Le Deal du moment :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
Voir le deal

Partagez
 

 ENTRETIEN N°4 ~ SHERINE

Aller en bas 
AuteurMessage
Alfie Ripley
Alfie Ripley
   
ENTRETIEN N°4 ~ SHERINE Empty
Message (#) Sujet: ENTRETIEN N°4 ~ SHERINE — Dim 8 Sep - 18:56

entretien n°4
~ shérine ~

mise en situation

Le candidat a été convoqué au confessionnal une demi-heure plus tôt. On lui a bandé les yeux et on l'a conduit jusqu'à une porte qu'il n'a eu qu'à ouvrir, puis on l'a fait entrer en la refermant derrière lui. Les yeux maintenant découverts, le candidat se trouve alors dans un petit vestibule, tandis qu'on lui a préalablement indiqué de se diriger vers les rideaux qui lui font face et de pénétrer à l'intérieur de l'espace qu'ils cachent, à savoir un petit cabinet victorien où le chroniqueur l'attend.



Le moins que l'on puisse dire, c'est que cette fin de semaine n'était pas de tout repos pour l'anglais, qui avait déjà du remplacer sa collège Olivia dans ses fonctions au prime, tout en ayant du consacrer les pauses publicités à de pénibles pourparlers téléphoniques avec sa femme et l'avocat de cette dernière, et qui devait aujourd'hui enchaîner, peu de temps après avoir du mettre à jour le site de l'émission, avec un nouvel entretien. Pour autant, c'est avec un certain enthousiasme qu'il attendit son invitée, peut être parce que c'était la première fois qu'il savait à peu près à quoi s'attendre. Aston lui était tout d'abord apparu comme un mystère à part entière, puis Aoife et Charly ne lui avaient guère facilité la tâche, mais ici il avait tendance à penser qu'avoir misé sur quelqu'un comme Shérine garantissait déjà la pleine réussite de cet entretien. Il faut dire qu'elle paraissait bien jeune, très certainement naïve et influençable, et qu'elle n'essaierait probablement pas, à son tour, de lui mettre des bâtons dans les roues. Non, il pensait plutôt qu'elle coopérerait, plus ou moins efficacement, mais qu'au moins il n'aurait aucun mal à jouer son rôle avec elle, à savoir celui d'un chroniqueur qui aurait plus de matière à exploiter avec elle qu'avec une certaine rousse, par exemple. Et justement, lorsque le doux minois de la brunette apparut entre les rideaux, son bon pressentiment ne fit que s'accentuer.  « Approche, Shérine, je n'ai jamais mangé personne. Ou pas si vite en tout cas. » C'est qu'il devrait presque faire attention à ce qu'il disait, des fois qu'elle soit capable d'accorder trop de crédit à ses propos un peu farfelus … Quoi que, pour le coup, ça lui donnait comme une petite idée. « Ici, c'est donc mon cabinet. A ta droite, tu as un porte-manteau, n'hésite pas à te mettre à l'aise ... Face à toi se trouve le divan sur lequel vont se dérouler les opérations. Oh, rassure-toi, rien qui nécessite que ta culotte se fasse la malle. » Il préférait le préciser, au cas où. C'est qu'autant il voulait bien se foutre de sa tronche, autant ça avait ses limites. « Je suppose que tes copains t'ont expliqué, aussi bien le but de la manœuvre que sa pratique ... C'est que moi je me fais beaucoup de fric en revendant des bouts de cerveaux sur le marché noir et que rien n'est plus rentable qu'un hémisphère gauche jeune et vif. Ne t'inquiète pas, ça n'est pas très douloureux, et tu n'auras même pas à te raser la tête, j'ouvrirai et je refermerai aussitôt. » Et dire qu'il avait par le passé envisager de se lancer dans la Médecine, hm. « Et puis, ça réserve parfois quelques surprises ... Tiens, il s'est avéré que Charly n'avait rien à m'offrir. Ni hémisphère gauche, ni hémisphère droit. Rien. On s'en doutait, en même temps, que ça ne sonnait pas creux pour rien. » Non pas qu'il ose insinuer que Charly n'avait pas inventé le fil à couper le beurre, mais il avait la rancune de lui tenir rigueur de ses petites messes basses de la veille, disons. « Je te laisse t'allonger, j'ai un pic à glace à aller chercher. Je préfère le faire à l'ancienne, si ça ne t'embête pas. » Et là, si la pauvre tombait dans les pommes, il aurait l'air fin.
Revenir en haut Aller en bas
Shérine
Shérine
   
ENTRETIEN N°4 ~ SHERINE Empty
Message (#) Sujet: Re: ENTRETIEN N°4 ~ SHERINE — Lun 9 Sep - 3:31


Pourquoi faut vraiment qu’on me bande les yeux ? Genre je vais tout dévoiler aux autres sur l'emplacement de ce lieu ? Peut-être, c’est envisageable, surtout à Britta à qui je dis tout et qui aimerait trop venir le rencontrer, mais si on me menace de ne rien dire, ça suffirait à me convaincre de rester mutine. Donc toute cette procédure néo-nazi j'en vois pas trop l'utilité. Mais non, faut absolument qu’on bande mes yeux, et moi ça me fait peur. Genre j’ai peur que les deux bodyguard me viole, mais à ce qu’il parait ils sont gays, donc ça me rassure un peu, quoique un tout petit peu quand même. On finit par m’épargner les yeux de cette obscurité factice et je me retrouve devant un long couloir que j’emprunte pour la toute première fois. Je marche, sans pour autant savoir où je vais, mais je finis par tomber devant le cabinet du joli monsieur qui passe souvent à l’écran. A vrai dire, je suis toute contente d’y être appelée, mais je stresse quand même, parce que je me dis que c’est pas un gentil le Alfie, même si il a un visage tout doux qui me fait penser à un gentil mouton tout chou. D’après les expériences combinés de Charly et Aoife, ce gars c’est pas un mouton, mais pas du tout. Mais moi je les crois pas trop, je me dis qu'ils se sont surement trompés quelque part. Je reprends mon courage et mon optimisme à deux mains, et je pousse la porte. Il sera gentil avec moi si moi je le suis avec lui, alors je me dis que je ne risque rien. Ou du moins je m’obstine à le penser. Je souris et je m’avance, découvrant donc le fameux cabinet de monsieur Alfie. Bien. C’est tout joli ici. Je fais un petit tour du propriétaire, comme si je voulais acheter le truc, alors qu’en fait je ne fais qu’admirer. Tout ce qui est nouveau pour moi me fascine, et cette pièce, qu’on nous vantait être très bien dissimulée, eh bien j’y suis enfin … mon dieu c’est trop génial. Je lève la tête vers Alfie qui vient enfin de remarquer ma présence. « Bonjour » c'est déjà ça. Je suis polie moi. Bon il fait son numéro d’intimidation, je comprends, c’est toujours comme ça avec les chroniqueurs qui veulent terroriser les candidates comme moi, donc je le laisse faire son métier, vu qu’il doit s’y plaire à se montrer ainsi, dans le genre … intimidant. Non mais je vous jure je comprends, et je me plie à mon rôle de victime, de brebis inoffensive, et je ne dis rien. Je me contente d’un simple sourire timide, réduisant la promiscuité pour m’approcher un peu plus vers lui. Voyons, si je ne m’étais pas avancée, il m’aurait trop prise pour une peureuse, ce que je ne suis pas, ou du moins, qu’un tout petit peu … parce que ce n’est pas sa réplique en carton qui va me faire peur. Il ne va pas me manger, ni rapidement, ni lentement. Faut juste que j’évite de faire des bêtises, et rien de méchant ne m’arrivera, c'est comme ça la vie, on ne récolte que ce qu'on l'on sème, et ça doit s'apliquer avec Alfie, aussi. « voilà » si cette distance ne lui plait pas, je pourrais avancer d’un autre petit pas, au cas où, mais juste pour le besoin de son entretien, qu'on soit clair. Il me fait un peu le tour de son cabinet, le porte-manteau, d’accord … et le divan. Ok c’est noté. C’est tout ? bah tant qu’il me touche pas, que ça soit moi ou ma petite culotte, bah je vois pas où serait le problème, donc moi ça me va. J’imprime un grand sourire, avant de lâcher avec douceur. « c’est rassurant, merci » Mais genre je suis vraiment sérieuse, et rassurée en plus. J’appuie sur mon sourire chaleureux pour plus de crédibilité, me massant l’avant-bras en silence. Ou comment s’auto-rassurer par vous-même en n’ayant pas vraiment la certitude de ce que vous avancez, car dieu sait que j’en aurais bien besoin, de m’apaiser l’esprit moi. Surtout devant un personnage si déstabilisant, si craquant et si imprévisible que lui. Bon je me dis que je dramatise, que je me fais des films comme toujours et que tout va bien se passer. Ce n’est qu’un entretien comme les autres, donc je ne-risque-rien. Je croise les bras néanmoins, arquant un léger sourcil face à ce qu’il est entrain de me déballer, juste là. Euh … ok. On commence déjà à jouer au gentil/méchant flic, je vois. Hum … euh sinon il est sérieux le mec avec son histoire du marché noir et de l’hémisphère patati machin chose là ? Il est sérieux ? Il est vraiment-vraiment sérieux ? « Attends par contre j’ai pas bien compris un truc … » Je plisse des yeux, avant de reprendre … « t’essayes de me choquer là ? » Je sais pas ? faut voir parce que moi je tends plutôt à croire en ce genre de chose. Il me dit qu’on va t’offrir en guise de cadeau d’anniversaire à un bandit de type cerbère à trois bites je le crois direct hein. « Mais alors ça veut dire que … y’a pas d’entretien c’est ça ? Tu m’as pas appelé pour qu’on parle … fin’ … pour que tu me poses des questions ? » Non mais … genre il est sérieux ? Mon dieu je suis finie je me dis. Je suis morte. RIP Shérine. Adieu les belles histoires d’amour et le royaume enchanté. Hum. ça doit être un cauchemar, surement. Je cligne des yeux avec innocence. En fait non, c'est pas un cauchemar, il est bien réel, le gars. En plus il continue avec ses conneries en parlant de Charly. Mon dieu. Et maintenant faut que je m’allonge ? Je dépose mes deux opales sur le divan. Bon stop. Shérine, réveille toi, non mais réveille toi, ce mec est entrain de te torturer et il n’a pas le droit de faire ça. « Euh … M’allonger ? » Je cligne des yeux, avant de croiser une nouvelle fois les bras. « Qu’est ce que tu dirais plutôt de … » hum voyons voir … lui, lui faut un truc plutôt fort dans le genre ...« Va te faire foutre ? » J’essaye d’imiter la tête qui fait peur d’Aoife. Genre qui fait vraiment peur, avec les mimiques et tout … à ce qu’il parait ça a marché contre lui la première fois, d’après ce qu’on m'a dit, et vu que je l'imite bien, je tente ma chance, on sait jamais. Mais mon visage s’illumine progressivement et retrouve sa nature de toujours, pouffant de rire, incapable de réprimer ma réelle nature.  « nan mais je te faisais marcher, hein … » Je peux pas me retenir de rire, mais un rire mignon hein, contente de ma petite blague. Genre j’ai un humour vraiment douteux, ça faudra demander aux autres, un peu comme le siens on va dire, même si lui je suis pas encore sûre que ça soit vraiment de l'humour ou pas … « c’était drôle non ? Avouue ! » moi ça me fait rire, et j’en ris encore parce que fallait voir la tête qu’il a fait le p’tit Alfie, mais bon, je me calme et je reprends mon sérieux. Hum. « mais sinon … tu peux arrêter s’il te plait avec ton truc là, tu me fais peur … » il commence à m’inquiéter, oui. J'arrête de faire ma guignole mignonne, promis, mais lui aussi faut qu'il arrête avec son histoire. En plus je le trouvais grave mignon avant qu’il ne commence à déconner. Il est trop craquant en plus, c’est trop mon style de mec lui. Mais il est pas sympa avec moi. Et en plus j’ai rien fait. C’est injuste.
Revenir en haut Aller en bas
Alfie Ripley
Alfie Ripley
   
ENTRETIEN N°4 ~ SHERINE Empty
Message (#) Sujet: Re: ENTRETIEN N°4 ~ SHERINE — Mar 10 Sep - 1:20

Alfie ne choisissait pas ses invités en fonction de critères précisément définis, mais justement parce qu'ils présentaient tous des personnalités a priori différentes, autant les unes des autres qu'en tant que tel en soi. Oui, il avait tendance à préférer convier quelqu'un que sa façon d'être rendait intéressant, de ce qu'il avait pu en juger du moins. Il ne fallait pas nécessairement en déduire que toute personne foulant le sol de son cabinet devenait son chouchou, néanmoins il est certain qu'il n'y inviterait pas n'importe qui. La petite Shérine avait alors ce coté fragile qu'il n'avait trouvé chez aucun de ses principaux invités, et qu'il avait bien envie d'exploiter, à des fins toutefois assez innocentes, car s'il est vrai qu'il se plut d'entrée de jeu à lui sortir un baratin pour le moins improbable, il n’attenterait pas sérieusement à ses capacités cérébrales. D'où le sourire narquois qui gagna ses lèvres lorsque la demoiselle chercha à savoir s'il était sérieux dans ce qu'il disait. S'il essayait de la choquer, donc, hm ? « J'essaie surtout de te mettre dans les meilleures conditions possibles pour l'intervention. Tes camarades ont eu tendance à pas mal appréhender, c'est normal, je ne les avais pas suffisamment mis en confiance ... Mais toi, tu sais maintenant que je ne veux que ton bien. Enfin, que je veux surtout me faire du blé grâce à toi, c'est vrai. Mais c'est tout comme. » Parce qu'alors qu'il aurait parfaitement pu cesser ce petit numéro de chirurgien du dimanche – c'est le cas de le dire – il jugeait qu'elle mordait un peu trop à l’hameçon pour y mettre un terme sans davantage exploiter le coté influençable de la jeune femme. C'était aussi un moyen comme un autre d'en apprendre plus sur son compte, étant donné qu'il avait toujours été partisan de la forme pratique de la chose. Du coup, la suite lui donna envie de sourire encore un peu plus, bien qu'il se força à réprimander l'élargissement de son esquisse, étant donné qu'il n'était pas non plus censé devenir son pote, hein. « C'est que tu comprends vite, en fait. Le truc, c'est que j'ai essayé de poser des questions à Aston pendant que je lui triturais le cerveau, mais ça ne s'est pas avéré particulièrement concluent. Le pauvre a eu comme qui dirait un peu de mal à suivre, alors je me suis fait une raison et j'ai dispensé les suivants de ce genre d'interrogatoires. Je peux prendre le risque avec toi, mais je préfère te prévenir qu'Aston n'était pas complètement remis quand il a quitté mon cabinet. Il parle si peu que personne n'a du franchement remarquer qu'il était revenu avec quelques problèmes d’élocution … » Bien sûr, Aston était ressorti d'ici aussi censé qu'en y entrant, et Alfie n'avançait pas ce genre d'absurdités pour lui faire le moindre tort, étant donné qu'il était bien celui qui lui avait été le plus agréable de rencontrer jusqu'à présent. Quant au reste, il semblerait que Shérine l'ait tout de même pris un peu trop au sérieux, en tout les cas la partie consistant à s'allonger sur le divan. Semble-t-il qu'elle n'était que moyennement partante à cette idée, et qu'elle choisit de le lui montrer plus directement qu'il l'aurait pensé. Non pas qu'être insulté le perturbait plus que ça, mais disons que Shérine n'était pas tellement la première qu'il aurait imaginé avec ce genre d'expressions à la bouche. D'où le fait qu'il ne fut que moyennement étonné d'apprendre qu'elle l'avait simplement dit sans grand sérieux, semble-t-il pour faire preuve d'un peu d'humour. Et quel humour. « Drôle ? Oui, sans doute. J'aurais du t'enregistrer, d’ailleurs, ça nous aurait fait un souvenir. » Autant dire que cette tentative ne restera pas dans les annales, néanmoins il l'avait trouvé plutôt mignonne à prendre un air sévère contrastant si nettement avec son minois innocent. Mais parait-il qu'il fallait maintenant qu'il arrête. « Entre nous, si tu as vraiment cru chaque mot que j'ai pu te dire, c'est que ta naïveté te fera plus de mal que j'aurais pu t'en faire si j'avais réellement dégainé un pic à glace. » Ou disons que c'était une image censée lui faire comprendre qu'on pouvait quand même lui faire croire des trucs dingues, et qu'en d'autres circonstances ça pourrait être plus problématique. « Ne serait-ce qu'ici. » Oh allez, on n'allait pas lui faire croire que tout le monde était très bien intentionné et que personne n'essaierait de retourner ça contre elle. Il fit en tout cas quelques pas à travers la pièce, autant pour simplement se mouvoir que pour s'approcher d'elle. Et quand bientôt il se permit d'encadrer ses frêles épaules de ses deux mains, il soupira doucement. « Et s'il t'en faut si peu pour avoir peur, c'est que j'ai sans doute fait une erreur en te conviant ici. Qu'en penses-tu ? Tu crois pouvoir te rendre intéressante ? Ou tu crois ne pouvoir me montrer de toi que ton écœurante candeur et ta stupide crédulité ? Parce que je cherche autre chose qu'à assister à un spectacle aussi pathétique, ça va sans dire. » Il la dévisagea pour autant avec douceur et bienveillance, car si ses mots disaient une chose, il ne pouvait sans doute pas empêcher ses traits d'en dire une autre. Son innocence le troublait, oui. Mais pas nécessairement en mal, bien qu'il soit tout de même plus commode de le prétendre.
Revenir en haut Aller en bas
Shérine
Shérine
   
ENTRETIEN N°4 ~ SHERINE Empty
Message (#) Sujet: Re: ENTRETIEN N°4 ~ SHERINE — Mer 11 Sep - 0:58


M’ouais, si on m’avait dit que j’allais m’enfoncer dans une partie mentale de bras de fer comme celle-ci, j’aurais surement décliné l’offre et j’aurais occupé mes petites mains à arroser les plantes près du cadran solaire. Elles me manquent beaucoup ces plantes et j’aurais sensiblement préféré leur joyeuse compagnie à ce petit boudin qui commence sérieusement à me faire peur. Moi je croyais vraiment qu’il allait me poser des questions sur mon aventure, que j’allais m’asseoir à sa table, qu’il allait me servir une tasse de thé et qu’on allait papoter de tout et de rien, comme des gens civilisés et respectueux, parce que, vu comme ça, c’est quand même fascinant je trouve, d’avoir une discussion avec un journaliste et qui de plus est, fait les sondages de l’émission. Genre mes copines je leurs dirais un jour que j’ai rencontré le type qui fait les sondages de Thrown Dice, elles voudront pas me croire tellement faire les sondages pour Thrown Dice ça doit être quelque chose d’énorme ! Mais non. Il me convoque pour m’arracher une partie de mon encéphale pour l’exposer au marché noir et gagner ainsi un joli pactole. Dis comme ça, je vois pas ce qui me pousse encore à rester là. Et le problème c’est que, même si faire demi-tour est une éventualité envisageable, je connais pas le chemin du retour. Mais c’est bon, j’ai compris, pas besoin de faire demi-tour, le mec c’est un scénariste pour Canal, voilà. Ça doit être surement ça, hum. Je me contente de faire une moue, baissant les yeux pour ne pas me coltiner son regard lourd d’avantage. En plus il arrête pas, il continue sur la même voie et me parle de ce qu’il a affligé à Aston. Mon dieu c’est vrai ? Bon. C’est officiel. Je déteste Alfie. Il est méchant. Mais il est mignon, donc ça lui pardonne un peu, mais je le déteste quand même, quoique un tout petit peu parce qu'il est chou quand il joue au bad boy intellect'. En plus il aime pas mon humour, et me douille dans mon élan de joie avec un sarcasme des plus percutants. Il est trop chiant. Et il est pas marrant du tout. « Ahh d'ailleurs, dis ... on pourra prendre une photo, après, à la fin ?? Allez dis oui, je veux la garder comme souvenir ! » Je lâche ça, sans grande conviction, vu la tête qu’il fait. Euh … d’accord c’est bon je me tais. Mais c’était quand même mignon, ça, nan ? Je veux trop une photo à la fin, en plus il doit surement être très photogénique vu qu'il passe bien à l'écran le petit Alfie ... Euh ok c’est bon j’arrête. S’ensuit ensuite le conseil du jour. Genre ça, ça doit être sa rubrique à lui qu’il doit sortir à tous les autres candidats ; m’épluchant ainsi et dévoilant tous mes défauts. Genre je suis naïve, je crois tous ce qu’on me dit, on risque de me manipuler et ça risque de me faire terriblement mal machin chose que je n’écoute que partiellement, sincèrement pas vraiment intéressée par tout ce qu’il me dit comme si c’était quelqu’un qui avait un certain droit sur moi, ou une certaine connaissance approfondie à mon sujet. Je ne sais d’ailleurs pas pourquoi il me dit ça vu que je vois pas comment je pourrais changer, d’un simple claquement de doigts. Monsieur Alfie aurait-il une thérapie contre la naïveté à me transmettre ? Bah si c’est le cas, je suis preneuse, hein. Même si faut pas se leurrer, y’en a pas, hum, ce qui est bien dommage, et ce n’est pas faute d’avoir cherché. « merci de me le rappeler, hein. » Très gentil de sa part. Je viens de trouver le gendre parfait. Non mais il me gêne, mais vraiment. Et pouce vert pour son commentaire de commissaire, hum.  En plus il me met mal à l’aise à chaque fois qu’il me parle. Il m’intimide trop en plus, même si je n’ai rien à lui prouver. Du moins je m’obstine à croire ça, mais je réagis différemment, comme si j’étais poussée par le désir de lui plaire, de le fasciner et de lui montrer que je n’étais pas la fille pathétique que je suis habituellement. Mais là il commence son festival, enfilant son gant de boxe imaginaire pour m’asséner un gros coup sur la tronche. Il vient de me déchirer une joue, brisant ainsi toute la confiance avec laquelle je m’étais munie jusqu’à présent. Je suis aux bords de la rupture avec mon corps. L’esprit est mort je crois. Erreur ? Me rendre intéressante ? Écœurante candeur ? Stupide crédulité ? Là il vient de sortir un truc fort, trop fort pour quelqu’un de sensible et fragile comme moi. Je recule pour élargir mon périmètre de sécurité virtuelle, et je me laisse tomber dans un canapé. Je suis outrée, voir sidérée par tant de propos insultants, et je le montre, clairement, contrariée par de tels mots qui pourtant, je ne méritais pas de recevoir. C’est moche ce qu’il me dit, et triste de savoir que c’est un peu ça ce qu’il pensait de moi. Je plisse des yeux, ne sachant pas vraiment où les déposer. Je remonte vers lui histoire de bien le fixer, avec une pointe de fébrilité dans le regard. « C’est blessant, ça … » et très offensant, mais ce n’est pas pour le moins une raison pour que ça soit incorrecte « mais tu as peut-être raison … dans le sens où, oui, je suis pathétique, stupide, crédule, naïve, conne, candide … fin’ tout ce que tu veux … je n’ai jamais cherché à paraître intéressante et ce n’est pas aujourd’hui que je chercherais à l’être. Je veux tout simplement qu’on m’accepte comme je suis, que tu m’acceptes comme je suis sinon cet entretien sera plus court que prévu, donc ne compte pas sur moi pour changer mes habitudes, ou bien endosser le rôle de quelqu’un d’autre juste pour te faire plaisir … Je veux bien, genre j’aimerais bien qu’on passe un bon moment ensemble, mais je ne sais pas ce que tu veux, ni ce que tu attendais vraiment de moi en venant ici… peut-être tu t’es trompé sur la personne et que tu avais placé de grands espoirs sur moi, mais ça c’est ton problème et pas l'miens en fait, ce qui montre quand même un manque de professionnalisme flagrant de ta part vu que c’est pas très intelligent ce que tu me sors là… dans le genre t'es déçue de voir que ça ... Tu cherchais vraiment autre chose ? Dis moi alors ce que tu voulais voir et j'essayerais d'être à la hauteur ...» même si je me pose toujours la question : pourquoi avoir fait appel à moi s'il cherchait vraiment autre chose ? C'est tout con ce qu'il me dit. Il connait un peu les grands titres de ma personnalité pour avoir l'opportunité de me superviser chaque jours, alors à quoi il s’attendait vraiment en m’invitant ? A quelqu’un de caractériel ? Mon dieu ça serait trop dégradant pour son petit potentiel à évaluer la nature des gens, ça. Ou bien espérait-il que je me déshabille ? Que je passe sous le bureau ? Non je me dis qu'il est bien plus lucide pour penser à ça. Mais il est clair que c’est lui qui me prends pour une conne, là, et qui ne respecte pas ce que je suis. Mais c’est qu’un rôle non ? Genre on le paye pour faire le méchant et me déstabiliser, pas vrai ? Bah j’espère, parce qu’il est trop mignon le Alfie, trop-trop craquant et je veux pas qu’il pense que je suis une conne, non je veux pas qu'il se trompe sur mon compte sinon je risque de mal le vivre, c'est clair…
Revenir en haut Aller en bas
Alfie Ripley
Alfie Ripley
   
ENTRETIEN N°4 ~ SHERINE Empty
Message (#) Sujet: Re: ENTRETIEN N°4 ~ SHERINE — Jeu 12 Sep - 4:09

Il suffisait d'être un tant soit peu observateur pour se rendre compte que les entretiens d'Alfie n'avaient rien d'interviews traditionnels. Il posait bel et bien des questions, mais misait davantage sur le reste, sur tout ce qui n'était pas propre au questionnaire que l'on était en droit d'attendre de sa part, sur tout ce qui pouvait lui permettre de cerner quelqu'un sans pour autant s'embêter à en passer par des procédés trop attendus. Avec Aston, il avait toutefois joué un jeu prévisible, autant pour commencer en douceur que pour l'avoir à l'usure, en quelques sortes. Avec Aoife, il avait misé sur beaucoup de provocation, pour tâcher de cerner une personnalité qu'il savait complexe et particulièrement intrigante. Avec Charly, il s'était plutôt amusé à tester sa susceptibilité, et s'était il est vrai lancé dans un tournoi de pseudo-hostilités assez vivivant. Et ici, avec Shérine, il serait certainement question d'exploiter une personnalité inédite et qu'il connaissait lui-même bien peu. Les gens naïfs n'avaient jamais tellement eu leur place à ses cotés. Il supportait difficilement l'absence d'un caractère bien marqué mais ne désespérait pas d'en trouver un chez cette jeune femme, qui après tout pouvait cacher un potentiel insoupçonné. Alors non, là encore il n'y aurait certainement pas d'interview à proprement parlé. Il faisait ce métier depuis suffisamment longtemps maintenant pour ne même plus avoir à s'encombrer de ce genre de formalités. Ainsi donc, ils finiraient tous par comprendre que ce genre d'invitations étaient plus prétexte à passer un moment loin de toute rigueur qu'autre chose. Son but n'était alors pas nécessairement de l'effrayer, simplement de tester sa crédulité. Pour le moment, elle ne le décevait pas, dans un sens. Sauf peut être au moment où elle se laissa aller à un trait d'humour aussi improbable que maladroit. Pas cette histoire d'insulte, non, celle de la photo ... « Bien sûr. Et puis, on s'enverra des cartes de Noël aussi, n'est-ce pas ? Oh oui, je sais que tu n'osais pas me le demander ... » Autant dire, et c'était pour le moins flagrant vu le ton qu'il choisissait d'employer et le sourire on ne peut plus ironique qui borda ses lèvres, qu'il n'était guère disposé à poser à ses cotés. En tous les cas, Alfie se permit un commentaire qu'il n'aurait pu réprimer plus longtemps. Oui, Shérine était naïve. Qu'elle l'ait réellement cru ou non, elle l'était. Beaucoup trop pour que ce soit autre chose qu'un défaut à ses défauts. Et semble-t-il que ça ne lui plut pas particulièrement qu'il mette le doigt là-dessus. Mais la suite fut plus intéressante encore. Il est vrai qu'il avait cherché à la brusquer, mais pas à lui faire de la peine. « Je n'ai jamais eu beaucoup de tact » se contenta-t-il alors de formuler, dans un vague haussement d'épaules, comme si c'était une fatalité qu'il n'avait jamais pu contrer. Shérine reprit alors, lui servant un monologue qui le fit sourire, à une ou deux reprises. Alfie n'avait jamais été un modèle de compassion, pour autant il s'en tiendrait à de brèves esquisses. Il s'assit donc près d'elle et déposa son regard sur la cheminée qui leur faisait face. « Ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit » souffla-t-il alors, s'adossant puis vrillant cette fois-ci ses yeux vers elle. « Je ne te demande pas d'interpréter un rôle, tout comme je ne te demande d'entrer dans une case bien précise simplement pour me contenter. Parce que non, je n'ai pas fondé d'immenses espoirs sur ta personne, et quand bien même cet entretien ne serait pas concluent, ça ne devrait a priori pas m'empêcher de dormir cette nuit. » Il préférait le préciser, au cas où elle n'avait pas encore compris qu'il savait être infiniment détaché vis à vis de ce genre de choses et qu'il ne jouait pas sa vie sur cet aspect de son métier. « Mais, oui, j'espère voir un peu plus qu'une gamine chouiner par susceptibilité. Pas quelqu'un de différent, simplement une facette moins prévisible de ta personnalité. Tu ne peux pas être que ça. Et tu commences à me le prouver, quoi qu'assez maladroitement. » Sans doute parce qu'elle avait été habituée à la bonté naturelle de ses camarades et qu'elle n'avait pas l'habitude d'être accostée avec si peu de considération. « Je ne t'ai pas fait venir pour copiner avec toi. Par contre, tu peux compter sur moi pour te pousser dans tes retranchements. Et, quant au fait de ne pas être professionnel ... » Il laissa sa phrase en suspend, laissant ses lèvres s'orner d'un sourire provocateur et orientant précautionneusement ses mains en direction de la timide poitrine de son invitée, qu'il palpa sans gêne ni grande conscience professionnelle, effectivement, avant de se redresser et de hausser innocemment les épaules. « … comme tu le vois, je n'en ai pas grand chose à faire non plus. » Une manière comme une autre de le lui prouver, donc, oui. Et une provocation de plus, c'est vrai.
Revenir en haut Aller en bas
Shérine
Shérine
   
ENTRETIEN N°4 ~ SHERINE Empty
Message (#) Sujet: Re: ENTRETIEN N°4 ~ SHERINE — Ven 13 Sep - 6:47


Il repousse sarcastiquement mon désir de faire une photo avec lui. Il est presque coincé le Alfie. Comment il vient de me mettre une douille là, genre il m’a complètement freiné dans mon joyeux élan. En plus j'étais dans une incroyable effervescence que je n’avais même pas pu contrôler au départ. Il est chiant, et pas gentil.  « t’es nul ! » Je me contente de lâcher, presque offusquée, voir vexée et pour le coup, je boude dans mon coin. Je fais un peu la gueule, non contente de ne pas avoir reçu ce que je voulais. Il ne sais pas à quel point une photo avec lui aurait été des plus sympathiques, et combien j’y tenais à ce caprice. Non mais c’est clair, je suis pas habituée à ce qu’on me refuse quelque chose, d’autant plus que son attitude est des plus désobligeantes avec moi me surprends un peu. Je ne comprends pas pourquoi il agit comme ça avec moi, je n’ai pourtant, rien fait qui puisse justifier une attitude pareille. Je fais une moue et je rechigne même à répondre à ce qu’il me dit, mais je m’exécute sagement, vu que c'est cruellement plus fort que moi. « T’es énervant. Je te déteste. » C’est officiel. Je l’aime plus. Du moins jusqu’à ce qu’il vienne s’excuser pour le mal qu’il a fait à mon petit cœur. Non mais on lui a jamais appris, à son âge, et avec son métier fortement prédisposé aux médias, de ne jamais refuser un cliché pour la propre santé de son image ? C’est qu’il manque cruellement en professionnalisme le Alfie ; trop triste vu la panoplie de charme qu’il se trimbale naturellement. Donc pas de photo en fin de scéance à ce que je vois. Bien, le message est passé, et j’arrêterais, officiellement, de parler dans le vide ou prendre une initiative qui se soldera au final par un échec cuisant. Non mais il est clair, j’ai pas trop apprécié l’épisode de la photo, c’était un truc sensible, et même si c’est tout anodin, moi je prête beaucoup d’attention et d’importance à ça. Je me contente donc d’observer le jeune homme de là où je suis, avachie sur mon canapé. J’hésite même à croiser les jambes pour donner plus de sensualité à ma posture, mais je réprime ce désir, et je me contente de soulager mon dos contre la surface moelleuse du canapé. Cela va trop le stimuler le pauvre. Je croise les bras et je le fixe d’un regard. C’est qu’il est blessant, lui. Chose que je lui fais savoir, fronçant les sourcils et prenant un air des plus démesurées. Et c'est tout ce qu’il me trouve de bon à dire ? Il n’a jamais eu beaucoup de tact.  Mon dieu. Je m’attendais clairement à des excuses, en fait, mais là il vient de me coiffer sur place. Où ils sont allé la chercher cette banane ? Ce mec c’est une arnaque, sérieux. « C’est tout ? » je suis surprise par tant de … en fait là il se fout clairement de ma gueule et je dois avouer que c’est trop déplaisant. Voir embarrassant, mal poli de sa part et pas très confortable. Je n’attends plus qu’une chose, qu’il se lasse de moi et que je sorte de cet endroit pour ne plus y revenir. Il m’énerve en plus avec son sourire un brin triomphant. Il est trop craquant avec, mais moi je veux qu’il arrête avec ça. Mais comment lui dire … Genre s’il te plait arrête de sourire, tu me fais trop fondre avec ce simple geste ? Nan, il me prendra pour une sacrée poire, ce que je ne suis pas, cela va de soi. Je me contente de baisser les yeux après avoir tout craché par terre. Tout ce que je pensais, je l’ai dit. En gros, j’ai vidé mon petit sac, j’ai épuisé mes petites munitions et il ne me reste plus rien pour me défendre, au cas où ce sacré con revenait à la charge.  C’est que je suis quand même limitée en auto-défense moi, j’ai pas une grande cargaison de globules blanches anti-Alfie du coup je fais de mon mieux. Et, impuissante, je le suis du regard, le laissant s’installer à mes côtés, ce qui déjà, me fait rougir violemment. Je crois que j’aurais une fièvre, une grosse fièvre d'ici la fin, mais pour le moment je peux me contenter du rouge-rose mignon qui me monte à la tête … Il commence à parler avec son assurance qui me fait tressaillir. J’ai des frissons en fait, la voix suave et tout qui me fait clairement chuter de mon petit poney tout rose. Mais au moins il n’est pas infaillible. Il vient de commettre une nouvelle connerie qu’on trouvera le temps de lui inscrire gentiment sur sa tombe. Du moins celle qui l’aurait transporté vers sa chute. Je ne te demande pas d’interpréter un rôle puis blablabla. Remontons les pendules d’une minute. Tu crois pouvoir te rendre intéressante ? […] Ah non je me suis plantée c’est vrai. Je me sens toute conne pour le coup et j’ai envie de me cacher derrière mes mains. Ah non si, j’ai raison en fait, il vient de faire une connerie. Il vient de me donner une idée, alors qu'il était clair que je n'avais plus rien à sortir pour ma défense. « Tu l’espères, mais je ne vois pas en quoi je suis obligée de me plier à toutes tes salades. Cite moi une seule bonne raison de poursuivre cet entretien avec toi. A vrai dire non, j’abrège ton moment de réflexion, y’en a aucune. » je veux bien lui accorder le bénéfice du doute, mais il n’a rien pour me retenir ici. Je suis pas non plus une Alfie-dépendante, ni quelqu’un qui s’affligerait mille peines pour avoir ‘déçu’ le pauvre Alfie. Ça il en a pas conscience, du coup il s’amuse à plonger dans son aveuglante supériorité. Il est supérieur, c’est vrai, sur le plan Force/taille/statut et même en ce qui concerne la personnalité, il est plus fort que moi mentalement, voir largement plus fort, mais ce n’est pas non plus ce qui m’empêchera de vivre, ça c’est clair. Il ne représente pas l’oxygène dont j'ai besoin pour respirer, et ça faut lui dire parce que le gars, il se sent plus quoi. « si je venais à faire mauvaise impression, et je reprends tes délicieux mots, ça ne devrait pas non plus m’empêcher de dormir la nuit, hum … » En fait, quand j’y repense une nouvelle fois, je me dis que j’aurais beau m’obstiner à y croire, ça restera un gros mensonge, mais ça il n’est pas non plus censé le savoir. On joue comme on peut, avec les moyens qu’on a en notre disposition. David a quand même battu Goliath nan ? Le char à Lego de Dortmund à facilement réussi à vaincre le bulldozer bavarois non ? Eh bien la petite Shérine arrivera elle aussi à tenir tête au cérémonial Alfie. « Il est clair que t’as un problème avec moi. Je ne sais pas lequel, mais je suis sûre que t’as un complexe avec les gens comme moi. » une fille comme moi l’a plaqué ? Ou bien il a une fille comme moi qui a fini par le ruiner en lui demandant un poney qu'il n'a pas pu lui refuser ? Ou bien … « Peut-être que ma pureté te renvoie ton impureté à toi, c'est possible, mais ça j'y peux rien tu sais, je ne peux pas tout contrôler moi. » Genre je dis ça tout gentiment, toute innocente que je suis, même si je suis consciente d’avoir marquer un point, là, clairement, et ça il ne pourra pas me le nier, sauf si c'est un rageaux, sauf que là, j’ai l’impression que le gars ne s’impose aucune limite, et arrive même à franchir la ligne rouge en venant tâter mes seins. Mon dieu qu’est ce qu’il est entrain de faire … ?? Celle-là je l’avais pas vu venir, c’est clair. Je rougis cette fois-ci d’une manière différente, m’agrippant de sa main timidement pour l’écarter le plus loin possible de ma poitrine et la déposer sur mes cuisses … ah non pas là je suis trop maladroite, non mais qu’est ce que je fous moi ? Je la repousse définitivement, l’expulsant de mon corps avant de me lever dans un bond, ramenant religieusement mes mains à mon torse que j’essaye de protéger virtuellement … « tu n’as pas le droit de faire ça … » je lance avec timidité, un peu perdue dans mes pensées, bafouillant à moitié. Je cherche mon ton serein, mais je ne le retrouve plus. Il m’a clairement déstabilisé puisque qu'aucun autre homme ici n’a eu encore l’audace, ou le culot de faire ça, et il est franchement clair que je suis entièrement partagée entre l’envie de bien lui en coller une, et celle de le supplier gentiment d’arrêter son délire. Les deux me branchent, même si je suis plus portée vers le constat à l’amiable, pour résoudre les choses dans les règles, et avec civilisation …

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Alfie Ripley
Alfie Ripley
   
ENTRETIEN N°4 ~ SHERINE Empty
Message (#) Sujet: Re: ENTRETIEN N°4 ~ SHERINE — Sam 14 Sep - 2:55

Une photo, vraiment ? Oh bah oui, c'est vrai que c'était tout à fait le genre d'Alfie de poser avec ses invités. Oui, il faisait ça souvent, et avec un enthousiasme remarquable. Non mais, qu'on se le dise, cette jeune fille risquait fort de tomber de haut car ce genre de choses ne lui ressemblaient absolument pas, et en l'occurrence il était possible qu'il préfère se couper un bras plutôt que de poser en sa compagnie devant la cheminée de son cabinet. Elle était peut être bien mignonne, mais il ne prendrait certainement pas sur lui pour une gamine qui adulait probablement les One Direction et cherchait simplement à ajouter une photo à sa collection de groupie professionnelle. Donc il était peut être nul, mais disons que son univers ne s'écroulerait pas à cause du caprice de cette jeune fille. Ainsi donc, il réprima un rire nerveux mais ne put cependant s'en contenir plus longtemps lorsqu'elle alla jusqu'à prétendre, et notez qu'un fond sonore hautement dramatique serait plus que bienvenu dans une pareille situation, qu'elle le détestait. Alors peut être espérait-elle qu'il réagisse avec effroi et culpabilité, qu'il tâche de remédier à cet effroyable cas de figure et qu'il lui présente de plates excuses dans l'espoir de remonter dans son estime ... Sauf que bon, ici c'était Alfie, pas Casimir, alors il était peu probable que ça lui provoque autre chose qu'une crise de rire. En attendant, il haussa légèrement les épaules en guise de manifestation je-m'en-foutiste censée lui témoigner toute la tristesse qu'il pouvait ressentir. « Je te laisse imaginer combien cet aveu me brise le cœur » qu'il souffla alors, sans plus s'empêcher de sourire, histoire qu'au moins elle arrête de se méprendre sur son compte en l'imaginant certainement sous les traits d'un mec un tant soit peu concerné. Quant au reste, il est vrai qu'il n'avait jamais possédé beaucoup de tact. On le lui avait souvent dit, mais ça lui semblait assez insurmontable. « A vrai dire, j'ai envisagé une demie-seconde de te présenter des excuses, mais je me suis souvenu que je ne te devais rien. C'est con, hein. » Puisque si excuses il y avait du y avoir, sans doute n'auraient-elles pas été sincère, alors autant s'épargner ce genre de mascarade. Alfie prit alors place aux cotés de son invitée, qu'il crut voir rougir, ce qui toutefois ne l'interpella pas, étant donné qu'il avait l'habitude d'impressionner. C'était son boulot qui voulait ça, principalement. Il continua alors d'énoncer ce qu'il lui paraissait légitime de lui confier, à savoir qu'elle gagnerait à montrer qu'elle n'était pas qu'une gamine susceptible de fondre en larmes d'un instant à l'autre. Mais semble-t-il que Shérine avait l'esprit de contradiction suffisamment développé pour trouver à redire de ce genre de conseils. Elle le fit alors sourire, parce qu'il va de soi qu'il n'allait pas paniquer à l'idée qu'elle se refuse à lui apparaitre sous un jour moins détestable. C'était pour elle, hein, lui il devrait y survivre. « C'est vrai, il n'y a aucune raison pour que tu restes le cul posé sur ce divan à m'emmerder. Alors vas-y, prends la porte et va donc pleurer dans le couloir. Tu auras réussi à me faire perdre plus de temps en ouvrant la bouche qu'Aoife lorsqu'elle a joué les muettes. Et ça, c'est pas donné à tout le monde, tu sais. » Oui, il était probable qu'il la prenne pour une imbécile, en tout bien tout honneur toutefois. Et lorsque la demoiselle laissa entendre qu'elle se remettrait elle aussi très bien de lui avoir fait mauvaise impression, il la gratifia d'un sourire railleur, hochant la tête comme pour lui faire sentir qu'il en était content pour elle, oui vraiment. Quant à la petite théorie qu'elle énonça, elle eut le mérite de le faire rire de bon cœur. « Et t'en as conclu ça simplement parce que je ne t'ai pas traitée comme ma nouvelle meilleure amie ? Mais, ma chérie, tu n'es même pas un grain de sable dans le vaste désert de ma vie. Alors non, je n'ai pas de problème avec toi. Tu as simplement la considération que tu mérites. » Et le tout, naturellement dit avec le sourire. Parce qu'il ne la dépréciait pas, simplement il ne pouvait pas prétendre l'apprécier non plus. Ce serait une faute, d'ailleurs. Parce qu'encore une fois, il n'était pas là pour devenir son pote. « Et si ça peut t'aider à faire de beaux rêves la nuit, alors oui, considère que j'envie l'être merveilleux que tu es. C'est tellement mon genre, en plus. » Non, en fait, il était plutôt du genre à faire son maximum pour être celui qu'il voulait être pour ainsi se complaire dans sa façon d'être et se moquer de celle des autres. Autant dire que niveau perspicacité, elle pouvait repasser. Alfie, en tout cas, ne se fit pas prier pour lui prouver qu'il pouvait aussi assumer son coté peu professionnel, allant jusqu'à palper ce qui lui était a priori interdit. Mais Shérine avait beau être jeune et candide, il ne culpabiliserait pas pour autant. « Tu veux qu'on créé une cellule psychologique pour t'aider à surmonter ce traumatisme, ou tu crois pouvoir t'en remettre avant l'année prochaine ? » En soi, il n'avait fait que palper sa poitrine, il ne lui avait pas arraché son haut ni ne s'était jeté sur elle, alors bon, peut être était-ce nouveau qu'on témoigne de l'intérêt pour les flambis qui lui servaient de nichons, mais ça restait gentillet quand même. « Au fond, ça ne t'a même pas déplu. » Oui allez, qu'elle l'avoue, sinon il aurait eu la baffe qu'il s'était attendu à recevoir, hein. Vraiment, il avait failli tendre la joue pour le coup.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
   
ENTRETIEN N°4 ~ SHERINE Empty
Message (#) Sujet: Re: ENTRETIEN N°4 ~ SHERINE —

Revenir en haut Aller en bas
 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» ENTRETIEN N°1 ~ ASTON
» ENTRETIEN N°2 ~ AOIFE
» ENTRETIEN N°3 ~ CHARLY
» ENTRETIEN N°5 ~ BRITTA
» ENTRETIEN N°6 ~ JAIME

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
THROWN DICE - SAISON 13 ::  :: Les archives du château :: ARCHIVES SAISONS 1 A 4 :: Quatrième Saison :: ENTRETIENS-
Sauter vers: