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 Lonely hunter. (mercredi s5, 03h40)

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Costa
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Message (#) Sujet: Lonely hunter. (mercredi s5, 03h40) — Lun 1 Juin - 18:25

@carl

Costa, ça fait un moment qu'il est posé au bord de la piscine du loft, à méditer sur tout un tas de trucs qu'il évite de ressasser en temps normal. Il est là, en silence, avec le vestige d'une bouteille de bière terminée à côté de lui et quelques mégots écrasés dans le cendrier, les pieds dans l'eau, le nez levé vers le ciel. Il est tard, tout le monde dort certainement, et lui, comme d'habitude, il veille sans trop savoir pourquoi. Il a toujours eu un rythme de sommeil à chier, à aller dormir à pas d'heure et à se réveiller tôt. Il a tendance à vivre à deux cent à l'heure, Cos, à toujours s'occuper, toujours se remplir l'esprit, gratter comme un addict la moindre trace d'émulation et ne s'arrêter que pour reprendre son souffle, l'espace d'un instant. Sous ses airs de faux calme, il est perpétuellement en quête de mouvement, de brusque, de sang qui pulse et du bourdonnement incessant qui se déroulait dans les ruelles étroites de Naples. La vie à Londres, loin de la folie de sa jeunesse, loin de ses frères, loin de la vitesse à laquelle tu dois vivre ta vie pour en goûter la réelle saveur, lui a appris à se canaliser davantage, à prendre davantage le temps. Cos, il a toujours eu ce paradoxe, dans son crâne, où il perçoit plein de trucs, il réfléchit en permanence, comme un putain de tableau en liège barbouillé de photos et de fils de couleurs comme dans les films, tout en étant immensément impulsif et inconscient dans son approche même de la vie. C'est son seul culot qui le guide, sa confiance inébranlable en lui-même qu'il arme comme une porte blindée face à tout ce qui pourrait déconner dans sa vie. Il s'est toujours attendu à se faire profondément niquer un jour, Costa, à se prendre une balle perdue ou un retour de bâton magistral dans la gueule, et en même temps, il ne s'y est jamais attendu. Parce que c'est tellement plus inscrit dans sa nature de se sentir invincible. Quand tu grandis là où il a grandi, soit tu pars du principe que t'es invincible, soit tu passes toute ta vie écrasé par le poids de la fatalité. Costa, il a choisi de vivre. De vivre là-bas, de vivre ici, de vivre plus tard. Il y a pas mal de questions qui se bousculent dans sa tête, le genre qu'il classe bien loin dans ses pensées en attendant les soirs ou les nuits comme ceux-là. Où il s'autorise à se poser pour processer et appréhender tout ce qu'il se passe dans sa vie. Il s'allume une nouvelle cigarette machinalement en se demandant ce que Santo peut bien faire de son côté de l'Autriche. C'est un bruit feutré de pas qui le tire de ses pensées et en tournant la tête, il capte la présence de Carl. « Tu dors pas ? » il demande sans réellement attendre de réponse. A force de rôder la nuit, après l'heure collective de l'extinction des feux, il a vite repéré les autres noctambules et leurs petits spots de prédilection pour vivre paisiblement leurs moments de répit. Carl, il va toujours dormir après tout le monde, c'est pas un truc nouveau. Sa présence, elle le perturbe pas, même si l'inverse ne doit pas être vraie. Ils se sont à peine reparlés depuis la fameuse scène devant le restaurant d'Emre. En fait, ils ne se sont pas reparlés du tout. Les cas comme ça, Costa, il les gère en supprimant de son esprit tout ce qui concerne la personne. La rancune vindicative, il la réserve aux moments T, comme lorsqu'il a balancé des horreurs à Carl par pur besoin de se défouler, sans même s'en rendre compte, ou aux vrais problèmes, ceux qui foutent vraiment la merde sur le long terme, ceux qui le secouent jusqu'à dans son identité. Carl, c'est pas un vrai problème. « Je » il s'interrompt, soupire avec frustration avant de reprendre : « Il peut te poser une question ? » Putain, c'est ridicule. ça le rend dingue de devoir parler comme ça, et même s'il s'efforce de tourner ses phrases de façon à ne pas avoir à employer la troisième personne, parfois il est obligé de le faire et ça ne vient pas naturellement. En vrai, ça le fatigue de devoir à ce point penser ce qu'il dit avant de le dire. Parler en permanence dans une langue qui n'est pas sa langue natale, c'est déjà lourd, parfois, mais ça il s'y est habitué, depuis le temps. « T'aurais voulu que les gens réagissent comment en apprenant ton secret ? » il demande simplement. Il parait qu'on les a foutus dans le même loft cette semaine parce qu'ils doivent travailler sur leurs relations. Sans compter ce foutu award. Alors il travaille, Costa. Il s'en fout un peu de comment les gens devraient réagir. Il veut juste savoir quels étaient les espoirs de Carl en débarquant avec un tel secret.
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Carl
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Message (#) Sujet: Re: Lonely hunter. (mercredi s5, 03h40) — Mar 2 Juin - 2:03

Il a pas la moindre foutue idée de l'heure qu'il est Carl, mais ce qui est sûr c'est qu'il a renoncé depuis un moment à l'idée de dormir à une heure convenable en sentant que Morphée était de toute façon décidée à le bouder cette nuit. Du coup il trainasse dans le loft en pensant pas trouver une autre âme éveillée que la sienne en ces lieux mais c'est sans compter sur Costa qu'il repère au niveau de la piscine. Une fois de plus il le voit en train de s'en griller une, et une fois de plus il décide d'aller à sa rencontre. C'est un choix qui lui a coûté cher l'autre jour mais il vient pas chercher les embrouilles là, il se contente juste de rejoindre un autre oiseau de nuit histoire de voir s'ils ont encore des choses à se dire et s'ils peuvent éventuellement combattre leur insomnie ensemble. Et c'est tout, il veut pas la guerre Carl ça lui a suffi la dernière fois et il est sacrément redescendu en pression depuis, la dernière de ses envies c'est de relancer les hostilités. « Non et toi non plus. » il constate dans un élan de perspicacité qui en décontenancera sans doute plus d'un. Il va lui épargner les raisons pour lesquelles il ne dort pas, non seulement c'est pas bien passionnant mais en plus c'est le lot de tourments habituels qu'il sort un peu à tout le monde. Ça, et puis forcément d'autres trucs qu'ils auront peut-être l'occasion d'évoquer autrement par la suite. Il veut pas faire le forceur Carl et amener ses petits problèmes sous le nez de l'italien qui n'en a peut-être rien à faire, ils ont dépassé le stade où ils parlaient simplement pour parler tous les deux. Le il évoqué par Costa au départ il se demande vraiment d'où il sort. « Hein qui ? » Par réflexe il scrute tout autour d'eux en se disant que Louis doit pas être loin et puis il capte, c'est vrai qu'il est forcé de se la jouer Alain Delon cette semaine Costa. « Ah. Pardon j’avais zappé. » il souffle dans un petit sourire. Y'a pas eu d'échange entre eux depuis celui de l'autre jour qui a pris la tournure que l'on connait, et Carl il a aussi pas mal relâché sa surveillance de l'italien sachant qu'il doit redoubler de vigilance auprès de Rosamie maintenant qu'il ne peut plus compter sur la régie. De toute façon Costa lui a dit droit dans les yeux qu'il se passerait jamais rien avec la philippine, il est pas disposé à gober automatiquement tout ce qui sort de sa bouche par principe mais faut avouer que ça a quand même un peu calmé les idées qu'il se faisait sur lui. Il a cru comprendre qu'Aera l'intéressait beaucoup plus et on va pas se mentir ça l'arrange bien Carl, rien que de savoir que l'italien menace un peu moins son petit scénario interne il revit. Costa il lui a trouvé un paquet de défauts l'autre fois mais c'est un gars honnête ça il l'a compris, pas le genre à te dire que t'as rien à craindre si c'est pas vrai. « C’est pas trop.. chiant ? » il demande à propos de cette contrainte qu'il se tape simplement parce que le public l'a jugé un peu trop égocentrique. Franchement à sa place il l'aurait mauvaise l'irlandais et limite il le trouve d'une étonnante bonne composition parce qu'il aurait vraiment pensé que Costa enverrait chier la prod avec ses gages. C'est marrant cinq minutes pour l'interlocuteur mais ça doit l'être beaucoup moins pour celui qui calcule tout ce qu'il dit en fonction de ça. Du coup Carl le laisse poser sa question et sans grande surprise elle concerne son secret, ou plutôt les réactions qu'il aurait aimé obtenir lorsque ses camarades l'apprendraient. Ça fait pas écho à des trucs très positifs dans son esprit et c'est bien le problème de cette révélation, elle a remué beaucoup de choses mais du bon y'en a pas vraiment qui en est ressorti. « Oh je sais pas si je m’attendais vraiment à quelque chose en fait, j’avais bien l’espoir que ça changerait pas le regard qu’on me porte mais en même temps j’ai jamais trop cru que ce serait pas le cas. Enfin si, au début je me disais que ça passerait mais dernièrement j'me faisais plus trop d'illusions parce que je sentais l'étau se resserrer sur moi. » Disons qu'il y a une nette différence entre les illusions auxquelles il s'est accroché pendant des semaines et la toute petite part de lucidité qu'il a conservé à côté durant tout ce temps. Carl c'est un grand rêveur et aussi un petit gars vachement naïf, avant de sentir sa moitié de secret proche de tomber il était pas plus inquiet que ça parce qu'il estimait avoir le temps de s'en soucier. Plus ça lui semblait imminent et moins il était serein, comme quoi il avait envisagé depuis le début que ça puisse se retourner contre lui mais il a beaucoup tenté de se convaincre que c'était pas si grave, et que ses relations pourraient largement survivre à ça. Au final il n'en est rien. Il a perdu ce qu'il a tissé avec Aera, il s'est pris la plus grosse claque qui soit par Rosamie et même Roma qui a toujours été d'une indulgence rare avec lui le regarde plus de la même façon et se montre sur la défensive. Ça chauffe pour ses fesses et vu que plus grand monde ne semble tolérer sa présence dans ce jeu il serait étonné de faire encore long feu ici. « Comme j'ai pu le dire à deux ou trois personnes ça m'intéresse pas vraiment qu'on me comprenne, j'aimerais mieux qu'on m'accepte comme je suis mais je sais que c'est compliqué ça. » Il soupire longuement, et peut-être qu'effectivement il leur en demande un peu trop là Carl. « J’suis conscient qu’il déstabilise ce secret, vous vivez avec un stalker pro c’est vraiment pas la meilleure facette de moi que j’ai dévoilé. Et encore vous avez pas toute l’histoire.. » C’est parlant mine de rien comme intitulé mais sa façon de faire personne à part Aera ne la connaît, et il se dit que ça n’arrangera pas ses affaires quand ce sera su. Il aurait pu lâcher quelques infos Carl pendant sa révélation mais il avait déjà bien trop peur de confirmer l’étiquette du stalker, il a voulu gagner du temps et réserver tous les détails à la grosse révélation qui aura lieu plus tard. Sûrement lors d’un prime spécial maintenant parce qu’Aera a stoppé son enquête le concernant car c’était la seule qu’il estimait capable de trouver la dernière pièce de son puzzle, vu qu’elle détient un tas d’éléments que les autres n’ont pas. Il s’attend pas vraiment à revoir le confessionnal de si tôt Carl, maintenant qu’une moitié de son secret est tombée il intéresse plus trop les enquêteurs du chalet - ou du loft. Même si sa cagnotte reste alléchante il fait plus partie des cibles privilégiées dans le jeu et faut reconnaitre qu'il crache pas sur un peu de répit. « Là en fait j'suis surtout triste. Aera je l’ai encouragée à pas lâcher l’affaire parce que je sentais que c’était important pour elle de le trouver ce secret, mais quand j’y pense c’est le pire truc qu’elle pouvait personnellement découvrir. » Carl ça le peinerait vraiment qu’elle l’associe aux monstres qu’elle a dénoncé à travers son histoire mais elle peut peut-être pas s'empêcher de faire le parallèle avec ce qu'elle sait de lui maintenant. Elle a vécu de sales trucs et vu son intimité violée à travers des vidéos obscènes, cette intimité que Carl ne respecte pas non plus quand il s'adonne à ses activités de stalker. Lui n'a abusé de personne mais elle trouve quand même ça grave Aera, il le sait parce qu'elle lui a demandé ce qu'il avait commis de plus grave sous-entendant qu'il se contentait pas forcément d'épier des profils sur les réseaux sociaux. Et elle raison Aera, il fait pas que ça. « T’espères obtenir quel genre de réactions quand ton voile tombera toi ? » il interroge Costa à son tour même s'il a pas le sentiment que son secret est prêt de tomber. C'est peut-être une question qu'il s'est déjà vu poser par d'autres mais lui ne possède pas encore cette info sur l'italien, ses attentes ou ses espoirs par rapport à son secret il les connait pas. Il sait même pas à quoi s'attendre Carl en ce qui concerne son camarade, une part de lui aimerait que ça retentisse comme une bombe encore plus puissante que la sienne mais il en est plus vraiment au stade où il souhaite de mauvaises choses à Costa. Ce qui le rassurerait ce serait simplement de pas être le seul gland à s'être ramené avec un secret aussi problématique dans ce jeu, et il se dit que le plus gros de sa révélation fera peut-être un peu moins de bruit si à côté d'autres révélations altèrent également les regards et ébranlent les consciences. « Et euh.. on est ennemis du coup ou on considère qu’il vaut rien cet award ? » il ose demander après ça d’une voix assez hésitante. Ça l’a étonné ce prix, il était loin de se douter que leur accrochage devant le restaurant leur vaudrait une telle reconnaissance si tant est qu’ils puissent vraiment le voir ainsi. Clairement à ses yeux y’a une rancœur un peu plus tenace du côté de Rosamie et Jill car entre eux c’est surtout un échange qui a dégénéré mais il est personne pour contester les votes Carl, et puis ça lui fait toujours mille balles de plus alors ce serait un peu bête de s’en plaindre. « Qui le garde d’ailleurs ? » Ça c’est un truc qu’ils ont pas réglé et dans la folie de la soirée et des annonces qui ont pas arrêté de s’enchaîner en fin de prime il l’a perdu de vue cet award, donc il suppose que Costa l’a pris avec lui. Au pire il est resté au chalet, et c’est pas perdu. Ou alors ils ont droit à une statuette chacun mais si c’est le cas il est pas au courant l’irlandais, lui part en tout cas du principe qu’ils pourront pas le couper en deux cet award et qu’il va donc falloir désigner qui en écope officiellement. Carl il veut bien se dévouer pour garder l’encombrant objet si ça saoule Costa mais il en a déjà quatre dans sa valise dont il sait pas quoi foutre, et clairement pas la place pour un de plus.

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sorry ça part mal niveau longueur troll
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Message (#) Sujet: Re: Lonely hunter. (mercredi s5, 03h40) — Jeu 4 Juin - 0:20

Distraitement, il tapote le sol à côté de lui pour inviter Carl à se poser cinq minutes. On sait comment ça a fini la dernière fois, mais Cos, il est dans un état d'esprit un peu chelou ce soir, et plus globalement cette semaine, comme si cette retraite dans une autre ville, dans un autre habitat, en comité restreint, c'était aussi une retraite dans son propre esprit, pour faire le point sur pas mal de choses après un mois à vivre vite et lentement en même temps, pris par un temps qu'ils avaient à outrance. ça lui fait du bien, Costa, même si, en même temps, ça lui torture pas mal l'esprit. Alpagué par tout ça, il a ni l'envie, ni l'espace mental pour s'embrouiller pour des conneries avec un Carl qui n'a aucun recul sur rien. Un peu comme lui. « Incroyablement chiant » il secoue un peu la tête. Il pensait pas que ça le serait autant, à vrai dire. En entendant la punition, ça l'avait un peu saoulé mais sa douloureuse manie à relever n'importe quel défi, même le plus débile, avait quand même été pas mal challengée, inconsciemment. Mais là, il commence à en avoir un peu marre et on était à peine mercredi matin. Il étire un petit sourire malin, Cos. « Mais l'astuce c'est de trouver des formulations qui n'utilisent pas de pronom. Et quand il a trop la flemme, le silence. » Carl, il doit avoir pigé maintenant que Costa, il aime pas trop qu'on lui impose des trucs, même quand ce sont des conneries dans le genre. Il aime bien niquer le système, mais quand c'est un système en papier et qu'il faut le ken en foutant une pichenette dedans. Il lui a suffisamment cassé les couilles avec cette histoire de date pour avoir noté ce détail-là de son tempérament de con. Alors il se trouvait des petites stratégies, Cos, entre le mutisme dans lequel il se plonge parfois et les dix secondes dont il a besoin pour réfléchir à comment tourner sa phrase pour pas avoir à employer la troisième personne. Il fait le malin, mais dans le fond, ça le gonfle vraiment parce que sa capacité à aligner les mots, ça a toujours été une arme à ses yeux. Il a toujours été un magouilleur de première, le genre à se sortir de situations en jouant à fond le jeu du bagou. Il embobine par ennui, chez lui. Même là, à essayer d'avoir une conversation normale avec Carl, il se retrouve à galérer comme un con. « Mais ça n'affecte pas tes relations à l'extérieur ? Ils savent, dans ton entourage ou ils le découvrent en même temps que nous ? » il s'interroge, Cos, en réservant son jugement sur toute cette histoire. Instinctivement, il pige pas. ça le laisse perplexe, ça le dérange aussi, alors qu'il a aucune info concrète sur Carl si ce n'est ce qu'ils ont pu gratter de ses attitudes vis-à-vis de Rosamie au fil du jeu. Et comme il l'a dit à Rosa, quand ils en ont discuté, s'il faut le surveiller, garder un œil sur lui, lui en coller une pour le réveiller, il le fera. Comme il l'aurait fait plus tôt dans le jeu, avant de savoir qu'il s'auto proclamait cyberstalker. Le mot qui était mis ou pas sur le truc, ça change pas grand chose. Mais au fond, ils ont qu'un demi secret, qu'une demi réalité. Costa, il a déjà vu pas mal de choses dans sa vie. Des choses qu'on devrait pas voir. Il positionne pas Carl sur une échelle des pires trucs de l'humanité, parce que s'il a bien appris une chose, à grandir à Naples, c'est que la moralité, elle est dans le cœur de celui qui observe. « Tu pourrais accepter quelque chose que tu comprends pas, toi ? » C'est pas vraiment une question, parce que Costa, il sait très bien que c'est pas le cas, la preuve avec leur situation. Peu importe ce qu'en dira Carl. « Ce qui est déstabilisant, c'est surtout que t'en parles comme si tu disais que t'étais myope ou caissier dans une grande surface » il remarque sans reproche, plus avec curiosité. C'est surtout ça qu'il trouve archi bizarre, Costa, en fait. On dirait qu'il lit une ligne de son CV quand il parle du fait qu'il est un stalker pro, ça donne pas l'impression qu'il se remet un peu en question par rapport à ce qu'il fait. Et au fond, c'est sans doute ça le plus gênant dans l'histoire. Il répond pas à sa réflexion sur Aera, Costa, parce qu'il a encore en tête tout ce qu'elle lui a dit dans la chambre Amaddeus et il préfère garder ses réflexions pour lui sur ce sujet, plus par respect pour elle que par compassion pour Carl. Naturellement, il le renvoie à son propre secret et Costa, il tire une taffe sur sa cigarette avant de hausser les épaules. « Honnêtement, il espère rien. Les réactions qu'il craint le plus, elles viennent de chez lui, pas d'ici. » ça faisait partie des nombreuses choses qui lui niquaient un peu le cerveau en ce moment. Toutes ces questions de révélation, d'eux, de lui, de l'après. Le paradigme de départ, il n'a jamais changé et il ne changera jamais. Lui, Santo, leur vie et leurs galères. Leurs objectifs. Ils sont arrivés avec ça et ils repartiront avec ça. Comme il l'a déjà dit, sa présence ici elle a un but précis, une ambition qu'il peut pas lâcher une seconde des yeux parce qu'il y a trop d'enjeux derrière. À côté de ça, le jeu, ça lui parait presque dérisoire parce que tout ce qu'il a en ligne de mire, c'est Naples. « En arrivant, il se disait qu'il en avait pas grand chose à foutre de ce que vous en pensez. Vous êtes juste de passage. Tout ça, c'est un moyen, un outil. » Il a pas envie d'enjoliver la réalité, Cos, ça servirait à rien. C'est vraiment dans cet état d'esprit-là qu'il a foutu les pieds au chalet, qu'il a signé son contrat et même passé les castings. ça peut paraître radical, prétentieux, n'importe quoi d'autre, mais dans sa tête, le jeu, c'était vraiment une bulle à part, une parenthèse, un truc ayant un début et une fin. Peut-être une aventure hyper intense, peut-être bouleversante, renversante, peut-être incroyable, mais temporellement délimitée. Un laps de temps qui lui était donné pour faire ses bails puis reprendre sa vie à un certain stade. Au fond c'est plus un désir de ne pas avoir à s'inquiéter de paramètres supplémentaires qu'un réel désir de ne pas s'investir auprès des autres. Cos, c'est un mec à gens. Il aime les gens. Il a besoin des gens. Il aime être entouré, écouter, être écouté. En débarquant, il savait très bien qu'il se trouverait des potes, un groupe, des individualités à découvrir. Mais c'est ce qui rendait le clap de fin important. Il sait que ça a une date de péremption. C'est plus facile. Il doit pas se prendre la tête. « Mais c'est dur de pas s'attacher, pas vrai ? » il sourit, avec une fatalité douce dans le regard. En offrant petit à petit des bribes intimes de sa vie qu'il garde et chérit religieusement comme son seul trésor, c'est son affection, son amitié, son estime, son respect qu'il donne avec. Parce que c'est difficile de pas se laisser prendre au jeu et de ne pas se laisser toucher par les histoires, les personnalités qui sont là. Quand il dit à Aera qu'il serait content de les revoir dehors, il le pense vraiment. Il sait pas trop si ça sera possible, s'il en aura l'occasion, l'opportunité, le temps, au beau milieu du bordel qu'il prévoit de créer. Mais ça lui ferait plaisir. Peu importe qui, de sa personne préférée au plus insignifiant candidat de son aventure. « L'opposé de toi. La compréhension plutôt que l'acceptation. Pas besoin que vous acceptiez. Mais il survivra dans tous les cas. » Son secret, c'est toute sa vie. Et Cos, il préfère qu'ils comprennent l'essence de sa vie, qu'ils saisissent le pourquoi du comment et qu'ils parviennent à concevoir son existence, plutôt que de recevoir une potentielle acceptation sur quelque chose dont ils ne sont pas maîtres et à côté de quoi ils n'ont aucune espèce d'importance. Leur acceptation, ça ne changera absolument rien. Rien à son secret, rien à lui, rien à ce à quoi il aspire. Il cherchera pas à convaincre ceux qui préfèrent témoigner leur désaccord. Il ne les blâme pas, ne leur en voudra pas non plus, mais il ne perdra pas son temps à provoquer une conversation inutile. La voix de Carl le fait tourner la tête vers lui. Il s'attendait pas à cette question, Costa. « À toi de me le dire » il se contente de sourire. Carl, il avait un peu lancé les hostilités en l'érigeant comme le Jafar ou le Gaston de son petit Disney perso et c'est lui qui avait un problème avec lui, lui qui avait été le plus touché par leur échange houleux devant le restaurant, au chalet. Une fois sa colère retombée, il était passé à autre chose, Costa, pas suffisamment concerné finalement pour entretenir une querelle un peu débile. Lui, il était dans un mood d'ignorance pure et simple, question de facilité, mais Carl, il a toujours eu des sentiments plus prononcés à son égard, entre méfiance et flippe. « T'es pas un ennemi. Au pire, un mec un peu relou de temps en temps. » il se permet quand même de glisser, le regard rieur plus que belliqueux. S'il décide de le prendre mal, Carl, tant pis. Et en vrai, vu leur précédente vraie conversation, c'est presque une avancée s'ils se considèrent comme simplement un peu casse pied à l'occasion. « T'as qu'à le récupérer et en faire un award perso spécial Carl que tu donneras à qui tu veux » il répond sans réfléchir, pas spécialement emballé par l'idée de se trimbaler cet award. Il en a déjà trois autres dont il sait pas ce qu'il va foutre, à part les laisser trôner dans sa chambre, semaine après semaine, pour rappeler au monde à quel point il peut être stratège et égocentrique. L'award des meilleurs ennemis de la saison, il le laisse volontiers à Carl si ça peut lui faire plaisir. « Qui n'en a eu aucun, par exemple ? Aera ? ça pourrait lui faire plaisir d'en recevoir un spécial pour elle, elle a dû se sentir un peu oubliée. » Il a pas trop eu l'occasion de débrief de tout ça avec elle vu la séparation imprévue qu'ils accusent. Mais à mesure que les semaines passent et qu'il apprend à la connaitre, il ne peut qu'imaginer sa frustration, dans son ego, de ne pas avoir reçu une seule statuette. Pour ça, ils sont pareils, elle et lui. ça l'aurait rendu dingue d'avoir été zappé. Mêmes les catégories pourries et perçues comme négatives, il les accepte. Et au-delà de ça, pour Carl, ça peut juste être l'occasion d'ouvrir le dialogue avec elle. Même si Cos, il est qu'à moitié sérieux avec son idée pétée, de toute façon.

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Message (#) Sujet: Re: Lonely hunter. (mercredi s5, 03h40) — Ven 5 Juin - 3:54

Bon, il comprend que Costa galère pas mal avec sa petite punition infligée par la prod mais que le gars est quand même plein de ressources et parvient à contourner un peu la contrainte quand il ne la zappe pas complètement au profit du silence, comme il dit. Que ce soit terriblement chiant il veut bien le croire, à sa place il serait déjà tombé en mental breakdown depuis longtemps car ça doit prendre sacrément la tête et solliciter une réflexion tellement pas naturelle que les autres s'imaginent pas quand ils s'expriment et parlent d'eux. Il a l'air blasé Costa et en même temps on sent qu'il est pas décidé à subir entièrement le côté pénible du truc, mais clairement que la flemme se fasse parfois ressentir c'est acceptable. « Et du coup t'es debout parce que.. ? » Carl il se doute que ça n'a rien à voir avec ça, à moins que ça lui demande une concentration telle au quotidien qu'il ne parvient plus à en dormir la nuit. Il pense pas quand même, y'a sûrement des tas d'autres trucs que l'italien peut ressasser ces jours-ci qui ne concernent pas cette punition. La séparation d'avec les autres, le dernier prime ou bien encore l'adaptation à leur nouvel environnement de vie. Sans que ce soit un truc qui le tracasse ça doit malgré tout prendre de la place dans ses pensées pour le tenir éveillé si tard. Il se prend une question sur son secret, ou plutôt le demi-intitulé révélé jusqu'ici, qui rejoint un peu la discussion qu'il a eue avec Michaela la semaine dernière. Sauf qu'au moment d'en parler avec sa coach rien n'avait été dévoilé, et puis Costa en dehors du fait de lui demander si son entourage est au courant il cherche aussi à savoir si ça affecte ses relations dehors. Il esquisse un sourire, mais un sourire un peu triste. « Mes relations.. comme si j'en avais. » il balance dans un soupir et un bref haussement d'épaules. « J'ai perdu des amis mais c'était pas vraiment à cause de ça. » Pas vraiment, parce qu'ils n'ont pas fui Carl le cyberstalker, ils ont fui l'attitude qu'il a eu parfois et qui leur a déplu. En amitié ça peut être un sacré boulet Carl, y'a des gens qui n'ont pas voulu le garder dans leur vie parce qu'il réagissait excessivement à des trucs qui méritaient pas tant d'emballement et ça leur a fait un peu peur qu'il puisse s'investir autant que ça. Ils ont pu voir ici qu'il était capable de partir en vrille à partir d'un rien et dehors au final c'est la même chose, y'a des pans de sa personnalité qui sont particulièrement développés comme sa parano et son hypersensibilité et qui rendent vraiment difficile de se lier durablement aux autres. D'où le fait qu'il soit si peu entouré aujourd'hui. « Mon frère il sait, » il commence par préciser, se rappelant qu'ils sont plus censés parler de lui avec l'italien mais il peut pas trop évoquer le peu d'entourage qu'il a dehors sans passer avant tout par Blake. « Mes parents ils sont dans le flou depuis longtemps et j'suis honnêtement pas sûr que ça va changer quelque chose pour eux cette révélation, et cette participation plus généralement. Un cyberstalker ils savent pas ce que c'est, et j'ai l'impression que vous non plus en fait. » Ça, il le dit l'air de rien pour commenter les réactions qu'il se prend en masse depuis quelques jours. Et encore il a droit qu'à la version procès de Graz, il sait pas comment c'est perçu à Linz. Carl il serait pas étonné qu'en jetant un coup d'oeil dans la tête de ses camarades il découvre qu'on le diabolise à outrance, simplement parce qu'il a pas donné de détails sur ce qu'il fait et tout ce que ça implique pour lui et les autres à l'extérieur. Il a jamais été naïf au point de penser que ça passerait crème ici mais quand il entend que Rosamie veut carrément porter plainte contre lui parce qu'il écoute ses conversations il se demande si elle a conscience qu'elle risque pas sa peau avec lui, et que c'est pas parce qu'une étiquette est soudainement tombée que ça le rend plus dangereux, car flipper elle a eu l'occasion de le faire pendant un mois quand même. Il peut pas empêcher les autres candidats de fantasmer l'image d'un monstre dont il ne pense quand même pas avoir tous les aspects, à ce stade il capte que c'est plus simple de condamner direct plutôt qu'essayer de comprendre un truc pour lequel ils manquent d'infos et comme il a pu le dire, de toute façon, le fait d'être compris ne l'intéresse pas vraiment Carl. Il voit pas comment on pourrait cerner son problème, qui est très complexe et qui ne repose sur aucune logique si ce n'est la sienne, qu'on sait toute pétée. « J'sais pas. » il laisse entendre d'un air moyennement convaincu quand Costa lui demande s'il pourrait passer par une phase d'acceptation en contournant celle de la compréhension. « Y'a plein de trucs que je comprends pas ici mais que je respecte, parce que ça fait partie du jeu simplement. C'est pareil avec ce secret, ça fait partie de moi. Pourtant ça change pas qui j'ai été jusqu'ici, on m'a accepté alors qu'on savait déjà que je faisais des trucs critiquables donc j'ai du mal à encaisser la tendance bashing soudain là. » C'est quoi au fond, le problème ? Le fait que ce soit très concret maintenant qu'un mot a été posé dessus et qu'en même temps ça reste si flou ? Carl il a jamais caché qu'il avait des habitudes de merde consistant à espionner Rosamie ici, des besoins chelou qu'il a déjà expliqué à Costa et à d'autres, alors au final qu'il fasse exactement la même chose dehors mais simplement devant un ordi il voit pas trop ce que ça révèle sur lui dont on se doutait pas déjà. Il va pas mentir, tout ça le fatigue car si quelqu'un n'a jamais caché son vrai visage et s'est ramené avec un secret hyper attendu c'est bien lui, y'avait franchement pas de quoi être estomaqué sachant que c'était un peu annoncé dès le départ. L'italien lui fait tranquillement remarquer qu'il se revendique stalker comme il déballerait sa profession ou l'un de ses hobbies, il hoche alors la tête. « Parce que ça prend une place énorme dans ma vie cette pratique, j'ai fini par dealer avec le fait qu'à défaut d'en être fier fallait au moins essayer d'assumer. De toute façon j'ai plus le choix, là. Et pourtant le choix l'autre jour je l'ai eu, Aera m'a proposé de pas confirmer son buzz si je voulais pas me retrouver dans une position hyper délicate mais je lui ai dit d'aller au bout de son idée, parce qu'il y aurait jamais de bon moment pour que ça tombe à mes yeux. C'est le seul élément que vous avez aussi, moi j'me définis pas qu'à travers ça sinon mon secret aurait tenu en quatre mots. » Il est un peu forcé de survoler le truc Carl tant que l'autre partie reste voilée, quitte à évoquer ce qu'il fait avec une indifférence un peu déconcertante parfois. Il est aussi un peu réaliste, quand il prétend être passé pro en la matière c'est pas pour se vanter, c'est parce qu'il maitrise vraiment ce terrain-là sans encore une fois en tirer la moindre fierté. Ça c'était important de le préciser aussi, qu'on s'imagine pas qu'il y trouve une satisfaction perso alors qu'on le sait bien, sa vie lui déplait en tous points à commencer par ces habitudes qui la régissent et perturbent ses rapports avec les autres ainsi que son propre rapport à la réalité. Costa de son côté n'a pas d'attentes pour sa révélation, il l'écoute attentivement tandis qu'il ajoute que les réactions qui lui importent le plus ne sont pas celles des gens d'ici. Avec Santo ils ont l'air de se placer très au-dessus de ce qu'on pourrait penser et dire d'eux et ils ont toujours donné l'impression d'être beaucoup plus ancrés dans la réalité de leurs deux vies que dans celle de ce jeu, d'ailleurs Costa le dit bien ils sont juste de passage pour lui. Carl ça l'étonne pas d'entendre ça, même si y'a forcément la nuance d'après qui laisse entrevoir une possible évolution dans sa façon de penser et de considérer les rencontres faites ici. « Tu pourrais toujours reprendre ta vie direct après ça en laissant tout derrière toi ? Plus revoir personne et plus avoir de contacts non plus, une rupture radicale avec tout ce que t'auras connu ici j'veux dire. » Fermer la parenthèse sans se retourner, ou plutôt revenir à l'essentiel car l'essentiel pour Costa il a bien compris qu'il se jouerait dehors, dans son après. Carl il est curieux de savoir si la position de l'italien a quand même un peu changé vu qu'il parle lui-même du fait de s'attacher qui semble assez inévitable pour chacun d'eux, même pour les grands réfractaires du début dont il faisait incontestablement partie. Son discours c'est plus tout à fait le même qu'il y a quatre ou cinq semaines et peut-être qu'à présent il envisage plus trop de retrouver l'extérieur et sa vie qui y semble animée sans au moins prendre les numéros des uns et des autres. Se garder une petite porte ouverte sur ses liens d'ici pour pas tout perdre d'un coup. Carl ça le rassure un peu d’entendre que l’italien le considère pas comme un ennemi, psychologiquement ça fait du bien parce qu’il aimerait pas lui-même se dire qu’il a un ennemi ici. C’est pourtant lui qui a décidé d’ériger Costa en grand méchant des histoires qu’il se raconte mais ça c’est en train d’évoluer aussi, Carl il est en pleine réécriture de son scénario interne et pour cause, y’a du chamboulement dans l’air ces jours-ci. « On n'est pas ennemis. » il confirme dans un léger sourire tout en hochant la tête. Il accepte d’être un mec un peu relou de temps en temps Carl, c’est tellement pas pire que les étiquettes qu’il se coltine en ce moment et puis en plus c’est assez vrai, il lui a bien cassé les pieds avec l’histoire du contre date l’autre fois et secrètement il apprécie qu’il remette pas sur la table ses accusations gratuites qui ont tout déclenché. Comme il a pu le dire ensuite à Aera c’était à la gloire de personne cet échange mais admettre que tout est parti de lui il a aucun mal à le faire, par contre. Du coup Carl il lui doit bien une petite vérité aussi, il sait pas si ça lui fera quelque chose de le savoir mais bon, il se dit que ça a plutôt sa place dans la présente conversation. « Tu sais j’ai un peu moins peur de toi maintenant. » il l’informe d’une voix claire et il arrive aussi à le regarder dans les yeux sans qu’un frisson le parcourt. Ça veut pas dire qu’il serait très à l’aise à une proximité vraiment restreinte de l’italien mais ses mouvements, ses réactions et les regards qu’il lui lance tout ça il l’appréhende moins. « Je crois que j’ai compris que c’était pas plus dangereux de traîner avec toi qu’avec quelqu’un d’autre. » En tout cas dans ce jeu, surveillés comme ils sont. Costa il sait pas ce qu’il peut donner une fois lâché en pleine nature avec des gars qui l’embrouillent et ça en principe il le saura jamais. Ça reste un grand mec dont l’allure lui inspire un peu celle des méchants dans ses jeux vidéo mais il craint plus trop de se prendre une beigne quand il vient le voir, y’a quand même du progrès. Ce qui l’a rassuré aussi c’est ce qu’un mec de la prod lui a dit l’autre jour - bizarrement le même que celui qui l’avait chopé le nez dans la boîte aux lettres de Rosamie. Carl il a été tellement marqué par leur dernier échange qu’il a commencé à vraiment flipper que l’italien s’en prenne physiquement à lui mais ça va, il sait de source sûre que ça peut pas arriver dans ce cadre sans que des mesures fortes soient prises derrière. Et il imagine franchement pas un joueur comme Costa ruiner son aventure pour un truc aussi bête, surtout qu'il a jamais été menaçant vis-à-vis de lui, ses craintes à la base elles étaient pas très fondées alors faut croire qu’il se fait simplement une raison avec le temps l’irlandais. Il a pas prévu de chercher une nouvelle fois la merde avec l’italien Carl de toute façon, il a vu ce que ça donnait quand on le piquait c’est bon, il a eu sa dose. Pour leur award commun Costa lui laisse en faire ce qu'il veut, il a pas l'air de vouloir s'encombrer avec ça donc c'est à l'irlandais que revient la charge de ladite récompense. « Okay je récupère le bébé alors. » il annonce d'un air conciliant même si en vrai, Carl, il se demande bien ce qu'il va pouvoir en faire. Les quatre autres sont déjà pas mal encombrants alors ça l'arrange pas particulièrement de devoir en caser un cinquième dans sa valise. Non seulement c'est lourd ces machins mais ça prend de la place, il préfèrerait ramener son poids en bonbons de Klaus plutôt qu'en awards de son séjour en Autriche. C'est là que Costa lui soumet l'idée d'en faire cadeau à Aera, la grande oubliée des awards. « Elle a vraiment rien eu ? » il demande, interloqué par cette info qu'il avait pas. Faut dire qu'avec les annonces de fin de prime il a un peu arrêté de suivre la remise des awards. Le palmarès au complet il serait bien incapable de le donner Carl, mais ça le choque un peu qu'Aera n'ait rien eu pour le coup. « C'était pas très équilibré en vrai, quand tu vois que certains sont repartis avec quatre statuettes et d'autres une voire zéro. » C'est pas non plus la grande injustice de l'année et faut déjà prendre ces awards au sérieux pour véritablement se sentir snobé par les votants, Carl par exemple on pourrait croire qu'il se serait roulé en boule au milieu du salon s'il n'avait pas reçu la moindre statuette dans son gros besoin d'attention et de reconnaissance alors que non, c'était pas un soir où il désirait être particulièrement mis en avant et c'était aussi le cadet de ses soucis ces récompenses à ce moment-là. « Tu lui aurais décerné quel prix, toi, à Aera ? » il interroge l'italien en gardant du coup pour lui ce qu'il compte faire avec son prix en trop car il a pas encore décidé Carl, l'offrir à la coréenne c'est une possibilité qu'il va sûrement étudier mais il a quand même un peu peur que ce soit doublement malvenu de sa part à lui. « Moi meilleure enquêtrice pour sa détermination à percer mon secret déjà, même si je pense que quand le public a voté il était pas encore partiellement tombé. » Et dans le fond que ce prix revienne à Maci il approuve, il est même content qu'il en ait été ainsi parce qu'elle devait pas du tout s'y attendre et qu'en face la concurrence était sérieuse avec Izïa, Santo et Cami.
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Message (#) Sujet: Re: Lonely hunter. (mercredi s5, 03h40) — Dim 7 Juin - 21:45

ça l'étonne pas plus que ça de tomber sur Carl malgré l'heure tardive. C'est l'un de ceux, dans leur petite bande isolée, qui est comme Cos, à jouer les oiseaux de nuit. « Il dort jamais beaucoup. » il répond simplement. Il est trop agité pour passer son temps au lit. C'est un faux calme, Costa, derrière sa façade posée et mesurée, il a le cerveau qui carbure en permanence sous ses cheveux, les nerfs qui pétillent sous sa peau. ça se voit dans son regard toujours à l’affût, dans ses mouvements, dans sa sociabilité, sa manie d'ériger tout un tas de plans pour tout et n'importe quoi et même dans son cycle de sommeil complètement niqué : il va dormir tard, il se lève tôt, compense le peu d'heures de sommeil par une agitation perpétuelle qui l'empêche de sentir la fatigue. « Toi non plus. Il te voit souvent traîner la nuit. » Ici mais déjà à Hallstatt, ça lui arrivait régulièrement de voir Carl rentrer ou sortir d'une pièce ou d'entendre ses pas au loin. Ils n'ont jamais pu connecter à travers les nuits éveillées qu'ils passaient tous les deux, vu leurs antécédents, mais Costa il a remarqué que Carl, il n'allait jamais dormir aux mêmes heures que les autres. Là-dessus, naturellement, le napolitain il aborde le sujet qui brûle toutes les lèvres en ce moment, et Carl il doit probablement en avoir plein le cul qu'on le reprenne sur la question mais c'est pas non plus comme s'ils avaient mille trucs à partager autres que ça. Surtout, Costa, ça l'intéresse d'avoir une conversation avec lui façon revival mais une demi-révélation plus tard. Depuis le début, depuis ce fameux prime, cette fameuse discussion, il n'a jamais caché ce que lui inspirait l'attitude de Carl et certains comportements qu'il pouvait avoir. Il le lui a dit, ce soir-là, à l'échelle de ce qu'il savait à l'époque de lui et de l'ampleur que prenaient ses obsessions. C'est sans doute ce qui a, entre autres, amené à les éloigner pendant plusieurs semaines après ça. Il ne s'en est jamais davantage mêlé, parce qu'il allait pas non plus aller lui tomber dessus tous les jours pour lui faire un rapport détaillé de ce qui est correct ou pas. Il aurait peut-être dû. Ce qu'il rétorque, Carl, ça ne l'étonne pas tant que ça. Il peut l'imaginer sans grande difficulté, malheureusement, dans un mode de vie assez solitaire. « A cause de quoi alors ? » il demande, en sachant qu'il ne pourra peut-être pas lui répondre, Carl. Il se positionne pas dans une curiosité malsaine, Costa, il a toujours été dans la démarche d'apprendre à connaitre les autres, et peut-être même plus particulièrement les âmes troubles. Y'a probablement un fond un manipulation là-dessous mais étrangement, sa démarche, elle est jamais négative. Ce qu'il aime, c'est piger les rouages dans le cerveau des gens pour arriver à choper le petit truc qu'il pourra utiliser pour construire un truc chouette. Comme quand il était ado et qu'il avait la sale manie d'aimer se trouver des filles paumées et brisées pour les réparer et les regarder ensuite prendre leur envol. Il y a autant de narcissisme que de bienveillance, là-dedans. « A qui tu parles, du coup ? A qui tu te confies ou tu parles de ce que t'aimes ? » Il n'arrive pas à s'imaginer sans amis, sans son groupe de frères, sans son entourage de Londres. Il aura toujours sa famille, qu'il aime au-delà des mots, mais c'est différent. Costa, il a besoin d'être entouré, d'avoir autour de lui les gens qu'il a choisis, avec qui il a traversé tout, tout ce qui l'a construit jusque-là. Carl, il évoque son frère et il hoche la tête sans faire de commentaire, vu qu'il lui a promis de ne plus le faire. Il aurait rien eu de blessant à dire, en l'occurrence, mais quand même. Vu comme sa relation avec ses parents a l'air compliquée, il ne peut qu'imaginer l'entente fusionnelle qu'il doit avoir développé avec son frère en compensation. « Tu ne nous as pas vraiment expliqué, non plus. T'as juste balancé le mot et tu nous laisses deviner nous-mêmes ce que tu mets derrière, ça n'aide pas, on peut s'imaginer le pire, surtout en ce moment. » il note sans reproche dans la voix. Carl, il a fait le choix de ne donner aucune explication sur son demi secret pour l'instant et ça lui appartient, Cos aurait fait la même chose, parce que c'est trop important pour lui de tout donner en un coup. Mais le risque, du coup, c'était effectivement que tout le monde ne comprenne pas complètement de quoi il s'agit, ou le comprenne chacun à sa manière. « C'est quoi, pour toi ? ça implique quoi ? » Autant l'apprendre de lui directement, qui est le principal concerné. Costa, il n'a jamais été confronté à ce genre de trucs auparavant, ni à Naples, ni à Londres, mais peut-être parce qu'il est déjà un peu plus vieux et que les adultes de sa génération à lui avaient moins accès aux réseaux sociaux quand il était ado. Il se pose une seconde pour méditer sur ce qu'il dit, Carl, et il peut piger d'où il vient, avec son incompréhension sur le bashing soudain dont il fait l'objet. Costa, il a toujours désapprouvé, même quand il disait rien alors qu'il savait très bien que Carl écoutait ses conversations avec Rosamie. C'est peut-être un tort, il est sans doute à classer dans la même catégorie de gens brusquement insurgés, mais dans le fond, son attitude à lui vis-à-vis de Carl, elle n'a pas foncièrement changé. Oui, il verrouille la porte de la chambre parce que ça rassure Rosamie et il lui a avoué deux trois trucs dont il avait connaissance parce qu'il ne se sentait pas de continuer à la maintenir dans l'ignorance maintenant, mais en dehors de ça, il ne l'évite ni ne le dévisage pas plus qu'avant. Mais c'est sans doute moins marquant et moins important vu qu'ils n'ont jamais eu une bonne relation. Il soupire, Cos, avant de lui offrir un sourire triste. « Honnêtement Carl, tout le monde devait s'attendre à ce que ton secret soit quelque chose qui explique un peu ton comportement et pourquoi tu déconnes sévère parfois, et qui permette de comprendre ce qui te motive à défaut d'accepter justement, tu vois ? » il lui dit finalement pour compléter. En tout cas, c'était ce à quoi lui s'attendait. D'où son opinion sur le comprendre/accepter. Si on découvrait que Carl avait vécu des trucs horribles dans son enfance qui pourraient expliquer pourquoi il a le cerveau qui déconne aujourd'hui, les réactions auraient sans doute été très différentes. Dans le fond, ça rejoint un peu ce qu'il avait tenté de lui faire comprendre en décrivant brièvement sa culture et son environnement pour qu'il puisse cerner la source du léger malaise dans toute cette histoire de date. Comprendre. Pas forcément accepter. « On laisse un peu tous le bénéfice du doute à tout le monde ici, tant que les secrets sont pas tombés, mais là, en l'état, on a juste comme infos que tu déconnes sans raison. Il dit pas qu'il n'y a pas de raison, juste qu'on ne la connait pas, pour le moment. » il précise quand même avant que Carl ne le reprenne. C'est un peu l'embrouille avec cette histoire de secrets. Tu ne sais jamais vraiment à qui tu as affaire avant qu'ils ne tombent. Et pour Cos, c'est pas tellement un souci, parce qu'il a un seuil de tolérance assez élevé. Mais pour d'autres, ça peut poser problème. « Les gens doivent encaisser. C'est difficile d'associer quelqu'un que t'as appris à apprécier à quelque chose comme ça de manière aussi officielle. C'est plus facile de ne voir qu'un gars un peu bizarre et déficitaire affectivement quand t'as pas le mot qui fait peur derrière. Maintenant, t'es devenu un gars qui va à l'encontre des valeurs de certains, ils peuvent plus faire autrement que de le voir. Il leur faut un peu de temps pour qu'ils digèrent. » Et certains digéreront, d'autres pas, ça c'est le lot de la vie, du choc des valeurs. Il ne pourra rien y faire, Carl. Pour l'instant, en tout cas, tant qu'ils ne seront pas tous au clair sur les secrets de tout le monde. Et là, il le dit lui-même, ils n'ont que quatre mots plutôt que toute une histoire, tout un passé, probablement. « T'aurais préféré que l'autre partie de ton secret soit révélée en premier ? ça aurait changé quelque chose ? » il demande. Parce qu'au fond, ça aurait peut-être tout changé. La raison, la compréhension, elle se trouve peut-être là. Dans cette clé-là. Cos, il songe une seconde à son propre secret et à ce que ça provoquera comme réaction. Il y a longtemps et souvent pensé mais sous un autre prisme. Son secret, à lui, c'est surtout dehors qu'il risque de provoquer des réactions. Ou plutôt, des réactions qui auront un impact sur lui. Dans sa tête, c'est écrit depuis le premier jour que les candidats auront des réactions très divisées et il vit avec depuis, étrangement en paix. Son secret, son histoire, elle vaut plus que le poids de tous les candidats réunis - Santo mis à part - dans son cœur et dans son esprit. Donc la question, elle ne se pose pas réellement. Là où il veut bien admettre que son opinion pourtant tranchée évolue, en revanche, c'est sur l'importance qu'ont eu les autres dans son parcours. Il n'a jamais fermé la porte à ce qu'ils le touchent mais ne pensait pas non plus que ça arriverait. Pourtant, il sent que ses défenses, elles s'éclatent petit à petit, semaine après semaine, conversation après conversation. A Carl, il peut bien l'avouer. « Il pourrait oui, sans un regard en arrière. Son cerveau a toujours été plus fort que son cœur, tu sais, il sait s'imposer des trucs qu'il sait nécessaires, même si ça va à l'encontre de ce qu'il veut. Et puis il s'est habitué à voir des gens dans sa vie disparaître du jour au lendemain. Ce sont des choses qui arrivent, chez lui. Mais bon, ça ne veut pas dire qu'il en a envie. » ça peut être difficile à admettre, comme mentalité, pour un mec comme Carl, qui vit tout sous le prisme de l'émotion, mais Costa, à une époque, c'est un truc qu'il a vraiment dû sacrifier pour pas se faire bouffer et pour en être là où il est aujourd'hui. Sa retenue et sa maturité, elles ne sont qu'en partie innées. « De toute façon, ça ne dépendra pas de lui. Il sait pas où il sera dans quelques semaines. » Son futur, il est réellement incertain, et ce n'est pas de son seul fait. Il voit quatre issues possibles et deux ne lui permettront pas de revoir qui que ce soit après le jeu. Alors il s'est toujours empêché faire des plans sur la comète, de parler de se revoir, de donner des petits rendez-vous idéalisés aux autres. Dans sa tête, tout ça, c'est un truc fini, temporaire, plus par nécessité que par réelle envie. « Et puis, pas sûr que tout le monde ait envie de le revoir, après » il admet. La vérité, c'est que même parmi ceux qui s'inquiètent de l'impact que pourrait avoir la révélation de son secret sur leur relation, personne ne lui a jamais posé la question clairement et frontalement. Est-ce que ça changera quelque chose. « Tu ne vas pas te sentir trop seul en rentrant chez toi ? » il s'enquiert, réellement soucieux, en captant son regard. Parce qu'il a l'air profondément seul, Carl. Et pour lui, qui a toujours vécu sa vie intensément entouré, c'est inconcevable, douloureux. ça, plus que toute l'histoire avec son secret, ça lui pose question. Parce que dans le fond, non, ils ne sont pas ennemis. Costa, il n'a jamais considéré Carl comme un ennemi. C'est un mot beaucoup trop fort, avec beaucoup trop de pouvoir. Absolument personne ici n'aurait jamais pu atteindre ce rang. Les seuls ennemis qu'il a, ils sont en Italie. « C'est un bon début » il se marre. Au moins, il ne sort plus en courant de la pièce quand Costa y entre, et ça, c'est une considérable avancée, l'air de rien. Faut dire que le temps doit faire son oeuvre, aussi. Mais Cos, c'est pas la première fois qu'il tombe sur un môme qui flippe. Il a pas le visage particulièrement avenant, quand il ne sourit pas. Et le reste de son allure va avec. « A Naples, ça l'arrangeait qu'on ait peur de lui. ça incitait au respect, d'une certaine manière, donc on lui foutait plus la paix et on savait qu'on devait pas faire chier sa sœur. » Par rapport à d'autres gosses que la camorra mangeait tout crus parce que trop faibles, trop suiveurs, trop apeurés, trop vulnérables, pour pouvoir résister au rouleau compresseur des recrutements adolescents. Costa, en se forgeant seul, il a réussi à alimenter son propre mythe, même s'il était largement plus enfantin à l'époque. Son image, il l'a maîtrisée de bout en bout, ou presque, et c'était son arme contre l'hostilité de son quartier, son arme pour se faire sa place. Même ici, il est toujours dans cette optique inconsciente de savoir où placer ses pions. Il a rien d'un hypocrite ou d'un malhonnête, Cos, mais il sait ce qu'il est, qui il est, et il sait ce qu'il inspire aux autres. Donc les awards qu'il a reçus, il n'a pas été une seconde étonné. « T'en a eu combien toi, le maître incontesté des awards ? » il se moque gentiment après avoir balancé la tête pour confirmer qu'Aera n'a rien reçu. Carl, par contre, il a tout raflé, c'est même sûrement celui qui en a reçus le plus. « Ouais, ça m'aurait fait chier de n'en recevoir aucun. » il lâche en passant. Question d'ego débile. Dans le fond, ça n'aurait pas été si grave, il serait vite passé à autre chose, mais sur le moment, il l'aurait probablement eu un peu mauvaise. Carl, il balance qu'il aurait donné l'award de la meilleure enquêtrice à Aera, à cause de son obstination et ça le fait sourire parce que le premier truc qu'il a pensé en buzzant une troisième fois Rosamie pour valider sa dernière et finale idée, c'est qu'il faisait une Aera. Donc il n'a pas tort, Carl. « Santo rageait comme un poux de pas l'avoir, celui-là » il se marre de son rire bourré d'affection dès qu'il pense à son petit frère. Fallait voir sa tête. Mais c'est vrai qu'officiellement, Maci, c'était la seule à avoir trouvé un secret complet, de tous les candidats, malgré le nombre de demi révélations qui ont eu lieu. Il plonge le regard dans l'eau un instant pour se refaire mentalement la liste des awards, du moins ceux qu'il ne zappe pas en cours de route. « Probablement la plus inaccessible, mais pas nécessairement avec la connotation négative qu'ils lui ont donné. Pour lui, ça veut juste dire qu'elle se protège en permanence. Elle contrôle toujours tout, elle ne se laisse pas être vulnérable. Enfin, plus maintenant. » Depuis tout ce qui s'est passé. C'est marrant parce qu'il en parlait pas plus tard que quelques heures auparavant avec Kara, de tout ça, sauf que c'était dans un tout autre contexte. Et au fond, peut-être qu'elle ne l'applique qu'à lui sa petite protection spéciale Aera, parce qu'elle s'est toujours méfiée de lui. Peut-être qu'elle n'est inaccessible que pour lui. « T'es d'accord avec la façon dont le public te perçoit ? » il demande finalement, parce que tous les awards qu'il a reçu, ça dessine quand même pas mal les traits de l'image que Carl s'est forgée à l'extérieur.
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Message (#) Sujet: Re: Lonely hunter. (mercredi s5, 03h40) — Mer 10 Juin - 0:17

Il accueille l'info comme quoi Costa ne dort jamais beaucoup, et pour le coup c'est un point sur lequel ils se rejoignent pas vraiment. Autant c'est vrai qu'il veille vachement tard Carl et que c'est pas du tout rare de le voir errer en pleine nuit dans le domaine, autant il est incapable d'émerger à une heure raisonnable car s'il a pas ses sept ou huit heures de sommeil c'est pas la peine de lui demander quoi que ce soit. Le truc c'est qu'il est décalé depuis le premier jour et qu'il a jamais vraiment réussi à retrouver un bon rythme, c'était pourtant son goal parce qu'au départ il était franchement gêné de se lever deux ou trois heures après tout le monde, pour l'intégration c'était pas top et il se forçait pas mal à écourter ses nuits pour s'assurer de pas manquer des moments stratégiques comme le petit dej en commun. Sauf que depuis il a un peu jeté l'éponge Carl, tout le monde s'est habitué à le voir vivre à sa propre cadence et des réflexions à ce propos il n'en a jamais vraiment reçu, non plus. « J'ai un rythme un peu merdique c'est pour ça. » il souligne dans un petit sourire et ce rythme, en l'occurrence, ça sous-entend d'être rarement couché avant 3-4h, et rarement levé avant 10-11h. Et encore il pourrait faire pire Carl et vivre carrément la nuit comme l'un de ses colocs de Brighton faisait, sauf que ça le déprimerait beaucoup trop de se coucher quand le soleil se lève et inversement. S'il profite aussi pas mal de ses grasses matinées aujourd'hui c'est parce qu'il a subi les réveils très matinaux pendant deux ans quand il fallait amener les gosses à l'école avant de s'atteler aux tâches quotidiennes attendues de lui dans ses différentes familles d'accueil. Se lever dans la souffrance après avoir dormi que dalle il connait, et ici il voit pas franchement de raison de s'infliger la même chose. Se faire bien voir c'était sa préoccupation au départ mais c'est bon, il a vite compris que c'était pas là-dessus qu'on allait le juger. Il ressent pas le besoin de cacher à Costa que sa vie sociale dehors fait peine à voir, il a pas envie d'embellir la réalité alors que personne ne doit sérieusement s'attendre à ce qu'il ait masse de potes à l'extérieur quand on voit qu'il est pas foutu de gérer correctement ses relations ici. Il s'est fait éjecter de la vie de pas mal de personnes avec plus ou moins de ménagement et comme il le précise bien c'est pas son secret qui a pu poser problème, Carl il a bien plus d'années de galères relationnelles à son actif que d'années de cyberstalking qu'on se le dise. « Mes relations je les pourris avec ma négativité et mon excessivité, ça je l'invente pas on me l'a dit, et puis je crois que c'est aussi fatigant que démoralisant d'avoir quelqu'un comme moi dans sa vie donc super tentant de me nexter. » Il aime se dire qu'il est pas compatible avec la plupart des gens comme ça il décharge un peu sa brouette mais c'est surtout que son comportement est rarement adapté et fait facilement fuir les autres, parce que Carl en amitié il coche toutes les cases du pote relou, aussi envahissant que possessif alors forcément il vient rapidement à bout de la patience de ceux qui ont peut-être été un peu attendris par sa fragilité et sa naïveté au départ. On l'aime bien au début l'irlandais, et puis on se rend compte qu'il est quand même un peu timbré dans les réactions qu'il peut avoir et dans les idées qu'il peut se faire. Les gens ça leur fait peur, ils veulent pas devoir gérer un gosse dissimulé sous les traits d'un garçon de vingt ans qui peut péter un câble si on a pas répondu à son bonne nuit de la veille ou si on a pas liké sa dernière publication facebook. « En dehors de mon frère et ma maman aujourd'hui j'ai personne, j'suis tellement seul que j'me suis surpris à sourire quand mon coloc que je déteste m'a écrit sur ma page. Quelqu'un dans ce monde a pensé à moi alors sur le moment j'étais content et je me fichais un peu d'où ça provenait, punaise c'est grave pathétique en fait. » Il hausse sinistrement les épaules, franchement ça le tue d'avoir sauté sur la notif du message de Boris comme un mort de faim mais il se passe tellement rien pour lui sur le réseau social qu'il est bien forcé de se contenter de ça - rien qui provienne de l'extérieur effectivement, mais c'est pas non plus la folie dans le jeu quand il y pense. Les trucs qu'il poste réunissent quatre likes à tout casser, ses petits commentaires sont le plus souvent ignorés et y'a pas un camarade pour partager une petite photo de lui. Alors d'accord il se laisse pas facilement photographier l'irlandais mais c'est surtout que ça n'intéresse personne, et ça l'attriste toujours un peu de voir tous les délires dont il ne fait pas partie sur les pages des uns et des autres. L'impression d'être dans le même jeu qu'eux et en même temps de vivre à l'opposé de tout ça, qu'on le calcule pas vraiment quand il tente d'exister un peu et on le sait, il a tout misé sur le rs à la base pour au final quasiment plus rien y poster. Boris il a pas encore décidé s'il allait lui répondre ou s'il allait le snober bien proprement pour se venger, ça c'est encore en réflexion pour le coup. « Si j'ai vraiment besoin de parler j'appelle mon frère en visio skype, mais sur place à Brighton j'ai pas l'ombre d'un pote. » il précise à Costa qui se demande à qui il peut bien se confier, mais sa réponse le surprendra pas trop avec ce qu'il a dit juste avant. Carl il est pas du tout entouré dans sa petite vie anglaise comme il avait pu le confier à Louis, et c'est avec le même fatalisme teinté d'une pointe de tristesse qu'il en parle à l'italien ce soir. Qui à part lui peut aujourd'hui dire qu'il n'a pas d'amis, pas un seul qui se soit accroché ? C'est pour ça qu'il tient autant aux liens tissés ici Carl et que c'est aussi dur de les voir s'effriter un à un pour une histoire de secret qui leur convient pas. Costa a raison sur un point : il a délibérément choisi de ne pas joindre des explications à sa révélation express et il s'est contenté de balancer son intitulé comme ça, à partir de là ils pouvaient s'imaginer un peu ce qu'ils voulaient et ça il le réalise un peu tard. « Ouais je sais et je regrette un peu là, de vous avoir laissé sur un bout d'intitulé en pensant que dans un premier temps ça suffirait. Ça me semblait plutôt logique de réserver les détails au moment où le reste du secret tomberait et je pensais honnêtement pas que ça ouvrirait la porte à plein d'interprétations, j'ai voulu expédier le truc mais j'ai surtout créé des doutes et de fausses idées dans pas mal de têtes j'ai l'impression. » Mais bon c'est fait et à ses yeux c'est plus tellement rattrapable, l'occasion il l'a eue et il l'a pas saisie. Ceux qui souhaitent véritablement obtenir les infos qu'il a pas donné sont libres de venir le solliciter pour ça, comme Costa le fait justement ce soir. Il peut gérer la curiosité des uns et des autres et partir en mini révélation avec chacun si c'est nécessaire, ça fait un peu le gars qui balance sa vérité après avoir raté le coche mais Carl il est plus à l'aise pour se dévoiler devant un camarade qui pourra lui poser des questions orientées et vis-à-vis duquel il pourra assi un peu adapter les infos qu'il donnera, que pour balancer le même gros speech à tout le monde dans un contexte hautement plus stressant pour lui. On l'a compris c'est pas un mec qui aime s'exprimer devant les autres Carl, il s'est pas empressé de valider l'intitulé d'Aera avant de disparaitre pour rien l'autre jour. Et même s'il prétend aujourd'hui regretter de ne pas s'être expliqué il peut pas vraiment dire s'il aurait pu en être autrement. Il fixe un point devant lui pendant quelques secondes le temps de décider s'il va survoler le truc ou vraiment entrer dans les détails, et puis c'est parti pour le déballage tardif. « C'est de la surveillance ou de l'espionnage selon ce que tu préfères, et ça implique de rentrer dans la vie d'une personne à travers tout ce qu'elle peut partager en ligne. C'est partir en quête de la moindre info que je pourrais trouver sur cette target, c'est passer au peigne fin tous ses réseaux ainsi que les réseaux de ses potes si elle a pris l'habitude de s'afficher avec eux. C'est passer quotidiennement en revue tous les comptes qu'elle suit pour voir ce qu'elle like, c'est éplucher parfois plusieurs années de publications et de photos, et me repasser en boucle ses stories jusqu'à ce qu'elles disparaissent. Et à côté de ça c'est aussi angoisser en permanence à l'idée de découvrir un commentaire, une photo ou une story qui me plairont pas. C'est rager de la voir avec un mec, ou de capter qu'elle like les publis d'un gars "lambda" - si c'est une célébrité ça compte pas parce que c'est pas quelqu'un d'accessible tu vois, c'est pas directement un rival, mais un gars qui épingle ses stories en mode ça intéresse quelqu'un et qui fout des drapeaux dans sa bio c'est direct une menace et tout ce qu'il va gagner c'est que je vais le stalker aussi. C'est également plein d'autres trucs auxquels je pense pas forcément là mais voilà un cyberstalker c'est ça, c'est en tout cas ce que moi je fais. » Carl ce qu'il fait c'est loin d'être louable mais c'est aussi la victime des dérives d'une société ultra connectée, le fait qu'aujourd'hui tout ou presque soit accessible en un clic ça l'encourage beaucoup plus que ça le dissuade, y'a personne pour lui mettre des barrières et c'est aussi un facteur de stress énorme pour lui car plus il va trouver de choses en sondant les internets et plus il va s'enfoncer dans cette quête dont il ne ressortira pourtant jamais gagnant. « Je sais pas si tu peux imaginer la routine qui se met en place à partir de là, c'est terrible parce que tu vis plus. T'es sans arrêt à te dire que tu dois checker ses réseaux au cas où tu raterais quelque chose, t'y penses la nuit, t'y penses sous la douche, tu sais plus ce que c'est de penser à autre chose en fait. C'est un besoin de savoir qui n'est jamais rassasié, y'a aussi la culpabilité de se dire que t'es le spectateur d'une vie dans laquelle t'as pas été invité et en même temps tu te cherches des excuses : c'est sur internet alors tout le monde peut le voir, et si c'est partagé c'est que finalement c'est pas si privé que ça. On se rassure comme on peut pour se sentir un peu moins sales, mais perso je gère surtout très mal la boule au ventre que ça me fout et le fait d'être toujours sous tension. Le côté obsessionnel il est là, la vie elle tourne plus qu'autour de ça. » Et ce côté obsessionnel c'est aussi ça qui le distingue d'un stalker plus classique, qui va épier les autres par curiosité et pour son petit plaisir perso. Carl il éprouve des tas de choses en faisant ce qu'il fait mais du plaisir, sûrement pas. Il écoute avec attention Costa qui lui explique les attentes de tout le monde concernant son secret, qu'il avait aussi identifiées de son côté mais auxquelles il a jamais vraiment cru pouvoir répondre. « Y’a absolument rien qui me motive dans ce que je fais, j’arrive juste pas à me raisonner. C’est maladif et j’suis totalement en train de passer à côté de ma vie à cause de ça. » Il a que vingt ans Carl, ça fait assez peur la façon dont il perd le contrôle pour s’adonner à un truc dont le seul effet est d’alimenter les films qu’il se fait dans sa tête avec des nanas qu’il convoite mais qui pour la plupart ne savent même pas qu’il existe. D’ailleurs le simple fait qu’il vive une vie parallèle dans son imaginaire a de quoi inquiéter, et quand Costa évoque la vraie raison il peut pas s’empêcher de soupirer. Il sait à quoi ils s’attendent tous Carl, il sait aussi qu’il va pas pouvoir leur donner ce qu’ils veulent. « La vraie raison, moi-même je la connais pas. Ça a rien à voir avec l’autre étiquette qui vous manque, y’a un truc qui a merdé un jour et j’sais pas vraiment quoi. » Ça annonce un peu la couleur pour la suite du coup, mais non Carl il aurait pas préféré que l’autre partie tombe la première. Parce que cette deuxième partie elle va leur sembler franchement dérisoire en comparaison, ça relève un peu du détail à ce stade et si Aera a pas fait tomber l’ensemble de son secret c’est parce que la prod est tatillonne sur les mots et qu’ils ont validé ensemble un intitulé beaucoup plus pointu que ça. En l’occurrence il manque une nuance mais elle changera clairement pas la donne, elle apportera rien de vraiment neuf. « Non, pas forcément. L’autre partie elle vous apprendra rien que vous savez pas déjà je pense. » Ils sont pas mal à penser qu'il se coltine un trouble super profond qui peut expliquer pourquoi il déraille à ce point mais Carl, il est de plus en plus persuadé qu'on lui a filé un diagnostic en carton. Ça se veut officiel comme truc mais ça justifie rien, le médecin qu'il a contacté y'a un peu plus d'un an en pleine errance perso il avait sûrement un peu la flemme d'étudier son cas et dans le fond, il a dû comprendre que l'irlandais avait surtout besoin qu'on pose un mot dessus. Sauf que Carl aujourd'hui il en vient à se poser des questions qu'il se posait pas avant, plus ses camarades se demandent ce qui déconne chez lui et plus il se le demande aussi. S'il avait encore un peu confiance dans les psy il en verrait peut-être un pour identifier le vrai fond du problème mais il sait comment ça se finira, et les médocs il a bien dit qu'il en prendrait pas c'est mort. « J’ai rien à vous révéler qui excusera ce que je fais, je préfère le dire tout de suite. Mais vous m’entendrez jamais dire que je maîtrise le problème et que je crois pouvoir m'en sortir parce que ça reste un truc que je subis et qui gangrène mon existence. » Il conclut dans un long soupir, préférant se concentrer sur le cas de Costa dont il se demande si la perception de ses relations au sein du jeu et leur avenir à l'extérieur n'a pas un peu évolué, quand même. C'était pas trop un gars susceptible de s'attacher au départ d'après l'impression que leur premier échange lui avait laissé et l'entendre aujourd'hui dire que finalement ils passent tous un peu par là, il sait pas trop pourquoi mais ça lui fait plaisir. Peut-être parce qu'il se retrouve enfin un peu en l'italien, et peut-être parce qu'il a l'espoir de voir l'après thrown dice réussir aux autres et à leurs relations, là où lui n'arrivera probablement pas à sauver quoi que ce soit. « Elle est si imprévisible que ça ta vie dehors ? » il s'empresse de l'interroger parce qu'il a pas l'air trop maître de son destin Costa, à la limite personne ne l'est vraiment mais il a le sentiment que les tournures possibles pour lui ensuite sont nombreuses et il se demande forcément de quoi ça va dépendre du coup si ça n'est pas de lui. Carl pour le coup il croit savoir où il en sera dans quelques semaines mais ça c'est parce qu'il n'a aucune ambition et risque de revenir à sa petite vide fade sans se donner les moyens d'évoluer à sa sortie mais Costa il semble pouvoir entreprendre de grandes choses si ce n'est pas déjà fait d'ailleurs, mais on dirait qu'un truc pourrait l'en empêcher, et il visualise vraiment pas quoi à ce stade. Sa remarque sur le fait que les autres n'auront pas nécessairement envie de le revoir ça pique vraiment sa curiosité, et là encore sa réaction se fait pas attendre parce qu'il a trop peu l'occasion de discuter aussi profondément avec l'italien, il a l'impression d'avoir trois trains de retard sur tout le monde Carl donc toute info est bonne à choper. « Toi aussi ton secret il va mettre tes relations d’ici à rude épreuve ? » il demande dans un sourire parce qu’ils peuvent parler de ces choses-là, des conséquences d’une révélation sans forcément tomber dans la gravité. Ça peut être un bon test au fond, Carl il a bien vu avec son demi-intitulé qui lui a tout de suite tourné le dos et qui, au contraire, a choisi de pas s’arrêter sur un mot sans savoir ce qu’il signifiait vraiment. Costa il va probablement leur servir à tous des explications en une fois donc ce sera vraiment l’occasion de voir qui pourra dealer avec ça et qui ne pourra pas, et honnêtement Carl il souhaite que ça se passe mieux pour lui parce que c’est toujours triste quand les gens sont capables de remettre en question plusieurs semaines de cohabitation et de moments passés ensemble à partir d’un truc qui les satisfait pas. Lui il croit pas pouvoir renier un camarade pour son secret s’il a la certitude que cette personne a été elle-même depuis le début et n’a jamais menti sur ce qu’elle était ou ce qu’elle avait vécu, mais ça c’est parce qu’il a placé son curseur de tolérance hyper haut pour les secrets étant donné qu’il était préparé à ce que le sien pose un peu problème. Il peut pas demander aux autres d’être irréprochables à partir du moment où lui ne l’est pas, et il croit franchement pouvoir encaisser beaucoup de choses avant de décréter que c’est plus que ce qu’il peut accepter. Car encore une fois Carl il demeure dans l’acceptation, s’il comprend pas c’est pas très grave tant que ça redéfinie pas ce qu’il aura partagé avec la personne. Si c’est un truc qui s’ajoute, et pas un truc qui redessine tout, alors ça va il pense pouvoir tolérer à peu près tout. « Si mais ça c’est la routine. » il balance dans un haussement d’épaules car seul il s’attend effectivement à l’être en sortant et ce sera juste le signe qu’il aura officiellement renoué avec son quotidien de l’extérieur. Là où il n’a personne, et où il n’est aussi personne dans la vie des gens. Au final tous les deux ils n’honorent pas vraiment leur award des meilleurs ennemis, si les votants et la prod s’attendaient à les voir à nouveau se bouffer le nez ils vont faire quelques déçus mais Carl il ira pas provoquer son camarade par plaisir sachant que les tensions sont grandement redescendues entre eux et qu’il est beaucoup plus serein quand il n’a pas à craindre la répartie tranchante de l’italien. D’ailleurs il est plus serein tout court, Costa c’est plus vraiment le grand méchant de ses films parce que ses films, à vrai dire, il n’en reste pas grand-chose. Il l’a beaucoup diabolisé jusqu’ici parce que ça l’arrangeait bien comme il a pu le confesser l’autre fois mais ça c’est fini, il porte un regard beaucoup plus objectif sur lui à présent et même si ce sera jamais son grand pote il trouve quand même ça normal de lui dire. De toute façon Costa va rapidement s’en rendre compte quand il verra que l’irlandais ne se mettra plus à fuir systématiquement quand il entrera dans une pièce, ça va passer par un changement d’attitude qu’il peut peut-être déjà un peu remarquer ce soir vu que Carl a pas hésité à le rejoindre au bord de la piscine, en pleine nuit et sans témoin aux alentours. Une semaine plus tôt dans les mêmes conditions un échange de ce type n’aurait clairement pas été possible, comme quoi les choses peuvent évoluer très vite avec le bonhomme. Il évoque Naples, et le fait qu’il se complaisait dans cette image de mec intimidant qu’on allait pas emmerder pour cette raison. Ça lui inspire une question un peu soudaine, là encore motivée par toutes les infos qu’il a pas sur la vie napolitaine de son camarade qui l’intéresse beaucoup plus maintenant qu’ils sont capables d’avoir ce genre de conversation posée. « Et ceux qui venaient quand même te chercher des problèmes il leur arrivait quoi ? » il demande, peut-être aussi pour savoir ce à quoi il a potentiellement échappé. Ici il risquait pas de lui arriver grand-chose mais s’il avait fait le fou avec lui dans un cadre beaucoup plus ouvert avec personne pour le protéger il sait pas, ça aurait peut-être beaucoup plus mal tourné pour lui. En fait Carl il veut bien reconnaître qu’il s’est grave monté la tête sur l’italien mais il est pas le premier à qui le gars fait peur manifestement, et il espère pas trop apprendre qu’il a un passif super sombre du coup, pas maintenant qu’il s’est enfin raisonné. Ça le fait sourire quand Costa parle de lui comme du maître incontesté des awards, il était tellement à côté de ses pompes dimanche qu’il a même pas capté qu’il détenait le record de prix décernés ce soir-là. « Avec notre award commun euh.. cinq je crois, du coup. » Il compte sur ses doigts et ouais, ça doit être ça. Forcément Carl il se sent mal pour Aera qui n’en a pas reçu un seul elle, un tel déséquilibre dans les votes ça le tend un peu même s’il y peut rien, il le sait. Apparemment le meilleur enquêteur c’est un award que Santo aurait bien aimé rafler, et franchement il pouvait grave y prétendre aux yeux de l’irlandais, sa place sur le podium elle était pas volée du tout. « J'ai l'impression que c'était l'award le plus convoité celui-là. » Izïa le voulait aussi il s'en souvient, c’est un peu la récompense ultime pour un enquêteur qui s’est fait suer à péter un secret du moins c’est ce qu’il suppose car évidemment, lui, il est loin de savoir ce que c’est de briller dans la chasse aux secrets. Costa aurait éventuellement décerné l’award de la candidate la plus inaccessible à Aera et il lui explique sa logique, qu’il comprend très bien et qui lui arrache un petit sourire triste au passage. « Je vois, ouais. Vu sous cet angle c'est vrai que ça lui correspond assez bien même si la prod a effectivement l'air de penser qu'inaccessible = froid et sauvage. » Ce qui colle par ailleurs pas du tout à Ashley de son point de vue, le gallois lui a jamais fait cette impression-là et il fait quand même partie de ceux qui l’ont le plus fréquenté ici donc il croit savoir de quoi il cause. L’italien l’invite à passer en revue ses prix et à s'interroger sur l'image que le public a de lui en se basant là-dessus, ce qu’il entreprend sans se faire prier car il a encore bien en tête les statuettes qu’on lui a refilé pour avoir bien galéré à les faire toutes rentrer dans sa valise trois jours plus tôt. « Ça m'a pas choqué ce que j'ai reçu. Susceptible, influençable et sensible c'est même carrément moi, bon j'pensais honnêtement pas décrocher celui du secret le plus attendu tout comme j'imaginais pas le public miser sur nous pour les ennemis après juste une discussion animée. Mais ouais, dans l'ensemble j'trouve ça cohérent et mes bonnes places aux awards du plus sournois et du candidat qui rase les murs ça me surprend pas non plus. » Sournois pour ses petites habitudes de fouine qui n’ont échappé à personne, et rase les murs pour sa tendance évidente à vouloir se faire petit en permanence ou le fait de simplement rien glander dans le jeu, c’est au choix et il accepte ces deux perspectives aussi réalistes l’une que l’autre. « Toi t'es redoutable et stratège dixit le public, c'est plutôt bon à prendre dans un jeu pareil non ? » il lance en l’observant du coin de l’œil, dans la naissance d’un sourire. Il évoque pas son prix du plus égocentrique car il en subit la conséquence en continu depuis dimanche, inutile de lui rappeler ça. « Y'a un prix que t'as vraiment pas compris ? Moi j'avoue, je capte pas comment on peut aimer Elena au point de lui filer le même prix deux saisons d'affilée. Elle fait bien son job j'dis pas mais.. pfou, ma hantise cette fille. » Au départ Carl il aimait bien la russe mais c’est beaucoup moins le cas depuis qu’elle lui tape dessus à peu près toutes les semaines - il est loin d’être le seul mais évidemment il le prend perso. Ça doit se voir qu’il a pas digéré son tacle complètement gratuit sur son charisme inexistant, et plus généralement ça le fatigue de redouter son intervention à chaque prime, c’est une pression qu’il se met tout seul et un moment toujours synonyme de grosse agitation interne.
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