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 leave me alone (mar, 16:00)

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Rosamie
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Message (#) Sujet: leave me alone (mar, 16:00) — Lun 1 Juin - 12:54

FT. @Carl

tu ne tiendras pas plus longtemps. t'as pas voulu le faire hier pour lui laisser le temps de s'acclimater un minimum à ce nouvel environnement (et surtout, t'étais crevée et t'avais aucune envie de te mettre dans des états proches de l'Ohio). mais là, il faut vraiment que tu fasses quelque chose, parce que tu ne peux plus rester une seconde de plus avec un Carl obsessionnel dans les parages, surtout pas quand tu partages ta chambre avec Costa et que t'as un peu peur que ça déclenche des crises chez lui. tu mets pas longtemps à le trouver dans le loft, installé dans le salon pépouze. tu te plantes face à lui, les mains posées sur les hanches, le regard décidé. tu viens, on a des choses à se dire. c'est pas une question, c'est une affirmation, froide et directe. tu ne tournes pas les talons tout de suite, histoire d'être sûre qu'il ne va pas se défiler et te suivre jusqu'au balcon où tu t'es assurée qu'il n'y ai pas âme qui vive. t'as aucune envie de laver ton linge sale en public, déjà que ça risque de pas mal l'humilier, cette discussion. tu ne doutes pas que ça passe à la télé au moins vingt fois, puisqu'apparemment vous êtes quand même au coeur des préoccupations de l'émission. tu lui montres un siège de la main pour l'inviter à s'asseoir, mais toi, t'as besoin de marcher, alors tu fais les cents pas le long des sièges. allez, maintenant, faut trouver les mots Rosa. et surtout, ne pas craquer. surtout, ne pas craquer.
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Carl
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Message (#) Sujet: Re: leave me alone (mar, 16:00) — Lun 1 Juin - 14:07

Ça fait deux jours qu'ils ont posé leurs bagages à Graz et l'heure devrait être à la découverte du coin étant donné que le loft il en a rapidement fait le tour, mais Carl il préfère glandouiller cet après-midi. Il était déjà pas d'une utilité fracassante au sein du jeu dans le chalet mais alors ici, en sachant les équipes mises de côté et en ne vivant plus qu'à une moitié de candidats il a pas trop de scrupules à se la couler douce, l'irlandais. William leur a conseillé de focus sur leur intérêt perso cette semaine et clairement c'est ce qu'il fait, quand on l'invite à ne penser qu'à lui-même il s'écoute vachement plus Carl et là tout de suite il a envie de rien faire. C'est à se demander ce qui réussira à le tirer de son indolence, mais pour ça @Rosamie a la solution. Son arrivée inopinée dans le salon lui redonne l'énergie qu'il n'avait plus et il se redresse spontanément, il veut pas avoir l'air d'une grosse loque devant son binôme et si elle lui demande il dira qu'il s'est posé cinq minutes seulement. Rosamie il est pas sûr de savoir ce qu'elle lui veut mais au ton qu'elle emploie et au regard qu'elle lui lance il devine que ça sent pas très bon pour ses fesses. Tous les deux ils auraient des choses à se dire, quand il entend ça Carl commence à pas mal flipper parce qu'ils ont bien une discussion en attente mais il est vraiment pas pressé d'aborder un certain sujet avec elle. Lui il se met en tête qu'elle vient discuter de sa moitié de secret récemment tombée mais peut-être qu'il se goure Carl, peut-être que ce sera pas le propos phare de la discussion qui s'annonce même s'il a quand même beaucoup de mal à s'imaginer qu'il en soit autrement. Ça le rend pas du tout serein cette histoire, il a hâte que ça se termine avant même que ça commence c'est pour dire à quel point il redoute cet échange avec la philippine alors que d'habitude il crache jamais sur un moment rien qu'avec elle. « Oui euh.. j'arrive. » Sur ces mots il quitte son canapé et la suit jusqu'au balcon sans broncher. Ce lieu qu'elle a choisi pour le mettre à mort ça lui évoque ce même lieu où Michaela l'a surpris l'autre fois et il a du mal à pas y voir un parallèle douteux, et peut-être même voulu. « Les choses à se dire c'est par rapport à mon secret ? » il demande pour être sûr que c'est bien là-dessus qu'elle va le lancer histoire de pouvoir préparer ses petits arguments en interne. Il se doute que ça va pas arranger ses affaires ce statut confirmé de stalker, il sait pas trop à quoi il s'attend là mais rien dans la posture de Rosamie ne parvient à le rassurer et le laisse penser qu'il se tirera de cette confrontation sans séquelles. « Je t'écoute. » il souffle d'une petite voix alors que son regard inquiet croise celui de la philippine. Il sent un truc violent arriver sur sa tronche et il pas prêt pour ça Carl, elle va lui tomber dessus à bras raccourcis il en est sûr et ce qu'il espère c'est qu'il va pas bientôt regretter de pas avoir été séparé d'elle cette semaine. Pour ça faudrait vraiment que ça tourne au clash avec sa princesse et qu'elle arrive à retourner complètement ses sentiments mais il peut pas imaginer une discussion avec Rosamie qui dégénérerait à ce point-là, dans sa réalité à lui ça n'existe tout simplement pas et il veut pas non plus penser que la cassure puisse advenir de cette façon.
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Message (#) Sujet: Re: leave me alone (mar, 16:00) — Lun 1 Juin - 18:27

Carl ne fait pas trop de résistance, et c'est tant mieux parce que t'as la flemme de débattre sur le pourquoi du comment. là, tout ce que tu veux, c'est vider ton sac et t'aurais fini par le faire au milieu du salon s'il l'avait véritablement fallut. parce que là, t'es à bout et tu veux simplement que ça s'arrête et que vous puissiez tous passer à autre chose. vous arrivez au balcon rapidement, tu l'invites à s'asseoir et finalement, il te pose une question sur ce qui t'amène à vouloir discuter avec lui. très bonne question ça, très très bonne question. on va dire que ça y est intimement lié., tu lâches en levant les yeux vers lui, toujours froide. bon, il indique qu'il t'écoute, alors tu prends ton courage à deux mains. très bien., tu notes simplement, avant de commencer à balancer ce pourquoi t'avais besoin de lui parler. Mica m'a dit que tu m'avais espionné., tu commences, en arrêtant une seconde tes cent pas pour venir poser ton regard dans celui de Carl. t'attends une réaction de sa part, et puis tu continues. j'étais persuadée que tu faisais des efforts et que t'avais arrêté de piétiner ma vie privée. sauf que tu vois, j'avais tort., le ton commence à monter, ta voix commence à s'enrouer. bordel de merde, craque pas Rosa. c'est plus fort que toi, dès que tu t'énerves, t'as les larmes qui montent, c'est terriblement chiant. tu ravales un sanglot, avant de continuer. tu reprends ta petite marche. donc là, c'est pas compliqué, faut que t'arrêtes. vraiment. et c'est pas des paroles en l'air. même si tu sais que pour Carl, c'est pas si facile d'arrêter. je me sens épiée à longueur de journée, depuis qu'elle m'a dit ça. j'avais pas cette impression là avant, mais là, tu vois, je me sens franchement pas bien. et si y'a bien un truc qui te gonfle, c'est d'être prisonnière de quelque chose ou de quelqu'un. honnêtement, je commence à me dire qu'il faut que je coupe véritablement les ponts avec toi. et en plus de ça, j'ai très envie de demander à la prod de te mettre dans un train direction Linz. comme si t'avais ce pouvoir. eux, ils doivent se frotter les mains en voyant ce qui est en train de se passer. tu souffles un instant, pour continuer à garder ton calme. tu t'arrêtes une seconde, te retourne vers Carl. sois honnête avec moi, tu m'espionnais dans la salle des caméras ? c'était pour ça que t'y étais toujours fourré ?, tu demandes, les larmes aux yeux. t'as plutôt intérêt à me dire la vérité, je te préviens., il a pas envie que tu lui colles une étiquette de menteur sur le dos en plus de celle du stalker. t'essaie de retrouver une constance. de toutes façons, t'as certainement l'étiquette d'une connasse auprès des téléspectateurs qui le trouvent adorable, en plus de celle d'une hypocrite et d'une fille superficielle. honnêtement, là, t'en as plus rien à branler de l'image que tu peux avoir dehors et de ce qui va sortir de cet échange. tu souffles, laisse tes bras tomber le long de ton corps. rien que ce tout début de conversation, il commence à te peser. mais tant pis, il va falloir couper court à tout ça.
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Carl
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Message (#) Sujet: Re: leave me alone (mar, 16:00) — Mar 2 Juin - 0:09

Le ton de cet échange est rapidement donné et ce qui l'attend est peut-être encore pire que ce qu'il s'était imaginé dans sa tête pendant que Rosamie le faisait mariner. Il entend que Michaela l'a balancé et ça le fait soupirer. Il va pas faire l'étonné Carl, il s'y attendait mais il se demande forcément si c'était nécessaire d'en arriver là. Michaela le met sacrément dans la mouise et même s'il l'avait personnellement autorisée à tout cafter faut avouer qu'il regrette de pas avoir un peu plus insisté. Il suppose qu'elle a également craché le morceau à Costa et ça de toute façon il le saura bien assez vite, mais pour le moment c'est pas trop ce qui le tracasse. « Quelle surprise. » il souffle en roulant des yeux et en maudissant forcément un peu sa coach là tout de suite. « Elle a dit vrai, c'était l'autre jour sur le balcon. » Il peut lui donner le jour et l'heure précis parce qu'il s'en souvient très bien mais il voit pas l'intérêt de partir dans ce genre de détails, même si pour le coup ça l'aiderait peut-être à visualiser laquelle de ses conversations avec l'italien Carl avait dans son viseur ce jour-là. Rosamie semble désillusionnée à son sujet, savoir que sa vie privée est toujours autant menacée par les agissements de l'irlandais la dépite et ça se comprend, cette place personne ne doit lui envier. « Des efforts j'en fais, simplement pas avec toi. Je contrôle pas tout ça, c'est pas par envie mais par besoin que je le fais. » C'est un peu contre-productif mais il peut pas combattre son obsession de tous les côtés Carl, il a fait un choix et décidé de s'ouvrir un max aux autres histoire de tisser des liens en dehors du leur qu'il idéalise de toute façon depuis le début. À coté y'a tous les trucs qu'il fait qui la concernent mais disons qu'il tente de trouver un équilibre entre les deux pour pouvoir jongler efficacement entre ses relations de l'aventure et toute sa routine autour de Rosamie. Tout ça c'est encore très présent mais ça pourrait le bouffer encore plus, à partir du moment où il vit plus son aventure qu'à travers elle il a le sentiment de faire des efforts et d'évoluer positivement Carl mais c'est peut-être bien le seul à le voir comme ça. « Non désolé ça va pas être possible.. » il l'informe aussitôt en remuant doucement la tête. Et c'est même pas pour la contredire, il sait juste que c'est pas en lui demandant d'arrêter son délire qu'il va pouvoir le faire. Ça marche pas comme ça et ça le désole un peu de voir qu'après tout ce temps Rosamie n'a pas compris ça. « C'est pas toi, ni moi, qui décide quand ça s'arrête. » il précise et il est confus d'entendre qu'elle se sent épiée. Genre, seulement maintenant ? Que ça la perturbe il le comprend mais c'est pas un phénomène nouveau et sa prise de conscience elle est quand même un peu tardive. Tout était sous son nez pourtant, il lui suffisait d'ouvrir les yeux. « Ça fait plus d'un mois que ça dure Rosamie, moi je pensais que tu t'en étais rendue compte et que tu laissais juste faire. J'suis quand même pas d'une grande discrétion t'aurais dû le sentir. » C'est pas pour lui rejeter la faute mais y'a eu plein d'occasions de le surprendre Carl, comme toutes ces fois où il a trainé tout près d'un endroit où elle discutait avec quelqu'un et prétendu écouter de la musique via ses écouteurs qui ne produisaient évidemment aucun son et qui étaient juste bons à faire illusion. Des techniques il en a plein mais même un stalker expérimenté peut se faire prendre, surtout que son domaine à lui c'est les réseaux sociaux pas la vraie vie donc il maitrise pas encore très bien cette forme de surveillance nettement plus à découvert et forcément bien plus risquée. « Tu sais déjà ce que j'en pense.. » il soupire et s'apprête une nouvelle fois à rejeter la perspective d'une distance qui pourrait être mise entre Rosamie et lui. Il veut pas en entendre parler Carl et il tente toujours de se convaincre qu'elle ne pourra pas le faire, que le cadre lui permettra pas de vivre son aventure d'un côté et lui la sienne de l'autre. Faut dire aussi qu'il a prévu de se battre pour que ça n'arrive pas, et que même avec la plus grande volonté du monde elle risque d'avoir beaucoup de mal à se débarrasser de lui. « La distance dans ce jeu elle est pas trop possible, regarde même quand on pourrait être séparés on l'est pas. C'est le destin Rosamie ! Moi je m'accrocherai jusqu'au bout à toi, je suis désolé mais c'est pas de ton ressort et pas vraiment du mien non plus. » Ça va certainement pas lui plaire de le voir aussi fataliste et de l'entendre clairement insinuer que les choses vont rester comme elles sont mais il se voit pas lui mentir juste pour lui faire plaisir et faire miroiter un changement qui ne pourra pas avoir lieu. Pas de cette façon, pas en claquant des doigts c'est beaucoup plus complexe. Elle veut savoir s'il a pris l'habitude de l'espionner via la salle de vidéosurveillance et voilà donc où il en est rendu Carl, ça va vraiment être full aveux aujourd'hui pour lui. « La vérité tu la connais déjà. Oui je t'espionne à travers des écrans et ça fait des semaines que ça dure, mais bon tu me diras c'est un peu le but de cette salle.. non ? » Carl ça fait un moment qu'il a prévu de se dédouaner sur le dos de la prod et qu'il se prépare à dire qu'ils sont encouragés depuis le premier jour à adopter des comportements voyeuristes les uns vis-à-vis des autres. C'est vraiment ce qu'il pense, et à partir de là faut pas s'attendre à ce qu'il endosse toute la responsabilité dans cette affaire. Un truc approuvé par les hautes instances de ce jeu ne peut pas être si mauvais que ça pour lui, en tout cas c'est pas interdit et c'est bien pour ça qu'il a décidé d'en faire son petit repère dans le chalet sans gros souci de conscience. Il a menti à Rosamie la fois où il a laissé entendre qu'il aimait juste bien cette pièce et il est pas fier de ça, la vérité il lui doit bien là même si elle lui arrache un peu la gorge. La voir aussi affectée lui fait du mal et par respect pour elle il ravale tous les mensonges qu'il pourrait être tenté de lui sortir, à ce stade ça sert plus à rien et c'est la pire défense qu'il pourrait se trouver il le sait. D'ailleurs Carl il est fatigué de transformer la réalité pour la rendre un peu moins moche, il lui a fait avaler des couleuvres beaucoup trop de fois à Rosamie et c'est dingue qu'elle ait mis autant de temps à le réaliser. Elle a pas écouté les candidats qui ont tenté de l'alerter à son sujet, cette discussion ça fait semaines qu'ils auraient dû l'avoir et si Carl a pu tranquillement opérer dans le chalet pendant un mois c'est aussi parce qu'elle a pas voulu voir tout ça. « T'as le droit de pas être contente, ou déçue, c'que tu veux. J'ai juste pas le pouvoir de stopper la machine alors encore une fois j'suis super désolé Rosamie mais.. c'est comme ça. » Il soupire, et se doute bien que c'est pas un discours qui lui permettra de se tranquilliser par rapport à tout ça. Désolé il l'est sincèrement mais ça n'y changera rien, et là c'est sûrement pas ce qu'elle a besoin d'entendre de toute façon. Son regard cherche désespérément le sien mais voyant qu'il n'y lira pas ce qu'il espère il finit par renoncer, et lui tourne complètement le dos. « Je savais que tu finirais par regretter notre rencontre, les gens regrettent toujours de m'avoir connu. » Lors d'un échange il y trois semaines Rosamie lui assurait qu'elle ne regrettait pas leur entrée à deux dans cette aventure mais il sait que tout a changé, c'est peut-être la vérité qui sera la plus dure à entendre mais si c'est vraiment ce qu'elle pense il veut qu'elle le lui dise. Dans sa tête la philippine s'apprête à rejoindre la longue liste des personnes déçues d'avoir un jour croisé sa route, depuis le temps il tient plus les comptes Carl mais il est bien placé pour savoir qu'il a impacté négativement un paquet de vies en plus de la sienne en étant simplement celui qu'il est.
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Message (#) Sujet: Re: leave me alone (mar, 16:00) — Mer 3 Juin - 19:51

Carl n'est absolument pas surprise que Mica t'ai rapporté ses agissements de la semaine dernière, qu'elle t'ai averti qu'il t'espionnait quand elle est arrivée sur le balcon. il hausse les yeux au ciel, ça te faut hausser les sourcils et ça te rend encore plus furax. tu doutais pas que ça puisse être vrai, autant t'accorde finalement assez peu de crédit à ce que peut te raconter Jill, autant t'as aucun doute quand il s'agit de paroles venant directement de ta coach. en tous cas, comme c'est ni une surprise, ni une désillusion que ça puisse être vrai, tu trouves rien de mieux à dire que lève pas les yeux au ciel. elle a eu raison de m'en parler.. non parce qu'on va arrêter dès maintenant, les gamineries du genre. il est responsable, il le reconnaît c'est tant mieux, mais c'était aussi du devoir de Mica de te prévenir qu'elle l'avait pris la main dans le sac. tu commences à t'ouvrir, t'agaçant qu'il n'ai fait absolument aucun des efforts que tu t'imaginais qu'il faisait. il te répond et c'est à ton tour de lever les yeux au ciel, terriblement en colère. tu sais même pas quoi répondre à ça, tellement c'est rageant. tu secoues la tête, t'essaie de garder ton calme, tu luttes contre les larmes qui commencent à perler, doucement mais sûrement, dans tes yeux. tu fais quoi comme efforts, exactement ?, tu demandes, sur la défensive. t'es curieuse, de savoir ce qu'il peut bien déployer pour contrer ses habitudes. parce que pour toi, là, c'est pas hyper évident. et alors, du besoin, hein... t'es grave., tu expulse dans un soupir en baissant les yeux. ça te fait du mal de lui dire ça. mais bordel, tu le pensais tellement fort, il fallait que ça sorte. évidemment, tu lui dis qu'il faut qu'il arrête, que c'est pas compliqué. évidemment, tu sais que c'est plus compliqué que ça, alors t'es pas surprise lorsqu'il t'annonce que ça ne va pas être possible. tu souffles, agacée. tu le sais, t'as juste pas envie de l'entendre, là, maintenant. t'as juste envie de sortir toute la haine qui te ronge, parce que sinon, tu vas finir par le détester. t'en es déjà pas si loin, là. il te dit que c'est pas de son ressort, que c'est pas non plus du tien. oh, si, je peux décider quand ça s'arrête. que tu lâches sèchement. d'ailleurs, tu l'évoqueras très rapidement ensuite. il ose te dire qu'il pensait que tu le savais et que tu le laissais faire. ok, donc là, il te dit qu'en fait, c'est ta faute ? il est sérieux. non mais tu rigoles ?, tu demandes en te rapprochant de lui dangereusement. t'aimerais bien lui en coller une, là. mais tu te retiens, parce que tu sais que ça pourrait te faire exclure du jeu. et tu peux pas, t'as des objectifs personnels ici, qui sont largement plus important à tes yeux que de te passer tes nerfs sur Carl. à la place, tu te contentes de rire nerveusement. bah oui, j'adore me faire épier. donc je te laisse faire, parce qu'après tout, c'est ce que je vis tous les jours sur les réseaux sociaux, hm ? t'as pas pour habitude d'être particulièrement cynique, mais là, ça te gonfle. tu sais quoi, Carl, je voulais te laisser le bénéfice du doute. je voulais pas croire Jill, parce qu'elle est pas quelqu'un de confiance à mes yeux., tu expliques en parlant vite, trop vite. je voulais peut-être pas voir, ouais. parce que maintenant, ça me fait flipper. tu ajoutes. mais alors, en aucun cas, en aucun cas, je suis responsable de tes agissements. nan parce que, faut pas déconner non plus. tu lui balances ce que tu peux faire pour que ça s'arrête, et forcément, il te dit que tu sais déjà ce qu'il en pense. tu ris nerveusement, une nouvelle fois, pour éviter de pleurer. pendant ce temps, Carl, il recommence son argumentaire. il te parle de destin et te balance qu'il lâchera pas. tu te retournes, pour lui faire face. tes traits sont tirés, tu te retiens pour ne pas hurler. non mais en fait, j'en ai rien à branler de ton avis. au moins, c'est clair. c'est pas le destin Carl. c'est juste pour te pousser à continuer parce que ça rapporte. t'es bien consciente que chaque phrase, chaque mot que tu prononces actuellement, ils sont scrutés, analysés par des millions de gens. et qu'en plus de ça, Carl, il se mange des baffes toutes les trois minutes. mais tu sais, y'a un moment où la prod pourra plus te protéger comme elle le fait. je peux porter plainte à la seconde où je sors, alors t'as plutôt intérêt à faire attention à ton cul. ça aussi, c'est dit, et si ça peut le dissuader de continuer à écouter tes conversations, te suivre partout et te regarder à travers des écrans, alors tant mieux. et puis, ouais, tu t'accrocheras jusqu'au bout. et puis quoi ? après, tu scruteras mon Instagram ? tu demandes, très sérieuse. eh bah, bon courage Carl. parce que cet Instagram, il te permettra pas d'assouvir ton besoin. parce que finalement, même si tu parles de ta vie, que tu postes des photos de toi, de ton quotidien, c'est ce que tu veux bien montrer au monde. il y aura toujours un doute. parce qu'il ne verra pas de copain, pas d'amis, pas de famille. tout ça, tu le gardes pour toi, précieusement. tu n'entraines pas d'autres personnes dans cette aventure là. Carl, il verra jamais tes sorties entre amis, tes balades à cheval. non, tout ce qu'il verra, c'est une façade. ou mieux, tu vas venir me traquer à Manille ? tu demandes, sans penser que ça pourrait lui donner des idées. tu sais aussi bien que moi, que ça a une date de péremption. et je veux que ça finisse le plus vite possible. tu conclus, avant de te retourner pour scruter la vue, en reprenant ton souffle. tu soupires, tu te retournes et tu lui demandes ce qu'il fichait dans la salle d'observation. évidemment, Jill avait raison. il ose te dire que c'est le but de cette salle. non. le but de cette salle, c'est de découvrir les secrets des autres. tu balances en secouant a tête. pas de t'encourager dans ton voyeurisme. quoi que, la prod, elle l'a pas mise là par hasard. tu sais, qu'au fond, cette salle, pourrait y avoir écrit "bureau de Carl" sur la porte. c'est malsain., tu souffles finalement en secouant la tête. tu continues tes cent pas. depuis le début de la conversation, t'en as fait bien plus de cent, d'ailleurs, c'est certain. je suis sûre que t'as même pas un début d'idée de ce que pourrait être mon secret. tu prétends savoir mais en vrai, t'en sais rien. tu te doutes, qu'il sait rien de toi, de ton secret. et pourtant, j'en donne des indices. dans tes conversations avec les autres, t'hésite pas à en donner, à lâcher des trucs bien gros mais qui ne sont jamais réellement relevés. qu'est-ce qui t'intéresse, en fait, quand t'écoutes les conversations ? est-ce que t'écoutes les conversations d'ailleurs ? non parce que finalement, t'es quand même curieuse de savoir ce que ça lui apporte. de son côté, Carl, il te dit que t'as le droit d'être déçue, mais que les choses resteront à l'état de status quo. ça me fait une belle jambe, que tu sois désolé. tu répliques. t'en as rien à faire de ses faux pardons. au fond, il le ferait pas, si ça le heurtait. si tu veux tout savoir, je suis énervée, déçue, fatiguée et je commence sérieusement à en avoir ma claque que tu continues de me dire que rien ne changera. tu fais aucun effort, alors forcément, ça changera pas. parce que c'est tout, tout ce que tu demandes. des efforts de sa part. tu cherches pas à arrêter. et il te l'a avoué juste avant. il te tourne le dos, en te disant que tu dois regretter de l'avoir rencontré. ouais. tu lâches, purement et simplement. c'est sans équivoque. tu regrettes que la prod ai décidé de le garder, qu'ils aient décidé de le prendre lui plutôt que quelqu'un d'autre. j'espère au moins, qu'en sortant d'ici, t'iras consulter. s'il est pas déjà suivi.
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Message (#) Sujet: Re: leave me alone (mar, 16:00) — Jeu 4 Juin - 1:16

Que Michaela l’ait balancé ça le surprend pas, et ça le déçoit pas non plus parce qu’au final Carl il trouve ça plutôt normal qu’elle lui en ait parlé. Sur le coup évidemment faut qu’il digère car une part de lui espérait s’en tirer, mais très vite il se raisonne et se dit que ça pouvait de toute façon pas se finir autrement. Rosamie aime pas le voir rouler des yeux alors il arrête, simplement. Il veut pas l’énerver plus qu’elle semble déjà l’être car elle a l’air d’avoir masse de trucs à évacuer là, si c’est pas la confrontation ultime censée le mettre à mort et pulvériser son cœur il sait pas ce que c’est. C’est bien simple il l’a jamais vue à bout jusqu’ici ni même entendu hausser le ton alors sur le moment ça lui fait tout drôle à Carl, il est même pas sûr de réussir à en placer une tellement elle a l’air remontée contre lui et décidée à lui en mettre plein la tronche. Elle semble franchement douter des efforts qu’il entreprend dans l’aventure et ça le blesse, parce que ça veut dire qu’elle est pas du tout attentive à ce qu’il montre au quotidien ici qui se limite clairement pas à ses agissements de stalker la concernant. Il est très atteint Carl mais il s’efforce depuis le début de pas vivre qu’au travers de ses obsessions, et c’est un truc qu’il espérait franchement que Rosamie remarquerait. Elle, plus que n’importe qui mais pour ça faudrait déjà qu’elle considère qu’il existe. Alors il soupire, c’est la première déception du jour et probablement pas la dernière. « Je développe mes liens avec les autres tous les jours, enfin j'essaye. Au début j'avais beaucoup de mal à voir plus loin que notre relation à tous les deux mais tu vois, c'est plus le cas du tout. » Ses liens se sont un peu tous cassé la gueule avec ce demi intitulé qui est tombé mais à la base, Carl, c’est pas le mec le moins entouré ni le moins apprécié ici. Il est spécial mais des liens il en a tissé pas mal en un mois, c’est juste triste que les autres soient pas capables de voir plus loin qu’un mot qui les perturbe et que ce mot puisse si facilement redéfinir tout ce qu’il a créé dans ce jeu. Carl ça le persuade juste d’un truc ces réactions en chaîne tendant toutes à le condamner sans contexte : y’a rien de vrai ici, les relations ne tiennent qu’à un fil quand c’est pas carrément bidon. Et le pire c'est qu'il peut pas renoncer à ceux qui lui ont tourné le dos sans même essayer de le comprendre parce que son attachement à lui il est vrai, et si demain il apprenait un truc aussi déstabilisant sur quelqu’un ici il se rangerait pas direct derrière ce genre de jugements faciles. Il tenterait de cerner le problème, surtout en ayant zéro info dessus comme c’est le cas avec lui. Le fait d’avoir donné aucune explication ça doit même jouer en sa défaveur plus qu’autre chose parce que ça laisse aux autres la liberté de s’imaginer tout ce qu’ils veulent, d’interpréter son intitulé comme ils le souhaitent. « Et avant que tu me coupes j'ai bien compris qu'on avait pas de relation et qu'on en avait même jamais eu, que tout ça c'est juste dans mes rêves. Le truc du binôme y'a que moi qui y ai cru, tu pourras pas dire le contraire. Toi t'as jamais été attachée à moi, je t'ai jamais intéressée ne serait-ce qu'amicalement ici sinon tu te serais pas contentée du lien superficiel qu'on a. » Si elle est disposée à être un peu honnête Rosamie elle reconnaîtra qu’il a toujours figuré très en-dessous de la plupart de ses liens et qu’elle a jamais vraiment fait en sorte d’apprendre à le connaître lors des discussions hyper creuses qu’ils ont eues jusqu’ici. Jill avait raison l’autre jour elle s’en tape dans les grandes largeurs de lui, y’a tout un tas de candidats qu’elle estime plus que l’irlandais dans ce jeu et c’est son droit, il espère juste qu’elle retournera pas la vérité parce que toujours plus commode de dire qu’on aime tout le monde. Si tout ça la fout en rogne c’est pas parce qu’elle se sent trahie ou quoi, le problème c’est qu’il a pris beaucoup plus de place que ce qu’elle voulait bien lui accorder et elle a jamais été d’accord pour lui donner autant d’importance dans son aventure. « Enfin avait. » il se corrige avant de soupirer. Rosamie elle est convaincue de maîtriser le problème et de pouvoir mettre fin à cet épisode obsessionnel quand elle veut mais pour ça faut déjà qu’elle comprenne comment ça marche, parce qu’il est pas livré avec un manuel Carl c’est complexe sa condition et ça s’arrête pas juste sur un gros coup de ras-le-bol. Elle s’avance vers lui dans une impulsion qui lui fait peur alors de son côté il recule par réflexe, et la perspective de se manger une baffe lui traverse vraiment l’esprit à ce moment-là. « J'ai pas dit que t'étais responsable mais t'es la seule à avoir rien capté Rosamie alors que t'étais la première concernée, même l'histoire de la boite aux lettres t'es passée outre super vite. Costa ça fait un moment qu'il a pigé que je l'espionnais, lui s'il a laissé faire c'était voulu parce qu'au final il s'en fout un peu. Mais toi t'as contribué à ce que ça évolue de cette façon, voilà, si tu préfères l'entendre comme ça. Le fait de pas avoir réagi, inconsciemment ça m'a encouragé à continuer parce que tu m'as mis aucune barrière, et les gens qui voulaient t'avertir tu les écoutais pas. » Quand il y repense Carl il comprend pas, y’a eu tellement de signes, tellement de trucs qui ont été dits sur lui qui auraient dû au moins lui mettre la puce à l’oreille. Rosamie elle s’est jamais vraiment méfiée, elle l’a cru quand il se défendait super mal mais elle n’a pas cru ceux qui tentaient de lui ouvrir les yeux en toute bienveillance. À un moment donné, Carl, il a pris les libertés qu’on lui a donné même si c’était pas conscient de sa part. Et aujourd’hui cette prise de conscience y’a pas qu’à lui qu’elle doit paraître franchement tardive. « Je sais bien que c'est moi le fautif mais tu crois pas que tu t'es sacrément menti à toi-même aussi dans cette histoire ? » il se permet d’ajouter en se tenant quand même à une certaine distance pour pas se manger une claque qu’elle serait tentée de faire voler vers lui. Elle l’envoie bouler avec son destin et c’était prévisible, par contre ça l’irrite de l’entendre céder à ce genre de grossièretés. « Ça te va pas de parler comme ça tu sais, c'est moche dans ta bouche ces mots-là. » il grimace et ça écorche un peu l’image qu’il a d’elle dans sa tête, une image dont il est de moins en moins sûr qu'elle survivra à cette confrontation. Elle lui parle de porter plainte contre lui dès qu'elle sortira et alors là il commence à voir un peu flou, ça le secoue et pas parce qu'il croit qu'elle puisse sérieusement amener cette histoire devant la justice - qui n'en aura pas grand-chose à foutre de leurs petits différends de télé-réalité relevant de l'entière responsabilité de la prod pour le coup -, mais parce qu'elle envisage l'idée de rendre sa vie encore plus compliquée qu'elle ne l'est déjà alors que Rosamie, en arriver à un tel extrême il sait déjà que ça lui apportera rien. « Tu serais prête à me causer des problèmes dehors alors.. » il constate d'une voix brisée. Cette menace elle casse un truc en lui, et elle lui fait aussi prendre conscience que Rosamie elle veut pas son bien, elle veut pas qu'il aille mieux, ce qu'elle veut c'est juste être tranquille et ne plus l'avoir dans ses pattes. À aucun moment elle ne lui tend la main pour l'aider en mettant de côté ce qu'il a fait, peut-être qu'il mérite plus aucune indulgence à ce stade Carl mais il croit pas non plus mériter ce genre de complications. « Tu veux porter plainte contre les millions de téléspectateurs qui regardent l'émission aussi ? Ils en voient sûrement plus que moi avec toutes les vidéos qui polluent internet en plus de tout ce qui passe pendant les quotidiennes. Ça aussi c'est une forme de voyeurisme et c'est assumé par la prod. » Si c'était un petit con Carl il pourrait aussi balancer tous les candidats qu'il a croisé dans la régie et qui, à son sens, ne venaient pas non plus enquêter sur les secrets. Cette salle a été foutue là pour les inciter à ce genre de comportements il le sait, le roi de l'espionnage dans le chalet ça fait aucun doute que c'est lui depuis le départ mais des petits espions en herbe y'en a eu d'autres. Et même en dehors de la régie d'ailleurs, ça s'est aussi vu des candidats qui se cachaient pour écouter des conversations seulement voilà à partir du moment où c'est occasionnel ça passe. Mais son problème à lui il est pathologique, les autres le savent donc ils lui font aucun cadeau alors que Carl il est pourtant pas menaçant dans sa façon d'agir, juste très envahissant. « Tu parles de moi comme si j'étais dangereux et comme si je compromettais ta sécurité mais tu crois pas que je pourrais te faire du mal, si ? » il lui demande quand même parce que si Rosamie se sent en danger avec lui il tient à le savoir. Il s'en est jamais pris physiquement à qui que ce soit l'irlandais mais il se doute que le fait d'en avoir si peu dit au sujet de son secret peut faire naitre ce genre d'idées dans l'esprit de ses camarades. Un cyberstalker lui il sait bien à quoi ça s'apparente mais les autres, ils en savent quoi ? Ça peut englober tellement de choses qu'au fond il peut pas vraiment leur en vouloir, mais il apprécierait vraiment qu'on le laisse finaliser son déballage avant de l'associer à des actes qu'il n'a jamais commis. C'est pas comme s'il s'était introduit de force dans la chambre de Rosamie ou l'avait suivie sous la douche, y'a une fois où il a déconné et où la prod l'a très vite calmé et c'est tout, si on met évidemment de côté sa routine d'espionnage consistant au final à écouter aux portes. C'est moche, mais ça fait pas de lui un criminel ni un gars susceptible de tuer quelqu'un. Rosamie elle a quand même pigé un truc sur son problème : c'est voué à prendre fin ils savent juste pas quand et son objectif, apparemment, c'est de s'en libérer le plus rapidement possible maintenant. Il soupire quand elle lui demande s'il compte la traquer jusqu'à Manille, évidemment que non il fera pas ça pour tout un tas de raisons qu'il va garder pour lui. « Ça durera pas jusque là, surtout pas si tu le prends comme ça. » D'après ses calculs il sortira de là bien avant elle donc la question se posera pas vraiment selon lui, Carl il sait que son obsession a peu de chance de survivre à la distance - si elle explose pas avant car mine de rien le compte à rebours est peut-être bien enclenché là, il sent en tout cas que cette discussion est en train de changer pas mal de choses vu la bataille qui se joue actuellement à l'intérieur de lui. « Non j'avoue, j'ai pas de piste pour ton secret. » il reconnait sans mal car pourquoi lui mentir ? C'est pas son secret qui l'intéresse lorsqu'il tente d'intercepter ses conversations avec les autres, c'est pas le genre d'infos qu'il y cherche car on a bien compris que ses intérêts étaient ailleurs et qu'en plus de ça il se fichait pas mal de la chasse aux secrets. « Oui je les écoute. En fonction de ce que j'entends je sais si je dois m’inquiéter ou si y'a rien. » Un besoin, comme il lui a dit. Celui de se rassurer et de pouvoir se dire qu'il est au courant de tout, et aussi qu'elle ne développe pas avec un garçon comme Costa le genre de relation qu'il espère désespérément vivre un jour avec elle. Rosamie veut pas de ses excuses, tout comme elle veut pas entendre que les choses ne changeront pas. Il fait pas d'efforts selon elle, et bientôt elle va sûrement lui dire qu'il se complait dans sa souffrance et dans ses idées délirantes. « Mais parce que la cassure elle est censée venir de toi Rosamie, je peux pas me détacher tout seul ! » il finit par lui crier avec toute la frustration accumulée depuis le début de cet échange. « T'es drôle à me dire de faire des efforts alors que je contrôle pas. Ça me bouffe en permanence tu crois vraiment que c'est marrant à vivre ? Bah franchement non, c'est une prison ce truc et quand ce sera fini avec toi ça recommencera avec quelqu'un d'autre. J'ai pris perpète moi, tu comprends ça ? Toi t'es bientôt libre et après t'en auras plus rien à faire, t'es même pas un peu soucieuse de savoir comment je pourrais m'en sortir tu veux juste que ça te concerne plus. » Carl faut pas croire, il subit sa condition comme une pauvre victime mais il donnerait tout pour pouvoir aimer normalement, y'a rien de cool à être comme il est. Et quand il lui dit que bientôt, tout ça, ce sera plus son problème il le pense. Rosamie le fait qu'il en souffre elle s'en tape, si c'était tombé sur quelqu'un d'autre ça n'aurait pas été son business il le sait bien. « Je pensais pas que t'étais comme ça. Dans ma tête t'étais quand même plus indulgente et vachement moins égoïste. » Bim. Pour la première fois depuis leur rencontre Carl trouve des défauts à sa princesse, son idéalisation de la philippine semble se craqueler et le piédestal légèrement se fissurer. Faut dire qu'elle fait tout pour qu'il ne la reconnaisse pas Rosamie, c'est comme si elle avait compris comment se libérer de lui et poussait les choses à fond dans ce sens. Elle espère qu'il ira consulter et ça aussi, c'est violent de la façon dont c'est dit. « Non j'irai pas. » il déclare, et il est catégorique. C'est pas la première à lui parler du fait d'aller voir un psy et c'est une idée qu'il a déjà fermement rejeté Carl, il compte pas revenir là-dessus. « Je veux pas prendre des médocs toute ma vie comme ma mère. » Rosamie il est même pas certain qu'elle sait que sa maman est malade et que les problèmes psy dans la famille ça a pas commencé avec lui. Il se souvient qu'il en a parlé à Louis, un peu à Roma mais en réalité Carl il a beaucoup trop de mal à assumer qu'il tient probablement ses problèmes de sa mère qu'il en parle peu. Tout comme il mentionne au final rarement ses rapports compliqués avec son père, évoqué lui aussi au détour de quelques discussions mais au sujet duquel il s'étendra jamais vraiment non plus. « De toute façon le médecin a déjà dit ce que j'avais, j'ai plus besoin de diagnostic. » Et ce diagnostic il est d'une simplicité et d'une évidence déconcertantes, c'est la pièce manquante du puzzle et pourtant personne ne la trouvera. Entre temps Rosamie a confirmé qu'elle regrettait de l'avoir rencontré et son ouais, bien qu'expéditif, raisonne dans sa tête comme possiblement le truc le plus difficile qu'il ait eu à encaisser jusque là. « Je.. » Il laisse sa voix en suspens tandis qu'il fait un pas en arrière, puis un autre. « Je pourrais arrêter ça tout de suite en fait. » Sur ces mots il empoigne le garde-corps et grimpe sur la première barre de fer, au milieu de celui-ci, pour se donner de la hauteur. Et puis il regarde en bas, il capture avec ses yeux tous les détails de ce qu'il voit. Le bleu de la piscine, la végétation tout autour, et le sol en marbre à côté qui lui garantirait un sacré point d'impact. Il sait plus trop ce qu'il fait Carl, il a pas envie de voir débarquer la sécurité donc il va s'efforcer de pas commettre de dinguerie mais il est quand même pas mal désespéré au point que le vide sous ses pieds lui paraisse être plus accueillant que ce balcon sur lequel il étouffe. Il se raccroche mentalement à tout ce qu'il peut pour garder un peu d'espoir et d'envie d'être ici, comme son frère qui le regarde, sur le moment ça compte et ça remet même un peu d'ordre dans ses idées très confuses. Alors il redescend au bout de quelques secondes et se laisse glisser au sol, et il a pas besoin de se faire du mal au final parce que cet échange l'a déjà un peu tué.

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Message (#) Sujet: Re: leave me alone (mar, 16:00) — Dim 7 Juin - 14:20

ok, ses efforts, ils concernent les autres. en fait, il essaie de développer des relations avec les autres et de ne plus voir qu'à travers toi. t'es plutôt satisfaite de cette réponse, mine de rien. parce que ça prouve qu'il ne passe finalement pas chaque seconde à t'épier et ça, c'est déjà une avancée significative. en tous cas, t'es quand même très énervée par les agissements de Carl tout au long de l'aventure vis-à-vis de toi et t'es pas d'accord pour qu'il continue. seulement, ça, c'est difficile de le gérer de ton côté, en tant que victime d'un voyeur. hm. ok. tant mieux., tu réponds simplement pour éviter de lui donner du positif. parce que tu sais que si tu redescends en pression, alors cette conversation va pas se finir comme les autres : vous allez discuter calmement et rien ne changera. et là, le but de cette discussion, c'est que ça change, d'une façon ou d'une autre. si pour ça, tu dois être détestable et lui faire comprendre que tu n'es pas prête à le laisser prendre ses libertés dans ton intimité, alors tu le feras. il a apparemment l'impression que tu vas le couper, alors il précise qu'il a bien conscience que vous n'avez jamais eu de relation tous les deux et que tu ne t'ai de toutes façons jamais intéressé à lui amicalement parlant. ok, ça te heurte clairement. parce que tu ne pensais pas que Carl verrait les choses de cette manière, malgré que vous en ayez discuté la semaine dernière. oui, tu n'as pas une relation particulièrement profonde avec Carl, mais t'as essayé de rattraper le tir lors de la semaine dernière. faut dire que la situation a vite échappé à ton contrôle, parce que t'as passé ton temps à avoir des discussions compliquées avec lui sur des choses qui lui ont été rapportées, sur des réponses dans des chroniques, sur ses précédents méfaits. bref, le contexte n'a pas été réellement en la faveur du début d'une amitié solide entre vous. je trouve ça un peu injuste, ce que tu dis là., tu lâches, le visage encore plus fermé qu'il ne l'était déjà. parce que si tu ne m'avais jamais intéressée amicalement, l'entrevue à la patinoire de la semaine dernière n'aurait jamais existé. c'est de bonne guerre, malgré tout, t'en as bien conscience. tu le blesses, il te blesse. tu ne peux pas lui en vouloir et encore moins le juger pour ça. crois ce que tu veux vis-à-vis de ça, pense ce qui te permet de mieux dormir la nuit. mais j'ai toujours été sincère avec toi. tu ajoutes tout en levant les mains pour les placer de chaque côté de ta tête. t'as été claire avec lui à la patinoire, t'as écouté les informations qu'il t'a donné lorsqu'il te parlait de sa vie. t'as l'impression de t'être quand même intéressée à lui, même si effectivement, votre lien, il est pas si profond que ceux que tu entretiens avec d'autres candidats. mais encore une fois, t'es peut-être dans le déni, mais t'as rien à te reprocher de ce côté là à ton sens. en tous cas, tout ce que tu sais, c'est que tu n'es pas responsable de ses agissements. tu es la victime, ici. alors qu'il te dise que t'as contribué à ça, en ne voyant pas tout ça, ça t'énerve encore plus. alors oui, tu n'as pas vu, t'as laissé faire, ça l'a encouragé. il est passé au stade supérieur, de cyberstalker à stalker tout court, pendant cette aventure. ouais, je me suis voilée la face. parce que je ne pensais pas que tu continuerai malgré notre discussion. tu m'as promis de ne plus empiéter sur ma vie privée et j'ai décidé de te laisser une chance. tu l'as détruite, cette chance., et ça te tue qu'il l'ai ruiné. non seulement, tu m'as espionné. mais t'as aussi essayé de contrôler mes relations avec les autres. ouais, c'est une info que t'as eu hier de la part de Costa, et ça s'est ajouté au reste. comment t'as pu te permettre d'essayer de faire promettre à Costa qu'il ne se passerait rien entre nous ? tu demandes, véritablement curieuse de savoir quelle défense il va avoir sur le sujet. parce que t'as été d'autant plus choqué d'apprendre ça. tu contrôles pas ma vie Carl, je suis pas ta putain de marionnette ! tu balances. ça, ça t'a blessé aussi. parce que tu pensais pas que quelqu'un que tu connais à peine commence à essayer de contrôler tes relations comme il a essayé de le faire. et apparemment, y'a une notion de consentement que t'as pas compris. ne rien dire, ce n'est pas accepter. tu lâches finalement, les larmes aux yeux. tu fais vraiment tout pour les retenir depuis le début de cette conversations. alors que je n'ai pas continué à t'en vouloir et à te rabâcher l'histoire de la boîte aux lettres, que je n'ai pas voulu voir que tu passais ta vie à m'espionner, ça ne vaut pas une acceptation. tu préfères préciser. mais si tu veux que je passe ma vie à te balancer des piques sur le sujet, pas de problème si ça t'aide à arrêter. si c'est ça, qu'il faut, tu peux engager le mode connasse ad vitam aeternam avec Carl. seulement, t'en as pas envie. t'as pas envie de passer ta vie à être en colère et revancharde. t'as juste envie de vivre ton aventure tranquillement, sans te sentir épiée en permanence. tu veux retrouver le confort d'une aventure toute simple, avec le moins de drama possible mais apparemment, ça risque d'être plus compliqué que prévu. surtout que Carl, il a l'air de penser que c'est le destin, mais tu tiens à mettre les points sur les i sur ce point. t'es pas d'une extrême douceur dans les mots que tu choisis, et il te le fait bien remarquer. tu fermes les yeux une seconde, l'air excédée. peu importe que ce soit pas beau dans ta bouche, ces mots. quoi, c'est pas beau parce que t'es une femme et qu'il te trouve jolie ? tu tires des conclusions hâtives, mais t'as pas le temps de penser là, juste d'agir comme tu peux pour faire cesser tout ça. t'es pas comme ça, normalement, t'es une bien meilleure personne mais aux grands problèmes les grands remèdes. tu lui balances que tu pourrais l'attaquer en justice à la sortie, et tu vois bien qu'il encaisse le coup. une larme coule sur ta joue, t'as pas pu la retenir celle-là. tu l'enlèves de ta joue du revers de la main. la balle est dans ton camp., tu réponds simplement. t'as pas envie d'en arriver là, vraiment pas. et si Carl n'évolue pas, tu ne feras pas ça. s'il s'avère qu'il persévère et que ça devient plus grave que ça ne l'est déjà, tu joindras peut-être l'acte à la parole. reste à distance. tu explicites. genre 30 mètres. une distance suffisante pour ne pas entendre tout ce que tu dévoiles aux autres candidats. t'iras pas jusqu'à sortir le mètre, mais tu ne veux pas le voir dans ton environnement proche sans qu'il ai eu une autorisation expresse de ta part. il se met à parler des téléspectateurs, contre qui tu pourrais porter plainte parce qu'ils regardent l'émission. la différence, c'est que j'ai signé pour ça. t'as signé pour que des gens regardent tes moindres faits et gestes pendant des semaines. et surtout... et j'ai surtout signé pour pouvoir parler de mon secret à un moment donné à ces millions de téléspectateurs. et là, y'a un intérêt. que toi, tu prennes ce genre de liberté, c'est pas dans mon contrat et ça n'apporte rien de positif. même si lui aussi, tôt ou tard, il découvrira ton secret. en tous cas, Carl, il a l'impression que tu te sens en danger et effectivement, c'est le cas. parce que tu ne sais pas de quoi il va être capable ensuite, à quel point il va encore évoluer. parce qu'il a déjà évolué, Carl, même s'il a l'air de prendre le problème par dessus la jambe en se disant que ce n'est pas grave. je sais pas jusqu'où tu vas aller. t'es plus seulement un cyberstalker Carl., apparemment, il en a pas pris conscience. ou en tous cas, t'as l'impression qu'il en a pas conscience. t'es passé au stade supérieur. tu regardes l'horizon un instant, avant de poser de nouveau ton regard sur lui. si les rôles étaient inversés, tu serais pas tranquille non plus. que tu lui assures, parce que t'es persuadée que c'est le cas. même si Costa s'en branle, ça veut pas dire que lui s'en foutrait s'il était dans ta situation à toi. la situation, elle est complexe et personne ne peut connaître ses propres réactions dans un cas comme celui-ci. c'est pas banal et c'est encore moins rassurant. il t'assure ensuite que les choses n'iront pas jusque là où tu penses que ça pourrait aller au vu de tes réactions. tant mieux. tu réponds, sans soulagement dans la voix parce qu'il te dit ça, mais tu sais pas. t'es dans le flou, l'incertitude la plus totale vis-à-vis de ce qui pourrait se passer par la suite. alors tant mieux s'il pense qu'il pourra couper le cordon, mais y'a deux minutes, il t'expliquait qu'il s'accrocherait jusqu'au bout. mais t'es quand même curieuse de savoir ce qui l'intéresse tant dans tes discussions. il t'avoue qu'effectivement, il n'a aucune idée de ce que peut être ton secret, alors qu'il est certainement la personne qui, en dehors de Costa, a le plus de cartes en main pour le découvrir. mais il s'en fout Carl, c'est pas ça qui l'intéresse et finalement, tu le comprends encore davantage lorsqu'il te parle de savoir s'il y a quelque chose. alors je vais t'éviter de chercher plus loin. y'a rien avec personne. tu insistes bien. parce que s'il veut être rassuré, tu peux totalement le faire. tu connais tes relations avec les autres et tu sais qu'il ne se passera rien avec personne. c'est là que Carl explose, lorsque tu lui dis que ça ne changera pas parce qu'il n'essaie pas de changer. il te balance que la cassure doit venir de toi. ça tombe bien, cette discussion, du coup. il a aussi l'air de penser que t'en as rien à faire de ce qui se passera ensuite pour lui. t'es égoïste et pas indulgente. tu hoches la tête, la mâchoire serrée. alors elle tombe bien, cette discussion, elle risque de nous aider tous les deux. tu conclus finalement en levant un sourcil. si t'avais envie que ça s'améliore, tu m'aurais donné la solution pour que ça s'arrête dès la première semaine. tu conclus. t'es injuste, t'en as bien conscience. mais si c'est ce rôle là qu'il faut que tu aies, alors tu vas le jouer jusqu'au bout pour ta tranquillité et celle de Carl. parce que peut-être qu'il ne reportera pas son attention sur une autre personne qu'il connaît déjà depuis quelques semaines et pour qui il n'a pas d'obsession. tu t'en voudrais d'infliger ça à quelqu'un d'autre, mais d'un autre côté t'as l'espoir que les choses se déroulent autrement. tu ne relèves pas, t'es égoïste sur ce coup, oui. et t'as aussi envie de lui laisser croire que c'est le cas. je prétends pas de savoir ce que c'est d'être dans ta peau. je me doute que c'est pas facile non plus. tu finis par lui dire. parce que tu te doutes que c'est une bataille intérieure constante. mais t'es pas à sa place et a priori, tu peux pas l'aider réellement. et y'a sûrement qu'un professionnel qui le pourra. il rejette ça, catégoriquement. son argument, il te brise le coeur, vraiment. tu laisses échapper une nouvelle larme. tu veux pas qu'il devienne un légume non plus, t'as pas envie qu'il vive une vie embrumée par les médicaments. tu la laisses couler, tu souffles pour laisser évacuer la pression. y'a pas de salle de sport ici, mais tu sens que tu vas directement te mettre à aller courir pour évacuer tout ça. t'as pas de solution pour Carl, t'as pas d'idée précise. t'es pas médecin, t'es pas psychologue et tu peux pas l'aider, toi. donc tu veux juste continuer comme ça à vie et ne pas essayer de te faire aider. tu le mets au pieds du mur. il te dit qu'il a pris perpet', qu'il en souffre mais qu'il n'a aucune envie de recevoir de l'aide. en faisant vivre ça à d'autres. parce que s'il était le seul concerné, ok. mais non, il épie des gens. et qui sait ce qu'il fera ensuite. il recule dangereusement vers le garde-fou du balcon. il te dit qu'il peut mettre fin à tout ça maintenant. ça a du mal à percuter dans ton cerveau. vraiment. mais quand il pose un pied sur un des barreaux, t'as le déclic. CARL, DESCEND. tu hurles en saisissant la gravité de la situation. tu te précipites vers lui pendant qu'il regarde en bas. ARRÊTE., tu cries encore lorsque tu es à proximité de lui. tu agrippes le dos de sa chemise pour le ramener sur la terre ferme mais il recule de lui-même. il se laisse glisser sur le sol, et là, tu peux plus retenir les larmes que tu galèrais de toutes façons à retenir. tu te laisses tomber sur les fesses à côté de lui, le souffle court. bordel... tu souffles dans un sanglot en venant mettre ton visage au creux de tes mains. t'as le coeur qui bat à cent à l'heure. t'es mal. je... t'arrives pas à articuler. tu retires tes mains de ton visage, ton regard mouillé se pose sur Carl. je veux pas que ça s'arrête de cette manière. t'es loin de souhaiter sa mort. t'es pas comme ça. tu sais ce que c'est, pour ceux qui restent de devoir faire avec la mort d'un être cher. et tu veux pas que la famille de Carl, aussi brisée soit-elle, pleure sa disparition. encore moins par ta faute. t'es aussi persuadée que Carl, il peut avoir une jolie vie avec du travail et de la persévérance. tu m'as fait peur., tu souffles finalement en baissant la tête. tu reprends ton souffle, franchement apeurée par la vision que tu as eu quelques instants plus tôt. tu renifles, t'as envie de poser ta main sur son avant-bras, tu enclenches le geste mais tu t'arrêtes. je suis désolée. tu lâches dans un souffle. t'es désolée que l'idée lui soit passé par la tête pendant cette discussion, que tu y sois allée trop fort. tu te sens totalement responsable de cet événement. et tu l'es, à coup sûr.

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Message (#) Sujet: Re: leave me alone (mar, 16:00) — Lun 8 Juin - 2:40

Elle le trouve injuste à balancer qu'elle ne s'est jamais vraiment intéressée à lui ici, alors elle lui remémore leur tête-à-tête sur la glace apparemment censé prouver le contraire. C’était un joli moment il la contredira pas là-dessus ainsi qu’une initiative franchement appréciable de sa part sachant qu’ils avaient rien partagé de comparable à ça tous les deux jusque là, seulement il est pas du tout certain que Rosamie y aurait songé d’elle-même s’il l’avait pas suggéré sans la moindre subtilité juste un peu plus tôt. Carl a lancé l’idée sans vraiment penser qu'elle la concrétiserait et même s'il a été bien content de trouver son petit mot dans sa boite aux lettres son scepticisme, pour le coup, il se voit pas trop le garder pour lui. « Oui enfin.. j'avais laissé entendre la semaine d'avant que ça me plairait que tu m'invites donc j'imagine que t'as surtout eu un peu pitié. » il émet dans un haussement d'épaules un peu las. Carl il reste profondément persuadé d'un truc : leur binôme il n’a jamais existé ailleurs que dans sa tête, quoi qu’en dise Rosamie aujourd'hui. La bienveillance de la philippine il serait vraiment pas étonné qu'elle se soit transformée en pitié à son égard à ce moment-là, c'est une forme de considération  mais pas le genre de considération qui lui plait à l'irlandais, inspirer ça aux autres ça le fait juste se sentir minable et tout piteux. Et si c’est pas la pitié il se demande bien ce qui a pu motiver Rosamie à inviter un gars comme lui, puisque dans son monde c’est la dernière personne dont les gens ont envie de s’entourer surtout s’ils partent avec l’idée qu’ils vont passer un bon moment. Quand il entend qu’il a carrément cherché à contrôler ses relations dans le jeu il tilte pas sur le champ et se demande un peu où elle veut en venir, faut dire que sa discussion avec Costa d’il y a un mois c’est plus très frais pour lui là et des bêtises il en a fait pas mal depuis. L’italien a bien choisi son moment pour le balancer en tout cas, faut croire qu’avec Michaela ils se sont passé le mot. C’est vraiment son procès aujourd’hui tous les trucs discutables qu’il a pu faire lui retombent dessus en même temps à tel point qu’il sait plus trop où donner de la tête dans ce joyeux bordel. « Je lui ai pas demandé de me le promettre mais c’est vrai que ça y ressemblait un peu. » il admet, et il n'est pas fier de ça non plus. Dans sa tête à Carl il était pas question de vouloir contrôler les relations de Rosamie, ce qu'il essayé de faire c'est protéger ses intérêts perso. « J'étais jaloux de l’estime que tu lui portais au bout d'une semaine, c’était après la réponse que t’avais donné à Elena tu te souviens ? » Difficile d'oublier son petit pétage de câble pendant le prime, il avait quitté le salon sous le coup de sa déception et encore aujourd’hui ça lui reste un peu en travers de la gorge à l’irlandais. Faut dire qu’il a fortement misé sur leur binôme dès le départ lui, il y croyait à leur duo soi-disant indéfectible qu’elle lui avait vendu pour finalement lui préférer le premier italien venu au bout de quelques jours. Depuis Carl il a le sentiment d’être vraiment passé à la trappe dans ses liens et c’est dur, parce que de son côté il lui a pas fallu plus d’une heure pour l’ériger en meilleure rencontre de son aventure. « C'était pas mon intention de contrôler ta vie, je cherchais juste à me protéger.. et puis toi aussi je voulais te protéger ! À mes yeux tu mérites mieux que d'être une fille avec laquelle on s'amuse de temps en temps, moi j'étais prêt à décrocher la lune pour toi alors forcément quand il m'a dit qu'il se passerait peut-être un truc entre vous j'ai vu rouge. Et j'ai surtout eu peur. » Quand Costa lui a dit qu’il était pas là pour se trouver une copine mais qu’en gros il se fermait aucune porte il a bien capté ce que ça sous-entendait, Carl. Ce jour-là il lui a dit que Rosamie était la femme d'une vie et pas autre chose, il le pensait et le pense toujours même si on a bien compris que ce serait pas la femme de la sienne, de vie. « Finalement l'autre jour après notre embrouille il m'a dit qu'il y aurait jamais rien entre toi et lui. Et j'ai décidé de le croire. » Il espère qu'il a bien fait Carl parce qu'il a relâché sa vigilance à l'égard de l'italien bien vite après ça mais faudrait pas qu'il lui ait raconté des salades pour l'avoir juste un peu moins sur son dos. Il a choisi de lui faire confiance là-dessus et retrouvé un peu de sérénité vis-à-vis de leur relation mais la parole de Costa il sait pas trop ce qu'elle vaut, il a vraiment envie de croire que c'était pas des mots en l'air mais il est pas non plus hyper rassuré à l'idée de les imaginer dormir dans la même chambre tous les deux. « Je précise que cette fois je lui ai rien demandé, c'est complètement venu de lui. » Et que c’était même franchement inattendu vu la tournure qu’avait pris leur échange devant le restaurant, il s’attendait pas à un tel aveu et il s’interroge encore sur l’intérêt que Costa avait à lui dire ça. Il était censé en faire ce qu’il voulait et on se doute bien que c’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd, d’ailleurs depuis l’italien est un peu moins perçu comme le grand méchant de l’histoire aux yeux de l'irlandais. Y’avait pourtant de quoi avec le tacle qu’il s’est bouffé mais Carl il retient le dernier truc qu’il a entendu, sans pour autant oublier ou pardonner l’attaque facile sur son point le plus sensible. Rosamie lui fait remarquer que la balle est dans son camp et il hallucine un peu. « Donc t'es sérieuse. » Il accuse le coup Carl, ça le tue encore un peu plus de s'imaginer qu'elle pourrait entreprendre des démarches de ce type contre lui. Porter plainte c'est pas un petit acte sans conséquences, même si elle risque de se faire envoyer bouler par les flics y'a quand même une volonté de lui mettre un sacré coup de pression comme s'il fallait lui faire peur un bon coup pour que ça s'arrête. Ce qu'il retient là c'est pas tellement ce qu'il risque mais plutôt les intentions de Rosamie, c'est ça qui brise vraiment quelque chose en lui. Et se tenir à plusieurs mètres de distance il s'en sent pas capable encore alors quand elle s'avance sur un nombre et le balance sans le moindre ménagement ça le sidère, il s'attendait pas à ça. « Mais quoi ?? 30 mètres c'est énorme ! » En gros il a plus le droit de l'approcher, il voulait pas croire que ce serait possible ici mais Rosamie est apparemment décidée à ne plus le laisser respirer le même air qu'elle. « 10 mètres ?.. » il tente d'ajuster car ça lui parait déjà plus raisonnable comme ça, et en même temps Carl il chipote mais il sait d'avance que la distance il la respectera pas. Faut pas abuser, ils vivent sous le même toit alors il va pas checker en permanence s'il se trouve assez loin d'elle pour qu'elle se sente rassurée. Il sait pas comment lui faire entendre qu'il est pas menaçant Carl, c'est vrai qu'il prend de la place mais tout ce qu'elle risque avec lui c'est de le voir empiéter sur sa vie privée. Alors c'est clair que ça craint mais y'a des stalkers qui vont jusqu'à buter leur proie quand même, lui s'inscrit dans un registre plutôt rassurant en comparaison mais ça faudrait déjà qu'elle le réalise. Parce qu'elle lui sort qu'il n'est plus seulement un cyberstalker sous-entendant qu'il a muté en une sorte de gars beaucoup moins inoffensif, alors que c'est évident que tout le côté cyber peut pas trop se manifester ici. Il s'adapte au cadre Carl c'est tout, ce qu'il fait dans ce jeu c'est pas différent de ce qu'il fait devant son ordinateur c'est simplement qu'il agit dans la vraie vie et forcément beaucoup plus à découvert. « Y'a pas de stade supérieur. » il souffle en remuant la tête. Son truc c'est d'investir la vie privée d'une fille sans y avoir été invité, c'est collecter toutes les infos qu'il peut pour nourrir son inépuisable besoin de savoir même si c'est pour se faire du mal, et forcément aussi pour se rassurer puisque ces obsessions elles s'accompagnent d'angoisses quotidiennes contre lesquelles il peut luter que comme ça Carl. « Et si t'as peur de moi c'est que t'as pas compris qui j'étais. » Mais ça il l'a déjà imprimé et c'est d'ailleurs pas la seule. C'est le diable Carl depuis qu'il a fait tomber le mot qui a achevé d'officialiser ce côté creepy dont tout le monde avait conscience mais que personne voulait pour autant vraiment voir. Il a envie de hurler au monde qu'il fait pas de mal aux gens lui, physiquement le seul mal qu'il peut faire à quelqu'un c'est à lui-même mais il pourra prétendre ce qu'il veut Carl, c'est absolument pas dit qu'on veuille encore le croire ici. Rosamie elle lâche un tant mieux qui sonne assez faut quand il affirme que son obsession ne dépassera pas les frontières de ce jeu, et ça c'est un truc sur lequel il peut s'avancer sans trop de risque Carl parce qu'il se connait bien, il peut pas dire à l'avance quand ça va se terminer mais il devine quand le dernier acte d'un épisode s'enclenche. Il le ressent en lui quand un truc bouge, et la cassure elle semble à présent plus si loin. « Tu crois vraiment m'aider là ? » il s'insurge parce que non, cette discussion il trouve personnellement pas qu'elle tombe bien. Ça voudrait dire qu'il y a un bon moment pour qu'il se prenne la dérouillée nécessaire pour tout éteindre mais vu la souffrance que ça va entrainer pour lui et que ça entraine d'ailleurs déjà il peut pas entendre que ça va l'aider, sûrement pas. Rosamie elle lui reproche de pas lui avoir filé la clé du problème plus tôt et ça c'est pareil, c'est vraiment dur à entendre quand on est dans sa position à lui. « Ouais j'aurais pu te la donner la solution mais je savais très bien ce que ça voudrait dire pour moi, et franchement Rosamie j'avais pas du tout hâte que tu me brises le cœur comme t'es en train de le faire, là. » Carl faut savoir que ses épisodes ils peuvent se terminer aussi brutalement qu’ils ont commencé, pour ça il a besoin d’une cassure nette et c’est pas lui qui peut la créer. Ça doit venir d’en face, si la fille idéalisée fait ou dit un truc assez énorme pour le faire tomber de son petit nuage d’illusions y’a moyen qu’il se détache d’un coup. Là il semble quand même pas mal en prendre le chemin Carl mais c'est pas ce qu'on pourrait appeler une bonne nouvelle, quoique si pour Rosamie il veut bien croire que c'en est une. « Toi ça te libère mais j'peux pas en dire autant. » il expulse en confrontant son regard. Un épisode qui se termine c'est un nouveau susceptible de débuter derrière ce qui veut dire repartir dans un énième scénario imaginaire qui se conclura encore et toujours dans la douleur. C’est pour ça qu’il voulait pas donner la clé à Rosamie pour les libérer tous les deux, pour elle ça va juste être une délivrance alors que pour lui ça va s’apparenter à l’éternel recommencement qu’il connaît bien. Et surtout entre la fameuse cassure et l'épisode suivant y'a toute une phase durant laquelle il doit faire le deuil de la fille idéalisée, et le plus dur c'est clairement ça. Alors il arrive pas à se sentir soulagé ou libre Carl quand il sent qu’il retrouve peu à peu la raison, y’a vraiment rien à fêter là. Pour le coup c'est lui l'égoïste ici mais il assume, il a pas demandé à vivre avec ça en même temps donc il voit pas pourquoi il devrait subir tout seul. Logique de merde pour un problème tout aussi merdique. « Mais c'est bien tu dois être contente. » il ajoute et préfère lui tourner le dos la seconde d'après, ça le tue trop cet échange. Elle espère qu'il ira consulter dès qu'il sortira et c'est un peu la goutte d'eau, il se sent pas bien Carl quand il entend ça. Les psy ça lui évoque direct sa maman shootée aux médocs depuis bien trop d'années, il voit pas en quoi ça l'a aidée de consulter elle alors il part du principe que ça pourra pas l'aider non plus. Parce qu'à part le mettre sous cachetons il voit pas ce qu'on pourrait lui proposer, il croit même pas qu'il existe une vraie façon de traiter les problèmes comme le sien qui portent un nom bien moins médical que les autres semblent le penser. Quand finalement il se retourne pour lui faire face il la surprend en train de sécher des larmes sur ses joues et ça le prend aux tripes, y'a ce regard aussi qu'elle pose sur lui et dans lequel il n'a jamais lu une telle tristesse. « Pleure pas Rosamie.. » il lui demande d’une voix étranglée en se retenant d'effectuer tout mouvement dans sa direction car à ce stade il ose plus rien faire Carl, ou en tout cas pas amorcer l'approche qu'il aimerait pour la consoler car c'est évident qu'ils ont besoin de l'être tous les deux et que cette discussion les a brisé l'un comme l'autre. Pleurer lui n'en est même pas capable, ça sort pas. C'est étrange cette sensation qu'il a maintenant, d'être là avec elle mais pas vraiment dans son corps. Désincarné, tout simplement. Il se tape un épisode de dépersonnalisation et ça faisait longtemps qu'il avait pas expérimenté ce phénomène, il panique un peu à l'idée de perdre le contrôle de lui-même et contre ça son réflexe est un peu dingue. Rosamie réagit au quart de tour, elle lui hurle de descendre et c'est ce qu'il fait, très vite. Faut du courage pour sauter et Carl il a pas ça en lui, alors il tente de se convaincre qu'il n'allait rien faire même s'il est le premier à être surpris par ses réactions parfois. « Pardon. » il souffle quand ses pieds renouent avec le sol du balcon, tandis que face à lui Rosamie est sous le choc de la dinguerie qu'il vient de faire. « Je sais vraiment plus à quoi je pense. » Et cette grosse frayeur qu'il a infligé à la philippine ainsi qu'à lui-même ça lui a pas permis de retrouver la sensation de totale possession de son corps, comme quoi ça valait vraiment pas le coup de faire le fou sur la balustrade. « J’suis pas désespéré au point de penser que tu t’intéresseras plus à moi mort que vivant. » Il a quand même conscience qu'il n'y gagnera rien, et que Rosamie mérite pas non plus d'avoir ça sur sa conscience toute sa vie. « Et j’ai pas particulièrement envie de mourir non plus, ma mort idéale en tout cas elle ressemble pas à ça. » Sa mort idéale c'est pas le suicide et d'ailleurs Carl il veut pas décider du moment de sa mort, il préfère s'en remettre au destin et considérer qu'il partira quand ce sera écrit pour lui. Il la sent vraiment heurtée Rosamie et il culpabilise beaucoup, autant qu'il culpabilise de montrer ça à son frère qui aura certainement aussi très peur s'il voit par la suite les images. Faut espérer que ce sera censuré mais il compte pas trop dessus, le sensationnel de ce genre c’est plutôt bon pour l’audimat même s'il risque aussi un peu de mettre les psychologues de l'émission dans la sauce pour avoir potentiellement failé dans leur job durant les castings. Elle pleure et ça lui fait vraiment trop de peine, il réalise qu'il a gravement merdé Carl et qu'il peut juste pas faire ce genre de choses. « C'est moi qui suis désolé je voulais pas t'effrayer.. » Et désolé il l'est sincèrement parce que Rosamie elle a beau lui faire du mal, elle a beau pas lui épargner grand-chose aujourd'hui il a pas le droit de lui faire ça. C'est un coup à la traumatiser mais ça non plus c'était pas son intention, il a simplement pas réfléchi Carl. Il avait juste envie que ça s'arrête mais pas sa vie, non, ce qu'il voulait stopper c'est cette situation beaucoup trop éprouvante pour lui. « Mon frère a perdu ses jambes en tombant exactement de cette hauteur en plus. » C'est aussi pour ça qu'il s'en veut, pour ne pas avoir fait le rapprochement dans sa tête tout de suite. Il se serait pas forcément tué mais il avait toutes les chances de mal atterrir, avec les conséquences qu'il imagine très bien pour l'avoir vécu avec Blake neuf ans plus tôt. Même s’il continue d’essayer de se convaincre qu’il n’aurait pas sauté. « Rosamie tu.. tu les laisseras pas m'interner de force hein ? » il finit par lui demander en tournant sa tête pour faire reposer sur elle un regard affolé, et suppliant. Carl il a peur d'un truc là, c'est que la prod lâche ses sbires et qu'ils soient en route pour l'hospitaliser de force après sa tentative qui n'en était pas vraiment une mais qui a très bien pu être perçue comme ça. « Ils ont pas le droit de faire ça, pas vrai ? » Ils, c'est donc la prod. Sa parano reprend le dessus et il se met à regarder frénétiquement tout autour d'eux avec la crainte de voir débarquer la sécurité sur ce balcon. Pendant quelques secondes il s'est montré dangereux pour lui-même et il est pas sûr qu'on lui laissera passer ça, et clairement des cas de ce genre ils doivent pas être habitués à en gérer très souvent dans ce programme.
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Message (#) Sujet: Re: leave me alone (mar, 16:00) — Sam 13 Juin - 14:03

que Carl soit insécure au possible, ça ne t'a pas échappé. qu'il te prête un sentiment de pitié à son égard, par contre, c'est pas le cas. cette insécurité, ce besoin d'être constamment rassuré, tu comprends que ça ne soit pas facile de le gérer au quotidien, mais t'en as un peu marre de le rassurer. alors t'es certainement injuste, toi aussi, même totalement injuste, mais tant pis. alors tu réponds simplement. allez, pense ce que tu veux. c'est sûrement aussi parce que t'as pas envie que cette discussion se transforme en autre chose. t'as pas envie que tes propres agissements soient décortiqués, même si t'as aussi des torts dans cette histoire. c'est vrai que tu ne t'es pas intéressé à Carl comme il l'aurait voulu. c'est vrai qu'il n'a pas eu l'importance qu'il aurait voulu avoir dans ton aventure. maintenant, t'as pas fait preuve de pitié envers lui pour autant. tu abordes le sujet que Costa t'a rapporté la veille et qui ne t'a pas plu, pas du tout. Carl se défend de lui avoir demandé de le promettre, même s'il admet que ça y ressemblait. tu le laisses développer, tu croises les bras. t'es fermée, alors tu t'intéresse mais tu espères que tout ce qui sortira de la bouche de Carl sera la vérité et pas autre chose. il te parle de jalousie, au bout d'une semaine. tu prends une longue inspiration. comment on peut être jaloux au bout d'une semaine ? tu acquiesces, tu te souviens très bien de ce que tu as dit à l'égard de Costa lors de la première rubrique d'Elena. il continue, te disant qu'il cherchait aussi à te protéger parce que tu mérites mieux que d'être un plan cul. que lui, il aurait décroché la lune pour toi. tu hausses un sourcil. il a eu peur. tu secoues légèrement la tête. et t'as pas pensé une seule seconde à ce que moi, je voulais, dans cette histoire. tu lâches. évidemment que ça te fait plaisir qu'il te mette sur un tel piédestal. bien sûr que c'est quelque chose qui te touche parce que t'as toujours eu des mecs qui en avaient pas grand chose à faire de toi, finalement. mais t'apprécies quand même pas la manoeuvre. je ne suis pas une princesse qu'il faut protéger. je peux faire mes propres choix. je suis une grande fille. tu préfères le préciser. parce que toi, t'as survécu à tout un tas de trucs et tu t'attaches pas du tout rapidement lorsqu'il s'agit d'émotions plus fortes que de l'amitié. alors une relation de plan cul, dans l'idée, ça ne te dérange pas plus que ça temps qu'il y a du respect. en plus de ça, je vais juste te préciser un truc : une femme a le droit de vouloir avoir des relations sexuelles avec quelqu'un d'autre en se disant que ça restera purement sexuel. ça a rien de rabaissant. message d'utilité public, mesdames et messieurs. parce que oui, tu fais ce que tu veux de ton cul, comme toutes les autres femmes devraient pouvoir le faire. le mariage, le grand amour, c'est surfait. et s'il faut attendre ces événements pour prendre son pied, alors c'est franchement pas intéressant. il t'annonce que Costa lui a assuré récemment qu'il ne se passerait rien entre vous. il précise qu'il ne lui a rien demandé et tu hoches la tête. tu peux le croire. il se passera rien du tout., tu confirmes. tu lui as déjà dit à Carl, t'es de toutes façons pas disposée à entretenir ce genre de relations au chalet et tu sais pertinemment que tu n'es pas le genre de personne qui fait kiffer Costa. votre relation, elle restera purement amicale et ça te convient très bien comme ça. si ça l'aide de savoir ça, alors tant mieux. parce que t'as aucune envie qu'il persévère, à aller te surveiller à chaque interaction avec les autres candidats qu'il estime comme dangereux dans la quête de ton coeur. tu vas jusqu'à lui mettre la menace d'un procès sur les épaules. t'es la pire, t'en as bien conscience. mais tu sais que tu ne le feras que s'il continue dans cette voie, que si ça accélère. t'as besoin qu'il croit que t'es prête à ça, si ça peut être une motivation suffisante pour qu'il reste en retrait comme tu veux qu'il le fasse. tu hoches la tête lorsqu'il remarque que tu es sérieuse. tu joues le jeu jusqu'au bout. tu veux pas le mettre dans cette position, c'est du temps, de l'énergie, de l'argent que tu pourrais investir dans autre chose, quelque chose de plus intéressant pour toi et pour le monde. tu évoques une distance, et essaie de négocier. tu hallucines, là ? c'est pas une négociation Carl. je t'accorde 20 mètres et t'as plutôt intérêt à les respecter. tu lâches en essayant d'être la plus froide possible. t'es tellement pas comme ça, habituellement. t'as jamais eu une discussion aussi difficile de ta vie, t'as jamais eu à taper du poing sur la table de cette manière. t'as l'air d'être crédible, parce qu'il a l'air de franchement pas être à l'aise. lorsque tu abordes le fait qu'il ai évolué dans ses pratiques, il n'a pas l'air d'être d'accord avec ta manière de voir les choses. tu vas vraiment pouvoir te contenter du virtuel, après ça ? tu demandes, histoire de savoir ce que Carl va bien pouvoir répondre à ça. parce que dans ta vision des choses, il est possible qu'il ai pris goût au fait d'observer sa proie dans la réalité. entendre les conversations, savoir qui elles fréquentent réellement. comment il peut se contenter de deux stories par jour à présent ? il amorce que tu n'as pas compris qui il était si tu avais peur de lui. tu hoches la tête. je sais rien de tout ça, Carl. tu sais le minimum : dans la vie quotidienne, il épie des filles sur internet. ici, c'est toi qu'il épie dans la vie réelle. on peut pas dire que ce soit très détaillé. tu sais pas jusqu'où il ira, tu sais pas combien de temps ça peut durer. s'il avait développé, lorsqu'Aera a trouvé la moitié de son intitulé, les choses seraient peut-être différentes aujourd'hui. en tous cas, t'as l'espoir que cette discussion se termine d'une bonne manière. que ça t'aide, et que ça aide également Carl. j'espère que je t'aide. tu rectifies lorsqu'il te demande si tu crois vraiment l'aider. t'espères que ça va l'aider, même juste un peu. tu sais pas comment ses autres proies ont fini par s'en débarrasser, mais toi, t'es obligée de faire les choses de cette façon dans la réalité. tu lui reproches de ne pas t'avoir donné la solution dès la première semaine et il annonce qu'il n'était pas pressé que tu lui brises le coeur. tu hoches la tête, tu comprends ça. je m'en doute. tu réponds en te pinçant les lèvres. parce que t'as envie de briser le coeur de personne. la situation l'impose. mais ça aurait été moins difficile quand tu me connaissais à peine. ce qui est finalement toujours le cas. parce qu'il sait des choses sur toi parce qu'il a écouté tes conversations. mais a priori, ce n'était pas toi qui l'intéressait mais les relations que tu nouais avec les autres. alors t'es même pas certaine que Carl sache grand chose de toi aujourd'hui. il a su se faire sa propre opinion de toi, sans que ça ai quoi que ce soit à voir avec ta véritable personnalité. Carl, il t'avoue que si toi, ça te libère, lui c'est pas le cas. tu hausses une épaule. si je savais comment te libérer, je l'aurai fait. en attendant, tu sais à peu près comment te libérer, toi. alors c'est ce que tu entreprends de faire. est-ce que t'es contente ? très. tu confirmes, même si c'est totalement faux. t'as jamais été aussi peu sincère de toute ton aventure. tu ne cesses de faire comme si cet échange avec Carl ne t'atteignait pas. la réalité, elle est très différente. parce que c'est difficile pour toi aussi. pas de la même manière, c'est pas la même intensité et tu veux bien le croire, mais t'es quand même retournée par cet échange. tu te sens un peu minable d'avoir mis Carl sur le pilori comme tu l'as fait. tu l'as bien battu, t'y es allée fort et t'es absolument pas fière de ça. il le fallait. à la guerre, rien n'est tout blanc ou tout noir, comme on dit. tu peux pas retenir les larmes qui te montent lorsqu'il évoque le fait qu'il risque de devenir un légume avec des médicaments. il se retourne, te voit en train de pleurer mais ne bouge pas. tu sais que tu lui as imposé une distance, tu sais qu'il essaie sans doute de respecter ton souhait à l'heure actuelle. il te demande de ne pas pleurer. tu laisses échapper de nouvelles larmes. c'est rien., tu souffles. tu sèches tes larmes d'un revers de la main, tu renifles. mais il te tourne le dos et commence à monter sur le garde-fou. t'as un coup de sang, tu lui cries de descendre. tes larmes s'intensifient, parce que t'étais clairement pas prête à faire face à de telles conséquences. lorsqu'il redescend, t'es soulagée mais t'es aussi vraiment triste que ça soit intense à ce point pour lui. ça l'est, pour toi aussi, cette discussion, elle t'a épuisée, laminée. mais tu sais que c'est rien comparé à ce que lui doit vivre, surtout après cette démonstration. tu te laisses tomber, le visage entre tes mains. tu accuses le coup. c'était soudain, inattendu. il s'excuse. tu relèves pas la tête pour autant, t'as pas envie de regarder Carl et ce que tu lui as fait. toi qui essaie constamment de devenir une meilleure personne, t'as de gros progrès à faire. il continue de parler et ce qu'il te dit te fait relever la tête vers lui. ton regard croise le sien. tu réponds pas. tu renifles simplement, ton regard plongé dans le sien. il te parle de sa mort idéale et tu baisses les yeux. non, tu ne lui demanderas pas à quoi ressemblerait sa mort idéale. t'as pas envie de savoir, t'as pas envie de penser à sa mort. Bayani était un peu plus jeune que Carl lorsqu'il est décédé et il avait encore des tas de choses à vivre, comme Carl a encore des tas de choses à vivre. tu articules que tu es désolée, il te répond qu'il l'est aussi. tu ne réponds pas, et il vient combler le silence qui s'est instauré en te disant que Blake est tombé de cette hauteur. ça te met un coup. ton regard se lève vers Carl, un regard triste au possible. tu sais pas quoi répondre à ça. t'es incapable de trouver quelque chose à dire. c'est un fait, c'est comme ça. mais tu te doutes aussi que c'est difficile pour Carl de parler de cet épisode de sa vie. je suis désolée. tu répètes. ça te fend le coeur, vraiment. son frère, il est handicapé pour la vie et il aurait pu ne pas s'en sortir. il tourne la tête vers toi et te pose une question qui finit de t'achever. tu expires bruyamment avant de laisser échapper de nouveaux sanglots. tu tentes de te contrôler, tu finis par y arriver et tu fais ce qu'il faut pour glisser jusqu'à Carl pour le prendre dans tes bras. tu pouvais pas laisser cette distance entre vous, là. et tu sais que c'est certainement tout ce qu'il y a de plus contre-productif, tout ce qu'il y a de plus opposé à votre discussion, mais tant pis. tu ravales tes sanglots, t'essaie de paraître forte pour qu'il évite de paniquer encore plus. non, on te laissera pas être interné. tu souffles en glissant ton pouce contre son épaule. tu inclus tous les autres candidats dans ta réponse. ils ont pas le droit. t'en sais rien, mais tout ce que tu veux, c'est le rassurer là. parce que c'est totalement disproportionné. t'espères vraiment que t'as raison, parce que ce serait trop. t'es même pas sûre que la prod montre la dernière scène, qu'ils ne la passent pas sous silence parce que ça reste une émission familiale et que tout ça, c'est trop. trop de drama, trop de prise de tête, trop de tout. refais plus jamais ça. tu lâches finalement, en essayant d'être sèche. t'y arrives pas. ça t'a trop touchée.
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