GUERRE DES CHAMBRES • Le Maître et vos adversaires, vous éblouierez

Tous installés autour du piano, alors que Perceval et moi-même nous continuons de jouer une petit mélodie composée par les pianistes de la chambre, nos voix venait à s’élever à l’unisson, un peu comme si à cet instant précis nous n’étions qu’une seule et même personne, et le slogan de notre chambre venait à se faire entendre dans la salle de bal. La musique s’arrêtait et sans même un regard pour le reste de la salle nous descendions de la scène.

J’avais comme l’impression que notre petit numéro était passé à la vitesse de l’éclair. J’avais le sentiment que nous avions pris des heures et des heures pour répéter quelque chose qui venait de se terminer en à peine quelques minutes, quelques secondes. Comme mes coéquipiers j’avais fait de mon mieux pour apporter un petit quelque chose en plus, chaque détails comptaient et nous avions mis toutes les chances de notre côté pour décrocher la victoire. Pour ma part je m’étais mise au piano, chose que je fais que très rarement vu que je ne savais pas en jouer ou du moins pas vraiment bien, mais chaque membres du groupe avait pris le temps d’apprendre un petit quelque chose à un autre, contrairement à ce que certains auraient pu penser tout le monde s’était investie. Remarque, il fallait avouer que la chambre émeraude était composée de personne qui n’aimaient pas se faire écraser et pour qui la défaite était une faiblesse.

Je posais mon regard sur mes camarades, alors qu’un fin sourire venait se dessiner sur mon visage. A cet instant précis, je ne pouvais pas nier le fait que j’étais fière de ce que nous avions réalisés.