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Louis
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Message (#) Sujet: buy one get four. (ven. 17h30) — Mar 2 Juin - 14:45

Buy one get four.
Vendredi – 17h30
@Costa

Le petit down du duo franco-italien partagé autour d’un rouge la semaine dernière avait dû remonter dans les sphères de la prod’, paniquant d’une possible explosion collective. Cos et Louis ils avaient été entendus dans leurs geintes et on leur avait offert un tout nouveau terrain de jeu pour se dégourdir les jambes. La ville, vivante et animée, leur était offerte en guise de mi-temps et il se sentait revivre. Il n’avait pas arrêté de la semaine, comme un chien fou surexcité à qui on offrirait un jardin, déferlant chaque jour les rues pavées sur ses quatre roues en guise de rituel matinal. Leur petite semaine elle tirait sur sa fin et il se sentait comme refresh Louis, partagé entre le bien que lui avait fait ce changement de décor et l’excitation de la retrouver elle et les autres. Leur ellipse elle leur avait tous permis de prendre un peu de recul sur leurs convictions, ils avaient violement été mis face à leur condition de candidats et Louis ça l’avait pas mal fait réfléchir. La menace de perdre ceux auxquels ils tenaient dans le jeu elle devenait plus que jamais réelle maintenant que le premier mois était derrière eux. Le moindre départ serait dorénavant une perte réelle et par la force des choses il s’est bien rendu compte qu’il s’était accroché à un petit nombre d’entre eux. Elle est loin de lui pour une semaine, aussi, et ça c’est quelque chose qu’il a pas mal ruminé Louis, avec ce throwback qui le projette à leur séparation précédente. Cami il la prenait trop pour acquise et là elle lui avait sévèrement manqué. Il a voulu jouer son rôle de connard jusqu’au bout en ne réclamant aucune nouvelle et en évitant tout souvenir trahissant ses pensées pour elle mais il en a été incapable. Et puis, il n’y avait bien que la principale intéressée pour gober les frayeurs dont il s’amusait en la repoussant. La mission avec Cos aujourd’hui c’est l’opération TD13-Souvenirs. Les deux gadjos ils se sont éclipsés tranquillement en fin de matinée en laissant à Carl la surprise de s’occuper des tâches ménagères, s’offrant un petit resto en duo à la bonne franquette en mode bon steak et bière pression en terrasse. Traîner dans les rues en commentant tout et n’importe quoi et quelques filles au passage, entrer dans une boutique pour en ressortir trois minutes plus tard, taper de l’achat express sous prétexte qu’une peluche de cheval ça plaira forcément à Lejla, c’est des bribes de vie qui le dynamisent tant c’est naturel. C’est au parc qu’on les retrouve en fin de journée, allongés dans l’herbe entourés de quelques paquets. « Je me serais bien roulé un péco là. » il expulse en se saisissant d’une canette fraiche dans le sac plastique qu’ils ont ramené de l’épicier, tendant la première à Cos et s’emparant de la deuxième. C’est un peu n’importe quoi cette possibilité qu’ils ont de tout acheter aux frais de la prod. Il s'allonge dans l'herbe, accoudé tranquillement et complètement à l'aise pour aborder  n'importe quel sujet. « Alors qu’est-ce qu’il a fait avec Aera dans la suite nuptiale, Costa ? » il se moque Louis parce qu’ils ne sont pas revenus sur ce sujet et cet enfoiré il a quand même fait mettre sa valise à l’eau donc il a plutôt intérêt à pas trop éluder. Il a un peu fouiné du côté de Kara pour comprendre la réaction d'Aera qui lui avait échappé pendant le prime, parce que Kara elle aime bien les commérages et lui ça le fait marrer. Ce qu'il en a conclu: ça sent la zouz attachée à dix mille. « Me dit pas du sale, je suis passé derrière steuplait. » Bon lui il s'était tapé la banquette, mais encore que.
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Costa
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Message (#) Sujet: Re: buy one get four. (ven. 17h30) — Jeu 4 Juin - 16:33

Après une longue aprem entre potes, à se faire plaisir en terrasse, à trouver mille et unes idées toutes plus connes les unes que les autres de trucs à ramener à la bande de l'autre côté, à mater, commenter, fumer, ils ont fini par établir leur QG dans le parc, Louis et Costa, comme s'ils étaient chez eux. C'est un peu ça, au fond. Ce retour à une vie sensiblement normale, à voir du monde, se promener dans une ville, faire des achats de conneries, aller au resto, ça suffit à le ramener à un semblant de normalité qu'il arrive pas à avoir au chalet. Simplement parce que le contexte est beaucoup trop différent. « Il échangerait direct Santo contre un petit dix grammes » il confirme tristement en attrapant la canette que Louis lui envoie puis en se posant le cul dans l'herbe, jambes tendues et croisées, appuyé en arrière sur son bras. Cos, son délire, c'est l'herbe plus que l'alcool. Ici, il boit par défaut et parce qu'il a appris à le faire à Londres, ville d'alcoolos. Mais son vrai rituel à lui, il tient étroitement serré au milieu d'une feuille à rouler et se flambe dans l'euphorie de la fumée. Des souvenirs de soirées entre potes à s'éclater sur deux ou trois joints, à refaire le monde complètement défoncés, à oublier les galères, à rivaliser de mauvaises idées du genre se jeter dans la baie en plein hiver ou essayer de faire un backflip à scooter en sautant d'un toit à un autre, il en a plus qu'il saurait le dire. Ici, pour une raison ou une autre, c'est interdit, alors il compense en sirotant des alcools inconnus juste pour le kif de dire qu'il a bu du stroh une fois dans sa vie. Il roule des billes vers le frouze avant même de capter le prénom d'Aera, intrigué par son ton. Sans répondre directement, il le laisse se plaindre, faire son petit cinéma, amusé par la manière dont il présente les choses, alors que c'est si loin de la réalité. Les autres candidats, ils sont pas particulièrement curieux, y'a pas grand monde qui lui a demandé à quoi ça ressemblait ni même ce qu'ils ont bien pu foutre dedans. Probablement parce qu'ils s'imaginent que c'est évident. « On s'est sauté dessus comme des sauvages et là on cherche le prénom du gosse, si t'as des idées » il répond tranquillement en profitant de sa boisson. Naturellement, ce qu'il s'est réellement passé, il en a parlé à Santo, éclipsant toutefois toute la partie où Aera s'est montrée particulièrement transparente avec lui sur des sujets intimes. Cette partie-là de la soirée restera privée. Mais de son côté, il ne l'a évoqué avec personne d'autre, vu que personne ne lui a posé la question. Côté Aera, il en a aucune idée. « Rien qui implique des fluides, t'inquiète, le lit était clean » il se moque. Au pire, les seules traces qu'ils ont dû retrouver, avec Kara, ce sont des traces de champagne, pour peu que personne n'ait daigné nettoyer la chambre entre les deux passages. « On s'est juste embrassé » il précise finalement, sans gêne. Juste parce que ce n'est pas allé plus loin, malgré les efforts fournis par la production niveau déco et ambiance pour en susciter l'envie. Sans gêne parce qu'il a pas honte de dire qu'il a eu envie de l'embrasser en fin de soirée et qu'il l'a fait. Même si quelque part dans sa tête de gros con, il peut pas s'empêcher de se dire que sa théorie à prouver, elle, c'était une bonne excuse aussi. « Mais bon, elle avait l'air saoulée au prime, t'aurais vu les aux revoir. Sait pas trop ce qu'il a fait. » il hausse les épaules. Elle a eu le temps de complètement retomber depuis, honnêtement, mais lui la dernière image qu'il a, c'est celle de son visage fermé. Il a pas trop compris, Costa, mais pour être honnête, il s'est pas trop posé la question, non plus. C'est sans doute ça, le problème. Mais elle est pas là, de toute façon, alors il n'a pas envie de se prendre la tête pour pas grand chose. « Donc il est toujours tout à toi » il roucoule. Louis, il a clairement mytho quand ils se sont rencontrés, en disant qu'il était son seul date, mais il lui en veut pas. Lui, il s'est offert un date royal avec sa go officielle donc il va pas faire le jaloux parce qu'il passe du temps avec Santo. Ils peuvent développer leur petit délire échangiste sans problème. « Et toi, alors » il l'accuse dans un sursaut de pensées, en reportant son regard sur lui. Il fait le mec pas concerné, mais Loulou, il a aussi passé une nuit dans la loveroom, avec accès total au lit de l'amour et à Kara. Ambiance nettement moins sympa, il imagine sans mal, vu comme elle passe son temps à le tailler de tous les côtés, on sait pas pourquoi. « De la haine à l'amour... » il s'amuse, tout en sachant qu'on est loin du compte. Les deux ont déjà leur petite histoire perso.
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Louis
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Message (#) Sujet: Re: buy one get four. (ven. 17h30) — Ven 5 Juin - 1:52

Ils sont bien là, à profiter des rayons de soleil de la fin d’après-midi. Graz ça leur offrait l’occasion de se sortir l’esprit de leur huis clos et le dynamisme de la ville n’y était absolument pas anodin. Le retour au chalet allait agir comme un énième micro-traumatisme sur leur mental, de quoi les rendre tous cinglés avant la sortie, alors ils méritaient bien leur petit kiff de citadins un peu shlagos. S’étaler dans un parc public avec une canette de bière ça lui rappelait un peu les après-midis ensoleillées à Paris où ils n’avaient pas d’autre choix que de se poser sur de la terre entre deux touffes d’herbes pour profiter d’une belle journée. Ce genre de chill ça avait tout de même son charme, assez dans la finalité pour qu’ils préfèrent ça à leur loft d’architecte avec balcon, terrasse, et autres installations beaucoup plus confortables. Maintenant qu’ils sont posés Louis il s’éclate à mettre Costa dans le dur avec son tête-à-tête loveroom en compagnie Aera, ne manquant pas l’occasion de tourner ça à la dérision en adoptant les nouvelles manières de langages du concerné. Déjà parce que ça le fait marrer et qu’au-delà de l’update la coréenne elle a beau affirmer le contraire il est assez évident qu’elle a jeté son dévolu sur le grand fratello. Son numéro de la meuf détachée qui minaude il n’achète pas, Louis. Du coup voilà comment ça se termine, il en vient à devoir leur trouver un prénom et bientôt on lui demandera d’acheter la gourmette. « J’ai toujours des idées. Henri. C’est très roi de France. Pour la lignée tu vois. » Il colle ses index qu’il éloigne doucement pour tracer une ligne imaginaire. Quitte à être impliqué autant y ajouter un peu de perso. Il se retient de lui expliquer que chez lui les Louis ça se décline en chiffres romains et qu’ils peuvent donc reprendre le compteur dans une version néo-démocratique. Cos il repose les choses : pas de fluide. Ça lui provoque une petite ride du lion d’une fraction de seconde juste pour le dégoût de la formulation utilisée. « J’ai pas dormi dedans. » il réplique en haussant les épaules pour mentionner que ce n’est finalement pas son affaire, portant sa canette à ses lèvres. C’était Kara qu’il fallait rassurer là-dessus, même si elle ça n’avait pas eu l’air de la déranger elle avait fait la princesse avec son bain, sa musique érotique et ses draps en soie. Il lâche le doss’, Cos, exposant tranquillement qu’ils se sont embrassés. Louis ça le fait rire car c’est encore une fois la colonie de vacances ici, un bisou ça pouvait devenir toute une affaire alors qu’à leurs âges ce n’était franchement plus quelque chose d’exceptionnel ou de significatif. « Ah ouais ? » Il demande par réflexe, pinçant ses lèvres au goût ambré. « Maestro. » Il cale un petit clin d’œil histoire de. « Et du coup ? » Il y a forcément une suite, non ? Quelque chose en plus qu’un bisou plus ou moins sage, surtout dans un chalet en huis clos composé d’abstinents contraints. Louis il éclate un rire, la dépersonnalisation engendrée par l’utilisation de la troisième personne même après cinq jours d’utilisation ça l’amuse toujours autant sur certaines formulations. Costa étant contraint de s’exprimer comme un teubé c’était quasi impossible de tenir une conversation sérieusement de bout en bout. « Ca sent la zouz qui s’attache ça frère. » Ce qu’il a fait après, ça… « Y a toujours un truc qui va pas. » il ricane un peu parce que dans tout le cliché que ça représente c’est plutôt vrai, se retenant de vanner que c’était la raison pour laquelle lui s’était trouvé une meuf pour qui faire la gueule était impossible. « Elle t’a ignoré ? Je l’ai vue partir en mode Carl vénère pendant le prime j’ai pas compris. » Cam, qu’il avait questionnée, n’avait pas non plus su lui expliquer mais pour l’indicateur que ça représentait… Bref. Le plus important là-dedans étant que Cos il lui restait entièrement disponible et, ça, ça le ravit. « C’est ça le plus important. » Le reste ce n’était que poussière dans l’univers. « Un vrai bro. » Un vrai n’importe quoi surtout. De son côté il avait fait quelques infidélités aussi et Cos ça a l’air de lui revenir comme une illumination. Sauf que lui, pour le coup, il avait beaucoup moins croustillant à livrer et ce n’était une surprise pour personne. Quoi qu’ils ne s’étaient pas entretués, ce qui était en soit une assez bonne nouvelle surprenante à son échelle. « Elle aurait pu choisir quelqu’un d’autre, je lui ai dit. » Sur le coup il n’avait pas pigé son manque de stratégie et il ne s’était pas fait prier pour le lui mentionner. Sa soirée il l’avait abordée sur la défensive, prêt à s’en prendre plein la tête et avec la flemme de s’y coller. « Mais elle voulait nous rabibocher avec Cam je crois. » Il ricane parce que ce move là il ne l’avait pas vu venir, bien qu’il puisse être potentiellement axé secret mais pour lui c’était assez limpide que Kara ne lâcherait plus Santo maintenant qu’il était celui qui avait fait sauter le sien. « J’ai pas compris ce qui lui a pris, je vois pas comment elle a pu se dire qu’elle ferait avancer les choses. » Il hausse les sourcils parce que c’est presque sympa de sa part, ouais, mais complètement surprenant et hors sujet. Cam et Louis ils ont un historique que personne n’a encore identifié ici, c’était à côté de la plaque d’essayer de tout arranger sans clé. « Elle m’a invité au resto. » il lâche après une gorgée, plantant son regard dans celui de Cos pour le défier en mode "eh ouais." « Prends-en de la graine gamin. » il crâne en claquant sa langue contre son palais, gesticulant un peu ses épaules comme petite danse de la victoire.


Dernière édition par Louis le Jeu 11 Juin - 13:50, édité 1 fois
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Message (#) Sujet: Re: buy one get four. (ven. 17h30) — Mer 10 Juin - 17:52

Il sait très bien que Louis il va pas lâcher l'affaire, et va réclamer les exclus auxquelles il a droit grâce à son statut de bro officiel et presque instantané du jeu. Jusque-là, il a globalement gardé pour lui le déroulement de la soirée qu'il a passée dans la chambre Amaddeus avec Aera, en-dehors de Santo à qui il a glissé certaines infos qu'il devait avoir. Rien qui la concerne directement, essentiellement ce que lui a déballé sur sa vie et leur vie. Tout ce que Aera lui a confié, c'est enfermé dans son crâne, avec impossibilité d'en sortir. Elle s'est montrée trop honnête, s'est ouverte de manière trop personnelle. C'est quelque chose qui l'a touché, l'air de rien, et c'est fondamental pour lui de respecter sa discrétion. C'est son histoire à elle, il n'a aucun droit d'en raconter ne serait-ce que les contours à qui que ce soit, même son frère. Même les baisers échangés, seul Santo était au courant. Parce que c'est le genre d'accrochages stratégiques par rapport à leur plan initial dont il doit le tenir au courant. Mais en définitive, ça aussi c'était quelque chose qui appartenait au moment partagé plus qu'à eux en tant que tels, et pas un potin à aller balancer à tout va. S'il le dit à Louis, c'est par amitié, tout simplement, parce que c'est le genre de trucs qu'il a toujours racontés à ses potes. « Henri, surnom Rico. » il ricane. Elle va adorer Aera, la perspective d'avoir un chiard au prénom si royal et au surnom qui l'est en revanche si peu. La vérité, c'est que ça le détend aussi de tourner la chose un peu à la rigolade et ôter un peu du sérieux qu'il n'y a au fond jamais vraiment eu, entre eux. Surtout que depuis le début de cette semaine où ils sont séparés en deux groupes, il a beaucoup cogité, Costa, sur tout un tas de trucs, y compris sa relation avec les autres, ici. Il s'attendait pas à devoir se poser ce genre de questions, parce que c'est Santo le mondain des deux, lui il comptait juste tracer sa route bordée d'amitiés temporaires et le laisser gérer l'aspect vraiment relationnel, comme toujours. Mais même lui il se retrouve à s'interroger ce qu'il va advenir de toutes ces bribes de relations qui commencent à se tisser. Non. C'est faux. Dans l'absolu, il sait très bien que même s'il se pose la question maintenant, parce qu'il est plongé dedans, avec peu d'autres perspectives et d'autres trucs à penser, dès qu'il aura foutu les pieds à Naples, ça sera le cadet de ses soucis. A la rigueur, une fois que sa vie sera plus stable, si elle l'est un jour, ça sera différent. « Et du coup rien mon pote, faudrait pas brusquer les téléspectateurs qui ne sont plus habitués à tant d'indécence » il balance avec un petit sourire. Cette saison, c'est vraiment la saison de la lose niveau sentimental, comparé à la saison dernière où ça niquait à tout va et où quasiment tout le monde s'est trouvé quelqu'un. ça se chope un peu à droite à gauche, tout gentiment, souvent sous le couvert de jeux à boire qui permettent de n'assumer qu'à moitié, mais jamais plus. « Ouais vu comme ça a bien fonctionné avec Carl, il s'est pas risqué à aller jouer les psys une deuxième fois » il souligne. La dernière fois qu'il a voulu papoter plus sérieusement avec quelqu'un après un prime, on a vu comment ça s'est terminé. Le gars il osait même plus être dans la même pièce que Costa pendant des semaines. Aera, c'est une belle rencontre, quelqu'un qu'il apprécie beaucoup, alors si ça pouvait ne pas en arriver là, ça l'arrangerait. « De toute façon, d'ici quelques semaines, la question ne se posera plus » il hausse finalement les épaules en se laissant couler sur le dos. D'ici quelques semaines, tout le monde repartira dans sa partie de globe, que ça soit Etats-Unis, Philippines, Europe, Asie ou autre, et ça suffira probablement à briser pas mal de liens. C'est un optimiste Cos, dans sa tête, il sait que s'il lui est possible d'en revoir certains, du genre ceux qui vivent en Europe, il le fera avec plaisir et il se donnera les moyens de le faire mais il est aussi pragmatique. La distance, l'oubli, c'est juste une réalité, malgré FaceTime et compagnie. Aera, il a pas nécessairement envie de la laisser l'oublier à l'autre bout du monde, parce qu'il y a la complicité au-delà de l'attirance, mais il sait très bien que c'est une possibilité, voire une probabilité. Et elle doit en être parfaitement conscience aussi, vu sa manie de constamment se protéger. Il présente sans le regarder son poing à Louis pour qu'il le checke. De vrais bros. Un truc un peu évident depuis le début simplement parce que c'est facile, sans prise de tête inutile. Le genre de lien, par exemple, qui sera facile à rendre pérenne. Costa, il éclate de rire quand Louis lui balance les intentions de Kara à travers leur petit tête-à-tête dans la loveroom. Il s'y attendait pas une seconde mais au fond, ça ne l'étonne pas du tout d'elle et encore moins depuis qu'elle lui a avoué son état de shippeuse addict. Plus tôt dans la semaine, elle lui a clairement dit que le duo Cami/Louis était dans sa ligne de mire. A un moment, en tout cas. « Non mais c'est bon tu l'as découragée, là » il l'informe. Autant le tenir au courant de ce qu'il a pu glaner sur le sujet, en tant que premier concerné et victime directe de son petit plan dans la loveroom. « Il sait que ce que tu lui as dit mais là elle a carrément peur que vous soyez frère et sœur » il se marre. Cos, ça le fait d'autant plus rire parce que ça fait deux semaines qu'il attend de pouvoir se frotter à eux dans le confessionnal, et d'autant plus après les provocs de Loulou la semaine précédente. Il s'est fait sa petite idée sur un truc à leur sujet et il s'y accroche pour l'instant. Forcément, entendre ce genre de théorie ça l'amuse beaucoup. Depuis le sol où il est posé comme un patron, il étire un rictus goguenard à un Louis qui fait trop le fou. « Parce que vous en êtes à peine au stade premiers dates » il rétorque avec un sale sourire, l'air de dire : alors que moi, t'es déjà ma Karen, housewive of Hallstatt, à acheter des petits cadeaux nuls pour nos amis de vieux couple qu'on va visiter après l'équivalent de plusieurs mois sans nouvelles. Trop dur à gérer, les gosses. « D'ailleurs, on avait parié sur toi » il balance l'air de rien en avalant une gorgée de sa bière. Avec Kara, en début de semaine, un aprem où ils n'avaient rien de mieux à foutre. « Enfin sur ta capacité à rester de marbre pendant toute une semaine » il précise. Face à Cam, bien sûr. Cos, il ne doute pas que les raisons qui le poussent à ne pas vouloir se rabibocher avec elle soient légitimes, mais il voit aussi bien qu'il tient à elle et que c'est difficile de faire totalement comme si elle n'était pas là. Après un mois à vivre dans le même chalet h24, ça devait le torturer au moins un peu, cette semaine extrême dans l'autre sens. Comme pour Santo et lui. « Il était sûr que tu craquerais » il affiche un gros smile, mi amusé, mi content. Allez, ils l'ont tous vu son petit message nonchalant en soum soum sur le RS.


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Message (#) Sujet: Re: buy one get four. (ven. 17h30) — Jeu 11 Juin - 15:33

Cos il a la tchatche du latin -art que Louis ne maîtrise pas très franchement d’ailleurs, de son humble avis ses camarades feraient mieux de se tourner vers fratello senior plutôt que vers lui pour des conseils love en tous genres- à tel point que le gars a confectionné sa descendance en une nuit de loveroom. Toujours prêt à aider un pote il lui apporte sa généreuse contribution concernant l’appellation de son futur neveu, ainsi l’a-t-il décidé en partant du principe qu’à leur époque deux parrains c’était tout à fait envisageable pour ne pas exclure Santo. Henri. Surnom Rico. Il se marre un peu à l’idée de ce bébé fictif et son héritage bancal. Au-delà de la blague le français il est curieux sur la réelle issue de leur entrevue toute en intimité, sûrement bercée sur fond de confidences entre les draps de soie et rideaux de velours. Louis il a visité l’endroit, il y a passé une nuit, alors il peut très nettement imaginer le genre d’ambiguïté que peut prendre une conversation entre deux individus se tournant autour de base. La complicité entre son pote et la coréenne elle n’était pas passée inaperçue, et pour le temps qu’ils passaient ensemble il était un peu au courant des prémices. Lui ce qui l’intriguait c’était non seulement l’update qu’il se faisait naturellement d’un bro à un autre, mais aussi la dimension que pouvait réellement donner Costa à tout ça. Ils avaient tous pigé que les deux napolitains n’attendaient qu’une chose : retourner chez eux, impliquant les retrouvailles d’amours laissés en stand-by, pour autant ça n’excluait pas de s’amuser un petit peu. « C’est pour ça qu’ils vous ont séparé. » il constate avec un haussement de sourcils comme s’il jugeait de l’indécence de l’italien. « J’vois pas en quoi ça va stimuler leurs audiences d’ailleurs. A moins que ce ne soit en préparation d’un bond d’audiences pour la semaine prochaine. » Toujours à imager la chose vue de l’extérieur Louis, analysant chaque move de la production dans une perspective business. « Du genre à créer le manque pour que ça fleurisse dans les titres la semaine prochaine. Le réveil des libidos . » Un titre forcément très accrocheur. Il part complètement en couilles à force de tout sur-analyser le frenchy mais c’est comme ça que lui avait semblé fonctionner l’émission lorsqu’il avait potassé le sujet. « J’avais cru comprendre que c’était un baisodrome quand j’ai fait mes recherches avant de venir. Il constate un peu perplexe Tu regardais déjà l’émission toi ? » Lui c’était loin d’être un aficionado, s’il se retrouvait là c’était un peu par hasard, et il imaginait difficilement Cos se poser tous les soirs devant sa télé pour se tenir au courant de l’évolution d’un panel d’exhibitionnistes. Il ricane lorsqu’il évoque ses talents de médiateurs, inexistants donc, constatant les dégâts. « T’es pas doué, t’es pas assez empathique frère. » Monsieur je-sais-tout étant de sortie, bien connu pour son manque de tact et considération flagrante envers ses camarades. Si Louis voyait cette aventure comme une parenthèse agréable où les liens construits s’entretiendraient naturellement et facilement, il comprenait que pour certains d’entre eux la prise de tête à ce sujet soit plus conséquente. Avec son extrême suffisance il se voyait tout à fait prévenir un de ses camarades de son passage au cours d’un voyage ou bien les accueillir si l’envie les prenait de passer des vacances sur son île. Les amitiés sans prise de tête c’était facile pour lui, même avec une connaissance dans les parages il avait tendance à passer un appel pour se caler un verre tranquillement sur fond d’update de vie. C’était facile parce que lui, son flirt qui n’en était pas un, c’était du tout vu et il rentrait avec. Toute la dimension de crush intérimaire ça lui échappait complètement. « Ouais c’est comme les amours de vacances quoi. » il résume tout simplement, voyant la chose aussi simplement qu’elles se présentent. Amour c’était vite dit. « Aventures si tu préfères. » Depuis que Carl se la jouait tatillon sur les mots il veillait à adapter l’intensité de son vocabulaire à ses idées, Cos il allait lui sortir une tirade sur l’amour véritable s’il insistait. « Vous avez pris des photos ? » il demande avec un regain de vie soudain, trahi par le sourire qui se dessine sur ses lèvres pour laisser échapper un ricanement tardif. C’est ce qu’on fait avec les amourettes passagères, on bombarde de photos qui dégoulinent d’un bonheur naïf et éphémère et on en rit six mois plus tard, lui c'est ce qu'il faisait avec ses appareils photos Samsung de l'époque. Des pépites. Son poing trouve celui de Costa et leur conversation glisse sur le sujet Kara, LA conquête surprise de Louis. Il affiche un air surpris quand il lui dit l’avoir découragée. Pourquoi ? Kara il lui avait donné tout ce qu’elle voulait sauf son corps. Même s’il s’en était amusé mardi, si certains pensaient encore qu’ils puissent être frères et sœurs ça le dégoûtait franchement. « Alors là je ne peux plus rien faire pour elle si elle ne comprend toujours pas. » Il pensait avoir été quand même clair. Pour eux après un mois d’exposition c’était limpide, ils ne s’en cachaient plus que ce soit dans leurs gestes ou leurs anecdotes. « Avec des enquêteurs aussi pourris j’suis tranquille. » il provoque, ignorant le fait qu’il n’ait aucun buzz concluant à son actif. Il se la pète un peu sur son love move inexistant et il se fait ramener sur terre illico, ce qui n’interrompt pas sa petite danse. « Ouais mais tu connais l’euphorie des débuts. » Le meilleur, ça, ils le savaient. « T’inquiète. » qu’il ponctue en haussant les sourcils dans un air entendu, portant sa canette à ses lèvres. T’inquiète Cos, mon monde, Hallstatt et l’au-delà, c’est toi. Il s’interrompt lorsqu’il lui annonce nonchalamment avoir été sujet d’un pari. « Vous avez parié quoi ? » il sonde avant de soupirer un rire. « Et ? » Cam ça faisait un mois qu’il la repoussait, au début par conviction et de plus en plus par principe. Il renouait doucement avec l’israélienne, marionnettiste de leur relation en guise de vengeance personnelle. Après quatre semaines l’un sur l’autre la séparation était plus amère que ce qu’il aurait pu imaginer car cette fois-ci si on lui avait demandé son avis il aurait dit vouloir la garder près de lui. Il ricane, avouant tacitement avoir été pris la main dans le sac. « Qu’est-ce que je t’ai fait gagner du coup ? » il demande dans un sourire, autant que sa petite faiblesse profite à quelqu’un. Cos il commençait à bien le connaître, Louis il ne pouvait pas rester complètement de marbre face à Cam. Ce n’était pas faute d’essayer et il avait beau la renvoyer à ses responsabilités en lui rabâchant la nécessité qu’elle se débrouille seule, dès qu’on la lui enlevait il s’inquiétait. Et puis le prétexte était trop beau pour ne pas enclencher d’interaction. « J’ai commencé à réviser mes plans cette semaine. » il annonce en référence à leur conversation de la semaine passée, pausant quelques secondes sur le gamin jouant avec son chien quelques mètres plus loin. « Tout s'accélère avec la nomin et la distance ça m'a fait réaliser qu'on a plus beaucoup de temps. » il déroule ses pensées à voix haute, glissant ses prunelles sur Costa. Lui aussi il devait le sentir, cet étau qui se resserrait doucement, la différence étant cette putain d'épée de Damoclès qui ne flottait pas au-dessus de sa tête.  « J'aimerais bien la rassurer avant que l'un de nous ne saute. » lui, en l'occurence. Cam c'était sa petite fée, celle qui passait son temps à passer derrière lui pour réparer ses conneries, sauf qu'il était seul dans sa responsabilité à être nominé. Louis c'était pas un mec facile et il était loin de faire l'unanimité, particulièrement avec certains d'entre eux. Il soupire sortant une clope de son paquet qu'il tend à Cos. « Franchement si je pars, refais la tête au carré de Gianni pour moi steuplait. J’en peux plus de ce mec. » il grince. Il n’en avait rien à foutre de leur alliance de ritals, lui c’était un effort surhumain qu’il faisait pour ne pas péter un plomb face à ses provocs. Conscient de ne pas avoir la main dans ce concours de popularité il tentait de freiner ses ardeurs pour contrôler a minima son image, pour le peu que ça puisse le sauver dans ses nominations.

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Message (#) Sujet: Re: buy one get four. (ven. 17h30) —

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