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 ENTRETIEN N°1 ~ ASTON

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Alfie Ripley
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Message (#) Sujet: ENTRETIEN N°1 ~ ASTON — Lun 19 Aoû - 17:39

entretien n°1
~ aston ~

mise en situation

Le candidat a été convoqué au confessionnal une demi-heure plus tôt. On lui a bandé les yeux et on l'a conduit jusqu'à une porte qu'il n'a eu qu'à ouvrir, puis on l'a fait entrer en la refermant derrière lui. Les yeux maintenant découverts, le candidat se trouve alors dans un petit vestibule, tandis qu'on lui a préalablement indiqué de se diriger vers les rideaux qui lui font face et de pénétrer à l'intérieur de l'espace qu'ils cachent, à savoir un petit cabinet victorien où le chroniqueur l'attend.



C'était cette semaine qu'Alfie était amené à recevoir pour la première fois un candidat dans son cabinet, et s'il savait évidemment qui le rejoindrait d'ici quelques instants, il savait déjà moins ce qu'il lui prendrait l'envie de lui dire une fois qu'il serait là, face à lui, un peu à sa merci il est vrai, mais assurément pas pour jouer aux cartes. Parce qu'en bon impulsif qu'il était, Alfie préférait l'improvisation à un texte beaucoup trop répété. C'était un peu comme ça qu'il fonctionnait pour tout, d'ailleurs, lui qui n'avait bien souvent que faire des normes et règles en vigueur et qui avait plutôt toujours fonctionné selon ses propres principes. Et alors que son invité ne tarderait plus, qu'il apparaitrait assurément bientôt entre les rideaux pourpres du cabinet, Alfie quitta le fauteuil qu'il occupait depuis un moment maintenant pour s'approcher de la plante qui ornait l'un des coins de la pièce. Un verre d'eau en main, il commença à l'arroser, bientôt distrait par l'entrée qu'il attendait justement d'une minute à l'autre et qui ne le fit donc guère attendre davantage. « Quand je pense que ma mère disait toujours que je serais incapable d'entretenir ne serait-ce qu'un ficus ... Celui-ci se porte pourtant comme un charme, non ? » Et c'est sur cette introduction aussi improvisée qu'assurément futile qu'il se désintéressa bientôt de ladite plante et qu'il fit quelques pas en direction d'Aston, donc, le candidat qu'il avait choisi et qui avait honoré son invitation, qui en soi n'en avait jamais vraiment été une. « Sois le bienvenu dans mon cabinet, Aston. Tu ressortiras probablement d'ici avec la certitude que la BBC recrute directement dans les asiles de la région, néanmoins j'ose espérer que tu ne me feras pas regretter d'avoir fait de toi mon premier hôte. » Okay, il était plus que probable que le problème, s'il devait y en avoir un, vienne en soi d'Alfie, mais dans l'immédiat il préférait quand même faire preuve d'un peu de mauvaise foi. Quoi qu'il en soi, c'est d'un geste de la tête presque cérémonial qu'il lui désigna le sofa, parce que si le cadre se voulait peut être un peu formel, il tenait à dédramatiser la situation, et ce, d'entrée de jeu. « Prends place et dis-moi ce que tu aimerais boire ... Je n'ai que du gin, cela dit. Quoi que j'ai aussi de l'eau, bien sûr, mais je la réserve initialement à mon ficus. D'autant qu'on est entre hommes ici, alors tu ne me feras sans doute pas l'affront de me laisser trinquer seul, hm ? » Non pas qu'il veuille débuter cet entretien à coup d'intimidation, d'autant qu'il n'était pas dit qu'Aston soit aussi docile qu'il en avait eu l'air jusqu'à présent, mais il est vrai qu'il préférerait démarrer tout ça sur une note un peu moins fade qu'elle le serrait si son invité n'optait que pour un sordide verre d'eau. L'on avait toute la vie pour boire de l'eau, et ici l'occasion se prêtait tout de même à quelque chose d'un peu plus déridant, dieu merci.
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Aston
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Message (#) Sujet: Re: ENTRETIEN N°1 ~ ASTON — Mar 20 Aoû - 0:48

Oh, autant dire qu'Aston ne sait pas trop à quoi s'attendre quant à ce moment qu'il va passer en compagnie du chroniqueur dont il ne connaît absolument rien. C'est un peu le désavantage d'être le premier à y passer : il n'a aucun point de repère sur le sujet. Tout ce qu'il sait, c'est qu'il doit tenir tranquille le temps de se rendre jusqu'au cabinet de ce bon vieux Alfie. Le coup du bandeau qui lui cache la vue, ça ne lui plaît qu'à moitié, mais bon, il ne peut pas vraiment rouspéter. Enfin, si, il peut mais ça ne changera rien. De toute façon, même s'il connaissait le chemin pour se rendre jusqu'à cette pièce, ça ne changerait pas sa vie puisqu'il ne prévoit pas d'aller assassiner Alfie, dans un futur aussi loin que proche. Soit. Il se demande si on le fait passer plusieurs fois dans le même couloir pour être certain d'embrouiller sa capacité à se repérer un minimum, ça l'amuse. Ce n'est pas très important, puisqu'il arrive assez rapidement au lieu de rendez-vous. Ah ! C'est quand même mieux de pouvoir voir, il ne le dira jamais assez. Un peu dépaysé, il passe les rideaux comme on lui a gentiment indiqué puis se perd une seconde dans la contemplation de ce fameux cabinet. Eh bien. Sacrée déco, hm. Soit. Alfie. Qui lui parle. D'une plante. Est-ce qu'il est censé répondre à cette question ? Parce qu'il a un peu l'impression que c'est une pensée égarée, des paroles qui n'attendent pas de retour. Dans le doute, il se contente d'un mouvement de tête. Les choses sérieuses commencent. Un petit peu. Autant dire qu'il a de quoi se mettre dans l'ambiance, là.  « Rassurant et sans la moindre pression, j'aime. » s'amuse-t-il. Oh, tout de même, ça ne va pas être si terrible, n'est-ce pas. Il ne va pas ressortir d'ici traumatisé à vie. Il l'espère. Pas besoin de davantage de traumatismes dans sa vie, merci. Il a déjà vécu le pire en voyant ses parents prendre une douche ensemble, plus rien ne peut l'atteindre maintenant. Blague. Encore heureux qu'il n'a jamais vu ses géniteurs sous la douche, seigneur. Bref. Il ne se fait pas prier lorsqu'il est question de s'asseoir. Autant se mettre à l'aise. Ce que son hôte du moment doit avoir en tête en lui proposant un verre. Sauf si c'est pour le droguer et lui faire avouer plein de trucs qu'il ne dirait jamais en temps normal mais c'est inutile d'être parano, après tout. « Dans ce cas, disons du gin. » Du gin, de l'eau, rien du tout, honnêtement, il s'en fiche, dans le fond. Il esquisse un sourire. C'est marrant, il a l'impression d'être sur le point de subir un interrogatoire de police. Étrange hein. « Donc... J'espère que vous n'allez pas vous tenter au cliché du bon et du mauvais flic. À faire ça tout seul, vous auriez l'air schizophrène. » Ça rejoindrait l'idée de l'asile, remarquez. Ah, non, en fait, ce n'est pas ce que Aston avait prévu de dire, initialement. Il a juste laissé ses pensées l'emporter sur un autre sujet. « Bref. J'espère que j'ai le droit de poser quelques questions, parce que j'avoue que je me demande ce que je fais là, pourquoi moi et de quoi on va parler aussi. Je préfère le savoir maintenant, histoire de pouvoir crier si c'est vraiment si terrible que ça. Je suis presque sûr que les gens qui m'ont conduit ici ne sont pas bien loin alors... » Oui, il blague. Aston qui blague, en fait. Il ne faut pas s'attendre à ce que ça soit drôle. Heureusement, il ne rigole pas à ses propres plaisanteries, sinon, bonjour les moments de solitude. Au mieux, il sourit. Comme là, en fait. Mais c'est mieux pour accompagner ses boutades, histoire que personne ne le prenne au sérieux, vous voyez.
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Alfie Ripley
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Message (#) Sujet: Re: ENTRETIEN N°1 ~ ASTON — Mar 20 Aoû - 2:26

Pour ce premier entretien, Alfie avait eu un peu peur, c'est vrai, qu'Aston soit beaucoup plus grand que lui, qu'en soi il soit tout à fait disposé à lui en coller une belle s'il dépassait un peu les bornes, ce qui ne l'aurait pas nécessairement dissuadé de les dépasser, certes, mais qui aurait peut être posé un petit problème. Mais à l'avoir vu arriver avec ce mètre quatre-vingt qu'ils avaient semble-t-il en commun, disons qu'il lui avait semblé que cet entretien démarrait d'ors et déjà sur de bons augures. Alfie accueillit alors son hôte avec une certaine sérénité, lui parlant d'une plante dont il devait se foutre, juste histoire de commencer quelque part. Quant au reste, et bien, il est vrai qu'il ne se montra pas nécessairement rassurant, mais était-il seulement censé le mettre à l'aise ? De son avis, non. Il était ici pour faire son job, et cruellement son job équivalait à questionner des jeunes gens en tâchant au passage de trouver les sujets qui sauraient les faire rougir, parce que l'embarras, clairement, était une chose qu'Alfie appréciait de voir chez les autres. Son petit plaisir coupable, sans doute. En tous les cas, c'est en un rictus assez insidieux qu'il répondit aux propos d'Aston, qui peut être n'était pas particulièrement rassuré à cet instant précis. Qu'il se rassure, si en théorie Alfie prévoyait de lui arracher quelques confessions, il resterait moral et raisonnable en pratique. L’Angleterre, mine de rien, était un pays de rabat-joies. Il le fit en tout cas s’asseoir et lui proposa à boire, exprimant clairement son intention de lui servir du gin, parce que oui, le gin, c'était ce qu'il aimait boire, lui, en bon anglais qu'il était, mais aussi ce qu'il aimait faire boire aux autres. Fort heureusement, Aston ne se fit pas prier davantage. Bien. « Gin et Schweppes, parce que même si t'es techniquement un peu moins sexy que la Thurman, moi je suis beaucoup plus sexy que le mec de la pub, et ça c'est le principal tu vois ... » Tout à fait, et donc il lui tendit un verre qu'il ne tarda pas à se servir aussi, vu que l'idée, rappelons-le, était de boire en duo. « Oh non, rassure-toi, je trouverai bien un autre moyen de t’apparaître comme un déséquilibré mental. Genre, si tu continues de me vouvoyer et ainsi de me donner l'impression d'avoir cent ans, j'en connais un qui risque d'avoir un orifice obstrué par un bougeoir, et je ne parle ni de narines, ni d'oreilles là ... » Ainsi, maintenant qu'il l'avait probablement bel et bien inquiété, ou qu'il lui avait tout du moins donné l'impression qu'il serait plus en sécurité dans les quartiers craignos de Londres qu'en sa compagnie dans ce cabinet, il allait éventuellement pouvoir commencer. « Les questions, idéalement, c'est plutôt moi qui les pose. T'es curieux, tant mieux pour toi, mais je ne suis pas sûr d'avoir envie de te renseigner ... Tout ce que tu dois savoir, c'est que Bradley, alias le type qui t'a bandé les yeux, est probablement déjà retourné se coller devant les rediffusions d'How I Met Your Mother, et que Steeve, celui qui l'accompagnait et qui en a possiblement profité pour te pincer les fesses est, lui, sans doute parti se taper une clope ... à moins qu'il soit plutôt parti se taper Bradley, parce que leur relation a toujours été très ambigüe à ces deux-là, et ça n'est pas pour rien que je garde toujours le dos collé au mur quand Steeve est dans le coin, hm. Bref, tout ça pour te dire que, clairement, personne n'en aura grand chose à faire si tu te mettais subitement à crier. Je veux dire, c'est pas comme si t'étais là pour passer un bon moment non plus, hein. » En soi, il ne faisait qu'insinuer que dans l'hypothèse où les choses tourneraient (très) mal, personne n’accourrait pour empêcher Alfie de lui faire bouffer le lustre, mais bon, ça n'était pas une raison pour que son warning s'allume et pour présager le pire, puisqu'après tout il n'y avait a priori aucune raison pour que les choses se passent ainsi, hein. « Bon alors, comment ça se passe concrètement pour toi, dans le château ? T'es dans l'équipe Euclide, non ? Les maths, c'est la misère, moi j'ai jamais su multiplier par 9, c'est pourtant pas faute d'avoir essayé ... Et dis-moi, les filles sont vachement canons, tu comptes essayer laquelle pour commencer ? Britta, non ? Il doit déjà y avoir la queue devant sa cabine, et en parlant de queue, je suppose que la tienne saurait l'intéresser ... » Non pas qu'il le fasse exprès d'être lourd et cru, mais il n'allait quand même pas faire mentir sa réputation, hein, ce serait dommage.
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Aston
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Message (#) Sujet: Re: ENTRETIEN N°1 ~ ASTON — Mar 20 Aoû - 23:53

Pas besoin de jouer au type apeuré, au fond, il se dit que ce moment est un bon moyen pour se détendre. Pas qu'il est tendu ou qu'il a besoin de se relaxer, du tout, ça fait juste un certain changement par rapport à ce qu'il vit dans le château depuis une semaine et quelques jours. Et pour être différent, oui, on peut dire que ça l'est. Puisque, clairement, le chroniqueur n'a sûrement pas été recruté pour sa douceur ou sa subtilité. Oh, après tout, il faut bien qu'il secoue un peu les candidats lorsqu'il en a la chance, n'est-ce pas. Ce n'est pas grave, ça risque plus d'amuser Aston que de réellement le traumatiser. Tant qu'il n'y a pas de violence, tout va bien. Et puis, jusque-là, il s'est gentiment vu proposer un verre, il pourrait y avoir pire comme début de conversation, hm. En tout cas, c'est sûr que s'il avait demandé à se le servir tout seul, ce verre, ça aurait mal commencé. Il a réussi à la fermer, c'est un bon point pour lui. Soit. Du gin et du Schweppes, ça lui convient. Déjà parce qu'il n'est pas compliqué, oui, mais surtout parce que, de toute façon, il ne pourra rien avoir d'autre que ça. Alfie argumente d'ailleurs sur le pourquoi du Schweppes. Moins sexy que Uma ? Vraiment ? Bon, d'accord, il n'a pas totalement tort sur ce coup-là. Quant à l'autre type de la pub, il ne se rappelle pas sa tronche donc difficile de confirmer ça. « Je n'en doute pas une seule seconde. » Bah non, voyons, comment douter de paroles aussi sages, hm. Soit. Verre en main, il a la mauvaise idée de le vouvoyer, le bonhomme. Dans le doute, il a préféré. Imaginez un peu qu'il le tutoie et qu'il soit menacé de se prendre un bougeoir quelque part, hm. Quoique, non, attendez, c'est déjà ce qui se passe en le vouvoyant. D'accord, message reçu, il va opter pour le tutoiement à partir de maintenant. « Je t'avoue, et note que je te tutoie donc garde tes pulsions violentes pour toi, merci, donc je t'avoue que ça serait presque tentant de continuer de te vouvoyer pour voir comment tu t'y prendrais avec ce bougeoir mais bon, mes orifices sont très bien comme ils sont, je vais éviter de les mettre en danger bêtement. » Oui, ça sonne horrible parce que ça l'est, en fait. Il préfère éviter de s'imaginer la scène et c'est sûrement préférable. Quant au reste... Un vrai flot d'informations inutiles. Bradley, Steeve, relation ambiguë, ok, il a à peu près compris mais au final, ça ne l'intéresse pas tellement. Pas qu'il a quoi que ce soit contre celui qui lui a effleuré les fesses ou son copain mais franchement, ce n'est pas vraiment le genre de potin qui le passionne. Chacun son truc. Pas le temps de trouver quoi dire que le moulin à paroles reprend du service. Avec à peu près cinquante questions qu'Aston n'a pas le temps de garder en tête. Eh bien. Voilà qui risque d'être drôle. « Je... En fait, tu viens de me dire tellement de trucs d'un coup que je ne sais même pas par où commencer. » Juste une seconde, le temps de réfléchir. Ah, oui, commençons par la fin. « Je vois que Britta a déjà sa petite réputation, je suis sûre qu'elle va l'adorer, d'ailleurs, cette réputation, c'est adorable. » Bien sûr qu'il n'est pas sérieux, là, ça doit s'entendre à des kilomètres qu'il ne fait qu'opter pour un sarcasme pur et simple. Au fond, il ne connaît pas assez Britta pour savoir ce qu'elle aime ou non. C'est juste pas très cool comme réputation, mais bon, elle a l'air de prendre la vie du bon côté, la blonde. « Mais, hm, non, je ne prévois pas de baiser avec elle, je ne prévois pas de baiser avec qui que ce soit, en fait. Ça casserait un peu le truc de prévoir. C'est à peu près tout ce que je peux t'en dire, là. » Donc question suivante. Enfin, précédente, en l’occurrence. Juste le temps de retrouver le fil du monologue d'Alfie. Ah, oui ! « Ça se passe bien, dans le château. Je veux dire, c'est cool, les gens sont sympas, j'ai crié sur personne, je garde mon calme donc ça va, ça pourrait être pire comme début d'aventure. » Oui, enfin, il suppose. Disons que jusque-là, ça lui convient. Il boit une gorgée rapide avant de continuer. « Et ouais, équipe Euclide. Je m'y ferai jamais à cette histoire d'équipe, ça ne veut pas rentrer, j'ai dû mal à l'intégrer. » Sans doute parce qu'il est quelqu'un d'individualiste qui n'aime pas trop le travail d'équipe, oui. « Pour l'instant, ça va avec les maths. Je veux dire, on nous a pas encore pris la tête avec ça donc... Sauf si j'ai raté un truc. » Ce qui ne serait, honnêtement, qu'à moitié étonnant. Mais bon. « Oh et pour multiplier par neuf, c'est simple, parce que tu... Bref, tu t'en tapes sûrement. » Oui donc la technique, il allait la réserver pour un autre jour hein. Nouvelle gorgée. Normalement, il n'a rien oublié, il a répondu à tout. Il ne sait pas comment il fait mais ouais, il tient bon jusque-là, vous voyez. Il est même prêt à subir la suite, ce que c'est courageux de sa part, n'est-ce pas.
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Alfie Ripley
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Message (#) Sujet: Re: ENTRETIEN N°1 ~ ASTON — Jeu 22 Aoû - 3:10

A cet instant très précis, Alfie repensait aux instructions qu'on lui avait donné lorsqu'il avait sommé la Production de lui permettre, en plus de ses interventions hebdomadaires sur le site internet du programme et sur les primes, de s'entretenir en privé – ou presque – avec les candidats de son choix. On lui avait alors demandé de ne pas faire de zèle, de filer droit et de ne pas faire davantage que ce en quoi constituait sa tâche, à savoir interroger les candidats dans la mesure de ce qui était susceptible de présenter un intérêt du point de vue du jeu et, bien sûr, des audiences. Mais Alfie estimait qu'il n'y aurait aucun intérêt, justement, à rendre cet entretien trop formel et s'était donné pour mission de la jouer à sa manière, en soi de ne pas perdre de vue l'homme qu'il était, sa personnalité étant ce qui lui avait après tout toujours permis de se faire remarquer. Alors oui, s'il était ici question d'allusions farfelues au sujet d'une pub pour du schweppes, ça n'était encore que parce qu'il aspirait décidément à rester lui-même, à apporter beaucoup de son naturel à cet entretien, somme toute aussi pour inciter Aston à faire de même. Certes, il n'était pas là pour le mettre à l'aise, et abuserait sans doute un tantinet de sa position, mais il avait tout de même envie que cet entretien amène à un réel échange, puisqu'il n'avait pas choisi Aston pour rien, et que s'il l'avait fait c'est très certainement parce qu'il l'intriguait. Aston disait en tout cas le croire, ce qui l'amusa, moins ceci dit que la suite, lorsque le candidat lui tira un petit rire en rebondissant sur cette histoire de bougeoir et d'orifice. Ce n'était pas l'heure du dîner, heureusement. « Sage décision. Notre échange ne se prête pas à autant de rigueur, d'autant que je suis presque sûr que je ne suis pas beaucoup plus vieux que toi … Et puis, impulsif comme je suis, un seul « vous » de plus et j'aurais rageusement dégainé mon bougeoir sans plus répondre de rien, alors oui, c'est définitivement mieux de la jouer informel. »  Ainsi donc, affaire classée, et ça n'était effectivement pas plus mal, pour les orifices du candidat comme pour les bougeoirs d'Alfie. Quant au reste, à savoir la possible liaison de ses hommes de main, pas sûr qu'il fut indispensable de l'évoquer, néanmoins le petit curieux qu'il était ferait la lumière sur cette histoire prochainement. C'était un peu devenu existentiel pour lui, hein. Ah mais parait-il qu'en attendant il parlait beaucoup. « En même temps, on n'est pas là pour compter les tringles à rideaux. »  A priori, effectivement pas, alors des trucs, il comptait encore en dire pas mal. « Adorable, c'est vrai. J'aimerais beaucoup la vérifier, d'ailleurs, sa réputation. Mais j'ai peur qu'en arrivant ici, elle ne sache pas me résister, ce qui serait amplement compréhensible, alors que bon, je suis en instance de divorce, moi, et ce serait un coup à perdre mon chalet dans les Alpes, ou la garde de ma fille, et je tiens quand même pas mal aux deux, quoi. »  C'était déjà bien galère, ce genre de négociations, alors c'est clair que ça n'arrangerait pas du tout ses affaires. « Attends, tu veux dire que t'essaieras même pas de te faire une seule bonne-femme, là dedans ? Mais t'as conscience que ma main droite a beaucoup travaillé pendant les coupures pub du premier prime ? Toutes ces petites robes, tous ces talons hauts … Rah, tu risques de passer à coté de l'un des aspects les plus plaisants du jeu, hm. »  Parce qu'il le voyait venir avec ses airs de ne pas y toucher, hein. Dans un sens, ça lui donnait un coté 'gendre idéal' qui lui vaudrait assurément l'amour des ménagères et de leurs tendres filles, mais quand même, avec le minois qu'il avait, ce serait gâcher son potentiel que de garder sa braguette fermée. En tout cas, son aventure semblait bien démarrer, et même si Alfie s'en fichait peut être un tout petit peu plus que du reste, il prit quand même la peine de sourire, satisfait, à cette annonce. « Je crois que Willy veut vous écrémer un petit peu avant d'entrer dans le vif du sujet … on dirait pas, mais il fait des économies sur tout celui-là, même sur les boussoles et les calculettes, tss. »  Pas très crédible quand on voyait le château, m'enfin, c'était sa manière à lui d'interpréter tout ça hein. « Et ouais, je m'en tape assez, parce qu'au final ça m'aurait pas vraiment avancé de savoir multiplier par neuf. C'est pour ça que j'ai dit à ma fille de ne surtout pas s'emmerder avec ça. »  C'était surtout qu'il aurait un peu la honte, quand même, si elle savait multiplier par neuf et pas lui, mais soit. « Oh mais parle-moi un peu de tes rencontres … Tu dis que les gens sont sympas mais, hey, y'en a forcément qui t'ont fait moins bonne impression que d'autres, c'est pas les couillons qui manquent après tout … et tu dis que tu prévois pas de baiser, okay, pourtant je suis sure qu'une nana t'a tapé dans l’œil. Genre la brune aux yeux de chat … Angélique ! Putain, si tu la veux pas, moi je me dévoue, hein, faut me le dire, ce serait trop bête de gâcher. »  C'est vrai que pour le coup, il voulait bien se proposer. Mais vraiment parce qu'il détestait le gaspillage, hein.
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Aston
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Message (#) Sujet: Re: ENTRETIEN N°1 ~ ASTON — Jeu 22 Aoû - 21:22

Maintenant, il le sait: ne pas vouvoyer Alfie. Et autant éviter de l'embêter aussi parce que, comment dire, la menace du bougeoir, ça fait un tout petit peu peur quand même. Un petit peu. Si quelqu'un d'autre veut s'y essayer, Aston se fera un plaisir de laisser sa place, sur ce coup-là. Parce que, ouais, ça doit faire mal, hm. « T'inquiète pas, j'ai compris le message, je ne te vouvoierai plus. » Jamais. Et quand il dit jamais, c'est vraiment jamais. C'est qu'il risque presque de cauchemarder de la chose maintenant, vous voyez. Bon. Trêve de plaisanteries. Les choses sérieuses peuvent commencer. Sauf si Alfie continue de parler autant. Parce qu'il comprend bien que c'est la raison de sa présence ici mais tout de même, pas besoin de lui bourrer le crâne avec tant de paroles. Non parce que, qu'on se le dise, Aston n'a pas le cerveau le plus rapide de tous donc ouais, il faut y aller doucement s'il veut qu'il réponde à toutes ses questions. Quant à Britta et cette réputation... Bon, d'accord, elle ne l'a peut-être pas volée si les rumeurs sont vraies mais tout de même, pas besoin non plus de se montrer totalement irrespectueux. « J'aime bien quand tu parles de ton chalet en premier, j'ai l'impression que ça montre bien tes priorités. » Oh, il ne fait que plaisanter, ce que son ton léger doit laisser comprendre. Clairement. Bon, cela dit, passer le chalet avant la gosse, c'est pas super cool mais peu importe. Il est jeune pour avoir une gamine, de toute façon alors on lui pardonne. Ouais, Aston trouve ça jeune. Pas que c'est le sujet, là. Donc. L'anglais et ses éventuelles histoires de cul. « Je ne dis pas que ça n'arrivera pas, je dis juste que je ne le prévois. Et quand je dis prévoir, c'est... littéralement prévoir, genre faire une petite croix sur le calendrier. Je ne vais pas non plus jouer au prude, ça serait mentir. Mais je baise pas juste pour baiser, c'est chiant. Si c'est juste pour se sauter dessus et en avoir fini juste après, ça sert à rien. Enfin, tu vois ce que je veux dire. Je préfère encore quand on s'amuse, qu'on se cherche. Quitte à devoir attendre. L'attente, c'est pas mal non plus. » Jouer, en quelque sorte, ça lui plait beaucoup plus. C'est moins chiant et prévisible. Et une certaine attente augmente le désir, ce qui n'est pas négligeable. Du moins, de son point de vue. Ouais parce que quand tu arrives devant une femme qui est déjà prête à s'envoyer en l'air, c'est franchement chiant, ça l'ennuie. D'accord, quand on a vraiment envie d'un coup rapide, c'est parfait mais oui, il est plus le genre d'hommes à ne pas aimer la facilité. Soit. Pas que ça l'embête de détailler dans quelles conditions il aime baiser mais étant donné que sa mère regarde sûrement l'émission, il va éviter d'en dire trop, hm. Son aventure donc. Oui, ça se passe bien. Du moins, il en a l'impression. Pour l'instant, c'est cool. Ça va peut-être changer sous peu, il n'en sait rien. D'après que William est en mode économique. Ah ouais ? C'est parce qu'il a dû dépenser trop d'argent pour la décoration du château alors. Ou alors, c'est qu'il garde sa tune pour investir dans la tisane, ce qui n'étonnerait qu'à moitié le candidat hein. Soit. Il se fout de la table de multiplication par neuf donc, bon, autant passer à autre chose. « T'as que de bons conseils à donner, toi. » qu'il s'amuse. Parce que sa gamine, elle risque un peu de se sentir en décalage si elle ne sait pas multiplier par neuf. Imaginez un peu le traumatisme. Enfin, bref. Lui parler de ses rencontres. Ça devrait être possible. Alfie n'hésite pas à mentionner un prénom. Celui d'une certaine brune. Une certaine brune qu'Alfie adorerait pouvoir mettre dans son plumard apparemment. Quoique, il n'a pas l'air non plus d'être patient au point d'attendre d'avoir un lit sous la main. Enfin, ce type, on a un peu l'impression qu'il aimerait bien tester bon nombre de candidates. Eh bien. « Tu sais, je commence sérieusement à me dire que tu aurais mieux fait de passer le casting pour être candidat au lieu de t'enfermer dans le rôle de chroniqueur. » Bah oui, puisqu'il aurait pu être avec les autres candidats (plus les candidates, cela dit) donc se faire autant plaisir qu'il l'aurait souhaité, sans avoir à se contenter de sa main droite. Dommage. « Bref, oui, Angélique est une très belle femme, elle est cool, elle est amusante. Et je vais éviter de passer pour un connard en parlant comme toi, hm. C'est sûr qu'elle est une de mes bonnes rencontres ici. » En tout cas, jusque-là, il pense avoir plutôt bien accroché avec elle. Elle n'est pas la seule, bien sûr. « J'ai aussi passé un peu de temps avec Toeny, Rickie, Britta aussi, elles sont sympas. Chacune à leur manière. Hm... Je risque de parler de beaucoup de monde, en fait, puisque toutes les personnes que j'ai rencontré jusque-là sont sympas. Je veux dire, que ça soit Hank, Frantz ou bien même Nola et Freya. Je les connais pas encore tous très bien, je pourrais pas te dire si ça continuera à bien se passer. Je pense qu'on est toujours au stade des premières impressions, c'est difficile d'en dire plus sur les gens. » Bah ouais, c'est que la deuxième semaine, après tout. Dur de détailler davantage. « Et j'ai envie de claquer personne pour le moment, c'est une bonne chose. Bien sûr, ça peut toujours changer hein, on peut vite me les casser mais jusque-là, ça va. A part l'ennemi public numéro un, je pense que personne ne m'a fait une mauvaise impression. Et puis, comme j'te dis, les premières impressions, ça veut pas forcément dire grand chose. » Tout peut encore changer, c'est certain. Les relations évoluent parfois bizarrement lorsqu'on apprend à connaître quelqu'un, lorsque l'on vit sous le même toit qu'une autre personne.
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Message (#) Sujet: Re: ENTRETIEN N°1 ~ ASTON — Ven 23 Aoû - 3:37

Il va de soi qu'Alfie préférerait sincèrement éviter d'utiliser ses bougeoirs à des fins, hm, particulières, et qu'ainsi donc il accueillit avec grande satisfaction la bonne volonté dont fit preuve Aston en renonçant à le vouvoyer. Peut être en avait-il un peu trop fait en ayant laissé entendre qu'il n'aurait pu se retenir dans le cas contraire, mais il est certain qu'il valait quand même mieux s'en tenir à un échange beaucoup moins formel, ne serait-ce que parce qu'Alfie était a priori de la même génération que les candidats, et qu'il attendait d'eux qu'ils s'adressent à lui avec respect, certes, mais sans avoir nécessairement besoin de le faire comme s'ils s'adressaient à leur vieil oncle Alfred - il n'avait pas abrégé son prénom pour rien. C'est ainsi en un signe de tête très approbateur qu'il répondit à Aston, lui qui ne tenait décidément pas à ce qu'Alfie lui montre ce qu'il était capable de faire avec un bougeoir. Il fut alors question de Britta, la nana qui n'avait pas attendu bien longtemps avant d'écarter les cuisses, ce qui la regardait après tout - quoi que, mieux vaudrait à l'avenir éviter de s’asseoir après elle sur le siège des toilettes … Alfie, en tout cas, n'aurait rien contre l'idée de se faire sa propre idée du phénomène Britta, bien qu'effectivement son instance de divorce le place dans une situation délicate et implique qu'il reste fidèle à sa femme tant qu'elle ne serait pas encore son ex-femme ... D'où l'histoire du chalet dans les Alpes. Et de sa fille. Oui, parce que quand même, c'était sa fille. Ses priorités ? Mais c'est qu'il le jugerait presque, dites donc ! « Ouais mais attends, faut voir la gueule du chalet aussi ! 330 m², 6 chambres, 3 étages, une immense cheminée, et tout ça à un quart d'heure de Chamonix ... Ma fille est bien mignonne, mais ce chalet c'est un peu l'endroit où j'aimerais casser ma pipe, quoi. » Et par ailleurs, Alfie n'estimait pas être un odieux père non plus, car certes il n'était pas de ceux qui élogiaient leurs gosses à tout va, mais c'est parce qu'il intériorisait beaucoup. Bah oui. Quant au reste, Aston disait ne pas vouloir prévoir, et s'il est vrai que tout ça avait sonné comme un signal d'alarme à l'oreille d'Alfie, les explications de son camarade parvinrent dieu merci à apaiser ses craintes. « Oh oui, je vois très bien. C'est un peu prise de tête comme raisonnement, un peu trop pour moi en tout cas, mais ça se défend ... Et puis moi ça me rassure, hein, franchement. J'avais peur que tu sois vachement coincé dans ton genre, je commençais même à te trouver chiant, mais en fait, ça va, t'es tout à fait supportable comme mec. » Et lorsqu'Alfie exprima clairement que ne pas savoir multiplier par neuf ne l'avait jamais empêché de s'épanouir, il haussa doucement les épaules au commentaire d'Aston. Lui, des bons conseils à donner ? Toujours, voyons. Et puis il y eut cette référence à Angélique, cette brune piquante et (très) loin d'être dégueulasse qu'Alfie inviterait certainement, un de ces quatre, en tout bien tout honneur cela dit. Et c'est qu'Aston insinuerait presque des choses. « Oh mais, je me plais dans ce rôle ! C'est génial d'être payé pour critiquer et dire des conneries ... Bon okay, à la base je suis payé pour être professionnel mais, hey, je fais aussi un peu ce que je veux grâce à ce job, et ça en fait tout le charme ! Car cohabiter h24 avec une populace majoritairement constituée d'atrophiés du bulbe, je n'aurais franchement pas pu. Sans parler des énigmes, des secrets, pff, c'est vraiment pas mon truc ... Je préfère à la rigueur me foutre de la tronche de ceux dont ça n'est pas le truc non plus, tu vois. » Alors certes, c'était un peu embêtant de ne pas pouvoir partager une salle de bain avec une bombe comme Angélique, mais il était pourvu d'une imagination, et en faisait très bon usage, hm. « Eh oh, ça n'est pas parler comme un connard que de dire qu'elle est plus que plaisante à regarder, la demoiselle ! Et si en plus elle est sympa, c'est le gros lot, t'as du cul toi ! » Ce qui, là éventuellement, était un peu parler comme un connard, admettons. « Donc t'es du genre à t'entendre avec tout le monde, toi, en fait … Remarque, je m'en doutais un peu. » Parce qu'il semblait être le genre de mecs à se faire facilement des potes, ou à se faire difficilement des ennemis en tout cas. « L'ennemi public numéro un, c'est ce cher Ariel, c'est ça ? Il a une bonne bouille, mais c'est vrai qu'il a l'air un peu con. Il doit surtout être incompris, ce bonhomme. » Oui parce qu'en matière de connerie, pas sûr qu'Alfie soit le mieux placé pour critiquer, hm. « Et au fait, t'es quel genre de colocataire, toi ? Tu laisses tes fringues traîner dans tous les coins de la cabine, ou t'es plus le maniaque qui fait son lit dès qu'il se lève ? Je suis sûr que tu planques des trucs sous ton matelas … T'es mystérieux comme mec, je sais pas si tu t'en rends compte. Ça doit être le prénom qui veut ça. » Un type qui s'appelle Aston, c'est forcément un type qui a des choses à cacher, c'est clair.
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