We are Young & Wilde & Free !

J'avais toqué, j'avais crié et qui était venu m'ouvrir la porte ? Je vous le donne dans le mile, Gabriel. Nan sans blague, c'était le destin ça. J'affichai un large sourire avant de passer le pas de la porte et de rendre sa bise et son accolade au beau brun qui me faisait face. « Je vais on ne peut mieux beau brun » Un clin d'oeil. Je cherchais la pointe de gêne qu'il avait déjà montré quelques fois en ma présence mais n'en décelai aucune trace. Bien. J'étais rassurée. Nos dernières entrevues avaient souvent été emplies d'une certaine tension que j'avais moi-même instaurée et j'était ravie de constater que tout ça relevait du passé. Parce que j'appréciait énormément Gabriel. Parce que j'adorais Stojan. Parce que j'avais envie d'être plus proche de l'un et de rester aussi proche de l'autre. Je lui souris. Il appela Stojan. Je lisais sur son visage qu'il n'avait pas l'intention de rester dans le coin. Ce qui n'était peut-être pas une si mauvaise idée finalement. Pourquoi ? Tout simplement parce que face à la tornade qui arrivait, il n'y avait pas grand chose à faire. Stojan se précipita dans ma direction et prit dans ses bras, me serrant si fort que je frôlai l'asphyxie. Je lui rendis néanmoins son étreinte de toutes mes petites forces. « Tu m'as manqué aussi Bob l'Eponge ! » Je souris. C'est vrai, il m'avait tellement manqué. Sans lui, mes journées n'étaient plus les mêmes. Et même si j'observais les moindres de ses faits et gestes, chaque jour, à la télé, ça n'était pas pareil. J'aurais aimé être avec lui, j'aurais aimé vivre tous ces délires avec lui. Sa petite bouille d'ange m'avais manqué. Il venait à peine de me lâcher que je retournai dans ses bras, collant ma tête à son épaule. Quand on a une relation si fusionnelle avec quelqu'un, ne pas le voir pendant tout ce temps, ça fait bizarre croyez moi. Je suis une fille indépendante et tout mais mon Stojan c'est mon Stojan et puis c'est tout. « Tu m'as vraiment mais alors vraiment trop manqué Sto' » murmurai-je à son oreille. Nous étions toujours dans l'entrée et de l'autre côté, dans le salon, la fête semblait bien entamée. On entendait les rires et les conversations des invités dont je reconnaissais très clairement les voix. Il me tardait aussi de les voir tous. Et il me tardait d'aller saluer la maîtresse de maison qui avait l'amabilité de nous accueillir ici et avec qui j'avais déjà eu l'occasion de faire connaissance au café des proches. Julia était une fille vraiment adorable, c'était à souligner.

Spoiler:

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