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Lajak
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Message (#) Sujet: XP 560 (19/07 à 23h40) — Dim 19 Juil - 11:20

HOLLY
C’est le purgatoire, la limite entre deux mondes. Vie, mort. Lajak, ça lui rappel la salle d’attente d’un hôpital ou celle du crématorium dans laquelle il avait entendu avec sa famille qu’on leur rende sa grand-mère. C’est l’angoisse, sauf que cette fois-ci il n’a pas de cravate autour de son cou et qu’il est coincé avec une nouvelle espèce d’abrutis bien plus agaçante que la première. Il y a deux portes, histoire de rajouter encore une couche au symbolisme de la chose. A gauche, l’accès au château par lequel ils sont arrivés avec leurs sacs de couchages tous pourris et à droite, la sortie définitive du jeu. Marylin a déjà passé l’arme à gauche la veille. Elle s’est cassée sans plus de cérémonie et il n’y avait même pas de lumière blanche ou ce genre de connerie pour l’accompagner dans cette épreuve. Lui, il trouve ça un peu triste. Ce n’est pas très glorieux, c’est même du rien du tout. C’est chiant. La pièce est neutre au possible pour les laisser se pourrir les neurones en revenants sur leurs actes dans l’aventure. Lajak, ce n’est pas le garçon le plus enthousiasme du coin. Il passe son temps à glandouiller dans son coin, il s’en bat les couilles royalement de ses petits camarades et sait pertinemment qu’il fait un candidat de télé-réalité assez pitoyable. Mais c’est son truc. Ca et ses réflexions de merdes qui le font passer pour le connard à plusieurs kilomètres à la ronde, alors que dans les faits il se trouve plutôt sympa par rapport aux capacités de son flegme de merdeux. Il aime bien quand il est peinard, mais il commence à se faire chier à force de fixer le mur comme un débile. Il n’y a même pas de canapé dans lequel il peut se vautrer. Il a mal au dos et une terrible envie de fumer ou de s’enfiler un verre de whisky pour s’embrumer le cerveau. Il lui faut un truc. Quelque chose qui grillerait ses neurones et le rendrait un peu taré pour justement ne pas devenir complètement fou coincé entre ces quatre murs. Et là, ça l’emmerde encore un peu plus de se rappeler que son salut aurait pu se trouver dans les poches du short riquiqui d’Holly, mais que tout a déjà été confisqué. Ici, ce serait passé tranquillement avec l’enfermement et tout le bordel. L’hilarité, l’euphorie, c’est juste des symptomes logiques aux conditions inhumaines  qu’on leur impose. Il se lève, se traîne en direction de la sainte du coin, prêt à demander l’absolution à son auréole blonde. Lajak squatte, pose son cul sur son sac de couchage sans gêne en laissant une esquisse paisible se dessiner sur sa tête de gland. « T’sais que c’est un peu censé être nos grandes retrouvailles. » Enfin c’était l’idée, il suppose, quand la production avait pris la décision de les obliger à se tenir à distance pendant une semaine. Ce n’était pas une si grosse punition. Un peu énervante, parce qu’il virait paranoïaque à chaque fois qu’il apercevait un éclair couleur blé dans son champ de vision, mais il y avait tout de même d’autres culs à mater et d’autres nanas à emmerder dans l’aventure. « Genre, j’crois que dans le scripte on était censé se sauter dessus… » Comme ça ils auraient enfin eu des images à diffuser digne de ce nom. Du moins bien plus intéressante que quand il sirote des bières en jouant à Donkey Kong sur les ordinateurs de la salle informatique. Mais c’est con, parce qu’ils ont plantés le scénario en privant tous les candidats d’intimité pour les six prochains jours. « Mais j’te préviens tout de suite, j’ai trop mal à la tête pour du sexe. » Il laisse entendre avec un sourire de merdeux et son excuse de meuf qui ne veut pas passer sous son copain ce soir.
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Holly
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Message (#) Sujet: Re: XP 560 (19/07 à 23h40) — Lun 20 Juil - 0:42


Installée sur mon sac, ça fait quelques heures maintenant que je me focalise sur ce que je peux faire pour passer du temps. Vu l’heure et les conditions d’éclairage qui me sont un peu favorables, j’attends un peu que ça se calme d’avantage, qu’il n’y ait plus de candidats réellement debout à cette heure pour bien me rouler un joint discretos dans mon sac de couchage et aller le fumer ailleurs comme si c’était une clope ordinaire. Je joue la carte de la sécurité et je prends toutes les précautions maintenant parce-que là c’est un peu chaud de sortir un truc sans se faire repérer. Du coup j’attends, je fixe le plafond, tout en jouant avec l’une de mes mèches blondes que je m’amuse à tournoyer autour de mon doigt pour m’occuper, mais un léger bruit me soutire de ma position allongée, m’obligeant à me redresser sur mes coudes pour identifier l’auteur de cette nouvelle intrusion insidieuse. Je sais pas mais quand je vois que c’est tête de nœud, je plisse instinctivement les yeux car pour moi ça relève un peu d’une situation inhabituelle que de le voir à moins d’un mètre de moi. Putain mais qu’est ce qu’il est entrain de foutre ce con ? On est pas censé se voir, ni se rapprocher l’un de l’autre même dans un endroit si réduit. Sauf que, après une légère mise à jour cérébrale je fini enfin par capter que le délai de cette interdiction vient d’expirer. Je sais même pas si c’est une bonne ou une mauvaise nouvelle. A vrai dire, je suis trop rancunière, et je l’ai encore mauvaise que ce trou du cul soit la cause de la dilapidation de tout mon stock de pilules, même si dans ma tête j’ai pris un certain recul. Il a de la chance que William nous ait séparé parce-que je vous jure j’aurais déversé toute ma colère sur sa tête de gland. Il ouvre sa gueule et moi faut que je m’y habitue une nouvelle fois à l’entendre dire ses conneries vu que ça fait une semaine que je l’ai pas côtoyé, et une semaine, c’est quand même long. Il parle de grandes retrouvailles. Bien sûr. Le mec c’est un maître absolu en terme d’incruste, il se pointe comme une fleur, genre comme s'il s’est absolument rien passé entre nous et moi, ça me fait chier parce-que j'ai comme cette vive impression qu'il se fout de ma gueule, et qu'il a peut-être pas conscience de ce que j'ai pu endurer dans mon coin, alors que lui il se la coulait douce, pénard et complètement déconnecté de la réalité… Il a vraiment les couilles pour venir squatter mon sac de couchage, et ça faut pas lui enlever « t’sais que j’ai envie de te gifler ? » ouais, et là mon regard va de paire avec ce que je lui souffle. J’en ai cruellement envie oui, ça me grattait même depuis des plombes maintenant de lui en donner une bien bonne ; dans le genre bien brutale avec la manita qui reste imprimée sur la joue un bon quart d’heure. Et s’il continue à faire le con il va l’avoir sa baffe. Et puis qu’est ce qu’il raconte ? J’arque au fur et à mesure un sourcil car je comprends vraiment  plus rien à ce qu’il raconte. Genre quand il parle de se sauter dessus, il insinue … « t’es sûr que ça va ? » non je crois pas. « dans le scripte j’étais censée ne plus t’adresser la parole. Mais y’a eu effectivement une erreur dans ce scripte, vu que là je suis entrain de te parler et  pour moi, c'est une anomalie » Qu'il me donne une bonne foutue raison pour que je continue à lui parler, alors que le côtoyer jusqu'à maintenant ne m'a attiré que des ennuis. Donc ouais je crois qu'il y’a un truc qui bug dans le programme de cette émission. William intervient espèce de con, fait parler ta magie ou ton spray max repousse et vire moi ce gros débile de là avec une ou deux semaines de plus ça m'arrangerait bien. Parce-que quand je le vois avec son charmant sourire de crâneur-branleur, je repense à mes bonbons euphorisant et ça, ça me fait chier. Bon j’ai hyper kiffé le trip qu’on a vécu, mais j’irais jamais le lui avouer faut pas déconner non plus. Je fais ma chiante, c’est vrai, mais j’y peux rien je casse les couilles parce-que je trouve qu’il le mérite. J’ai même envie de le faire chier d’avantage alors que dans le fond, il m'a un peu manqué. Mais juste un tout petit peu. Et bien sûr faut qu’il en rajoute. Toujours. Dans le genre tête à claque Lajak c’est un bon spécimen. Tout de suite l'excuse. Il a mal à la tête. Bien sûr. Et puis quoi encore. « tu vas te calmer ok ? » parce-que je crois qu’il est un peu trop chargé niveau hormone, là « inverse pas les rôles » Je croise les bras dans une forme de replie sur moi-même, car ouais je lui en veux toujours « je sais bien ce que t’es venu chercher ici. T’as cru, ou tu t'es peut-être dis que j’allais t’occuper une nouvelle fois ... » je sais pas de quelle façon cette fois, il s'imaginait peut-être des choses mais moi depuis l'incident j'ai décidé que je laisserais plus ce con m’exploiter. D'aucune façon. Niet. « et t'es gentil mais ton activité sexuelle ici se résumera à ton poignet, ton coude et ta clavicule. » sauf si par exemple une Justine décide d'écarter les cuisses pour lui, ou qu’une Iris veuille bien y mettre du siens pour l’occuper un peu –même si j’en doute fort-  « à moins que j’en décide autrement, mais c'est pas gagné en vue de ton historique avec moi. » Et son historique est pas très glorieux, faut le dire. Lajak je l'aime bien, mais uniquement sous bonbon acide c'est ça le problème. Et puis je pense pas qu’il soit dans la position idéale pour faire son petit manège du gars précieux et exigeant. J’ai rien demandé. En plus c’est moi qui a le membre fort et il en est peut-être pas encore conscient. Au bureau des changes le vagin l’a toujours emporté sur la bite, c’est pas ma faute si ma devise à moi a toujours été naturellement plus forte que la sienne donc si y’a bien quelqu’un qui doit faire chier l’autre, c’est moi, et pas lui. « Alors remballe ton excuse bidon je suis pas d'humeur à écouter tes conneries » il a même pas la bonne séquence génique pour la balancer, et ce n'est ni le temps, ni le moment parce-que dans ma tête il est encore blacklisté parmi les personnes que j'ai envie de cogner, bien loin de ceux que j'ai envie de me taper, et ça c'est une nuance qui a encore l'air de lui échapper …
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Lajak
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Message (#) Sujet: Re: XP 560 (19/07 à 23h40) — Lun 20 Juil - 19:33

Lajak, il se pose avec sa tête de con. Il ne réfléchit pas plus que ça, squatte parce qu’il s’emmerde et qu’Holly c’est le genre de nana avec qui ce n’est jamais tout plat. Cette meuf, c’est une montagne russe d’émotions avec l’état quasi bipolaire en prime. Extrême, quand de son côté il a les neurones ramollies. Ca le fait ricaner quand elle lui dit vouloir le gifler. Il ne sait pas pourquoi, c’est juste comme ça. Parce qu’il est un peu bête. Et puis elle le regarde durement, yeux plissés et sérieuse, alors que pour lui, il ne mérite pas autant d’importance. Ce n’est pas le genre de réaction qui va sauver sa joue d’une bonne baffe, mais il s’en fout qu’elle puisse avoir envie de le taper. Il n’est pas du genre à s’inquiéter pour si peu, alors il continue sur sa lancée, jouant volontairement à l’abrutit relou. Il en a bouffé de la Holly au cours de la semaine. On lui parlait d’elle, lui rappelait ce qui a étrangement été surnomme l’accident… A écouter les autres candidats, il aurait dû être au bout du rouleau à l’idée de ne pas avoir le droit de la fréquenter pour une semaine, alors que ce qu’il l’emmerdait le plus, c’était la disparition du petit trafic de pilules qu’il n’avait même pas eu le temps d’exploiter. Et puis dans ses affaires, il y a un connard de technicien qui a récupéré son matos à pétards et ça c’est beaucoup plus contrariant. Ca le fout en rogne, parce qu’il en a besoin de sa merde. Lajak, c’est un dépressif chronique qui souffre de ses migraines, des autres, d’interactions sociales auxquelles il ne s’était pas préparé et qui se sent mieux quand il décolle en fumant. Il l’écoute à moitié, de cette manière assez agaçante qui veut qu’il fixe un point qui n’existe que dans sa tête sur le plafond sans se concentrer pleinement sur la conversation. Il capte quelques bribes d’ici et là. Notamment la mention de son activité de prédilection entant que branleur de compétition. « C’est chiant, j’ai le poignet engourdis et des cloques sur la paume de ma main… » Il précise en levant son membre droit soi-disant abîmé par un excès de masturbation, laissant un de ses doigts suivre la courbe de son index vers son pouce. Il se fout de sa gueule, Lajak. Il n’a pas tout le temps la main dans le froc, faut pas déconner, mais plus parce que sa libido est complètement merdique quand il n’a pas son porno à disposition que parce qu’il a autre chose à foutre que de se branler dans l’aventure. Il esquisse un petit sourire en continuant d’observer la peinture du plafond. Lui, il croyait qu’il avait enclenché le mode navigation privé pendant leur petit trip en commun. Ce n’était pas censé refaire surface dans l’historique ou se laisser griller par les patrons Il la trouve dure mine de rien. C’est vrai que quand il se marrait comme une baleine, il y avait un sacré contraste avec son attitude habituelle, mais c’est un peu gros de tout lui mettre sur le dos. C’est elle qui lui a refilé de l’ecsta, il n’avait rien demandé, même cette histoire de surprise il ne l’avait pas exigée, la laissant être l’instigatrice de tout son quotidien pourrit dans le château sur quelques jours. Non, mais en vrai il est dégoûté, là. Holly, ça devait être son ticket d’or pour le panthéon du cul. La grande aventure vers la baise filmée et retransmise pour la postérité. Il se voyait déjà entrer dans les anales de Thrown Dice et elle, elle lui plante un couteau en plein dans son petit palpitant. Il pose sa main sur sa poitrine pour calmer la déception de son cœur plein d’amour qu’elle rejette, mais peut-être bien que c’est plutôt de sa bite dont il devrait se préoccuper. La pauvre. Rejetée, moquée, abusée par une paire de fesses trop parfaite pour laquelle elle était pourtant prête à se lever et à se battre. En plus, il faut qu’il la ferme selon les exigences personnelles de dame la sainte. Enfin, elle vise plutôt ses conneries, mais autant dire tout de suite qu’elle le limite au silence le plus total vu son incapacité à tenir une réelle discussion. Avec lui, c’est toujours décousu, parce que son cerveau il fonctionne de cette manière. « Tu me fais penser à de l’herbe coupée. » Il marmonne en balançant sa tête contre le mur auquel il s’est adossé. « Le genre qui te fout en l’air et te rends complètement à l’ouest… » Parce que lui, il se sent un peu paumé pour le moment. Il croyait qu’ils s’entendaient bien, qu’ils évoluaient dans un délire similaire contrairement au reste des tocards avec lesquels il peine à se trouver des points communs. « Je nous voyais déjà unis comme une paire de testicules symétriques… » Il se lamente de son côté comme un débile qui parle tout seul, parce que la gueuse elle est pas super en phase avec lui aujourd’hui. Ca le déçoit un peu de constater que quand elle n’est pas complètement défoncée, elle n’en a rien à péter de sa tronche.
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Holly
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Message (#) Sujet: Re: XP 560 (19/07 à 23h40) — Mar 21 Juil - 0:19


Déjà, je vire de ma tête la perspective de me rouler un joint vu que ce con semble ne plus vouloir se barrer. Je change carrément mes plans parce qu’il est hors de question que je tente une nouvelle manœuvre illicite en sa présence, surtout que là j’imagine la mise en place d’un système de surveillance spéciale pour nous dès qu’on nous voit ensemble à l’écran, donc je décide de rester sage et je garde tout ça pour après. C’est pas le bon moment, surtout que là ce type, faut l’avouer mais avec son attitude de couillon me prends un peu trop la tête on va dire. Je sais pas pourquoi je m’implique trop émotionnellement avec lui. J’ai peut-être tort de lui en vouloir, c’est bête de ma part mais c’est pas mon problème non plus, il fait aucun effort de son côté. Il fout que dalle. Il se contente de vider son sac remplie de connerie en se foutant de la gueule du monde et ça je tolère pas. C’est un comportement que j’arrive pas à blairer c’est pour ça que j’ai une envie de malade d’imposer une grosse marque sur sa joue. Je me trouve pas assez sévère avec lui comme je le suis avec les autres. D’ailleurs je sais pas si c’est une bonne idée, parce qu’il est le seul à qui je permets ce genre d’écart. Là il exploite trop ma tolérance, et semble se complaire avec le statut de privilégié que je crois avoir eu la mauvaise idée de lui offrir au moment de l’inclure avec moi dans mon délire de bonbon. Normalement je devrais m’en foutre de sa tronche, mais il m’énerve avec son sourire de branleur, faut le dire. Il est pire que James. A eux deux, c’est des merdes, mais Lajak lui, il a conscience d’en être une donc ça fait de lui une merde bien plus supérieure. J’ai même l’impression qu’il m’écoute pas ; il me regarde même pas dans les yeux, préférant s’attarder sur ce putain de plafond, et là j’ai envie de punir sévèrement son insolence, mais j’ai la flemme de me lever et dépenser de l’énergie pour sa gueule. Je suis bien où je suis, chaudement installée dans mon sac de couchage en mode chenille ficelée dans son cocon. Ça parle de masturbation et moi j’aime pas ça. Je pensais pas qu’il allait rebondir que sur ça. De tout ce que j’avais déblatérer y’avait bien plus pertinent qu'une histoire de poignet. Comme thématique sur laquelle il valait mieux se pencher, y'avait le fait que j’étais pas censée lui adresser la parole. Mais non, monsieur ne préfère relever que ce qui lui chante. Je me mets à contempler la main qu’il m’expose, sans trop savoir pourquoi je le fais, et je me retrouve à lui demander un truc, sans trop savoir si ça risque de m’intéresser vraiment « question personnelle : quand tu te branles, il t’arrive de penser à moi ? » Qu’il fasse très très attention à la réponse qu’il va donner. Là limite il est devant un fil rouge et un fil bleu, et s’il coupe le mauvais y’aura une grosse bombe qui va lui éclater à la figure. Techniquement j’aime pas ce sujet, parce-que ça réveille en moi des désirs enfouis. Ça illumine l’aire cérébrale de l’envie, qui elle, active délibérément l’aire motrice de mes doigts. Quand ça parle trop sexe, et quand ça fait allusion à n’importe quel aspect de la pratique, ça m’allume. J’aime pas tous ces messages subliminaux, car ils jouent avec mon subconscient. Et quand je me mets à contempler Lajak, ça ne s’arrange vraiment pas. Je me dis qu’au fond, c’est un peu le genre de bad-boy je m’en foutiste qui me fait vibrer inconsciemment d’habitude ; avec son look délaissé de glandeur, ses tatouages sombres loin d’être joyeux et ses cheveux complètement coiffés au random. Le genre de mec qui se fout carrément de moi, de ce que je dis ou de ce que pense, mais que je trouves tout de même craquant pour je ne sais quelle obscure raison. Ouais pour le coup tout ça, avec le manque, l’ennui et l’enfermement, doublement additionné à l’inutilité et le vide, me pousse à glisser discrètement, l’air de rien, mes doigts sous ma petite culotte pour faire surgir en moi quelques sensations interdites. Du moins je me les étais refusées jusqu’à maintenant pour pas dérailler, mais je pense pouvoir lui parler tranquillement sans que ça n’altère quoique ce soit d’extérieur en moi. Je m’imagine déjà des trucs dans ma tête, mais je reste concentrée parce-que j’ai un rôle de nana hyper vexée à tenir jusqu’à la fin. Quand il s’apprête à me comparer à quelque chose, franchement j’ai peur pour ma gueule, je me dis qu’il va me sortir un truc bien crade, mais ça va je m’attendais à pire. Là c’est moi qui m’absente, ne l’écoutant qu’à moitié, bien trop préoccupée à m’auto-prodigué un certain plaisir. Donc je le fous complètement en l’air et carrément à l’ouest. M’ouais si c’est ça, j’aime bien l’effet que je lui donne, et j’aime bien cette image que je renvois. « t’sais être comparée à une drogue c’est valorisant, je pense. Ça se trouve t’es peut-être déjà accro à moi. » mais j’aime moins la suite parce-qu’il replonge dans son délire. Lajak je crois qu’il un code crédit illimité niveau connerie, je me dis qu’il est comme ça, que quoique on fasse, qu’importe la personne en face de lui : on pourra jamais l’arrêter. Alors ouais il a le droit de se faire des films, mais il peut au moins trouver une métaphore plus sexy. Ça par exemple, je sais pas mais j’arrive pas trop à me l’imaginer. Non, non, je refuse qu'il nous voit ainsi. Je ne veux même pas y penser, donc je vire l'image de ma tête, et je dépose mes prunelles sur quelque chose de nettement plus excitant pour passer le temps : ses cheveux par exemple…
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Lajak
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Message (#) Sujet: Re: XP 560 (19/07 à 23h40) — Mar 21 Juil - 23:04

Alerte rouge. Ca clignote comme un panneau sensé prévenir des accidents sur l’autoroute et lui, il le voit à des kilomètres tant le danger potentiel est flagrant. Il n’y a pas de bonnes réponses à ce genre de questions. Soit la nana s’enflamme de dégoût parce que ça ne lui plait pas qu’on puisse se branler sur sa tronche de précieuse, soit elle est vexée et complexée de ne pas être perçue comme assez bandante pour trôner fièrement à la première place au cours de l’exercice. Putain, c’est toujours sur lui que ça tombe. Les situations de merde sans issues, il les collectionne et les gère rarement comme il devrait le faire. Et puis Holly, c’est une grosse tarée dans sa tête, il aime bien l’emmerder, mais il n’est pas sûr de vouloir la contrarier encore davantage, parce qu'il a dû mal à prévoir ses réactions. En plus elle le regarde fixement, ça lui fout trop de pression, alors qu'il n'y est pas habitué. Ok, Lajak. On remet ses couilles en place et on ouvre sa grande gueule pour répondre, parce qu'à rester silencieux de la sorte, il va encore passer pour un demeuré. « Parfois. » Il lâche dans un haussement d’épaules nonchalant. Il se fait tellement chier dans le château, qu’il y a un véritable studio de production sous son crâne. Holly, c’est l’étoile montante de sa boîte de cinéma à force de voir ses fesses s’agiter sous son nez à longueur de journée. Elle y a déjà incarné les rôles principaux du Livre de la Tringle et Le Gland Bleu, alors ça n’a rien de surprenant qu’elle resurgisse quand il s’attèle ensuite à sa petite affaire. Quand il se branle, il y a tout un tas d’images qui se succèdent dans sa tête, se bousculant dans un bordel de plus en plus difficile à suivre à mesure qu’il approche de l’orgasme. Son cerveau, c’est une banque de donnée qui fonctionne aléatoirement à ce moment-là, recrachant des extraits emmagasiné selon une succession de hashtags qui traversent son esprit. #Blonde, #Bonnasse, #Tatouage… Donc, bah ouais au cours de ses séances de masturbation il lui arrive de penser à elle comme elle monopolise une partie des catégories disponibles dans sa bibliothèque du cul. Il n’en est même pas désolé, il est ravit d'avoir trouvé une telle source d'inspiration pour le distraire dans le château. Il la regarde pour jauger sa réaction, histoire d’anticiper la gifle qui plane au-dessus de sa tête de nœud comme une vile épée de Damoclès. Mais rien. Ou du moins pas avant qu’il n’ait jugé bon de se la ramener encore une fois en ricanant. « D’ailleurs, j’veux bien un petit descriptif de tes relations avec tes copines. Le baiser avec Iris ça m’a fait toute une soirée. » En même temps, à faire ça juste sous son nez d’adolescent en rut quand il est question de câlins lesbiens, il ne fallait pas espérer que ça lui soit strictement égal. Il ne fait pas vraiment attention à ce que fait Holly. Là, il est absorbé par la contemplation de sa main, fidèle partenaire de ses nuits depuis une bonne dizaine d’années et donc la plus longue relation monogame qu’il n’ait jamais entretenu. Il ne sait pas pourquoi il est incapable de réfléchir dans sa tête. Il balance toujours ses conneries à voix haute pour tenir informé son entourage qui pourtant en a rien à carer à chaque fois. Quand il la compare à de l’herbe coupée, elle a l’air de bien le prendre. Pourtant, c’est de la mauvaise came quand on y réfléchit. En matière de beuh, on a plutôt tendance à rechercher la pureté. La belle-fille idéale, la sainte dont elle porte le surnom, mais pas toujours l'attitude. « Tu peux le voir comme ça… » Il murmure d’un air absent. « Ça pèse plus lourd sur la balance, mais il y a quand même un bon paquet de saloperies à l’intérieur… » Faut pas négliger ce détail n’empêche, parce que Lajak a l’impression qu’elle s’emballe grave à propos de son compliment en carton, alors que ce n’est pas forcément ce qu’il cherchait en lui faisant part de son idée. « Mais j’aime bien. » Il kiffe se mettre la tête à l’envers comme un malade, c’est ce qu’il recherche souvent quand il fume ou gobe des pilules. Et clap final. Grand smile pour finaliser sa démarche de la casser pour mieux la rattraper ensuite avec sa face d’abrutit heureux. C’est la théorie de la paire de couille. Il n’a pas l’impression que ça parle particulièrement à Holly quand il propose cette image, n’empêche que c’est super important. Il y a toute une symbiose dans un appareil masculin parfaitement symétrique. C’est beau, c’est équilibré, c’est logique, alors dans la tête de Lajak c'est un putain de compliment qui frôle le romantisme absolu.
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Holly
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Message (#) Sujet: Re: XP 560 (19/07 à 23h40) — Jeu 23 Juil - 5:54


Je le scrute du regard, les doigts qui titillent fébrilement et discrètement mes lèvres inférieures. Cette légère attente me prodigue un plaisir bien étrange. Je suis très impatiente d’habitude, mais là j’ai envie qu’il prenne tout son temps. Car je prends le miens aussi, de mon côté. Il lâche enfin un ‘’parfois’’ très nonchalant et désintéressé qui libère en moi je ne sais quelle hormone au juste. J’arrête de me toucher, histoire de me calmer une bonne fois pour toute. Emotionnellement parlant. Il faut que j’organise des trucs dans ma tête, parce-que là y’a un long processus d’analyse et traitement d’information qui se déroule à l’intérieur de mon crâne. « Franchement tu me dégoûtes » mon visage affiche le temps d’une demi-seconde tous les signes d’une répugnance poussée à son extrême, comme si je venais d’apprendre un truc horrible alors qu’au fond, je le savais. J’en étais sûre, même bien avant qu’il me l’avoue avec sa gueule d’autiste. Mais à présent c’était beaucoup mieux, car j’avais la preuve concrète que cette truffe là s’astiquait le poireau devant les séries de photos que je pouvais poster sur les réseaux sociaux. « mais je trouve ça mignon » Mine de rien, il vient d’éviter l’apocalypse selon je ne sais plus quel saint. Et par je ne sais quelle logique, je me trouvais à aimer cette fatalité. Je sais, j’étais trop paradoxale dans ma tête, dans le genre grosse énigme diaboliquement compliquée à résoudre, donc fallait pas essayer de me comprendre, et surtout pas s’y risquer car on finissait par devenir barge. Il me révulsait, mais je trouvais en cette abominable vérité une certaine satisfaction qui était loin de me déplaire. Et là, j’allais constamment le voir un peu plus différemment que d’habitude. J’avais peut-être rien à foutre de sa tronche au départ -sauf peut-être pour triper vu que c’est le seul avec qui je peux me connecter quand il s’agit de voyager bien loin- mais là il vient de gagner quelques points tout de même. Comme si ce petit aveu de faiblesse bien mignon l’avait déplacé dans ma tête dans une autre catégorie bien meilleure que celle du looser qui sert à rien dans laquelle il trônait comme tête de liste. Mine de rien il en est peut-être pas conscient, mais sans le savoir il se rapproche sensiblement de moi. J’aime bien la sincérité, surtout quand c’est trash, si naturellement et spontanément lâchée. La familiarité c’est trop mon truc, car maintenant je vais plus trop me poser de questions pour lui avouer que je suis fan de doubles pénétrations par exemple, ou un autre truc bien hard dans le genre, parce-que y’a un truc qui vient de se débloquer, juste là. De tous les mecs que j’ai connu, Lajak rentre maintenant dans ce groupe privé qui englobe un peu tout ceux qui ont les couilles de tout m’avouer, et ne rien me cacher aussi, ce que je trouve très appréciable. « et mine de rien tu viens de changer complètement de dimension » Dans ma tête y’a un truc qui a crashé ; y’a un neurone qui vient enfin de le reconnaître comme entité respectable, et d’accepter enfin l’idée que Lajak, c’est pas qu’une triste merde au final, quand bien même se branler n'avait rien de valorisant, hm « dans ma tête, t’es plus friendzonné en fait » ouais voilà, quand y’a un truc qui me passe par la tête, je le balance, même si c’est pas nécessaire donc c’est un peu l’idée globale on va dire. Qu’il s’emballe pas non plus, c’est encore un moins-que-rien qui ne nécessite pas pour autant qu’on s’attarde sur son cas, mais ce con vient quand même de upper c’est pas négligeable dans le fond. « L’épisode avec Iris, c’était que l’échantillon » la vidéo promo de 2min où on te révèle que le strict minimum, ou du moins assez pour te pousser à acheter le reste. « c’est ça ce qui te branche ? » à chacun son délire pornographique, je juge personne dans le fond car les miens sont pas ordinaire non plus. Dans sa comparaison, je l’avais pas vu comme ça, on parlait de l'effet donc non, s’il se base sur ce critère là, et de la manière dont il le décrit, c’est évident que ça ne me colle pas. Même sa comparaison des testicules, bien qu'elle soit assez significative, je l'aime pas, du moins pas assez pour l'adopter et l'accepter « bon là si tu me parles drogue t’es dans mon domaine, donc laisse moi réfléchir et te dire ce qu'on est réellement » j’aime bien ce délire de se comparer à un truc, sur le coup ça me parle plus, voir ça m’inspire plus. Et on est loin d’être défoncé ou high lui et moi pour qu’on se mette à déconner comme ça. J’embarque juste dans son jeu parce-que y’a rien à foutre d’autre. Moi, je suis plus de l'ecsta, surtout quand on me goûte pour la première fois, on s'en lasse jamais, et on devient rapidement accro après. Et je sais de quoi je parle. C’est aussi pour le côté précieux et mystique, des fois inaccessible et dangereux donc c’est un peu moi, en gros. Et je n’exagère même pas quand je fais cette comparaison. Je dépose mes prunelles dans les siennes, avec un large sourire sur les lèvres. Le premier depuis je ne sais plus combien maintenant. Lui, pour une obscure raison qui m'échappe encore, je le voyais plus dans le genre champignon hallucinogène ; un bon psilocybe sec vu sa tête de truffe et … son goût de bois qui peut être agaçant si on y est pas trop habitué. Je sais pas pourquoi d’ailleurs je le vois comme ça, mais ça me donne envie de le croquer pour essayer. Sauf que là, on parlait d'une association. Il parlait de symbiose, d'union et ça me fait penser naturellement vers un autre truc, qui colle d'avantage on va dire « moi, je nous vois plus comme un mélange LSD-ecstasy » le genre de combo mortel qui déchire grave. Exit les trucs coupés et atténues qu'il me décrit. « un cocktail Molotov trésor » M'ouais, c'est ce qu'on était, au fond : un bon candy flip dont l’effet kiffant est juste énorme.  Là, pour moi, ça avait beaucoup plus de sens qu'une vulgaire paire de testicule. Lajak, c’est mon modèle masculin en quelque sorte, mais avec beaucoup moins d’énergie et d’enthousiasme aussi. On était un peu complémentaire dans le fond, et fallait nous prendre simultanément pour avoir cet effet de dingue qui allie énergie et hallucination. A vrai dire, tout ça commence à me monter à la tête, et je m’enfonce d’avantage dans mon sac de couchage quand je prends conscience que le seul truc que je peux fumer ici, c’est qu'une vulgaire clope. Donc je calme mes désirs, sur les deux plans, hm, et je fixe le plafond, carrément absente, pour ne pas dire dépitée ...
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