DEUXIEME PRIME 20/08 ◑ fans, proches, public, journalistes

Le prime venait de commencer. L'ambiance sur le plateau était à l'image de l'aventure "Thrown Dice" : survoltée et dynamique. Je ne savais plus vraiment où me mettre, regardant autour de moi le public hurler le nom de certains candidats. Ce soir d'ailleurs, trois candidats étaient en danger. L'un d'entre eux allait quitter l'aventure le soir même et j'allais avoir la responsabilité d'annoncer le nom du candidat qui sortirait. Soudain, la production dans mon oreillette m'indique que William vient de proposer un dilemme de taille à l'un candidats.

« On m'annonce que William vient à l'instant de poser un dilemme à l'un des candidats... Voyons tout de suite de quel candidat il s'agit... »

William Quincy-Clifford a écrit:

SUR L'ÉCRAN GÉANT, WILLIAM POSE UN DILEMME A APOLLINAIRE

« Le Maître s'apprête à poser le premier dilemme de la soirée... à Apollinaire. Apollinaire, tu as maintenant le choix : ou tu perds immédiatement 2000 £ de ta cagnotte personnelle, ou Tamsin est nominée d'office pour les prochaines nominations.
Le Maître attend ta réponse, et sache que tu dois de toute manière faire un choix. »

« Et bien, et bien... Le pauvre Apollinaire a un choix décisif à faire dès le début de l'aventure... Quel choix va-t-il faire ? Nous allons le découvrir d'un instant à l'autre. »

Cette semaine avait été plutôt calme, Tamsin était plus discrète que je n’aurais pu le croire. Elle était par contre toujours aussi froide et sans cœur vis-à-vis des autres candidats, qu’ils se rassurent. Il fallait juste faire en sorte de lui prouver qu’ils étaient dignes de confiance. Bref ! Pour ce second prime je m’étais habillé d’une manière très très simple. Un simple t-shirt blanc en col U avec un jean et une paire de converses. Lorsque je tournais la tête vers l’heure je remarquais qu’il était très tard, j’étais même en retard. Je descendais donc de mon appartement à toute vitesse arrivant dans le parking souterrain de mon immeuble ou je prenais ma voiture. Heureusement que les flics n’étaient pas sur la route car je n’avais pas respecté la vitesse imposée. J’étais néanmoins arrivé à l’heure au prime, un mal pour un bien ! Il y avait déjà quelques personnes sur le plateau, je rejoignais donc les sièges consacrés aux proches des candidats. Tous n’étaient pas encore là, le prime commençait pourtant maintenant.

Et c'était parti pour ce deuxième prime ! J'aurais pu arrivée confiante, et pourtant je ne l'étais pas du tout, peut être même moins que la semaine dernière... Ce sentiment d'être perdue était maintenant remplacé par le stress, ce stress insoutenable. Quand j'étais alors arrivée sur le plateau, la salle était déjà bien pleine. Je m'étais arrêter un instant, emplis de panique. Tout le monde portais de superbes tenues et particulièrement la gente féminine... Je me sentais un peu tache avait mon tee-shirt tous simple. Je besais les yeux et louchais sur ce dernier, et puis là, le déclic. Je visage d'Apollinaire me redonnait confiance en un éclair. J'étais la pour lui, uniquement pour lui. Je me fichais pas mal du reste du monde. Je relevais le menton et d'une démarche fière, allais prendre place sur le banc des proches. Je tournais la tête vers le public, non loin de moi, j'appercu Sarah, une journaliste avec qui j'avais rapidement échanger quelques mots la semaine précédente. Je lui souris timidement. Il ne fallu que quelques secondes pour que Charlie, la jolie présentatrice du programme fasse son apparition. Je tournais la tête vers le grand écran géant du plateau alors que des images du salon apparurent.
C'est parti, surprend moi Thrown Dice.

William Quincy-Clifford a écrit:

L'ÉCRAN DU SALON S'ALLUME, WILLIAM FAIT SON APPARITION

« Le Maître s'apprête à poser le quatrième dilemme de la soirée... à Julia. Julia, tu as maintenant le choix : ou Tamsin perd la somme de 5000 £, ou bien un indice sur le secret de Gabriel sera révélé à tous les habitants dans la soirée.
Le Maître attend ta réponse, et sache que tu dois de toute manière faire un choix. »

C'était déjà le jour du deuxième prime de Thrown Dice. En temps normal je n'aurais quasiment jamais regardé cette émission, juste quelques fois dans le but de me moquer de quelques abrutis qui pourraient dire je n'sais quelle bêtise, ou bien une énorme faute de grammaire qu'un gamin de cinq ans ne dirait pas. Oui, il y avait souvent des cas assez spéciaux dans ce genre d'émission. Et pourtant, j'avais suivi chaque jour sans exception la quotidienne de cette nouvelle télé-réalité. Pourquoi ? C'était bien simple, il n'y avait qu'une seule et unique raison : Bibi y participait. Et oui, ma si gentille, si calme et si douce meilleure amie avait décidé de participer à ce combat de lions affamés. J'avoue qu'au début, je n'étais pas trop pour. Elle allait se faire dévorer toute crue la Bibi, j'en étais sûr. Et pourtant, elle avait réussi à me convaincre qu'elle allait y arriver, que c'était pour s'amuser. Alors je ne voyais qu'une chose à faire : la soutenir au maximum - et bien lui foutre la honte en venant avec des t-shirts à son effigie. Enfin, j'allais lui faire une belle campagne à la petite, elle ne pouvait pas m'en vouloir - j'avais déjà fait bien pire par le passé, aha. Et comme je tiens toujours mes promesses, j'avais pris un vieux t-shirt blanc, tout simple, et je l'avais totalement transformé.

Il était quasiment six heures. Six heures ?! Oh non, je le savais, j'étais en retard ! L'émission allait commencer et jamais je ne serai à l'heure. Je lâchai un « MERDE. » que personne ne pouvait entendre - étant donné que j'étais seul - et je courus dans tous les sens. Ca m'apprendra à ne jamais regarder l'heure ; j'avais la désagréable habitude d'être le contraire d'une personne ponctuelle. J'avais toujours été comme ça. J'enfilai rapidement un pantalon qui était sous mon nez, le si beau t-shirt de Bibi et une chemise en jean - oui, j'avais la classe. Je continuai à courir afin de gagner quand même un peu de temps, même si l'expression n'était pas si bien accordée avec la situation. J'avais roulé à une vitesse bien au-delà de celle autorisée, mais heureusement pour moi aucun radar n'avait flashé et aucun flic ne m'avait poursuivi - pas que ça m'arrivait souvent, hein. Je courus vers le plateau en montrant et criant bien à tout le monde que j'étais un proche. Déjà que j'étais en retard, je ne faisais même pas bonne impression ; le sort s'acharnait sur ma pauvre petite personne. Je m'avançai vers les sièges réservés aux proches et je m'assis près d'une jolie brunette. Tiens tiens, elle avait eu la même idée que moi à propos d'un certain vêtement. Quand je vous dis que les grands esprits sont faits pour se rencontrer ! Encore tout essoufflé, je réussis à dire quelques mots compréhensibles. « Désolé ma Batmobile a eu quelques soucis, qu'est-ce que j'ai raté ? »