| | Forbidden love. (05/02 à 21h40) | |
| Auteur | Message |
---|
Neil Messages : 285
Avatar : bastiaan van gaalen
Age : 33
PARCOURS DU CANDIDATCagnotte: 41000£Équipe: Affinités: (#) Sujet: Forbidden love. (05/02 à 21h40) — Mar 4 Fév - 20:37 | |
|
- message 1:
Je jette des coups d’œil conspirateurs frénétiquement de droite à gauche, surveillant qu’aucun candidat n’est planqué au détour d’un couloir. J’ai l’impression de frôler la paranoïa tant je n’arrête pas de vérifier ce que j’ai déjà évalué deux secondes auparavant. Quand le moment me semble enfin opportun, je fonce en direction de Xavi que j’avais déjà repéré au préalable afin de lui glisser dans un murmure: « J’y vais en premier, t’attends dix minutes puis tu me rejoins. » Je n’ai même pas fini ma phrase que je me suis déjà éclipsé de la pièce pour rejoindre l’entrée secrète à la nouvelle pièce que la production a mis à notre disposition. Je suis sûr que ces rapaces espèrent de nous des images plus que croustillantes, mais l’opportunité est trop belle pour la laisser passer. Je pénètre dans la pièce, me demandant si Lolita et Barbie qui ont été obligés de finir premier dans un sondage pour en remporter l’accès -loosers- s’y sont déjà rendu ou si je suis un pionnier en la matière. Ça doit être un truc de Neil, ça. Armstrong, maintenant moi… J’inspecte les yeux avec attention réalisant que le reprère des tourtereaux ne correspond pas à une simple chambre, mais à tout un appartement. J’entends les marches de l’escalier grincer sous les pas de Xavi et je me retourne avec un léger sourire. « Si on était pas obligé de cacher le fait qu’on a accès à cette pièce, je crois bien que j’y aurais posé bagage. » Cuisine, salle de bain et surtout chambre privative, ça ne se refuse pas, mais j’imagine que si je disparaissais entièrement de la circulation, quelqu’un finirait bien par s’en rendre compte. Je regarde le jeune homme en glissant mes mains dans mes poches en pinçant les lèvres. « Bon… » je souffle doucement. Ça me fait tellement bizarre d’être face à lui sans avoir besoin de faire semblant que je ne le connais pas.
- message 2:
Je note sans mal le bonheur qui le fait rayonner de toute part. Ca me tire un léger sourire ravi, pendant que je croise mes bras autour de ma poitrine. Et maintenant ? Je suis content, mais je me sens aussi légèrement bizarre. La situation me paraît surnaturelle, d’autant plus que je n’oublie pas la présence de deux trois caméras qui doivent prendre un malin plaisir à enregistrer nos retrouvailles. C’est la première fois que nos entourages respectifs vont comprendre toute l’ampleur de notre secret. Je ne me doute pas que les téléspectateurs ont certainement déjà eu connaissance de son intitulé, mais entre en entendre une vague évocation et le voir de ses propres yeux c’est assez différent. Soudainement trop conscient de toutes ces choses, je reste planté sur place immobile, ignorant ce qu’on est censé faire dans pareille situation. Mais Xavi est loin de se poser toutes ces questions et il se précipite dans ma direction. Il me prend dans ses bras et machinalement j’en fais de même, reconnaissant qu’il soit si spontané. J’ai toujours, moi aussi, possédé une certaine impulsivité, mais elle ne s’exprime pas exactement comme celle du jeune homme. Il est naturel et sincère. J’ai plus de mal à exprimer mes sentiments, mais je ne suis pas moins ému de le retrouver. Rapidement Xavi, fougueux, me plaque contre le mur pour plaquer ses lèvres contre les miennes. Ma main vient s’agripper au tissu de son t-shirt pendant que je lui rends son baiser avec une intensité aussi fougueuse que la sienne. Autant dire que j’ai dans l’immédiat très chaud. Mon bassin se colle contre le sien et je passe une main dans ses cheveux. Tout en continuant de l’embrasser, je nous fais nous déplacer vers le lit sur lequel on tombe à la renverse. Je ralentis la cadence pour devenir plus lent et profond. Mes lèvres se décalent sur son menton puis son cou. Je roule légèrement sur le côté, glissant mes bras sous ma tête, le cœur battant à tout rompre. « Moi aussi. » je souffle enfin en réponse au fait que je lui ai manqué. « Ça me tue de ne plus pouvoir faire ça. » je poursuis d’un air légèrement rêveur. Deux semaines. Un peu plus de deux semaines que je suis forcé de le voir se promener sous mon nez avec sa silhouette attractive sans pouvoir toucher ou même regarder. Pour appuyer le propos, je laisse ma main s'échouer sur sa cuisse afin d'établir contact au maximum tant qu'on en a l'occasion.
- message 3:
Si je m’écoutais, j’aurais déjà le pantalon baissé jusqu’aux chevilles pour fêter nos retrouvailles après ces deux longues semaines sans le moindre contact comme il se doit. Je suis obligé d’admettre que c’est assez inédit pour moi de voir Xavi tous les jours sans pouvoir l’embrasser, le toucher… Je me sens légèrement émoustillé, mais j’essaye de garder la tête froide même si la production a habilement placé un lit pile où il le fallait. Je m’écarte donc à contrecœur du bellâtre et je sens bien qu’il est aussi frustré que moi. Je continue cependant à penser qu’il vaut mieux y aller doucement avec toutes ces caméras, du moins pour l’instant. Ça ne m’empêche cependant pas de poser une main furtive sur sa cuisse, qui fait quelques va et vient lent à la surface de son pantalon en réponse à sa main qui caresse mon torse. Je clos mes paupières pour savourer cet instant en même temps que je l’écoute. J’esquisse un sourire quand il mentionne le sweat que je lui avais donné le premier jour. « J’aurais pu t’en donner un sans tâche de confiture, les autres ni auraient vu que du feu. » je tiens à souligner. A vrai dire ça m’aurait même bien plus de le voir se promener avec mon vêtement collé à la peau à défaut que moi je puisse m’y coller. A partir du moment où on se met à envier un bout de tissus, je crois qu’on peut dire qu’on est vraiment en manque. J’aimerais tellement pouvoir le serrer plus souvent dans mes bras dans le château, sans avoir à me réfugier dans le grenier pour avoir le droit de le faire. Il me demande comment ça se passe avec les autres candidats, ce qui me fait m’esclaffer. « Tu as peur que je me comporte mal ? » je me moque gentiment en tournant la tête dans sa direction. Sauf que c’est exactement ça. Mon franc-parler et mon égoïsme apparent m’ont déjà fait me retrouver sur le banc des nominés la semaine dernière et même si je suis revenu, je suis sûr que Xavi doit continuer à s’inquiéter pour moi. « Je crois que ça va. J’aime bien taquiner les gens, mais je pense que personne ne le prend vraiment mal. » j’explique en fronçant légèrement les sourcils. Ou du moins je l’espère, parce qu’au fond je ne me moque pas d’eux ou je ne les embête pas par méchanceté, je trouve ça sincèrement drôle. Je sais que certains apprécient cet aspect de mon caractère comme Agathe, pour les autres j’ignore ce qu’ils pensent réellement de moi, mais je n’ai pas ressentis d’ondes particulièrement négatives à mon encontre. « Je suis peut-être allé un peu loin avec Théodora… » j’avoue dans une moue de petit garçon coupable. Il est vrai qu’en plus de mes nombreuses taquineries, j’ai balancé la jeune femme dans l’eau. A deux reprises. « J’ai du mal à savoir si elle me déteste réellement ou si elle entre dans le jeu de la fille blasée. Je veux juste m’amuser, moi. » je plaide en me basculant sur le côté pour pouvoir river mes yeux dans les siens. Mon problème, c’est que je n’arrive pas à assez me préoccuper des autres pour deviner ce qu’ils peuvent penser. « Et toi ? Tu arrives à te faire à tout ça ? » Xavi a longtemps vécu reclus, le concept de télé-réalité et vie en collectivité doivent encore lui échapper donc je me demande comment il arrive à tout gérer. Il me semble qu’il est apprécié de l’ensemble de nos camarades, mais je me fais plus de soucis sur les intentions qu’ils peuvent nourrir à son égard. Il est trop gentil voir même naïf, je ne voudrais pas qu’on profite de lui à ses dépens.
- message 4:
Je crois capter quelque chose chez Xavi au moment où je mentionne Théodora. Peut-être pas de la jalousie ou une inquiétude à proprement parler, mais je le sens montrer un certain intérêt presque suspicieux sur ce que signifie mes paroles. Il est vrai que je suis peut-être allé loin en la mettant à l’eau à deux reprises en moins de vingt-quatre heures. Je suis parfois trop taquin avec les autres, mais faut admettre qu’elle me le rend bien en insinuant à chaque fois que je la croise que je suis devenu grassouillet. « Je l’embête simplement. Rien de méchant, quelques répliques sorties au bon moment pour la rendre folle. » Et c’est bien pour ça que j’espère qu’elle comprend que c’est un jeu que j’ai instauré. Je ne la trouve pas particulièrement moche comme parfois je le laisse entendre, bien qu’elle ne m’attire pas. Je suis sûr que des crétins pensent que mes railleries indiquent le contraire, mais si c’était véritablement le cas je n’entretiendrais pas tout ça à cause de Xavi. J’évite toute sorte d’ambiguïté, au moins dans ma tête, pour ne pas inquiéter le jeune homme. A l’extérieur c’est un peu plus compliqué de gérer l’image que je renvois, parce que c’est vrai que je suis censé être un hétérosexuel notoire. Je séduis un peu les filles du château pour protéger mon secret, comme je le fais parfois à l’extérieur afin de ne pas dévoiler que j’aime les hommes, mais au fond je m’en fous pas mal. Xavi me dit que si elle ne m’appréciait pas elle ne reviendrait pas vers moi. C’est vrai que généralement c’est plutôt moi qui l’approche sans doute parce qu’elle est trop fière pour daigner venir me chercher, mais j’imagine que si elle me détestait elle ne répondrait pas à mes provocations diverses. Je me sens un peu plus rassuré quand il me confirme qu’il s’en sort plutôt bien. C’est bien l’impression que j’avais eu, tout comme le fait que je lui manquais. Parfois, je flippe un peu quand il vient me voir. Même s’il arrive à jouer la comédie et à faire semblant, j’ai toujours un peu peur qu’on comprenne pour nous et surtout des conséquences qui résulteront de la révélation et de notre participation à l’émission. Ses lèvres retrouvent les miennes et je réponds à son baiser en douceur. Il se colle un peu plus contre moi et je me sers à mon tour contre son corps pendant que je prolonge le contact entre nos deux langues. Une voix retentis pour nous informer qu’il est temps de rejoindre les pièces communes. Déjà ? J’émets une protestation rauque sans quitter toute suite ses lèvres. Mais j’y suis forcé, ne serait-ce que pour reprendre mon souffle. J’enfonce ma tête dépitée dans le matelas tandis qu’à côté de moi le bellâtre me fait également part de sa déception. Je me redresse et tends ma main pour l’aider à se relever du lit. « Je pense à toi très fort. » je lui dis bêtement, mais ça me semble important. On est ensemble dans l’aventure, même si je peux paraître très individualiste, toutes mes décisions sont prises en gardant Xavi à l’esprit. Je nous entraîne vers la porte et le recoiffe distraitement pour lui donner une allure qui ne laisse pas deviner qu’il vient de bécoter quelqu’un. « Pars en premier. » Je remets mon t-shirt en place, avant de poser une dernière fois mes lèvres sur les siennes. Je m’attarde un peu, puis me sépare enfin de lui avant de lui donner une légère tape pour l’obliger à descendre les escaliers. « File. » j’exige en m’appuyant sur le mur le temps de compter suffisamment de secondes avant de quitter à mon tour le repère.
Dernière édition par Neil le Lun 10 Fév - 2:01, édité 3 fois |
| | | Xavi Messages : 380
Avatar : felix bujo
Age : 34
PARCOURS DU CANDIDATCagnotte: 24 250£Équipe: Affinités: (#) Sujet: Re: Forbidden love. (05/02 à 21h40) — Jeu 6 Fév - 0:53 | |
| - Message 1:
Enfin. Je crois que je n’aurai pas pu tenir plus longtemps. La production a décidée de nous accorder un moment seul à seul avec Neil dans une pièce secrète. J’attends ça avec impatience depuis plusieurs jours. Faire semblant de ne pas connaître le jeune homme durant ces deux premières semaines a été vraiment quelque chose de très difficile. Je m’en suis bien sorti pour autant, je crois, mais j’ai besoin d’une pause et de le serrer fort dans mes bras. Je ne sais pas s’il en est de même pour lui mais je l’espère. Ce manque affectif joue sur mon moral et mon bien être ici. L’aventure avec un lui partiel est différente. Je voudrais un lui total. Mais ça n’était pas possible, du moins, jusqu’à maintenant. Me voilà m’éclipsant de la soirée discrètement pour rejoindre mon amour interdit. Il m’a donné pour instruction de le rejoindre dix minutes après lui. Je n’ai pas tellement la notion du temps alors je décide d’attendre un petit peu quitte à dépasser la consigne imposée. Je sais qu’il m’attendra quoi qu’il en soit. D’ailleurs, j’en ai à présent la preuve puisqu’il se trouve physiquement là dans la pièce secrète. Il semble avoir déjà pris ses repères alors que moi je découvre les lieux. Des lieux charmants et presque luxueux par rapport à nos chambrées dans les arbres. « Si on était pas obligé de cacher le fait qu’on a accès à cette pièce, je crois bien que j’y aurais posé bagage. » Mon regard revient sur Neil qui semblait avoir déjà pris possession du lit vu la trace laissée sur le tissu. Il se trouve maintenant face à moi et j’ose pourtant à peine avancer tant la situation me paraît irréelle. « Tu m’étonnes ! C’est le grand luxe ici. » Mes yeux balayent à nouveau la somptueuse chambre et constatent qu’il y a également une cuisine et une salle de bain. De quoi vivre ici toute l’aventure à deux en somme. Malheureusement, à moins que le secret soit révélé au grand public, cela me paraît impossible. « Bon… » Mes yeux dérivent à nouveau sur le jeune homme qui semble attendre. C’est vrai, pourquoi s’attarder sur les lieux alors qu’il est là, réellement et que je ne suis plus obligé de faire semblant de ne pas le connaître ? Un sourire orne mon visage et parvient jusqu’au sien. Je suis heureux. Mais vraiment. D’ailleurs, je n’hésite à présent plus à aller le voir et le serrer dans mes bras de toutes mes forces. « Seigneur ce que tu m’as manqué ! » Mes yeux s’humidifient mais pas suffisamment pour lâcher des larmes. J’en viens l’instant d’après à plaquer le jeune homme contre le mur à proximité du lit, à déposer ma main dans sa nuque et à coller mes lèvres avec fougue contre les siennes. L’instant me paraît irréel mais magique. Enfin.
- Message 2:
L’instant que je suis en train de vivre est intense et magique. Je compte profiter pleinement de ce moment de solitude avec Neil pour le retrouver entièrement et ne plus avoir à faire semblant de ne pas le connaitre. J’imagine cependant que cet instant sera très bref et que le moment où je devrais le quitter pour retourner dans les parties du château accessibles aux autres arrivera vite. Les moments de joies défilent à toute allure alors que les moments de peines paraissent interminables. Je l’ai vite appris à mes dépends. Cette semaine a été particulièrement difficile et la suite sans Neil à mes côtés ne m’enchante guerre. J’aimerai rester dans cette somptueuse pièce avec lui jusqu’à la fin de l’émission et pouvoir goutter à ses lèvres à volonté comme je le fais à présent. Le baiser se veut passionné et très intense. Il s’accompagne par un contact physique du bassin. Je me vois d’ailleurs rapidement propulsé sur le matelas avec tout de même délicatesse. La valse de nos lèvres continue jusqu’à ce que celles du bellâtre viennent se poser en douceur contre mon menton puis mon cou. Un frisson d’excitation m’envahie. La seconde d’après, je me vois délaissé par Neil, ce qui me frustre un tant soit peu. Il s’installe à mes côtés puis me réponds enfin. « Moi aussi. » Malgré le fait que Neil soit peu démonstratif et réservé sur ses sentiments, je n’en ai pas douté une seconde. Je sais qu’il tient à moi énormément. S’il ne ressentait rien, il ne m’aurait jamais accueilli chez lui et on ne serait pas là à participer à cette émission. « Ça me tue de ne plus pouvoir faire ça. » J’adopte la même position que le jeune homme puis mon regard se tourne vers lui, n’hésitant pas à l’observer dans les moindres détails. Alors que sa main vient se poser contre ma cuisse, la mienne vient se déposer sous son tee-shirt pour le caresser délicatement. « Et ça me tue de ne plus pouvoir te regarder comme je le fais actuellement, de ne plus pouvoir te toucher et de ne plus pouvoir te sentir. » En fait, la dernière affirmation n’est pas tout à fait vraie. Son odeur ne m’est pas devenue totalement inconnue puisque j’ai possession d’un objet lui appartenant. « Merci pour ton sweat d’ailleurs. » J’ai conscience que ce n’est pas grand-chose mais dans ma situation ça compte beaucoup. Le jeune homme me manque terriblement et garder son odeur auprès de moi me permet en partie de combler ce manque. « Racontes-moi comment ça se passe avec les autres. » Ma crainte le concernant est là. Je sais qu’il peut avoir un caractère dur et qu’il s’est forgé une carapace avec d’autres personnes. J’ai eu cette chance de la percer très rapidement ou même de ne pas avoir à la percer. Neil a toujours été bienveillant avec moi et compréhensif. Je doute qu’il soit comme ça avec l’ensemble des candidats. Certains doivent le percevoir comme un petit con pété de thunes et prétentieux. C’est vrai qu’il donne cette impression au premier abord.
- Message 3:
Finalement, un arrêt brutal de contact est peut-être judicieux. Je ne sais ce qui aurait pu se passer si Neil et moi continuions à nous bécoter. Notre désir l’un pour l’autre est grand mais des caméras nous épient. Il vaut peut-être mieux se la jouer soft. Néanmoins, le contact n’est pas complétement coupé puisque ma main se situe sous le tee-shirt du candidat et la main de ce dernier caresse ma cuisse, ce qui n’a pas le don de faire tomber l’excitation en moi. « J’aurais pu t’en donner un sans tâche de confiture, les autres ni auraient vu que du feu. » Il est vrai que j’ai hérité du sweat taché du candidat. Mais je l’ai voulu. Il m’en aurait probablement donné un autre si je le lui avais demandé. Craintif à l’idée que quelqu’un puisse nous voir ou suspecter notre relation, j’ai préféré minimiser les risques et prétexter que j’aimais bien l’odeur de la confiture de fraise. Ce n’est pas totalement faux mais l’odeur que j’apprécie par-dessus tout est celle du candidat. « Peu importe. J’ai nettoyé la tâche. » J’ai juste plongé l’endroit taché dans de l’eau et frotté la salissure avec du savon. Rien de plus. Je voulais conserver l’odeur intacte du candidat sur le sweat tout en effaçant la confiture. « Tu as peur que je me comporte mal ? » Neil semble amusé par ma question sur son comportement envers les autres candidats. J’affiche un léger sourire, pas vraiment sincère et rassuré. Oui, ses relations avec les différents participants me préoccupent. Je sais qu’il peut être mal perçu par les autres et je n’ai nullement envie que ça lui coûte sa place dans l’aventure. Vivre le jeu sans lui ne m’intéresse pas. Il se doit, je crois, de faire des efforts là-dessus pour nous. « Oui. Non. Oui. » Je ne sais quoi lui répondre. Je n’ai pas vraiment envie de le vexer même si je sais qu’il a conscience de son fort tempérament. Je n’ai pas envie qu’il quitte l’aventure. La semaine dernière, par exemple, j’ai eu peur. « Je crois que ça va. J’aime bien taquiner les gens, mais je pense que personne ne le prend vraiment mal. » Il s’empresse de me rassurer et c’est vrai que ça me rend plus serein quant à son futur dans l’aventure. Je lui offre un sourire cette fois sincère alors que ma main glisse le long de son corps et vient chercher la sienne posée sur ma cuisse. « Je suis peut-être allé un peu loin avec Théodora… » Mon doigt tapote sur le doigt du candidat alors que mon sourcil s’arque affichant un air des plus interrogateurs. « Comment ça ? » Je ne crois pas être quelqu’un de jaloux mais il est vrai que les propos du candidat m’interpellent un tant soit peu. « J’ai du mal à savoir si elle me déteste réellement ou si elle entre dans le jeu de la fille blasée. Je veux juste m’amuser, moi. » Tout de suite, me voilà rassuré. Je ne le montre aucunement mise à part via mon poing qui se resserre en douceur contre le sien. « Si elle ne t’appréciait pas, elle ne reviendrait pas vers toi. » A moins que la candidate soit dérangée dans son esprit ou alors que ce soit Neil qui aille sans cesse à la rencontre de celle-ci. « Et toi ? Tu arrives à te faire à tout ça ? » Mes iris se plongent dans ceux de mon amant, tout juste tourné vers moi, tandis que ma bouche se décale légèrement. « Je crois que je m’en sors assez bien. » Du moins, beaucoup mieux que je ne l’aurai imaginé. Bien sûr, j’ai eu droit à beaucoup de surprises, de doutes et interrogations depuis le début du jeu mais globalement j’arrive à me faire à l’aventure. Ou presque. « Mais tu me manques beaucoup. » Il me semble que c’est le seul point négatif à mon jeu. Je ne peux le vivre pleinement à cause de la distance entre Neil et moi. Une distance difficile à supporter et à vivre au quotidien. D’ailleurs, je décide de profiter une nouvelle fois de cette pièce secrète pour retrouver les lèvres de mon amant. Le contact se fait cette fois en douceur. Je rapproche peu à peu mon corps pour le coller au sien tandis que le candidat semble vouloir prolonger le baiser. Bonté divine ce que c’est bon ! Soudain, une voix chuchotante se fait entendre dans la pièce. Celle-ci nous avertit qu’un candidat me cherche spécifiquement et qu’il est temps de rejoindre les autres candidats. Je décroche aussitôt mes lèvres de celles de Neil pour soupirer. Je pense alors à Hiroo qui semble m’apprécier démesurément. J’aimerai qu’il comprenne par lui-même que mon cœur est déjà pris. « Oh non. » Je saisis aussitôt que le jeu va reprendre son cours et que la soirée avec Neil se termine maintenant, hélas. Toutes les bonnes choses ont une fin.
|
| | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|