawelle bourrée ça n'a rien à voir avec une Sawelle sobre, non.
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(#) Sujet: Re: How do you like me now ¤ 7/02 ~ 22h30 — Mar 4 Fév - 13:11
Here’s to alcohol, the cause of, and solution to, all life’s problems
7 février, 22h30 – La chambre des tourteraux, Sawelle & Sean
Lors du prime, j’ai été pairé par la hasard avec Sawelle. Le but de la manœuvre, tirer une carte, qui aura un impact – ou non – sur notre aventure. Les dieux se sont révélés plutôt clément avec les candidats, la très grande majorité a eu du positif. Il y a seulement deux malheureuses qui se sont vue diviser leur cagnotte par deux. Ah, et deux indices révélés, mais ça, ce n’est pas grand-chose. Remarquez pour moi, la cagnotte vidée de moitiée, ça ne m’aurait fait ni chaud ni froid non plus. Mais rien de tout ça. Sawelle a choisit, et résultat des courses : un accès au baisodrome. Enfin pardon, la salle des tourtereaux. C’est pour les amoureux tout ça hein, bien sur. La frisée a eu la main heureuse. Je me serais attendu à des nominations d’offices ou des conneries dans le genre, mais non. On a vu pire n’est ce pas que de se voir octroyer le droit de visite à une nouvelle pièce. Bon, pas sur qu’elle me serve à grand-chose, en tout cas pas en matière d’exercice physique. Mais hey, on ne sait jamais. Mais au moins, je sais que j’aurais une pièce, accessible par seulement trois autres candidats, donc où je pourrais être susceptible d’être tranquille, lorsque je voudrais m’isoler. Et justement, j’ai choisi ce soir pour l’occuper. Je me demande même si je ne vais pas y passer la nuit – surtout sachant que je n’ai pas accès à mon lit, et que c’est le canapé qui m’attend. Allongé, un bouquin pour apprendre le grec en main, j’étais tranquille, jusqu’à ce qu’une candidate ne fasse son apparition. Sawelle. Immédiatement, je constate qu’elle est ronde comme une queue de pelle. Elle titube dans la pièce, bouteille en main. Certainement pas une vision à laquelle je m’attendais. Surtout pas venant d’elle, qui a une image plutôt sérieuse. Dans le genre à pas faire d’excès. « Tu veux pas...me prendre, dis ? On est là pour ça après tout. » En voilà une proposition des plus surprenantes. « Te…prendre ? » C’est bien ce qu’elle vient de dire non ? Je pose mon livre sur le lit, et la regarde. Je réfléchis quelques secondes mais…non. « Aussi tentente que cette proposition soit, je crois que je vais devoir la décliner. Il paraitrait que profiter d’une femme bourrée soit mal vu. C’est discutable, mais bon. » Après tout quand une femme se propose…Pourquoi refuser, ça serait l’offenser non ? Bon certes après généralement, la femme en question nous fait la marche de la honte, et regrette. M’enfin. Voyez quand même le gentleman que je suis. En apparences en tout cas. Pas sur que j’ai toujours tenu cette conduite par le passé. Ceci dit, il est plutôt rare qu’une fille se trouve saoule, et que de mon côté je sois sobre. Généralement je suis bien torché aussi en soirée. « Et malheureusement, je suis parfaitement sobre. » Y’aurait l’excuse non non je n’ai pas profité d’elle, j’étais tout aussi beurré. « T’aurais pu prévenir, je me serais bourré la gueule avec toi. » Bah ouais merde. « Tu fêtes quelque chose en particulier ? »
(#) Sujet: Re: How do you like me now ¤ 7/02 ~ 22h30 — Mar 4 Fév - 19:36
Décevant, très décevant même. Moi qui pensais que Sean sauterait sur l'occasion de me sauter dessus, justement. Il était bien de ce genre, non ? Il avait paru surpris quand je lui avais demandé. En temps normal je ne lui aurais jamais proposé cela, bien sûr, mais je n'avais pas les idées très claires. Je ne demandais pas grand-chose en plus, un petit coup, comme ça, pour la nuit, personne ne le saurait. Enfin si, la production doit avoir des caméras dans la pièce, hm. Je faisais la moue en entendant que Sean refusait ma demande. C'est pas comme si il abusait de moi puisque c'est moi qui lui en fait la proposition, certes, je ne suis pas vraiment consciente de ce que je dis, mais bon. « T'es sûr que tu veux pas, même pas un tout petit, petit peu ? » Peut-être qu'insister le fera changer d'avis, je peux toujours essayer, ça ne coûte rien après tout. « Tu me trouves pas jolie, en fait, c'est ça ? » Je sais pas pourquoi je lui dis ça, c'est pas le problème, le truc c'est qu'il veut pas profiter d'une fille saoule. Mais ouais, comme si c'était le genre de mec à ramener ce genre de fille sans rien tenter. Je suis mi-énervée, mi-triste, et complètement bourrée donc c'est normal que je me sente genre très bizarre, j'imagine. Sean me dit que malheureusement, il est sobre, et que si je l'avais prévenu il aurait pu boire avec moi. « Parce que toi tu crois que je planifie ce genre de truc ? Ah tiens, je vais me bourrer la gueule ce soir, faut que je le dise à tout le monde, on va se faire un bad trip, ça va être drôle. » Ou pas en fait. Je trouve sa remarque tellement débile, même si j'avais prévu des jours à l'avance de m'enfiler trop d'alcool pour garder le contrôle de mon être, je ne l'aurais pas invité. Si on était tombé l'un sur l'autre par hasard pendant que je piquais la bouteille, là à la rigueur oui, je lui aurais proposé. « Et si t'avais été torché t'aurais couché avec moi ? » Question existentielle. Je viens m'asseoir sur le lit et je soupire longuement avant de m'étaler à côté de Sean. J'ai passé ma journée au lit avant d'avoir la brillante idée de boire et me voilà à nouveau allongée et toujours aussi énervée et triste à cause de mon père et de tout le reste de la planète. Je déteste être comme ça, heureusement que cette journée ne dure qu'une journée. Sean me demande si je fête quelque chose en particulier. Si je fête quelque chose ? Non mais il est con ou... Bien sûr, il ne peut pas savoir. « 'sais pas...J'sais plus. J'ai oublié. » Je soupire, j'aimerais bien avoir oublié pour de vrai que c'est le jour le plus triste de ma vie, mais ça ne marche pas. J'ai les larmes aux yeux. Je me dit, comme d'habitude quand je commence à pleurer, que je ne dois pas pleurer, que ça ne sert à rien et que je vais avoir l'air conne, mais au final j'éclate en sanglots, c'est pire que d'ordinaire. C'est à cause de l'alcool ça. Je cache mon visage dans mes mains avant de me mettre sur le ventre, j'ai pas envie qu'il me voit comme ça, il pourrait se moquer de moi, j'en suis sûre. Je pleure vraiment comme une gosse, entre les reniflements et les hoquets. S'il pouvait me prendre dans ses bras ou me dire un truc réconfortant ça serait bien, non parce que sinon on va y passer la nuit.
(#) Sujet: Re: How do you like me now ¤ 7/02 ~ 22h30 — Mar 4 Fév - 20:26
Here’s to alcohol, the cause of, and solution to, all life’s problems
7 février, 22h30 – La chambre des tourteraux, Sawelle & Sean
« T'es sûr que tu veux pas, même pas un tout petit, petit peu ? » Un tout petit peu ? C’est quoi baiser, un tout petit petit peu ? Genre une infiltration furtive ? A peine arrivé, déjà reparti ? Non non, moi je fais les choses biens ou pas du tout. Refuser de tirer un coup, ce n’est pourtant pas dans mes habitudes. En tout bon mec qui se respecte vous savez, si la meuf est canon, il suffit de proposer, et je suis partant. Sauf que là bon, clairement elle n’a pas tous ses esprits. Et ce n’est pas comme si je pouvais me tirer comme un voleur le lendemain, non. On est amené à se croiser tous les jours. Se supporter 24h/24. Sans oublier qu’on est quand même filmé. Puis si je lui dis oui là, il est très probable qu’elle ne redira jamais oui dans l’avenir. « Tu me trouves pas jolie, en fait, c'est ça ? » La réplique qui suit, forcément, je l’attendais celle là. « T’es canon chérie, mais je préfère baiser avec des personnes conscientes de leurs actes. De toute façon, pas sur que tu sois en état de faire quoi que ce soit. » De toute façon c’est prouvé que l’alcool n’augmente clairement pas les performances sexuelles, bien au contraire. « Parce que toi tu crois que je planifie ce genre de truc ? Ah tiens, je vais me bourrer la gueule ce soir, faut que je le dise à tout le monde, on va se faire un bad trip, ça va être drôle. » Mais oui c’est tout à fait ça. Non mais au lieu de se bourrer la gueule seule elle aurait pu chercher un partenaire de beuverie. Et il faut savoir que dès qu’il est question d’alcool, je suis toujours partant. « Et si t'avais été torché t'aurais couché avec moi ? » Pourquoi, elle a dans l’idée de me saouler du coup ? « Je t’aurais probablement déjà sauté dessus depuis longtemps. » Bah ouais, la question ne se poserait même pas. Vu que je ne serais pas en mesure de réfléchir, si c’est bien ou non. « Ce qui ne veut pas dire que je ne coucherais avec toi que bourré. Si jamais t’es toujours partante une fois sobre… » Oh bah ouais. Je dis ça, dès fois qu’elle s’offusque une nouvelle fois genre, ah ouais, en gros il faut que tu sois beurré pour que t’ais envie de moi ? Elle finit par s’allonger à mes côtés. Je me montre méfiant, des fois qu’elle tente quelque chose. C’est une chose de dire non quand elle garde ses distances, une autre si elle me saute dessus. Mais ça va, elle est tranquille. Elle ne sait plus pourquoi elle a bu. Quand j’ai dis fêté, évidemment, c’était ironique dans ma tête. Pour qu’elle soit dans cet état, je me doute bien qu’il ne s’agit pas d’un événement joyeux. D’ailleurs, comme pour le prouver, voilà qu’elle éclate en sanglot. Oh boy. Elle est sérieuse là ? Y a rien de pire qu’une fille qui pleure. J’ai horreur de ça. Finalement, je ne peux pas revenir en arrière et accepter sa proposition de sexe ? Cela serait mieux que ça là. Ceci dit elle aurait été capable de fondre en larmes en plein milieu. Que faire ? Je suis tenté de me casser, et là laisser à son triste sort. Je coupe la poire en deux, je reste, mais je reprends ma lecture, la laissant chialer. Je me dis qu’elle s’arrêtera peut être toute seule. Sauf que gosh, elle n’a pas l’air de vouloir s’arrêter. Je soupire en reposant mon bouquin. Comment voulez vous que j’apprenne le grec avec une chouineuse à côté ? « Bon t’as bientôt fini ? » que je demande agacé. Pas sur que ça aide. Du tout, ses épaules remuent toujours, et les sanglots se font entendre. Faut que j’opte pour une autre tactique. « Allez, allez, ça va aller… » Que je reprends plus doucement, en lui tapotant l’épaule, très maladroitement. Je ne suis absolument pas doué pour réconforter. « Tu veux en parler ? » Je serais même prêt à écouter c'est pour dire.
(#) Sujet: Re: How do you like me now ¤ 7/02 ~ 22h30 — Mer 5 Fév - 2:29
Il avait pas tord, ça m'énerve de devoir l'admettre, mais il est vrai que je ne suis pas en état de faire quoi que ce soit de correct, dirons-nous. Et puis bon, je ne pouvais pas vraiment lui en vouloir ou lui faire la tête même si je l'avais voulu très fort, déjà parce que je n'étais plus maîtresse de mes émotions, l'alcool avait pris possession de mon être, et puis parce qu'il avait dit que j'étais canon et puis il m'avait appelée « chérie ». Quand on commence à me donner des petits noms ça me fait fondre, mais là, mon cerveau a déjà était dissous dans l'alcool donc je souris juste comme une niaise. Je lui demande s'il m'aurait sauté dessus s'il avait été bourrée. Il me dit que oui, mais loin de moi l'idée de me servir de cette information plus tard, c'est à peine si je m'en souviendrais demain matin, et puis je suis quelqu'un de trop gentil, il me semble, pour manipuler les gens en les faisant boire, surtout que j'avais voulu coucher avec lui bourrée, ce qui ne voulait pas dire que je l'aurais fait sobre. D'ailleurs, sa remarque me laisse perplexe, à la rigueur qu'il ne veuille pas uniquement coucher avec moi bourré, ça je veux bien le croire, mais moi je ne savais pas si une fois sobre j'aurais eu envie de lui, en fait, lui ou un autre au final, ce soir, ça aurait été pareil, mais en temps normal il y avait trop de choses en compte pour que je puisse dire si oui ou non j'aurais toujours eu envie de coucher avec lui une fois sobre. « Hm, ouais, on verra. » Que je dis comme ça, de façon désinvolte. Puis je m'allonge sur le lit à côté de lui et je me mets à pleurer après qu'il m'ait demandé ce que je « fêtais ». C'était trop gênant cette situation de un parce que j'étais complètement saoule et qu'au final ça n'avait fait qu'accentuer ma peine, et de deux parce que ça le faisait chier plus qu'autre chose, je l'entendais bien souffler malgré mes gémissements. Je crois qu'il avait repris son livre, mais m'étant retournée, il n'y avait que le bruit des pages qu'il tournait qui pouvait me le confirmer. Au bout d'un moment il me demanda si j'avais bientôt fini. « Non ! » Avais-je dis la tête contre la couverture du lit entre deux sanglots, tout en hochant la tête de manière négative au cas où il ne m'ait pas entendu puisque j'avais le visage collé contre le lit ce qui empêchait surement le son de passer clairement. De toute manière, il aurait deviné ma réponse sans que je ne dise rien puisqu'il se serrait bien aperçu que je n'arrêtais pas de pleurer. C'est plus doucement qu'il me parle à nouveau, m'assurant comme tout le monde le fait tout le temps que « ça va aller ». Non, non, mais ça va pas aller, non. J'ai plus de papa, j'ai plus de papa depuis quatre ans. Il comprend pas ?! Je suis tellement triste, tellement en colère et tellement bourrée que je ne remarque même pas que malgré le fait que je pleure et que ça ne le ravisse pas, il reste ici. Il faut dire aussi qu'il doit rester dormir quelque part au rez-de-chaussée, surement sur un canapé ou quelque chose de pas forcément confortable, alors puisque Lolita et Barbie n'utilisent pas le lit il a dû se dire qu'il pouvait y passer la nuit, que je finirais bien par partir une fois que j'aurais fini de pleurnicher comme un bébé. Mais c'est pas de ma faute, j'ai plus de papa, je suis perdue sans mon papa, je suis comme toute les filles, sans papa je serais pas devenue qui je suis, je serais pas devenue grand-chose, alors maintenant qu'il est parti depuis quatre ans j'ai mal et je pleure toutes les larmes de mon corps tous les sept février. Je déteste ce jour, j'espère vraiment ne jamais avoir d'enfant né ce jour-là sinon je ne pourrais que le haïr et le renier, si au moins j'en ai un jour. Sean fini par me demander si je veux en parler. J'arrête de pleurer, pas parce que je veux me confier, non, mais parce que ça m'étonne qu'il s'y intéresse, moi qui le croyait si...désintéressé justement. Je renifle de la façon la moins élégante qui soit, des larmes coulent encore de mes yeux et j'ai surement un peu de morve qui dégouline de mon nez. S'il me trouve canon comme ça, alors oui, je coucherais certainement avec lui en étant sobre. « Je veux un câlin. » J'espère qu'il aura compris que je veux juste un câlin tout simple, être dans les bras de quelqu'un pendant un tout petit moment, quelques secondes, minutes s'il veut, s'il peut. Un câlin pour réconforter le chagrin ça peut durer longtemps, très longtemps. Je le regarde avec mes petits yeux tout pleins de larmes. J'ai un peu l'air d'une prostituée quand même, allongée-là, avec mes cheveux en bataille et mes vêtements qui laissent voir un peu trop de peau notamment au niveau du décolleté, mais je suis surtout triste, et même les prostituées tristes ont les laissent pas pleurer sur le trottoir, au mieux on les emmène chez soi pour la nuit sans mauvaises intentions, au pire on profite d'elles. Mais donc bref, je ne demande pas la lune, juste un câlin. « S'il te plait... » Ma voix se brise. Je ne sais pas si le mot magique le fera se décider, mais au moins s'il me prend dans ses bras je pleurerais plus, ou en tout cas moins et moins fort, c'est promis.
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(#) Sujet: Re: How do you like me now ¤ 7/02 ~ 22h30 — Mer 5 Fév - 10:51
Here’s to alcohol, the cause of, and solution to, all life’s problems
7 février, 22h30 – La chambre des tourteraux, Sawelle & Sean
« Hm, ouais, on verra. » Je me doute bien qu’une fois sobre, l’envie de coucher avec moi lui sera passée. Du moins ouvertement. Parce que peut être que dans le fond secrètement elle en aurait envie, mais elle ne l’avouerait surement pas. Oh non ça sera plutôt du genre, mon dieu, mais qu’est ce qui m’a prit ? Toi et moi ? Eurk. Dieu merci on a rien fait. Vous voyez le genre. Bref, là il n’est plus du tout question de sexe, mais de larmes. Des torrents de larmes. En l’ignorant, je me disais qu’elle finirait bien par s’arrêter toute seule, mais non. Du coup je lui demande si elle n’a pas bientôt fini. Non ! « Tu vas dégueulasser tout le lit en plus ! » Mais oui là elle doit foutre du maquillage sur la couette, sans parler de ses reniflements et le reste. Merde, un peu de tenue. Surtout que je compte dormir ici. Malheureusement la manière plus ou moins agressive n’a pas le moindre effet, du coup j’en tente une autre. Avec plus de douceur. Et oh miracle, il me semble bien qu’elle se soit calmée ! Bah voila. Elle finit par se redresser et me faire face. Hm quelle vision enchanteresse avec le mascara qui dégouline de partout, le nez qui coule. Elle aurait du penser au waterproof. « Je veux un câlin. » Et merde. Je ne donne pas de câlins moi, non non. Qu’elle aille voir ailleurs, trouver une âme charitable qui sera surement ravie de lui fournir tout le réconfort dont elle a besoin. Elle s’adresse à la mauvaise personne là. « Hm hm » que je dis en tournant la tête de gauche à droite, de manière négative. Dans le genre, non non. « Va trouver je ne sais pas moi, Will ou Ivy, je suis sur qu’elles seront ravies de te faire un câlin. » Allez du balai. Sauf qu’elle reste plantée là, et qu’elle se montre même suppliante. Là je comprends bien que je ne suis pas prêt de m’en débarrasser de si tôt, à moins de lui donner ce qu’elle veut. Je pourrais aussi quitter la chambre, mais j’étais là le premier, et puis je compte pioncer ici. Je soupire. « Bordel, t’es chiante, tu le sais ça ? » Les femmes, je vous jure. Est-ce que j’ai chialé comme un bébé moi mardi soir quand je me suis bourré la gueule ? Non. « Allez viens, mais je te préviens, tu te mouches pas sur moi. » J’ouvre finalement mes bras pour qu’elle vienne s’y loger. Qu’est ce qu’il ne faut pas faire. Moi qui pensais en venant ici, que je serais tranquille, erreur. C’était sans compter l'arrivée impromptue d’une Sawelle complètement torchée. On aura tout vu. Mine de rien, je suis quand même un peu curieux de savoir ce qui la met dans cet état.
(#) Sujet: Re: How do you like me now ¤ 7/02 ~ 22h30 — Mer 5 Fév - 20:35
Je ne pensais pas pouvoir pleurer autant, même s'il est vrai que je pleure beaucoup, de plus en plus depuis que papa est parti et à propos de tout un tas de petits riens sans importances, mais là, franchement, j'avais dépassé mon record de larmes à la mer. Pourtant, avec toutes ces fois où j'en ai versé, je pensais qu'il ne m'en restait plus, ou plus beaucoup en tout cas. Remarque, c'est surement la faute de l'alcool, ça me fait réagir de façon excessive encore plus que d'habitude. Enfin, c'est facile d'accuser l'alcool, surtout que c'est pas comme s'il m'avait obligé à le boire, j'avais juste penser que ça serait une bonne idée de me bourrer la tronche, ça m'aurait fait oublier mon chagrin de fifille à son papa, mais c'est tout le contraire qui s'est produit. Au final je pleure plus qu'habituellement et je fais chier Sean en plus de ça, mais malheureusement, je ne suis pas prête d'avoir fini de chialer. Il me fait remarquer que je vais finir par salir les draps à force de chouiner dedans. Honnêtement, ce n'est pas ma priorité numéro un en ce moment, non, je suis trop occupée à extérioriser ma peine. Et puis je vois pas en quoi ça le dérange, il va dormir sous la couverture, pas au-dessus. Voyant que ses premières tentatives pour que j'arrête mon cinéma ne fonctionnaient pas, Sean essaye d'être plus, hm, gentil. Il me propose même de lui parler de ce qui ne va pas. J'arrête de gémir, je le regarde avec mes yeux rouges, mon maquillage dégoulinant et mon air de pauvre petit chien battu et abandonné sur le bord d'une route avant de finalement lui dire que je veux un câlin, rien de bien compliqué, juste un câlin. Je lui demandais pas la lune, je voulais plus qu'on baise vite fait bien fait pour que je finisse par tomber de sommeil, je voulais juste qu'il me prenne dans les bras. Il me fit comprendre que non, il ne voulait pas. En même temps, je m'en serais doutée, il n'a pas l'air de trop aimé ça, les câlins, et surement pas ceux avec une fille toute trempée par ses propres larmes. Le brun me conseilla donc d'aller voir un autre candidat, quelqu'un qui serait mieux disposé que lui à me prendre dans ses bras. Mais je ne pouvais pas me montrer aux autres comme ça, enfin je veux dire, personne à part Sean, et la production, ne m'avait vu comme ça et je ne voulais pas que ça change. Quelle image aurait-on eu de moi sinon ? Enfin, j'imagine que tout le monde comprendra que c'est un jour compliqué pour moi, et puis au pire, on a tous le droit de se saouler au moins une fois pendant le jeu, si on en a envie. Mais je pense que de toute façon je ne parviendrais pas à descendre les escaliers, en fait je crois que je ne serais même pas capable de les atteindre sans m'écrouler ou vomir avant et personne n'avait envie de ça, n'est-ce pas ? Non parce que si Sean voulait dormir là sans que l'odeur de mon dernier repas et de l'alcool ne l'empêche de fermer l'oeil, il lui aurait fallu nettoyer, hm, et j'imagine que ça ne lui aurait pas plu. Alors je restais là, ajoutant un « s'il te plait... » à ma demande. Il me dit que j'étais chiante. Habituellement non, en fait, mais ce soir oui, je devais bien reconnaître que j'étais particulièrement emmerdante. Il fini par changer d'avis et me laisser me blottir contre lui. Je m'étais approchée de lui, je n'avais à présent plus le visage dans la couverture mais contre son torse. J'étais recroquevillée, en position fœtal, me faisant la plus petite possible. J'avais mis quelques minutes à me calmer complètement entre les bras de Sean mais j'avais finalement arrêté de renifler et plus aucune larmes n'étaient au bord du suicide. J'avais même fermé les yeux, prête à m'endormir. Et puis non, mince, je me disais qu'après un tel sketch je pouvais bien lui dire pourquoi j'étais dans cet état, bien sûr, en faisant un petit détour avant d'arriver au principal sujet. « T'es pas un bonobo, t'es plutôt un ours. » J'avais rouvert les yeux et posé une main sur sa poitrine, là où devait normalement être son cœur. « T'as pas l'air très gentil, mais en fait t'es tout doux. » Oui, je le pensais, vraiment, même en étant bourrée, mais il m'avait tout de même fallu la boisson pour m'en rendre compte. Remarque, sans ça je n'aurais pas été saoule et je ne me serais pas retrouvée dans ses bras après avoir pleuré. « Mon...mon...mon papa aussi, il était du genre nounours. » Je n'étais bien sûr pas en train de prendre Sean pour mon père, non, mais... « Oh il me manque tellement ! » J'imagine qu'il comprend qu'il me manque parce qu'il n'est plus là, plus du tout, que je ne pourrais plus jamais le voir. Enfin, il n'est pas si bête, il doit avoir compris. Et c'est reparti pour un tour. Je pleure encore, moins, mais j'ai recommencé. Et du coup j'ai mouillé le T-shirt de Sean en collant à nouveau mon visage contre son torse. Il va m'en vouloir mais je n'ai pas fait exprès, c'est que je suis triste, moi.
Dernière édition par Sawelle le Mer 26 Mar - 23:45, édité 2 fois
(#) Sujet: Re: How do you like me now ¤ 7/02 ~ 22h30 — Mer 5 Fév - 21:40
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7 février, 22h30 – La chambre des tourteraux, Sawelle & Sean
Sawelle vient se blottir contre moi. Je me crispe un instant, avant de finalement me détendre. C’est bon, ce n’est pas non plus si horrible que ça. Je pense pouvoir survivre. On reste comme ça, sans rien dire, plusieurs minutes. Peu à peu, je sens qu’elle se calme, jusqu’à ce que les pleurs s’arrêtent définitivement. Aaaaaaléluia. Bon par contre, si elle a prévu de dormir dans mes bras, là non non. Je veux bien être sympa mais y a des limites quand même. « T'es pas un bonobo, t'es plutôt un ours. » sa main se pose sur ma poitrine, hm. « T'as pas l'air très gentil, mais en fait t'es tout doux. » Et voilà, c’est exactement pour ce genre de remarque qu’à la base je ne voulais pas la prendre dans mes bras. Après elle va se faire de fausses idées et croire que je suis un gentil, au grand cœur. Non non. Rien de tout ça. C’est juste pour qu’elle arrête de chialer. Dans le fond, c’est purement égoïste mon geste là, rien de plus. Il ne faut pas y voir plus loin, je refuse. Du coup, je suis limite tenté de la virer soudainement de mes bras. Mais comme j’ai réussis à la calmer, faudrait peut être pas rouvrir les vannes. « Je ne crois pas non. » Pour moi ça serait presque une insulte ce qu’elle me sort là. « Et t’as intérêt à garder tout ça pour toi. » Manquerait plus qu’il ne lui vienne l’idée de crier sous tous les toits que Sean serait un gentil. Oh non. Et puis je refuse qu’on puisse dire que je sois un nounours. Et je doute être comme son père. Même si je comprends par là, que c’est le moyen d’évoquer les raisons de sa tristesse. Ainsi donc, il s’agit de son père. La cause de tous ses maux. Dans la mesure où elle a utilisé le passé, je devine sans mal qu’il n’est plus de ce monde. Encore plus lorsqu’elle déclare qu’il lui manque. « Et c’est pour ça que tu chiales ? Le mien n’est plus de ce monde depuis longtemps, est ce que tu me vois pleurer toutes les larmes de mon corps ? » Ouais, bon alors là je pense qu’elle va revoir sa copie sur ma personne, pas sur que je sois tout doux hein. Mais peut être que c’est justement à cause de ses précédents propos que je me montre désagréable. Dans le genre faut rétablir l’équilibre des choses. En attendant j’ai raison, est ce que moi je pleure ? Hm non. D'autant qu'elle a recommencé. Alors. Ma cocotte, faut se reprendre. « Depuis quand ? » que je reprends finalement plus doucement.
(#) Sujet: Re: How do you like me now ¤ 7/02 ~ 22h30 — Mer 5 Fév - 23:26
Sean était un ours, oui, j'en étais presque convaincue. Il avait bien fini par accepter de me prendre dans ses bras alors que je le faisais drôlement chier à pleurer comme une petit fille. En même temps, il l'avait peut-être fait uniquement pour avoir la paix. Non, moi je voulais croire qu'il était gentil, au moins un peu au fond. Tout le monde a un peu de gentillesse cachée quelque part, c'est du moins ce que je pense. Il m'affirma que non, il ne croyait pas être un ours plutôt qu'un bonobo comme il m'avait confié vouloir être s'il avait été un animal. C'était drôle qu'il soit dans le déni, la plus part des nounours le sont, d'ailleurs mon père l'était. Il avait beau jouer les papas stricts, autoritaires et peu à l'écoute de sa famille, je me souvenais parfaitement qu'il venait m'embrasser sur le front pendant mon sommeil, parce qu'il m'aimait même s'il ne voulait pas trop le montrer. Sean me dit que je n'avais pas intérêt à ébruiter ce qu'il était en train de se passer ici. Je le regardais droit dans les yeux, faisant un petit signe de tête pour dire que j'avais compris. De toute façon, je me souviendrais surement plus de rien demain. Oui, j'ai tendance à faire des sortes d'amnésies après les cuites, je ne sais pas trop si c'est normal, parfois je retrouve complètement la mémoire au bout de quelques jours, parfois ce ne sont que des brides de souvenirs qui resurgissent et d'autres fois encore, je ne me souviens d'absolument rien. J'essaie de sourire mais on dirait plutôt que je grimace. Tout un coup je dis que mon papa me manque et les larmes remontaient un peu jusqu'à mes yeux. Sean semble être surpris d'apprendre que c'est la raison de mes pleures, il ne comprend pas, il trouve surement ça bête de pleurer pour ça, bien que lui aussi ait perdu son père comme il vient de me le dire. « Oh, je suis désolée pour toi, c'est tellement... » Je n'avais pas pu finir ce que je voulais dire puisque j'avais recommencé à sangloter. J'aurais voulu dire que je trouvais ça trop triste de perdre son papa mais impossible de dire quoi que ce soit entre deux pleures. Je me demandais comment il faisait pour ne pas pleurer, enfin, il avait dû pleurer et être triste assurément, mais Sean est un ours donc il a surement tout gardé pour lui, ou alors il a pleuré une bonne fois pour toute et puis basta, la vie continue après tout. Mais moi je ne pouvais pas, je ne suis qu'une fille, et les filles ça pleure, beaucoup plus que les garçons. Le brun me demande depuis quand il est parti mon papa. J'arrive à me calmer un peu. « Ç...ça fait quatre ans pile aujourd'hui... » Je ne dis plus rien pendant un moment, essayant de ne plus pleurer, ou en tout cas de pleurer en silence pour faire comme si de rien n'était. « C'est trop injuste. » Que je couine en donnant un petit coup de poing à Sean, bien que je ne pense pas lui avoir fait franchement mal. Oui, je trouve ça vraiment injuste parce que mon papa n'avait rien de demandé à personne, il avait toujours travaillé dur, il avait finalement réussi, et puis le cancer lui avait sauté dessus. Mais j'imagine que toutes les morts, ou presque, sont injustes de celle d'une mouche à celle d'une personnalité célèbre. Je me rends alors compte que je ne pleure plus, ça va mieux, je crois, en tout cas je ne suis plus trop triste, de toute façon je pense que je ne verserais plus de larme avant un bon moment. Je lève les yeux vers Sean, je lui suis très reconnaissante mais j'ai encore quelque chose à lui demander. Il va sans doute penser que j'abuse mais après tout qui ne tente rien n'a rien. « Est-ce que...hm...est-ce que je peux rester là ? Je veux dire, dormir ici, parce que j'ai peur de pas pouvoir descendre sans me casser un truc et puis j'ai pas envie d'expliquer aux autres pourquoi j'ai bu et... » Et bien oui, c'est que je veux garder mon image de gentille Sawelle sobre, je veux pas qu'on commence à s'imaginer des choses. Quoi que, si je ne dors pas dans ma chambre et que quelqu'un s'en aperçoit, il allait sans doute justement penser que j'étais dans le repère des tourtereaux, hm. Non mais il va surement me dire non. Enfin, je fais ce que je veux après tout, si je veux je reste. Mais si vraiment ça le dérange qu'on dorme dans le même lit je dormirais par terre, ça revient au même, tant que je n'ai pas besoin de descendre.
Dernière édition par Sawelle le Jeu 27 Mar - 0:31, édité 1 fois
(#) Sujet: Re: How do you like me now ¤ 7/02 ~ 22h30 — Jeu 6 Fév - 21:30
Sean a écrit:
Here’s to alcohol, the cause of, and solution to, all life’s problems
7 février, 22h30 – La chambre des tourteraux, Sawelle & Sean
Je déteste faire dans le sentimental, et là on est clairement en plein de dedans. Grand déballage. J’évoque le décès de mon père comme si de rien n’était. Je ne suis pas du genre à exprimer mes émotions. Pas comme Sawelle qui laisse sa peine la consumer ce soir. Et vas y que je pleure, que je renifle, que je repleure. Pour sur y a pas de doutes, c’est une femme. Mais bon il faut que j’essaie de garder en tête, que tout ceci est dû à un taux de prolactine bien plus élevée que chez nous les mecs. Une hormone qui favorise la rétention d’eau et de sodium dans l’organisme. Même si cela n’explique pas tout non plus. Après tout y a bien des femmes qui ne pleurent jamais, elles. « Oh, je suis désolée pour toi, c'est tellement... » Ah non pas de ça. « Je ne me souviens pas de lui de toute façon. » J’avais deux ans lorsqu’il est mort, alors bon. Je n’en garde aucuns souvenirs, et ce n’est peut être pas plus mal après tout. Au moins il ne me manque pas. Pour elle, c’est plus récent. 4 années. Pile aujourd’hui. Je comprends mieux pourquoi elle est dans cet état alors. L’anniversaire de sa mort. On a vu plus joyeux. Je ne saurais même pas dire quel jour mon père est décédé. Mi juin je crois, mais ça reste à prouver. « La vie est injuste, c’est comme ça il faut s’y faire. » Les gens bien meurent trop tôt. D’autres nous survivent alors qu’ils feraient mieux de crever plus tôt. Certains vivent la belle vie, n’ont jamais de problèmes, et d’autres accumulent les tuiles. La vie est une loterie. Il y a des gagnants et des perdants. En tout cas, je pense que ça va mieux du côté de Sawelle, je pense que les vannes sont fermées. Bon on n’est pas à l’abri d’une soudaine rechute, mais je croise les doigts. « Est-ce que...hm...est-ce que je peux rester là ? Je veux dire, dormir ici, parce que j'ai peur de pas pouvoir descendre sans me casser un truc et puis j'ai pas envie d'expliquer aux autres pourquoi j'ai bu et... » Et je suis une grosse chieuse, voilà ce qu’elle pourrait ajouter. Non mais je comprends, même bourrée, mademoiselle s’inquiète de son image, et de ce que les autres pourraient penser. Si tout ça pourrait éviter de s’ébruiter, ça lui ferait plaisir. Une chance pour elle que je suis pas du genre commère. « Moi qui voulait profiter de la chambre tranquille ce soir. » Je soupire. Est-ce que je lui ai déjà dit qu’elle était chiante ? « D’accord, mais je t’avertis, tu restes de ton côté. Et t’as intérêt à ne pas t’agiter dans tous les sens. D’ailleurs je crois qu’on est bon pour le calin là, ça va. » Faut pas trop abuser non plus. Je l’écarte donc de moi. Suffit. « Je crois que c’est la première fois que je vais dormir avec une fille sans coucher avec. » Ce jour est à marquer d’une pierre blanche.
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(#) Sujet: Re: How do you like me now ¤ 7/02 ~ 22h30 —
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