titan ☾ samedi vers 23h

ft. Icare

Kenza, sur son canapé, elle assiste en compagnie de Bart à la fin du prime, totalement impuissante face au claquement de doigt final de William avec son gant de l’infinité bien propre à lui qui vient de lui niquer la moitié de ses liens avec une facilité effroyable. Elle enregistre en silence les informations liées à cette nouvelle d’une ampleur sans précédent et qui a elle seule, chamboule tout l’ordre et le système ultra bien structuré qu’elle avait mit des semaines à construire. William, il a fait disparaître sous ses yeux les candidats avec lesquelles elle a tissé le plus de liens jusqu’à maintenant, et la laisse dans un monde restreint et vide où seuls Lula et Niels figurent comme lot de consolation. Heureusement qu’Icare, pourtant lui aussi emmené par le claquement dévastateur, a rendez-vous avec elle ce soir dans le monde subatomique avec son champ quantique et sa temporalité bien à lui, aka la loveroom, loin des regards de tout le monde, ou presque, comme il lui explique un peu plus tôt avant de se séparer. Quand elle voit où les autres sont censés dormir pour la semaine, et la chambre dont elle bénéficiera elle de son côté exclusivement, ça lui fait carrément oublier toutes les peines liées à cette scission, et elle est limite reconnaissante envers William et la prod’ de lui avoir filé cette chance de garder un minimum de confort. Kenza, elle a quand même fini première du classement des répartitions alors certains diront qu’on lui devait au moins ça, mais elle, en tant que candidate idéale qui ne se plaint jamais, qui était prête à s’adapter à ces nouvelles circonstances sans broncher et prendre même son rôle d’adjointe très au sérieux pour la semaine qu’au fond, c’est vraiment devenu une bénédiction, cette loveroom, malgré tout le mal qu’elle en a pensé tout à l’heure quand l’enregistrement a fuité. Les trucs que la prod avait décidé de révéler étaient ultra gênants et filaient la sensation de mater un échange à la GoT entre Jon et sa tante, toujours bizarre même pour le téléspectateur à entendre l’un encenser sa queen et la chauffer plus pour la baiser. Mais le mea culpa de William, ça réussi même à lui faire oublier tous ce que le maître lui a fait enduré jusqu’à maintenant parce-qu’elle le prend comme un plus, vu qu’au fond, elle a rien demandé de tout ça à la base. C'est tombé de nulpart, suite à un coup de téléphone, comme le lui a expliqué le suisse. Alors elle se lève, récupère sa cigarette électronique de chez Bart pour rejoindre sa chambre et prend les devants sur Icare pour ranger ses affaires que la prod a prit soin de leur déposer devant la porte, et ainsi commencer à installer les bases de son ordre quasi parfait. Ça lui prend quelques minutes, mais ça l’aide à patienter et ça l’occupe avant son arrivée. Elle sait pas ce qu’il glande, il est très en retard, mais elle s’en plaint pas non plus car ça lui donne largement le temps de tout organiser et même de vapoter tranquillement sa e-clope framboise pour déstresser un peu devant la loveroom ultra bien rangée, comme elle le désirait. Elle est satisfaite de son travail, et l’est encore plus quand elle remarque enfin l’arrivée d’@Icare sur lequel elle se dirige naturellement, sourire sur les lèvres pour le prendre dans ses bras et déposer un petit bisou sur son cou. « je suis contente de te revoir » qu’elle souffle en s’accrochant à son cou parfumée qu’elle commence à avoir l’habitude d’y loger quand ils se retrouvent dans cette chambre. Le prendre dans ses bras et lui donner de sa force à elle, ça fait un bon moment qu’elle voulait le faire pendant le prime, histoire de le rassurer et lui tenir compagnie, et s’il y’avait pas eu ce petit avantage de squatter cette chambre, elle l’aurait vraiment mal vécu, de pas avoir eu l’occasion de prendre dans ses bras Icare suite à ce qu'ils ont vécu. D’ailleurs, c’était un peu drôle, leur retrouvaille dans cette chambre en mode roméo/juliette des temps modernes cachés encore une fois aux yeux de tous, alors que normalement ils ne  sont pas censés communiquer de la semaine. Juste pour ça aussi, le fait de ne pas être séparée de lui, ça la rassure un peu et ça la met d’une meilleure bonne humeur que celle qu’elle avait affiché au prime. « j’espère que ça va mieux » qu’elle expire en faisant allusion à l’état où il se retrouvait tout à l’heure. Elle ne pouvait qu’y assister, impuissante, sans rien faire, sans rien y changer de là où elle était. Il n’avait pas à s’en faire pour le regard des autres, ce n’était qu’un détail alors qu’il s’inspire d’elle qui les ignore très bien. Elle se décale légèrement pour accrocher son regard et glisser à titre informatif, un petit sourire au coin « je ne sais pas ce qu’il en est de toi, mais moi j’ai décidé de dormir ici toute la semaine » parce-que les transats de la piscine, les tables de massage du spa ou le coin hamacs, quand bien même sympathique, c’était impensable alors qu’elle avait ce petit paradis sur terre à côté « comme tu le vois, j’ai fait un peu de rangement pendant que tu n’étais pas là » qu’elle l’informe en lui laissant le soin d’apprécier par lui-même le travail, avant de rajouter « et je sais pas si j’ai bien fait mais je me suis aussi permise de ranger tes affaires » qu’elle avoue un peu fébrilement avec sa douce voix, légèrement gênée car ça aussi elle est pas trop sûre qu’il apprécie. Elle sait toujours pas s'il a horreur qu’on touche à ses affaires ; ça ne faisait pas partie de la liste des choses qu’il détestait de l’autre fois, alors dans le doute elle s’est permise de plier et ranger ses caleçons, ses chemises, ses chaussettes, ses t-shirts, ses jeans et tout un tas de trucs de façon à ce qu’il les retrouve beaucoup plus facilement dans les placards que dans sa valise. Parce-que ça aussi, ça faisait partie des choses qu’elle lui avait promit la semaine dernière quand elle lui disait qu’elle allait bien prendre soin de lui. Inconsciemment, et sans qu’il ait rien demandé, il allait retrouver ses fringues lavés, repassés, et bien rangés dans ses tiroirs, tout ça parce-qu'elle tient à son confort maintenant. Et ce soir, c’était à son tour de s’occuper de lui car elle devinait à quel point il avait dû passer un mauvais prime vu la tête qu’il affichait tout à l’heure « tu es fatiguée ? » qu’elle demande en vrillant ses opales dans les siennes. Elle ne s’est même pas changée du prime, mais c’est pas important car la priorité maintenant qu’il est là, c’est lui. Elle ne sait pas trop dans quel mood il est, ni dans quel humeur alors elle tâte le terrain avec sa première question.

Ça lui fait très plaisir de revoir @Icare, le prendre dans ses bras et avoir l’occasion de lui reparler alors qu’ils étaient plus censés se côtoyer pendant toute une semaine. Ça aurait été bizarre, long, mais surtout brutal compte tenu du prime, et de ce qu’ils avaient vécu la semaine dernière. Une certaine continuité aurait été niquée d’un coup par cette scission, mais heureusement qu’ils avaient encore cette loveroom et le mea culpa de William qui arrivait au bon moment pour se voir discretos et en cachette, loin des regards des autres, encore une fois. Par contre elle pouvait plus trop faire confiance à l’imperméabilité de cet endroit vu l’enregistrement qui a fuité, d’où sa décision de mieux peser ses mots cette fois et réfléchir avant de l’ouvrir. C’était peut-être le même endroit, le même cadre, mais la Kenza collector de la semaine dernière qui s’était ouverte comme une petite fleur dans les bras d’Icare, elle s’est barrée depuis des lustres maintenant et c’était l’autre, la Kenza cérébrale et très pointilleuse qui venait de débarquer dans cette chambre en avance dans le but de mettre en place son système ordonné habituel. Alors ça ne l’empêchait pas de mourir dans les bras du suisse, oui, mais elle avait toujours en tête cette fois ce qu’elle faisait. Il avait pas menti quand il disait qu’ils étaient liés à présent d’une quelconque manière, car elle le ressentait dans sa façon à elle de se comporter avec lui qui était unique comparé aux autres candidats avec qui elle se contraignait à certaines règle de conduite. Elle mettait de la distance et forçait le respect avec son attitude qui répondait à sa réputation, mais avec lui, elle s’autorisait un peu plus de liberté, était plus tactile, plus attentionnée et moins rigide. Elle demande même s’il va bien, car son mood, son humeur et son état la préoccupe un peu maintenant qu’elle a enfin l’occasion de discuter avec lui. Apparemment ça va mieux depuis, ce qui la rassure même si son excuse la pousse à se décaler un peu pour accrocher son regard avec le sien, un peu plus sérieuse que tout à l’heure « je sais, j’avais remarqué » qu’elle souffle en rapport avec ce qu’elle avait noté depuis son coin. Il avait une façon un peu bizarre de dealer avec les douilles qui lui tombaient dessus. Il est très sanguin, Icare, et pas qu’un peu, alors ça inquiétait car ce n’est pas la première fois qu’elle a affaire à un échantillon de lui entrain de perdre le contrôle de ses émotions « je sais que tu as horreur qu’on te dise quoi faire » qu’il n’aimait pas les moralisateurs où les gens qui lui balançaient à la tronche des conseils préfabriqués blablabla, ça il le lui avait dit assez clairement l’autre fois, et elle le savait, mais là c’était plus fort qu’elle, et surtout elle le faisait dans un autre but que celui de le prendre de haut « mais tu dois apprendre à garder ton sang-froid » qu’elle souffle doucement en déposant son regard le plus agréable dans le sien pour lui signifier à quel point elle ne le faisait pas pour le faire chier avec une moral ou autre, au contraire « c’est pour ton bien » qu’elle assène cette fois-ci pour clore cette parenthèse. Voilà, c'était tout ce qu'il avait à retenir. Et Kenza, elle déconne vraiment pas avec ça. Il ne s’en rendra peut-être pas compte, mais elle se soucie vraiment de lui et de son bien-être à présent. Elle aurait pu s’en foutre, laisser passer et lui chantonner ce qui lui aurait certainement fait plaisir d'entendre, mais il fallait qu’elle passe le message d’une manière ou d’une autre. Et elle préférait la méthode directe. Comme toujours. Ici, faut pas trop s’attendre à vivre que des événements heureux, gagner des pass pour la loveroom ou vivre une aventure peinarde sans embûches. Thrown Dice, c’est pas Oui-oui land ou les contrées colorés de my little poney et en signant son contrat, c’est un peu comme s’il vendait son âme et son image au diable lui-même, alors la production, elle ne se gênera pas à le briser s’il est faible d’esprit pour générer son buzz quotidien. Car elle, au fond, elle s’en fout des principes d’Icare ou de ce qu’il peut ressentir comme trahison ou non. Kenza, elle en a conscience, elle est très lucide et c’est pour ça qu’elle gère mieux la situation, comme elle a géré toutes les merdes qui lui sont tombés depuis le début de cette aventure, sans trop se plaindre ou demander réparation. Bref, elle espère lui avoir transmit un peu de sa force, car c’est aussi sa façon à elle de lui montrer à quel point elle tient à lui, voir même plus : qu’elle croit en lui. Oui mine de rien, elle a envie de croire en lui, c’est un peu bizarre mais elle veut miser sur lui et ne pas le perdre bêtement juste parce-que monsieur aurait succombé à son trop plein d’émotions qu’il arrive pas à contrôler. Elle se détache de ses bras mais garde le contact en lui serrant la main. « tu as raison de le faire » elle valide son initiative. Là, elle fait parler sa sagesse et c’est pas son envie qui parle. Non là c’est plus son côté réfléchi et calme qui prend le relais car si on lui demandait ce qu’elle voulait vraiment, elle aurait préféré le garder avec elle toutes les nuits, c'est clair. Mais il y'avait le jeu aussi, qu'il fallait pas oublier « j’ai promis à Lula de dormir avec elle aussi une nuit ou deux » elle a aussi des devoir envers sa pineco du game qu’elle doit pas laisser tomber juste parce-qu’il y’a le type avec qui elle kiffe être dans la loveroom. Et aussi, intérieurement, elle ne veut pas le voir chaque jour. Elle ne veut pas s’habituer à sa présence ou qu’une certaine routine s’installe entre eux, alors secrètement, elle espère aussi ne pas le fréquenter très souvent pour ne pas casser la magie actuelle du truc. Enfin bref, de son côté, elle a rangé ses affaires, on sait jamais et ça la rassure de voir qu’il apprécie le geste. Elle avait un peu peur qu’il pète un câble pour ça, mais ça va, apparemment elle a bien fait. « Ah oui. De toute façon je n’y aurais pas touché » qu’elle souffle en grimaçant. Tout est encore à sa place, parce-que ses trucs persos dont il parle, elle y pas souvenir de s’être approchée. Elle, elle s’est juste contentée de ranger ses vêtements avec l’envie de lui faire plaisir et lui faciliter son quotidien. Elle sait que son côté ultra rangé pouvait déranger, mais il avait plus au moins dit qu’il acceptait ça aussi, et puis, elle le faisait pour son confort. Car oui, c’était tout ce qui comptait à ses yeux ce soir. Au point qu’elle était prête à s’oublier pour bien s’occuper de lui. Apparemment, il était pas fatigué non plus, alors elle le scrute un moment commencer à se changer pour en faire de même. Ses plans ? Rien de spécial pour elle à part dormir s’il était fatigué. Mais c’était pas le cas, et elle en profite d’ailleurs de ses mains libres pour virer ses boucles d’oreilles, ses bijoux et ses talons avant de venir se poser sur ses genoux, enroulant ses bras autour de son cou « mon plan ce soir, c’est toi » qu’elle annonce en affichant un sourire espiègle sur le coin des lèvres « qu’est ce que disait ton horoscope d’ailleurs ? » c’est vrai qu’en plus du sien, elle commençait à lire celui des poissons aussi, assez étrangement « faites un tour du côté du spa à deux et offrez à votre conjoint un massage » c’était surement ça, oui, elle avait bien fait ses devoirs. Bon elle, elle avait accès au spa cette semaine, mais pas lui, ce qui était fort dommage, hm. Mais : « il y’a tout ici. Bougies, huiles parfumées et … moi » qu’elle lui murmure mielleusement au creux de l’oreille, un peu comme pour éveiller à nouveau tous ses sens comme elle sait très bien le faire, puis elle enchaîne avec son sourire au coin, le regard très évocateur sur ce qui se profilait déjà comme "plan" « c’est à mon tour de m’occuper de toi alors que dirais-tu de me laisser aller me changer un petit instant » cette saloperie de robe de prime commençait à la gêner un peu « et toi de partir t’installer là-bas » elle pointe avec son doigt vernis le lit king size « en attendant sagement que je revienne ? » ça lui allait comme plan, ça, ou fallait trouver autre chose ?

Kenza, elle est à nouveau sérieuse et elle déconne pas avec ces choses là qu’elle estime très importantes. Elle n’est pas encore au stade de la prise de tête, mais elle badine pas avec @Icare sur certains points. Ce n’est pas parce-que monsieur est sanguin ou n’aime pas faire face à certaines vérités qu’elle va s’écraser pour autant. Elle va pas non plus se contenter de lui dire ce que ses deux petites mignonnes oreilles veulent ou sont habituées à entendre juste pour lui faire plaisir. Elle va peut-être lui paraître dure, stricte et rigide comparé à la dernière fois, peut-être que ça va le faire flipper aussi ou que ça va le faire chier d’entendre ce qu’il a tendance à haïr d’entendre, mais il le faut. C’est pour son bien et dans un certain sens, pour son bien à elle aussi. Parce-que Kenza, elle se soucie peut-être de lui et de son bien-être dans ce jeu, mais elle le fait un peu pour elle aussi ; pour son confort à elle car le fait d’avoir encore Icare à ses côtés pour un bon petit moment est une idée qu'elle veut voir perdurer dans le temps. C’est assez égoïste de sa part mais elle veut pas qu’il se fasse éliminé comme ça, bêtement par le public juste parce-qu’on l’aura jugé à un moment donné faible d’esprit ou pas très taillé pour encaisser la pression de ce game. Elle refuse cette idée de le perdre juste parce-qu’à un moment il aura flanché dans son aventure et aura pas été capable de se contrôler, parce-que non, pour son bien être à elle, elle veut se garder Icare dans son aventure pour tout le putain de kiff qu’il lui procure avec sa présence à ses côtés, ses attentions, son soutien et sa tendresse dont elle ne veut pas s’en séparer de si tôt. Au fond, quand elle lui demande de se ressaisir, elle a un certain bénéfice à en tirer et elle attend bien plus qu’un je sais qui ne sert à que dalle, si ce n'est à temporiser et étouffer la discussion. Mais elle ne dit rien de plus car elle lui fait confiance. Elle a commencé à lui faire confiance tacitement au moment où elle a su qu’elle pouvait compter sur lui. Alors qu’il arrête de lui causer du jour au lendemain parce-qu’il se serait lassé d’elle et qu’il aura obtenu ce qu’il voulait c’est pas grave, elle s'en remettrait, mais qu’il se fasse bouffé par le jeu alors qu’elle est toujours là, avec lui, à ses côtés, ça elle l’accepterait pas. Ça serait un échec et pour quelqu’un d’aussi exigeant qu’elle, l’échec n’est pas une option. Mais elle serre sa main aussi en se raccrochant silencieusement à son regard, les sourcils légèrement froncés pour lui signifier qu’elle était encore présente et qu’il n’avait pas à s’en faire. Elle gère très bien ce genre de situation, la preuve en est son attitude totalement maîtrisée et tout en contrôle au prime. Dans sa tête, elle organise tellement tout qu’elle a même déjà songé à comment bien faire passer la pilule de son accès privilégié à la loveroom aux autres. Elle sait que ce genre de petit détail, ne serait-ce que minime, pourrait créer des tensions avec les autres, alors elle ne va pas faire sa précieuse qui pionce dans le confort maximal alors que son groupe se paye les relax et les moustiques de la piscine. Elle compte bien alterner et sur ce point, ils ont l’air d’être d’accord aussi. « ça marche » qu’elle se contente de souffler car ça aussi, ça lui plait bien comme idée. Se synchroniser pour dormir ensemble les jours où ils squatteront la pièce. Et elle compte bien prolonger les petites habitudes qu’ils ont déjà commencés par avoir dans ce lieu exceptionnel. Le tout dans une certaine continuité qu’elle a déjà apprécié, qu’elle voulait perpétrer comme une tradition à présent et qui lui fait du bien. Parce-que Kenza, elle est vraiment ravie d’avoir rencontré une bite premium d’une qualité supérieure comme Icare qui la juge pas, qui lui casse pas les ovaires et qui lui permet d’évacuer sans prise de tête un peu les tensions et la pression continuelle du jeu. Elle a des désirs elle aussi, et surtout des besoins alors c’est un privilège, voir un luxe total d’avoir quelqu’un ici avec qui les assouvir sans se forcer ou se poser des questions. Et puis, elle aime bien plaire, se sentir féminine, exprimer et partager ce qu’elle a toujours très bien su faire avec ses mains ou son corps. Par exemple, c’est une déesse qui prodigue des massages venus d’une autre dimension, et elle excelle dans la danse sensuelle qui peut te mettre des tas de films dans la tête au point de te faire jouir sur ta chaise, alors ce soir, elle a bien envie de lui donner un aperçu de ce que ça fait, d’être aussi privilégié que lui et d’être avec une personne qu’on s’arracherait à prix d’or juste pour un petit moment de tête à tête comme celui-là. Icare, elle a bien envie de s’imprimer dans sa mémoire à court et moyen terme, au point qu’il irait raconter à ses potes le lendemain l’immense putain de kiff qu’il a ressenti avec une femme aussi transcendante qu’elle. Alors son plan, ou plutôt sa priorité, c’était de s’occuper de lui ce soir, le faire sentir à nouveau roi et lui rappeler un peu ce que ça fait d’être avec une femme comme elle. Du coup elle pose ses fesses sur ses genoux, prend toute son aise à bien mouler son derrière dans une position confortable qui lui permettra de lui exposer son programme de la soirée. Monsieur a décroché le gros lot avec son horoscope de la semaine, et elle s’amuse d’ailleurs à le remettre sur la table pour introduire ce qu’elle avait en tête pour leur nouvelle soirée en tête à tête. Elle ne pouvait rêver de meilleure transition d’ailleurs, et irait même remercier le chroniqueur personnellement d’avoir pu autant faciliter les choses entre eux. Il lui arrache un baiser sauvage qui la fait drôlement frémir « j’essayerai » qu’elle murmure à son tour avec son regard ravageur en se levant pour rejoindre ses affaires. « je ne peux rien te promettre » Là aussi, elle savait très bien les mots à employer, dans quel ton et surtout ce qu’ils pourraient suggérer si elle les sortait d’une certaine manière, alors en se levant, elle avait bien dans l’idée de le faire patienter un petit peu. Faire prolonger le temps d’attente pour faire monter la chaleur et se faire désirée aussi. Elle fit délicatement couler sa robe noire le long de ses formes pour la virer une bonne fois pour toute, abandonnant ses soutifs avec grâce en passant un bras sur sa poitrine pour la dissimuler un moment, au détriment d’un petit peignoir blanc tout léger qu'elle enfile sans mal et qui lui permettra d’être totalement libre dans tous ses mouvements. Elle s’accorde un petit moment devant le miroir pour apprécier le rendu, et satisfaite de l'image bandante qu'il lui renvoie, elle file sur la pointe des pieds se munir des huiles parfumés de massages avant de le rejoindre sur le lit, s’allongeant un moment à ses côtés pour accrocher de plus près son regard « j’espère ne pas avoir été trop longue » qu’elle lâche avec son innocence en carton à deux balles. À vrai dire, elle y a prit un malin plaisir à le faire languir en grignotant quelques minutes en mode corner joué en deux temps, comme le ferait un joueur expérimenté en fin de match. Elle caresse un moment son torse poilu avec son petit doigt loin d’être innocent et qui cherche clairement les ennuis avec sa tendance à venir s’aventurer sur des territoires sensibles de sa peau « j’aimerais que tu te détendes, que tu lâches prise et que tu me laisses me charger de toi » qu’elle souffle chaudement en souriant avec un sourire digne d’une allumeuse pro. C’était les seules directives qu’elle pouvait lui donner avant qu’elle n’entame son travail. Le pauvre, il avait quand même passé une dure soirée, mais à présent qu'elle était là, avec ses deux petites mains élégantes et sa super sensualité, c’était comme s’il allait tout oublier le lendemain. Enfin pas ce qui allait se tramer ce soir, car elle était bien motivée à le faire souffrir de plaisir, et l’invite subliminalement avec ses yeux aguicheurs à s'allonger sur le ventre pour qu’elle ait accès à son dos.

- tenue -

Ce soir, Kenza, elle s’est donnée pour mission de s’occuper pleinement d’Icare. Il a l’air d’avoir passé une sale soirée de merde alors elle estime presque inconsciemment avoir un devoir de femme de prendre soin de lui. A sa façon bien sûr, car les méthodes diffèrent d’une femme à l’autre. Il y'a celles qui préparent de bon petits plats pour leur chéri, d'autres qui lui écartent ses cuisses et le laisse se défouler et d'autres qui préfèrent jouer à des jeux de rôles selon son humeur. Elle, elle fait tout, mais ce soir, elle a une idée fixe de la façon dont elle va le prendre en charge. Dans sa tête, elle a déjà tout planifié et tout orchestré mentalement comme toujours, vu son incroyable cerveau d’architecte intj. Elle se demandait juste comment introduire la chose, mais tout s’est fait avec une telle facilité qu’elle n’arrive toujours pas trop à y croire. Comme si entre eux existaient déjà des automatismes qui rendaient le truc d’un naturel déconcertant. Et encore plus plaisant. Elle, de son côté, ça lui faisait plaisir de se savoir utile dans ce sens. Elle savait qu’elle était une déesse dans le domaine. C’est pas la candidate la plus cool ni la plus intéressante de part ses anecdotes ou les histoires qu’elle peut raconter, mais sur certains domaines, elle marque de sacrés gros points. Elle a une chance de faire l’étalage de son don pour transporter les chromosomes XY au septième ciel avec ses petites mains félines, alors elle saisi occasion et profite de l’opportunité de briller dans sa catégorie reine. Les activités manuelles, c'est trop son truc. Manipuler une verge par exemple, c'est clairement l'une de ses spécialités cachées dont elle est plus que fière. Et elle est tellement douée qu’elle sait pratiquement tout faire. Que ça soit la façon dont elle a de le teaser ou le programme qu’elle lui dresse avec sa voix suave et suggestif, elle maîtrise son sujet. Elle a tellement confiance en elle dans cette matière qu’elle sait qu’elle va remettre vers la fin une copie quasi-parfaite où le correcteur Icare sortira de là les étoiles plein les yeux. Parce-que ça aussi, ça fait partie de ses objectifs internes. Briller mais aussi le séduire encore plus. Lui montrer à quel point il est chanceux d’être en sa compagnie ce soir. Alors elle se lève de ses genoux pour se changer et se préparer au massage. Mine de rien, c’est une activité physique aussi pour le masseur qui demande au minimum un peu de préparation. Elle s’arme de toute une panoplie d’huile et vient le rejoindre sur le lit en s’étalant à ses côtés comme une petite fleur précieuse. Ses mains sur ses hanches lui font ressentir un doux frémissement. Dans cette position, elle a l’impression d’être à quelqu’un. Possédée par lui et c’est une idée qui l’excite naturellement. Elle s’est faite désirée un bon moment en prenant tout son temps, mais maintenant qu’elle est là, il allait enfin recevoir sa récompense pour avoir sagement patienter sans faire de bruit. Elle essaye de compliquer les choses mais c’est ça, qui donne encore plus de valeur à toutes ses actions. Elle a l’art de valoriser tout ce qu’elle fait et @Icare, elle compte bien le rendre fou ce soir. Il va péter un câble de plaisir alors elle lui fait signe qu’il est temps qu’il se retourne. Il ne recevra plus aucun baiser de sa part. Elle ferme la boutique de ses lèvres car eux aussi, elle tient pas à les brader et prend bien soin de préserver leur valeur marchande. Il faut pas que le moindre de ses baisers devient anodin, ou qu’il s’y habitue alors elle l’en prive pour lui faire ressentir juste après les symptômes du manque. Kenza, elle sait très bien ce qu’elle fait. Elle est très vicieuse et même si mentalement, ce n’est pas très agréable pour lui, il devra s’y faire. Avec la torture, on ressent encore plus de plaisir et dans ce domaine là, c’est une fine experte qui ne se plante jamais. Elle le regarde s’installer sur son ventre et se mord la lèvre inférieure. Icare est très beau, très musclé aussi et la vision de son corps étalé de cette façon, impuissant et docile ravive ses pulsions de dominatrice. C’est lui le Icare d'il y’a deux minutes qui faisait le malin ? Elle le contourne délicatement pour enfourcher ses fesses, dépose ses genoux de part et d’autres et commence à chauffer tout doucement ses mains, avant d’y appliquer quelques noisettes de l’huile de massage parfumée fourni par l’émission. Elle jauge très bien la quantité avant de répartir le tout sur ses deux mains qu’elle chauffe avant de venir les déposer gracieusement sur l’épiderme de son dos, pour un tout premier contact qui lui servira de repère « tu es très tendu » qu’elle note en soufflant doucement, dessinant les premiers mouvements circulaires avec les paumes de sa main qui l’aide à propager toute sa chaleur, mais aussi son huile sur l’intégralité de son dos. Elle pose une main sur sa nuque qui remonte jusqu’à ses cheveux qu’elle commence à masser et gratter avec finesse. « ça te fait du bien quand je te fais ça ? » qu’elle demande en murmurant, essayant de jauger et découvrir par la même occasion ce qui le stimule. Kenza, c’est une obsédée du détail le plus fin, alors elle ne compte rien oublier. Elle est tellement méthodique qu’elle a même un plan dans son cône qu’elle suit presque inconsciemment. De ses cheveux qu’elle masse en profondeur, elle descend en bas pour retrouver sa nuque et applique une nouvelle couche d’huile pour bien masser ses cervicales dans des gestes doux et harmonieux. Elle se penche légèrement en avant, laissant ses seins sensibles frôler les dermatomes de son haut du dos pour venir lui murmurer au creux de l’oreille « je vais te rendre fou ce soir, tu vas voir » avant de la lui mordre légèrement et se relever pour continuer son exploration tactile de ses muscles. C'est un chapitre qu'elle ne compte pas rater non plus. Elle parcourt tous ses muscles, un à un, des trapèzes jusqu’aux deltoïdes dont elle apprécie les reliefs luisants qui scintillent grâce à l’huile qu’elle applique dessus. Ça l’excite de voir une telle masse musculaire et de telles structures. Pour quelqu'un comme elle qui raffole de la beauté, elle est conquise par celle du candidat qui frôle la perfection. Elle masse à l’aide de son pouce la base de son crâne, puis le lobe de ses oreilles avant de quitter cette région et faire un massage plus global du dos. Elle glisse ses mains latéralement jusqu’aux flancs, répète les mouvements avec grâce et remonte jusqu’au centre pour masser avec ses petites pattes de chaton la surface qui semble lui procurer le plus de plaisir selon ses différents ressentis. Elle alterne en percutant avec le tranchant de sa mains sa colonne vertébrale pour étirer son dos et libérer le plus d’articulations ankylosées. Elle tamponne ses deux petites mains sur ses muscles dont elle en prend le plus grand soin, laissant le pan de sa robe de nuit blanche s’ouvrir un peu plus pour libérer encore plus de peau qu’elle laisse par moment frôler celle d’Icare. Elle n’oublie pas ses lombaires, prends tout son temps pour les détendre eux aussi et décrète après un moment, après s’être lassée de cette zone anatomique, de passer à une autre. Elle se penche en avant pour fusionner son épiderme avec le sien et comprimer sa poitrine voluptueuse contre la surface huileuse de son dos « tourne toi maintenant » qu’elle souffle dans un sourire coquin qu’il ne remarquera certainement pas, du moins pas avant qu’il n’ouvre les yeux et se retourne pour apprécier le spectacle.