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 soon it will all be over w/ zelda (11/02, 23h)

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Dmitri
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Message (#) Sujet: soon it will all be over w/ zelda (11/02, 23h) — Dim 8 Fév - 14:35

Le fameux sésame (le pass, quoi) lui a été remis après le prime et pourtant, Dmitri ne s'est pas encore intéressé de près à cette suite de luxe. Ce n'est pas vraiment que la pièce l'indiffère, il est curieux de pouvoir visiter une pièce supplémentaire, mais il n'a pas grand chose à y faire. Pour un type comme lui qui n'a jamais roulé sur l'or, sa chambre est déjà plus luxueuse que ce qu'il n'aura jamais et il ne voit pas l'utilité d'en changer pour découvrir un palace encore plus opulent. Son lit est confortable et une ambiance singulière éprend la pièce depuis qu'il ne la partage plus qu'avec Tola. De chambre d'hôtel impersonnelle, elle est devenue davantage. Colonie de vacances ou résidence estudiantine, c'est difficile à dire mais il n'a jamais autant parlé avant d'aller se coucher que depuis le dernier prime. C'est facile, de discuter avec Anatoliy. Il y a quelque chose de culturel, sans doute, mais c'est surtout une histoire d'alchimie entre camarades tacites, qui se reconnaissent sans avoir besoin de plus. Ils passent des heures à parler à bâtons rompus, en russe, sans avoir l'impression d'exclure Alma ou feu Liv et ça rappelle à Dmitri ses années d'université et la piaule minable qu'il partageait avec un pote. Il ne manque plus que les heures d'errance quand l'autre décrétait que la nuit lui appartenait et qu'il ramenait une nana, condamnant Dmitri à squatter ailleurs en le priant intérieurement de se magner. Mais il faut se rendre à l'évidence : les jours défilent, la semaine fonce vers samedi à vitesse sonique et il n'a toujours pas jeté un oeil à cette pièce. Bien sûr il aurait préféré une récompense plus utile qu'un accès à une pièce supplémentaire, mais il prend tout et s'adapte. Dmitri propose à Zelda de l'y rejoindre un peu plus tard dans la soirée sans donner d'heure exacte parce que ça n'a pas bien d'importance. Il erre à la bibliothèque depuis le début de la soirée quand son regard rencontre l'aiguille de l'horloge murale qui annonce déjà vingt-trois heures. Déjà. Dmitri abandonne son essai, déplie souplement sa silhouette longiligne et s'avance jusqu'à la porte close. La pièce est dans la pénombre, encore vide. Elle s'allume d'une lumière tamisée dès qu'il foule la moquette épaisse du pied et le slave promène des prunelles perçantes aux alentours. C'est luxueux, oui, c'est le mot. Un tel étalage de richesse ne lui arrache pas grand chose même s'il sait qu'il ne s'y habituera jamais vraiment. Zelda n'est pas encore là et en l'attendant, Dmitri observe et visite. Il ouvre le mini-bar, lorgne du côté de la salle de bains et de l'immense jacuzzi pour finalement retourner près du lit pile quand la porte s'ouvre sur la blondeur de sa partenaire. Il la salue d'un demi-sourire avant d'abandonner l'examen de sa silhouette pour embrasser la pièce d'un regard circulaire. « T'en penses quoi ? » demande-t-il, tiraillé entre sarcasme et sérieux avant de retrouver ses grands yeux bleu lagon. « Je pensais que ça serait plus percutant. » s'amuse-t-il. Dmitri n'est pas con, il sait parfaitement pourquoi cette pièce est là, à l'abri des regards inquisiteurs de leurs camarades, dotée d'un immense lit, d'un jacuzzi et d'un mini-bar allègrement servi en alcool. Cette suite de luxe fait office de baisodrome pour initier des rapprochements plus charnels et faire grimper l'audimat. Mais ça reste soft, tout juste suggéré, loin d'une chambre de love hôtel ou de la back-room d'un sex shop. Et heureusement, un peu de subtilité dans le milieu primaire de la télé-réalité ne fait pas de mal.
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Zelda
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Message (#) Sujet: Re: soon it will all be over w/ zelda (11/02, 23h) — Dim 8 Fév - 18:20

Zelda peut être patiente. C'est une qualité qu'elle a appris à développer avec les années. Elle est capable d'attendre une réponse, des résultats, quelqu'un pendant longtemps sans manifester un quelconque empressement, qui finalement est enfoui au fond de ses émotions, dissimulé derrière celles qu'elle veut bien montrer. Elle reste calme, ne dit rien, passe à autre chose jusqu'à ce que l'objet de ses pensées parvienne enfin jusqu'à elle. Mais Zelda peut être aussi très impatiente. Quand elle veut quelque chose, elle fait tout pour l'avoir. Et une fois que cette chose lui appartient, elle en prend soin. Ce ne sont pas des caprices d'enfant gâté qui abandonne immédiatement ce qu'on lui donne pour en demander encore plus. Aussi, lorsqu'on lui a remis le pass pour accéder à la suite de luxe, elle ne s'est pas fait prier pour aller y jeter un coup d'œil. Dès la fin du prime, d'ailleurs. Le mini-bar, la salle de bain privée, le grand lit, elle a déjà tout testé. Une petite fête privée rien que pour elle. Alors quand Dmitri est venu lui proposer de passer la nuit en sa compagnie quatre soirs plus tard, elle n'a pu s'empêcher de sourire en repensant au fait qu'elle a déjà bien profité de cette fameuse suite. Mais soit. Il ne lui a bien évidemment pas donné de détails quant à l'heure à laquelle elle est supposé le rejoindre, elle est simplement censée s'occuper jusqu'à ce que la nuit semble assez entamée pour la finir en sa compagnie. Et rien de tel pour faire passer le temps que de faire un petit tour dehors. Pas bien loin, parce qu'elle risquerait de rentrer au beau milieu de la nuit et de trouver un Dmitri déjà endormi. Ce qu'elle n'a clairement pas l'intention de faire. Elle se contente donc de traîner dans le jardin, d'admirer les arches de fleurs et d'apercevoir la forêt un peu plus loin. Rien de bien palpitant, mais prendre l'air lui fait le plus grand bien. Il n'est pas tout à fait vingt-trois heures lorsque la blonde regagne le château, bercé dans un silence marqué par l'absence de la moitié des candidats déjà éliminés. Elle monte tout d'abord les escaliers jusqu'au premier étage, abandonne son manteau, son écharpe, son bonnet et ses chaussures dans sa partie du dressing, avant de redescendre en direction du cellier pour attraper un biscuit en récompense de sa bravoure face au vent froid de l'hiver. Elle jette un coup d'œil à sa montre et décide qu'il est temps d'aller voir si le slave s'est déjà introduit dans la suite. Après un court instant à attendre que l'ascenseur veuille bien la déposer au deuxième étage, la belle ouvre la porte et découvre une suite éclairée, Dmitri étant déjà présent, posté près du lit. Elle lui rend son sourire - elle sait que c'en est un - et s'avance doucement vers lui, avant de balayer tout comme lui la pièce du regard. Un rire s'échappe de ses lèvres lorsqu'il lui avoue le fond de sa pensée. « Fais pas ton difficile. » elle souffle en posant brièvement sa main sur la joue du jeune homme avant de continuer sa route. C'est vrai que ça ressemble plus à ce que son nom indique qu'une loveroom comme ils peuvent la surnommer. « Moi je trouve ça plutôt chouette. » elle lance dans un grand sourire en pivotant à nouveau vers lui. En tout cas, elle pourrait difficilement demander mieux, ici. Elle est déjà heureuse de pouvoir profiter d'une pièce secrète, alors si en plus elle ressemble à ça, elle ne peut vraiment rien trouver à redire. « T'en as mis du temps pour venir ici, t'avais oublié que tu m'avais invitée ? » elle lâche dans un rictus en prenant place sur les marches de l'escalier. Parce qu'apparemment, c'est la première fois qu'il vient ici. Elle ne comprend pas comment il a pu attendre trois jours avant de se décider à explorer la suite, elle qui n'a pas été capable d'attendre une heure. « J'ai l'impression de rentrer à la maison après une colonie de vacances. » elle balance dans un soupir. Elle se laisse ensuite doucement tomber en arrière jusqu'à se coucher sur les marches, ce qui peut paraître inconfortable, mais ne l'est pas tant que ça. Ce n'est pas de la pierre après tout, les escaliers ici sont lisses et même presque plutôt doux. « C'est la mienne, de maison, évidemment. Toi t'es juste là pour me divertir. » elle rajoute un brin provocatrice, les yeux rivés sur le plafond.
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Dmitri
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Message (#) Sujet: Re: soon it will all be over w/ zelda (11/02, 23h) — Lun 9 Fév - 23:44

Zelda s'approche de lui de ses pas félins aux hanches chaloupées et Dmitri la détaille d'un oeil complice. C'est dingue comme il ne la perçoit plus de la même façon. Il se targue d'être un excellent juge de la nature humaine et se plante rarement parce qu'il ne juge pas, ou peu. Et jamais au premier regard. Mais il croit pouvoir affirmer s'être planté avec Zelda. Il n'a jamais vraiment perçu la femme derrière l'innocence qu'elle affiche. Peut-être qu'elle ne l'affiche pas vraiment en fait, mais ça transcende ses traits. Elle a le sourire lumineux, le visage juvénile, les longs cheveux blonds bébé et de grands yeux clairs à qui on donnerait le bon dieu sans confession. Zelda est belle, elle a la beauté précieuse et éclatante des princesses de contes de fée qui fait rêver les gamines. Toutes les petites rêvent d'être grande, blonde, élancée, avec une chevelure de Raiponce et un visage doux. Zelda a tout ça et associé à l'enthousiasme serein qu'elle montre et à son côté conciliant, Dmitri a peut-être occulté le reste. Oui, il fait partie de ceux qui l'ont jugée la plus attendrissante, oui il l'a toujours pensée plus maligne que ce qu'elle montrait mais elle restait cette figure rassurante et maintes fois comprise de femme-enfant. Maintenant, il n'en est plus si certain. Elle est moins complaisante avec lui qu'avec les autres, au fil des semaines, et il a l'impression qu'il touche du doigt une facette qui l'éloigne du carcan dans lequel il l'a enfermée sans le faire exprès. Elle finit par se planter devant lui pour lui souffler une connerie infantilisante accompagné d'une brève caresse. Il manquerait plus qu'elle pince sa joue pour que le cliché soit complet mais elle ne se résout pas à agir avec lui comme s'il avait sept ans. Huit, tout au plus.  « Je suis pas difficile, c'est un constat. » rectifie-t-il en affichant un rictus de circonstance. Ses prunelles se promènent une nouvelle fois aux alentours pour scanner la pièce pendant que Zelda confirme que ça lui plaît. « Je suis surpris parce que je m'attendais à un truc moins subtil. J'ai pas dit que ça me plaisait pas. » souffle-t-il en retour. Au contraire, c'est mieux, mais Dmitri s'attendait à quelque chose de bien plus suggéré, télé-réalité oblige. Faut pas déconner, les gens qui participent à ce genre d'émission ne sont pas des lumières normalement, alors ce serait normal que la production pense qu'il faille les aider au maximum à comprendre et remplir leurs rôles. Zelda s'éloigne pour rejoindre les escaliers, non sans balancer une énième raillerie en oubliant que le cynisme, normalement, c'est son truc. « Non. J'attendais le bon moment. » lui murmure-t-il, exagérément mystérieux, comme il sait l'être sans se forcer. Là, il en joue et ne cherche même pas à en jouer avec talent parce qu'il cherche à la faire tourner (gentiment) en bourrique. Il n'a aucune raison d'avoir repoussé leur petite sauterie jusqu'à ce soir, disons que la suite de luxe ne l'intéressait pas tant que ça. Le mot luxe a le pouvoir de rebuter Dmitri assez facilement, ça n'a bien entendu rien à voir avec la présence de Zelda, qui devient de plus en plus habituelle même s'il n'est pas toujours certain de la suivre. Et ça l'emmerde parfois, parce qu'il a besoin de comprendre, de cerner, d'analyser, pour se donner c'est plus fort que lui. Sa partenaire s'alanguit sur les escaliers comme si c'était confortable (non, il n'y croit pas) et sa provocation ne rencontre que l'air neutre de Dmitri et un rictus en coin des lèvres, quelque part entre la moquerie et l'amusement. « Je te rappelle que tu es mon invitée, un peu de tenue. » prétend-il la rabrouer comme une gosse espiègle sans effacer son esquisse en arc de cercle. Il ne rétorque rien sur la distraction qu'il est censé représenter parce qu'il sait qu'elle frôle le niveau de la mer tant l'humour n'est pas son truc et ne l'a jamais été. A la place, il l'abandonne pour aligner les pas languides, souples, jusqu'au mini-bar richement pourvu. « Je propose qu'on attaque le mini-bar. » Et sans attendre de réponse, Dmitri ouvre le frigo pour scanner son contenu. Des petites fioles d'alcool, une bouteille de champagne (cliché), de quoi bien débuter la soirée. Il attrape celle de scotch pour sa pomme et pivote la tête pour lancer un regard entendu à Zelda : « C'est William qui régale, qu'est-ce que je te sers ? » lance-t-il un peu moqueur. A sa réponse, il attrape la bouteille correspondante et la rejoint, s'accoudant négligemment contre le mur avant de lui tendre sa boisson. Dmitri ouvre la sienne et darde ses iris sombres sur les traits doux de Zelda. « A... j'en sais rien, tu veux célébrer quoi ? » Lui pourrait célébrer la perte de son secret, sa cagnotte minable ou le gain du pass de la suite de luxe mais c'est assez médiocre, comme toast.
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Zelda
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Message (#) Sujet: Re: soon it will all be over w/ zelda (11/02, 23h) — Mer 11 Fév - 23:22

Lorsqu'elle pose ses yeux sur Dmitri, elle sent toute sa confiance s'intensifier et régner en maître sur ses autres émotions, et ce depuis leur échange de la semaine passée dans le cellier. Elle sait désormais exactement où elle va et ce qu'elle compte faire. Son petit jeu prend enfin l'ampleur qu'elle attendait tant, et ça lui arrache un sourire rien que d'y penser. Ici elle n'est qu'une candidate lambda aux yeux des autres, loin de son rôle de lion régnant sur sa savane qu'elle campe normalement. Si elle avait été un peu plus égocentrique, un peu plus bête, ça l'aurait dérangée. Mais Zelda sait pertinemment que la discrétion et l'ignorance sont deux clefs à ne pas négliger dans un jeu tel que celui-ci. Elle observe, étudie ses camarades, et agit en conséquence. Elle s'adapte et tente de percer les secrets de chacun sans même qu'ils s'en rendent compte. Mais pas les secrets qu'ils sont venus défendre, non, ceux-là l'intéressent moins. Elle, ce qu'elle veut, ce sont ceux qui les composent, qu'ils n'avouent qu'à demi-voix, ceux qui n'ont pas l'air si importants que ça quand on ne cherche pas à creuser plus que ça. Son cobaye préféré, à savoir le biélorusse qui se tient juste devant elle, ressemble de moins en moins à une énigme au fil des semaines. Elle le déchiffre par bribes, à travers ses mots, ses gestes. Il arrive encore à la surprendre mais elle devine aussi ses réponses. Il devient prévisible sans l'être vraiment. Et c'est ça qui l'intéresse chez lui. Zelda s'éloigne, virevolte gracieusement, détaille des éléments de la pièce qu'elle aurait peut-être raté la dernière fois. Elle lève les yeux au ciel lorsque Dmitri la corrige en disant que c'est un simple constat. Elle constate surtout qu'il est difficile. « Tu t'attendais à des pétales de roses traçant un chemin jusqu'au lit ? » elle se moque en lui adressant son plus beau sourire. Ça lui aurait bien plu à elle, des pétales de roses. Pas pour le côté romantique, mais le clin d'œil l'aurait fait sourire. Oh et puis tant qu'à faire, dans la baignoire ça aurait été encore mieux. Elle aurait campé le rôle d'Angela, avec ou sans son Lester. La blonde s'assoit sur les marches de l'escalier et arque un sourcil face à la réponse du biélorusse. « Le bon moment ? » elle répète en penchant légèrement la tête de côté. « Pour faire quoi ? » elle ajoute bêtement, comme une gosse de quatre ans qui cherche une réponse à tout et n'importe quoi. « Y a pas de bon moment pour dormir » elle termine en haussant les épaules, sans qu'il ait eu le temps d'en placer une. C'est vrai ça, même si elle sait bien qu'il ne pensait pas à ça, il n'y a pas de bon moment pour dormir - parce qu'ils le sont tous, en fait. Dmitri n'est pas un gros dormeur, elle s'en souvient. Elle a d'ailleurs perdu bon nombre d'heures de sommeil lors de sa semaine enchaînée à lui, heureusement qu'il se rattrape en lui offrant cet accès privilégié à cette suite. Un jour ils seront quittes s'il continue ainsi sur sa lancée. Désormais allongée confortablement - tout est relatif - dans les escaliers, Zelda s'amuse à le provoquer sans même prendre la peine de le regarder. Elle pourrait s'amuser à deviner l'expression sur son visage, mais elle est quasiment certaine qu'il n'y en a pas. Ou en tout cas, qu'elle est conforme à celle qu'il affiche d'habitude. Un soupir s'échappe de ses lèvres rosées quand il la rappelle gentiment à l'ordre. « Tu me donnes des ordres maintenant, il y a du progrès. » elle souffle en se relevant légèrement, appuyée sur ses coudes. Zelda rêve de voir le slave en action, qu'il laisse un peu de côté sa passivité et qu'il prenne les choses en main. Elle aime quand il s'affirme, c'est donc tout naturellement qu'elle cherche à le titiller un peu. Ses prunelles azur se posent sur la silhouette de Dmitri qui se dirige vers le mini-bar tandis qu'elle se redresse sans un bruit, plaçant une mèche rebelle derrière son oreille. « Vue l'ambiance de cette soirée, tu peux me sortir la vodka. » elle lâche d'un ton presque las. Elle sait qu'il y en a une, parce qu'à moins que Vesper et Vin soient venus dévaliser le frigo, cette fameuse bouteille était déjà présente samedi soir. La belle décide enfin de se lever, croise les bras sous sa poitrine tandis que Dmitri revient avec deux bouteilles et lui tend la sienne qu'elle attrape dans un sourire de remerciement. Il est donc décidé à porter un toast, mais bien sûr c'est elle qui doit trouver à quoi. « A moi. » elle siffle après avoir fait mine de réfléchir. Elle s'approche ensuite doucement du slave en effleurant le mur, son regard océan planté dans celui du jeune homme. « A toi. » elle souffle en posant sa main sur la taille de Dmitri, brisant peu à peu la distance entre leurs deux corps. « A nous. » elle lâche presque dans un murmure en approchant ses lèvres du visage sculpté du biélorusse. « Non je déconne, juste à moi. » elle lance soudainement dans un rire avant de reculer et s'accouder elle aussi contre le mur. Oui, vraiment, elle se trouve hilarante. Sans le quitter des yeux, elle ouvre sa bouteille de vodka et la porte jusqu'à ses lèvres. Une petite gorgée, rien de plus. Elle tient très bien l'alcool mais elle préfère faire durer le plaisir. Elle attrape ensuite sa main libre, lui glisse un « Viens » en s'approchant du canapé devant lequel elle le place, avant de poser sa main sur son torse et de le pousser en arrière pour qu'il s'assoit comme elle le désire. Elle se laisse tomber à ses côtés, croise ses jambes et effleure les siennes en empiétant volontairement sur son territoire. « C'est mieux comme ça, non ? » elle lâche d'un regard soutenu avant de prendre une nouvelle gorgée. « Tu vas peut-être arrêter de râler maintenant. » Son sourire s'élargit alors que sa main vient jouer avec quelques mèches de cheveux de Dmitri. « Je me demande si t'es moins passif avec un peu d'alcool dans le sang. » elle lance dans un soupir. Elle espère, en tout cas. Avec de la chance il se lâche après quelques verres. A moins qu'il tienne l'alcool aussi bien qu'elle, une qualité qu'elle espère ne pas découvrir ce soir. « Parce que pour le moment, t'es bien soumis. » elle le provoque dans un sourire satisfait.
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Dmitri
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Message (#) Sujet: Re: soon it will all be over w/ zelda (11/02, 23h) — Ven 13 Fév - 16:02

HJ : Ca va être réponse express avec toute la médiocrité que ça implique respectt

« Tu me connais si bien. » est l'unique sarcasme qui franchit les lèvres de Dmitri quand Zelda lui parle de pétales de rose jusqu'au lit en se moquant. Bien sûr, ce n'est absolument pas ce qu'il envisageait mais il lui épargnera la description de ce qu'il imaginait dans une chambre dédiée au sexe. Pas officiellement, mais vous l'aurez compris, dans luxure, il y a luxe alors... Disons qu'il s'attendait à une ambiance un peu plus chaude et pas aussi feutrée quoique charmante. Il répond au sourire de Zelda par un rictus du même acabit et la suit du regard tandis qu'elle folâtre aux alentours avec ses airs de nymphette. Pas la nymphe de la mythologie grecque, mais celle de Nabokov, dangereuse, insoumise et tentatrice derrière une innocence factice. La candeur toute douce de Zelda se fait la malle de semaine en semaine et Dmitri se demande s'il apprend à la connaître, elle, à la voir comme elle est, sans filtre, ou si c'est un nouveau masque qu'elle enfile juste pour lui. Celui de la fille sûre d'elle et de ce qu'elle veut parce qu'elle pense que ça l'attire. Elle n'a pas tort, Zelda, elle l'attire. Que ce soit derrière une façade plaisante et candide ou sous les traits plus provocants qu'elle sert, elle lui plaît. Elle est maligne et jolie, n'hésite pas à ouvrir sa bouche même à tort et à travers et il faudrait être stupide pour rester de marbre face à une nana qui vous fait du gringue. C'est ce qu'elle fait. Dmitri le voit parfaitement, il décide de ne pas y répondre, pas trop en tout cas, juste pour la pousser dans ses retranchements, la voir tomber le masque et comprendre où se situe la limite entre les différents rôles qu'elle interprète avec brio et elle, la nana qu'elle est sans pouvoir la gommer complètement. Ses questions ne rencontrent d'autre réponse que le regard insondable de Dmitri qui s'amuse avec elle comme elle le fait avec lui. Il ne choisit pas les mêmes armes, parce que s'amuser à la séduire serait la satisfaire et que pour l'instant, ce n'est pas au programme. Il a besoin de voir ce qu'elle a dans le ventre, avant. Zelda s'abandonne sur les escaliers, alanguie comme un félin mais offerte comme un modèle de peintre, roucoulant en l'attente des coups de pinceaux censés l'immortaliser dans toute sa féminité. Elle le provoque, feint ne pas le regarder mais Dmitri, lui, ne s'en prive pas, conscient qu'elle a une conscience accrue de son regard pesant sur ses courbes. « Il me semblait aussi que c'était ton truc. » Les ordres. C'est une boutade tout au plus bien que le timbre grave de sa voix ne le souligne pas. Dmitri se détourne du spectacle offert par une Zelda aguicheuse et en contrôle pour se diriger vers le mini-bar. Il se sort du bourbon, lui attrape de la vodka et s'accoude près d'elle, la dominant de toute sa stature relativement imposante. Elle se relève bien vite, vient lui tourner autour et il suit son manège, un vague sourire en coin effleurant ses lèvres. Zelda plante ses grands yeux lagons sur lui, le frôle, le touche et il n'affiche rien d'autre que sa décontraction sereine, languide. Il promène ses prunelles le long de ses courbes, à défaut de la toucher (cela reviendrait à perdre la volonté qu'il a de la pousser dans ses retranchements pour la bonne cause) et suspend son souffle quand ses lèvres charnues viennent s'échouer très près des siennes. Elle l'a déjà embrassé et il a cette mémoire sensorielle qui lui rappelle exactement comment c'était (très bien, il va sans dire). Dmitri n'esquisse aucun geste malgré la tension qu'elle s'épuise à créer et qu'il sent, lui aussi. Il se contente de la regarder s'éloigner et de laisser sa bouteille rencontrer la sienne dans un bruit de verre. « A nous. » glisse-t-il en dardant sur elle un regard singulier. Il élude volontairement son réel toast et porte le breuvage à sa bouche pour laisser quelques gorgées disparaître dans son gosier et glisser dans sa trachée. Sans un mot, bien sûr, Dmitri fait montre d'un sang-froid inébranlable (et un peu rageant, il l'imagine) mais ce n'est pas pour ça qu'il envisage de parler à tort et à travers pour rompre l'atmosphère sensuelle que Zelda est en train de créer. Seule, certes, mais ça n'en reste pas moins un succès. Elle attrape sa main libre dans un geste que Nelia n'aurait pas répugné (sauf qu'elle préfère sa manche) et Dmitri la suit. Parce qu'il le veut bien, il ne lui serait pas difficile d'opposer à sa silhouette gracieuse et fine ses os plutôt massifs. Elle le pousse sur le canapé et il s'enfonce négligemment, attendant qu'elle. Qu'elle quoi au juste ? Se désape devant lui, vienne s'asseoir sur ses genoux, après tout c'est la suite logique, non ? Mais non, Zelda se contente de s'asseoir près de lui et d'effleurer distraitement sa jambe de la sienne comme si ce n'était qu'un heureux hasard. Dmitri arque ses lèvres dans l'un de ses éternels rictus à sa remarque et il soutient son regard d'un bleu devenu électrique. « Si t'ambitionnes que je prenne racine dans ce canapé effectivement, on est mieux. » ironise-t-il alors qu'elle vient jouer avec ses cheveux hirsutes qui poussent plus vite qu'il ne les coupe. A croire qu'ils sont mus d'une volonté propre. D'une pichenette, il chasse les doigts colonisateurs de Zelda de son crâne et conserve l'air de rien l'un de ses poignets prisonnier de sa main. Il l'encercle comme les menottes le faisaient précédemment et caresse doucement du pouce la peau toute fine du creux de l'avant-bras. Ca ne dure qu'une poignée de secondes avant qu'il ne lui laisse sa pleine liberté de mouvement pour boire une nouvelle gorgée sous le cynisme de la belle. « Ce que tu prends pour de la passivité, c'est du sang-froid. » Texto, une capacité à maîtriser ses émotions dans les situations les plus délicates. Dmitri se pare d'un sourire un peu moqueur avant de poursuivre. « D'où je viens la résistance à l'alcool est un sport national. » Pour lequel il est très doué. Dmitri lui conterait bien ce fait divers slave (ukrainien) bien connu où un brave type de 47 ans a tenté de mettre fin à ses jours d'une façon fort sympathique après six grammes d'alcool dans le sang : en se scalpant le crâne à la disqueuse électrique (merci l'alcool qui annihile temporairement la douleur) avant d'essayer de s'arracher le cerveau à mains nues pour le déposer dans une assiette. Bien entendu, ce fut un échec mais cette tentative originale est sans doute le seul suicide qu'il ne méprise pas. Conscient que cette anecdote risquerait de dégoûter Zelda, Dmitri la tait et encaisse la dernière réplique dans un haussement de sourcil indifférent. Ah bon, il est soumis ? Il dirait imperturbable, voire de bonne composition, mais certainement pas soumis. Mais il n'essaye pas de lui prouver le contraire parce que ça ne l'atteint pas. Pour l'atteindre, il en faut beaucoup. Vraiment beaucoup et généralement, si quelqu'un est sur le point d'atteindre ses limites, il sera averti bien avant de pouvoir l'atteindre. « Je comprends. » lance-t-il, exagérément compréhensif. Ses yeux noirs d'encre s'ancrent dans les iris polaires de Zelda alors qu'il se retourne dans sa direction, joueur. « Tu es frustrée parce que je ne t'ai pas prise sur la machine à laver. » conclut-il avec l'assurance tranquille qui ne le quitte jamais quand il est convaincu de ce qu'il avance. Là, c'est une provocation bien sûr mais il use son ton d'avocat, celui qui n'appelle ni n'écoute aucune contradiction. « J'aurais pu. » avance-t-il tranquillement. Ouais, il aurait pu. Il ne l'a pas fait, notamment parce que Dmitri réfléchit beaucoup et que ça n'était pas le bon moment. Zelda n'était pas en adéquation avec ses paroles précédentes et ses reproches immérités méritaient bien ça : un aperçu agréable mais rien de plus.
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Message (#) Sujet: Re: soon it will all be over w/ zelda (11/02, 23h) — Dim 15 Fév - 2:19

Elle se doutait qu'il imaginait des pétales de roses déposées sur le sol de sorte à former un chemin jusqu'au lit. Parce qu'il est comme elle, Dmitri, au fond c'est un grand romantique. Un sourire se forme sur ses lèvres malgré elle en imaginant la scène. Mais surtout en les imaginant eux, au beau milieu de toutes ces pétales. Quel beau tableau. Oui, elle le connaît bien. Sa réponse se veut ironique et répond tout à fait aux attentes de la jeune femme, mais au fond, il y a une part de vérité là-dedans. Elle apprend à le connaître au fil des jours à tel point qu'elle le laisse entrer dans sa bulle à elle, celle qu'elle réserve à ceux qui le méritent. En fait, elle n'est pas certaine qu'il le mérite réellement, mais elle le laisse faire quand même. Parce qu'elle sait qu'il cache quelque chose. Elle le sent, et elle est à ça de découvrir quoi. Peut-être qu'ils se ressemblent plus qu'elle ne l'aurait cru, finalement. Sauf qu'elle, elle le provoque, et lui ne répond pas. Ça l'agace, parce que c'est elle qui fait tout le boulot. En général elle adopte une autre stratégie dans ces cas-là, mais étrangement avec Dmitri, c'est différent. Elle persiste parce qu'elle sait pertinemment comment ça va se terminer. « Tu me connais si bien. » elle répète sur le même ton qu'il a précédemment utilisé lorsqu'il lui dit que c'est son truc, les ordres. Et c'est vrai. Ça peut sembler bizarre parce que Zelda c'est pas quelqu'un de particulièrement obéissant, elle en fait qu'à sa tête et en général, c'est elle qui les donne, les ordres. Mais parfois c'est ce qu'elle recherche, qu'on lui tienne tête, qu'on la confronte. C'est pour ça aussi qu'elle le cherche autant. Et il faut dire qu'il la laisse faire, comme si ça l'amusait de la voir se donner ainsi en spectacle devant lui. Il ignore totalement son toast - qui valait pourtant la peine d'être porté - et le sourire de la blonde disparaît lorsqu'il prononce le sien. En fait, elle ne sait pas si elle aime ça. Il a totalement ignoré son toast - en tout cas son véritable toast - mais il commence tout juste à s'imposer. Elle a envie de soulever la bouteille qu'il porte à ses lèvres pour qu'il s'étouffe, et en même temps elle a envie d'enrouler ses bras autour de son cou. Elle finit par ne rien faire, attend qu'il ait fini pour attraper sa main et l'attirer jusqu'au canapé. Elle pourrait très bien faire avancer les choses un peu plus vite, s'installer sur lui de manière provocante, mais ce n'est pas ce dont elle a envie. Pas tout de suite. Elle préfère s'échouer à côté de lui, entretenir un faible contact physique, lui laisser l'opportunité de prendre les choses en main. « Oh, tu prendras pas racine, crois-moi. » elle siffle en arquant un sourcil. Ce n'est pas ce qu'elle a prévu. Elle ne l'a pas poussé sur ce canapé pour qu'il passe sa soirée seul avec son bourbon et finisse par s'endormir une fois la bouteille vide. Les doigts de la blonde viennent jouer avec quelques mèches trop longues du biélorusse mais il la stoppe bien vite en attrapant fermement son poignet. Elle fronce les sourcils, se demande où il veut en venir. Si elle ne le connaissait pas aussi bien elle penserait qu'il s'agit tout simplement là d'un premier pas, d'une énième provocation visant à rendre leur petit jeu un peu plus intéressant. Mais non, il libère bien vite son poignet après un banal effleurement de son avant-bras. Était-ce nécessaire ? Pas aux yeux de Zelda. Il aurait pu aller plus loin, la serrer plus fort, la ramener vers lui. Il se contente de la corriger en soulignant qu'il n'est pas passif. « C'est ce qu'on dit. » elle lâche dans un soupir provocant, à nouveau le sourire aux lèvres. Puis il lui signale qu'un peu d'alcool dans le sang ne changerait rien, chez lui l'alcool est un sport national. La belle arque un sourcil avant que son regard ne jongle entre la bouteille de bourbon et les iris sombres du slave. « Tu me donnerais presque envie de te défier là. » elle lance d'un air sérieux. Peut-être que chez elle les gens boivent moins, mais sa résistance à l'alcool est presque une légende d'où elle vient. Zelda sent qu'il est temps de mettre la barre un peu plus haut, aussi elle décide de le qualifier de soumis dans le simple but de le faire réagir. Et ça ne manque pas. Il se tourne vers elle et prononce quelques mots qui auraient pu la faire éclater de rire dans un contexte différent. La blonde porte une dernière fois la bouteille de vodka à ses lèvres avant de la déposer à ses pieds, puis de doucement se rapprocher de Dmitri. « Tu me prends où je veux, quand je veux. » elle souffle d'un ton autoritaire. « C'est moi qui décide. » elle ajoute avant de s'emparer de sa bouteille à lui et de la placer à côté de la sienne, par terre. La blonde décroise ses jambes et vient s'installer à califourchon sur les cuisses du slave, laissant tout de même une certaine distance entre eux. « T'aurais pu, mais t'as pas eu les couilles » elle balance d'un ton neutre en plantant ses prunelles océan dans celles de Dmitri. Il aurait pu, mais il ne l'a pas fait. Et l'entendre prononcer ces mots lui font recalculer tout son plan. Il ne s'agit plus d'attendre, de le laisser faire. C'est trop long, et ça commence à ne plus l'amuser. Ses mains viennent attraper sa ceinture qu'elle défait sans pour autant le quitter du regard. Elle la retire de son pantalon et la dépose à côté de lui, avant de venir ouvrir le bouton et la fermeture éclair de sa braguette. « Quoi ? Je vérifie simplement si t'en as. » elle lâche d'un ton faussement innocent et à la fois provocant. Sa main glisse dans son pantalon et caresse ce qu'elle est venue chercher, ce qui ne manque pas de lui arracher un sourire. Elle retire sa main et vient la déposer sur son épaule pour le tirer contre elle, brisant ainsi la distance entre leurs deux corps. Elle baisse la tête et colle son visage contre le sien, sentant son souffle chaud sur ses lèvres rosées. Son cœur commence à s'emballer et elle hésite mais ne l'embrasse pas. Elle reste figée comme ça quelques secondes, sa poitrine écrasée contre le torse du slave, avant de dérouler ses bras de son cou et de venir soudainement retirer le pull du jeune homme. Elle le balance à côté, au-dessus de la ceinture, et colle ses mains contre les joues de Dmitri en lui offrant un baiser fougueux. Son corps commence à s'onduler et elle sent son pull à son tour être pris en otage pour s'éloigner lui aussi un peu plus loin sur le canapé. Ses lèvres se collent à nouveau contre celles du jeune homme tandis qu'une de ses mains glisse dans son dos et l'autre dans son caleçon.



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Dmitri
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Message (#) Sujet: Re: soon it will all be over w/ zelda (11/02, 23h) — Lun 16 Fév - 1:09

Zelda suggère de le défier sur un terrain perdu d'avance : sa résistance à l'alcool. Elle croit quoi la gosse ? Il vit dans un pays en plein coeur de la "vodka belt" (oui, sérieusement, une telle appellation existe bel et bien) et là-bas à peu près tout le monde est capable de fabriquer sa propre vodka artisanale, le but étant de la rendre la plus pure possible. Ayant flairé le filon, même les marques flirtent avec ce procédé et il est possible d'acheter de la vodka à 89 degrés, soit ni plus, ni moins, de l'alcool à brûler, le genre à vous rendre aveugle en deux gorgées. Ce n'est pas pour rien que la rubrique des faits divers est sans cesse entachée de prouesses d'alcooliques : les gens ne sourient que lorsqu'ils boivent, ou pas loin. « Laisse tomber, je te coucherais. » s'amuse Dmitri en jouant sur les mots tout en détachant les syllabes. Pas dans le sens qui lui plairait en tout cas, mais au sens propre, elle s'écroulerait façon épave et lui, grand prince, serait contraint de la porter jusqu'au lit. Il se moque gentiment, persistant dans sa stratégie de la pousser dans ses retranchements juste pour en discerner les limites et Zelda s'approche avec sa lenteur précieuse. Il l'observe s'avancer, la jauge et colle un rictus amusé par sa réplique. Elle sait parfaitement que ça la rend séduisante, son aplomb, sa confiance et l'assurance tranquille qu'il sait aussi faire sienne. Une fille qui sait parfaitement ce qu'elle veut et comment l'obtenir, ça fait toujours son effet et Dmitri n'est qu'un homme. Un homme volontaire, doté d'un excellent self-control mais un homme quand même et malgré les ficelles grossière dont elle use et abuse, des ficelles qu'il connaît par coeur, ça fonctionne. Il se contente de le dissimuler habilement, c'est tout. « La preuve que non... » lance-t-il distraitement en plantant ses iris noirs d'encre sur son visage de nymphette qui ne perd pas en innocence malgré les circonstances. La preuve que non, parce qu'il n'a rien fait dans la buanderie, rien de plus que promener ses lèvres tranquillement dans sa nuque et laisser ses mains retracer ses courbes avant d'y mettre un terme. Alors qu'elle voulait, Zelda, et elle aura beau s'en défendre, ni lui, ni elle ne seront dupes parce qu'il y a des baisers qui ne trompent pas, qui ont déjà le goût du sexe et sont tout, sauf une fin en soi. Zelda le prive de sa boisson avant de grimper sur ses genoux pour lui balancer une nouvelle provocation. « Ou l'envie. » Sa réplique ne se fait pas attendre, ni le sourire narquois qu'il lui sert en réponse. Pas de couilles, pas l'envie... ce n'est qu'une question de point de vue après tout. Zelda lâche finalement du lest, cède et vient défaire sa ceinture. Dmitri la fixe sans ciller et la laisse faire paisiblement, se contentant de laisser une main descendre dans son dos, effleurer la pointe de ses cheveux, suivre le tracé de sa cambrure et refermer son bras autour de ses hanches, la rapprochant sensiblement de lui. S'il l'encourage ? Ouais, on peut dire ça. Zelda se fend d'une nouvelle provocation alors que le bouton de son jean et la fermeture cèdent. « Mais je t'en prie. » Dmitri ne la quitte pas des yeux, ses doigts caressent la peau nue de son dos, sous son pull, flirtant délibérément avec ses fesses sans pour autant lui donner satisfaction. Zelda fait une timide incursion dans son caleçon avant d'atteindre finalement les limites qu'il attendait : elle se réveille, vire son pull et l'embrasse encore une fois d'une façon qui ne trompe pas sur ses intentions. Il faudrait être parfaitement con ou impuissant pour rester de marbre face à une nana comme Zelda, belle, en contrôle et qui sait parfaitement ce qu'elle fait et pourquoi elle le fait. Dmitri n'est ni l'un, ni l'autre et il n'a aucun mal à mettre son cerveau en veilleuse pour profiter d'elle comme il se doit. Elle sait ce qu'elle fait, ils sait ce qu'il fait, ils en ont envie, c'est tout ce qui compte. Sa bouche s'anime contre la sienne pour la capturer dans un baiser brûlant, vorace, qui abandonne finalement ses lèvres pour poursuivre sa descente le long de sa mâchoire, puis dans son cou. Il baise, mordille et finit par faire disparaître son t-shirt pour sentir sa peau chaude sous sa bouche. Dmitri aime la sentir réceptive, frémissante sous ses doigts ou ses lèvres et il ne tarde pas trop à la faire basculer sur le canapé, quand les caresses de Zelda se font pressantes et élancent son bas-ventre. Il libère sa poitrine, laisse ses mains s'occuper du jean de la belle pendant que ses lèvres parcourent son corps, découvrent ses seins ronds qui durcissent sous sa bouche et glissent sur la peau tendue de son ventre. Elle est belle, Zelda, avec son corps fin, sa peau claire et les grains de beauté clairsemés qu'il découvre au rythme de ses caresses, qui s'amusent à tracer des arabesques concentrique autour des zones plus sensibles sans jamais faire autre chose que les frôler dans une douce torture. Ça reste un jeu, où elle a distribué les cartes et il joue avec les siennes : en s'amusant à alterner plaisir et frustration. Comme maintenant. Il embrasse langoureusement la peau fine de l'intérieur de ses cuisses, remonte en la chatouillant du bout de son nez, fait glisser lentement sa culotte le long de ses jambes interminables et ne lui donne pas tout à fait ce qu'elle veut, déviant ses lèvres au dernier moment pour remonter vers son nombril. Ses doigts s'activent galamment à leur place mais ce n'est pas le même effet, ça retarde sa jouissance et il le sait. Dmitri remonte pour retrouver ses lèvres et quand il la sent prête à le recevoir, il continue un peu, juste un peu, juste pour la faire languir et s'amuser de son impatience même si la sienne devient tout aussi sourde. Il se débarrasse bien vite de tout ce qui devient gênant et se pose le problème du préservatif. Il peut céder à l'envie qu'elle a su créer, semaine après semaine, sans même qu'il ne la sente installer avant que la tension ne devienne trop forte, mais Dmitri est un type responsable : il se protège, toujours. Il disparaît pour une minute parce qu'il n'est pas très difficile de trouver ce qu'il faut dans une pièce créée pour combler les désirs des uns et des autres et finit par la retrouver dans tous les sens du termes. Il fond en elle au moment de retrouver ses lèvres et promène sa bouche dans son cou au rythme de ses coups de rein. Il débute lentement, l'habitue à sa présence en elle, se nourrit de ses soupirs rauques et quand il sent que ça monte, il accélère la cadence, galvanisé par la vision qu'elle lui offre, avant de ralentir pour provoquer ses prunelles troubles jusqu'à ce qu'elles affichent un regard furibond. Il les fait taire d'un baiser avant que Zelda ne manifeste l'envie de bouger pour venir danser contre son bassin en lui offrant une vue imprenable sur ses courbes. Dmitri s'empresse de la retrouver dans une respiration lourde, accrue. Elle dégage ses cheveux de son dos et il agrippe ses hanches d'une main pour lui imposer un rythme plus soutenu, frénétique, alors que l'autre englobe un sein, court sur son ventre, et finit par se refermer sur son intimité pour l'accompagner doublement jusqu'à l'orgasme. Zelda l'atteint dans une mélodie qui le secoue et décuple son propre désir, mais il fait durer le plaisir encore un peu, jusqu'à ce qu'une vague plus forte que les autres ne le terrasse à son tour et le libère de la fièvre qui lui collait au corps.
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