Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

Partagez
 

 Do something. 16.03 à 22h23

Aller en bas 
AuteurMessage
Gabrielle
Gabrielle
   
Do something. 16.03 à 22h23 Empty
Message (#) Sujet: Do something. 16.03 à 22h23 — Mar 11 Mar - 23:39

Moi qui pensais avoir tout découvert du château, voilà que William lors du dernier prime m'avait offert l'accès au repère des tourtereaux. Ne voulant pas jouer la fille pressée de découvrir un nouvel endroit j'avais décidé d'attendre quelques jours avant de m'y précipiter. Je m'étais promis d'y aller au onze au soir. Mais apparemment je n'avais pas été la seule à avoir eu la même idée. Effectivement vu les quelques sons ressortant de la pièce, Shem et Théodora l'avait réservé. Mince. Une prochaine fois. Mais à force de tout le temps de dire ça, voilà qu'on se retrouve en fin de semaine.Non je n'ai pas réussi à m'organiser. Bah après deux mois d'aventure vous devez me connaître à force non? Dans tous les cas je ne peux passer ça, il faut que je fasse une petite visite des lieux. Mais cette fois-ci pas toute seule. De ce que j'avais pu comprendre des règles je ne pouvais pas amener n'importe quel candidat. Non seul ceux qui y avaient accès pouvaient venir. Cela restreignait donc mon choix. Même si de toute évidence, mon choix était déjà fait. Il me fallut quelques minutes avant d'aller le chercher. Oui étant donné qu'il y a un lit, que c'est une chambre et qu'il est plus de vingt-deux heures je pense qu'un short en jean avec une chemise n'est pas véritablement la tenue adéquate. Non vaut mieux tout de même que j'enfile un bas de pyjama shorty gris, plus un débardeur simple de couleur pourpre. Je laisse mes cheveux détachés. Bien que je garde au cas où un élastique autour de mon poignet, on ne sait jamais. Après m'être habillé en conséquence, je vais chercher Levi qui avance en direction de son dortoir. Je l'interpelle alors. "Hey ça te dis de venir avec moi découvrir quelque chose?" dis-je en lui tendant la main. Par chance il m'accompagne, je me serais senti bien seule s'il avait refusé. Direction le niveau deux, plus précisément le grenier. Nous ne parlons pas sur le chemin. Je suis tellement impatiente de découvrir cette nouvelle pièce que je trottine presque. Nous ouvrons la porte et nous découvrons finalement la pièce. Plutôt pas mal, cela change des dortoirs. Je fais un petit volte-face et lui dit:"On dort ici ce soir?" Oui je sais c'est une proposition ambigu. Mais... je ne voyais pas d'autre personne m'accompagnant dans ce repère. Avant qu'il prenne la parole je lui dis, réalisant que je tenais des petites sucreries dans la main gauche. "j'ai même des marshmallows!" Appâter Levi avec de la nourriture? Je ne sais pas si ça peut marcher
Revenir en haut Aller en bas
Levi
Levi
   
Do something. 16.03 à 22h23 Empty
Message (#) Sujet: Re: Do something. 16.03 à 22h23 — Mer 12 Mar - 1:12

Je gagne tranquillement mon dortoir, sans un mot, à pas mesuré, ne faisant de tord à personne, pépère, bref, normal quoi, quand je suis happé par une tornade brune en pyjama. J'attrape sa main sans protester, sans comprendre et je me laisse tirer. Je ne sais pas où elle m'emmène, j'ignore ce qu'elle veut me montrer, ce qu'on va découvrir. Ce que je sais, en revanche, c'est que ça n'est pas encore aujourd'hui que j'allais aller roupiller à une heure décente, comme je l'avais pourtant prévu. Bon. Je suis condamné à vivre en décalage jusqu'à la fin de mon aventure, au moins. C'est comme ça. De toute façon, elle a attisé ma curiosité. Qu'est-ce qu'on pourrait bien découvrir de nouveau dans un château qui est notre seul terrain de jeu depuis deux mois ? Je pensais qu'on le connaissait tous par cœur, depuis tout ce temps. Ce n'est qu'en passant la porte cachée du premier étage que je comprends où nous nous rendons. C'est vrai que Gabrielle, lors du prime, a gagné un accès à la chambre qui se situe dans le grenier. C'est donc tout nouveau pour elle. Ça l'est moins pour moi, puisque je peux aller et venir dans ce repaire depuis plusieurs semaines déjà. Je n'y ai d'ailleurs mis les pieds qu'une fois, histoire de voir à quoi pouvait bien ressembler cette fameuse pièce. C'est tout. J'étais supposé y aller avec Neil, grâce à Agathe. La bonne blague. D'ailleurs, ni lui ni moi n'avons jamais abordé le sujet. C'était comme si le repaire n'existait pas. Et c'est très bien ainsi. Je la laisse s'engouffrer la première dans le grenier, je la laisse s'extasier. Moi j'ai la main dans les cheveux, l'air un peu indifférent. Je baisse les yeux vers elle quand elle se tourne vers moi, avec un grand sourire. Dormir ici ? Hm. Inutile de nier qu'on doit y être nettement mieux que dans les couchettes des dortoirs. Cela dit... Elle m'ôte toute possibilité de répondre, alors, en agitant sous mon nez des marshmallows. Elle essaie de m'acheter ! Je rêve ! Comme si mon estomac était plus fort que ma tête ! C'est bien mal me connaître. « Bon, alors si tu as des marshmallows... » je fais mine de céder, en refermant la porte derrière nous. Ce n'est pas comme si j'aimais ça, de toute façon. Je ne sais même pas quel goût ça a, je n'en ai jamais goûté un. Je m'avance dans le repaire, alors. Je me souviens encore parfaitement de l'emplacement des différentes pièces. On dirait plus un petit appartement qu'un grenier. Peut-être même est-ce plus grand que chez moi. « Je dors à droite ! » je lui fais, autoritaire depuis la salle de bain dont j'ai allumé les lampes. Oui, je l'ai décidé. C'est d'ailleurs vers ce même côté droit que je me dirige. Habituellement, je dors en caleçon, mais peut-être vais-je conserver ce vieux tee-shirt Radiohead, ce soir. Certes, Théodora m'a supporté à moitié à poil pendant des semaines, mais ce sont deux situations totalement différentes. Encore que. Malgré tout, j'ôte mon tee-shirt, parce que je n'aime pas dormir en tee-shirt, et je le laisse sur un fauteuil. « J'imagine que tu n'es pas du tout fatiguée » je note, un brin amusé par son air survolté. Parce que moi si, mais je n'ai pas tellement sommeil. Plutôt paradoxal, en effet. Mais ça m'arrive souvent. Et l'inverse aussi. Finalement, j'attrape mon oreiller, le redresse et, une fois assis sous la couverture, je m'y adosse. Voilà, j'ai l'air civilisé et opérationnel, comme ça. Machinalement, ma main va tapoter la table de chevet, et ne rencontre que du vide. Je grogne imperceptiblement. C'est vrai. J'ai pas mes clopes.
Revenir en haut Aller en bas
Gabrielle
Gabrielle
   
Do something. 16.03 à 22h23 Empty
Message (#) Sujet: Re: Do something. 16.03 à 22h23 — Jeu 13 Mar - 23:39

Le fait que le pouvoir des marshmallows ai marché me laisse tout de même perplexe. Est-il sérieux ou non? En temps normal je me serais creusé la tête, aurait essayé de déceler une faille face à cette carapace que s'était forgé Levi, mais cette fois-ci j'étais trop enjouée à découvrir les autres pièces. D'ailleurs juste après avoir accepté ma proposition je me lance à la découverte de la chambre. Tel un électron ou alors un enfant de quatre ans, je déambule dans le grenier à la recherche du moindre détails. Franchement je suis tout de même surprise de la décoration... C'est tellement joli. Même le lit à l'air, par rapport à ceux que nous pouvons avoir, très confortable. En parlant de cela, Levi me précise qu'il dort à droite. Je me dirige alors vers sa direction et lui dit: "Et si je dors aussi à droite on fait comment?" Ah ah.. Il ne s'attendait pas à ce grand retournement de situation. Un sourire coquin apparaît alors sur mon visage. "On va devoir se battre!" Cela me rappelle les batailles de polochons que je pouvais faire avec mes soeurs lorsqu'on étaient gamines. Durant ce genre de moment, il n'y avait plus de barrières entre nous. Tout était simple et amusement. C'est vrai qu'en y repensant je ne peux m'empêcher de me dire que cette époque me manque. Mais ce soir je ne suis pas en compagnie de ma fratrie, mais de Levi. Il s'est installé du côté droit, en position parlotte. Oui il a dû sentir que je n'étais pas véritablement prête à me coucher. En même temps il est vingt-deux heures... J'étais alors quelques lumières et allume la lampe de chevet. Je m'installe alors auprès de lui. En tailleur, j'attrape mon oreiller et le sert dans mes bras. Ayant déposé juste avant le paquet de sucreries sur le lit, je l'ouvre délicatement avant de la placer entre nous deux. "Eh bien...pas vraiment." J'avais même plutôt la pêche. Je le vois qui palpe la table de nuit. Ah la nicotine. "Tu n'arrives pas à t'en passer n'est-ce pas?" dis-je avec un petit sourire aux lèvres. "Tu sais pour la semaine dernière..." Après quelques futilités me voilà à lancer un sujet un peu plus sérieux. "J'espère que cela ne t'as pas dérangé le petit baiser sur le nez." N'ayant pas eu l'occasion d'en reparler je me disais que cela pouvait être le bon moment de l'évoquer. Au moins là nous sommes sûrs de ne pas avoir des oreilles qui traînent... enfin façon de parler.
Revenir en haut Aller en bas
Levi
Levi
   
Do something. 16.03 à 22h23 Empty
Message (#) Sujet: Re: Do something. 16.03 à 22h23 — Ven 14 Mar - 2:21

J'ai toujours dormi à droite. Chez moi, je me couche systématiquement à droite, même si je finis toujours en travers du matelas, ni vraiment à gauche, ni vraiment à droite. Avec Théodora, je dormais toujours à droite. Avec une quelconque autre femme, je dors à droite. Une habitude idiote, certes, mais tenace. Cela dit, je ne suis qu'à moitié sérieux, et je l'aurais laissée dormir à droite, s'il l'avait fallu. Elle me fait rire, cependant. Aussi, je n'en démords pas. Je secoue la tête, faussement mécontent. « Pas besoin, je peux déjà te donner les résultats de la bataille : j'ai gagné » je rétorque avec un sourire amusé. Il y a des chances que ce soit vrai, de toute façon. J'ai beau être un poids plume, je reste plus grand, plus lourd et plus fort qu'elle. Alors à moins qu'elle ne soit dernière dan de karaté et qu'elle me l'ait caché, l'issue du combat est assez aisément devinable. Une fois installé, et bel et bien du côté droit, elle me rejoint et s'assied tout près de moi. Elle a l'air chargée comme une pile électrique. Je vais devoir l'assommer pour pouvoir dormir, je le sens. Je redresse la tête, alors. M'en passer ? De quoi elle parle ? Ce n'est qu'en ramenant ma main sur la couverture que je comprends. « Je ne suis pas sur d'en avoir envie » je réponds, en toute sincérité. Je sais que ça va me buter la santé, que je risque de me choper un cancer de la gorge à cinquante piges, que je vais perdre mes temps, que je risque la crise cardiaque d'ici vingt ans, que sais-je encore. Honnêtement, là, tout de suite, je m'en fous pas mal. J'aime fumer. Au-delà de l'effet salvateur de la drogue sur mon organisme en manque, j'aime l'habitude de fumer. Le geste, répétitif, quotidien, comme un point de repère. Peut-être que j'arrêterai un jour. C'est même certain. Lorsque je n'en aurai plus besoin psychologiquement parlant. Je décide finalement qu'il est temps de goûter ce qu'elle a ramené. Les marshmallows. Je n'ai pas précisé que c'est une première pour moi. Tout le monde fait ça quand il est gosse, elle va me prendre pour un môme perturbé. J'attrape donc un petit cube de guimauve, j'appuie dessus un peu, une fois, deux fois, pour tester sa résistance, puis je l'approche de mes lèvres et croque un tout petit bout. Juste le coin. Hm. « C'est pas mauvais, ce truc » je décrète après quelques secondes et un test a priori réussi. Bon, ça casse pas des briques non plus. Drôle de texture et de consistance mais bon. Il faut de tout pour faire un monde. En attendant, ça se laisse manger. Mais j'imagine que ça doit être meilleur grillé au feu de camp et brandi au bout d'un pic de bois, sinon les gens ne se feraient pas autant chier à le faire. Je reporte mon attention sur elle lorsqu'elle se met à évoquer la semaine dernière. Bon, ma mémoire ne remonte pas aussi loin. Pile au moment où elle enchaîne, ça me revient. « Pourquoi est-ce que ça m'aurait dérangé ? » je m'étonne. « C'est l'impression que j'ai donné ? » Merde alors, je ne m'en suis pas rendu compte. J'étais surpris, oui, interrogateur, un peu, perturbé, certainement, mais dérangé ? Pas vraiment, non. « Excuse-moi, je n'étais pas de très bonne humeur » j'enchaîne, plus doucement. Parfois, je peux être particulièrement désagréable, lorsque j'ai la tête ailleurs ou que je suis préoccupé. Ou alors, je peux faire preuve d'un sérieux manque de tact, et je ne fais plus attention à ce que je dis, ou fais.
Revenir en haut Aller en bas
Gabrielle
Gabrielle
   
Do something. 16.03 à 22h23 Empty
Message (#) Sujet: Re: Do something. 16.03 à 22h23 — Dim 16 Mar - 2:30

Sa taquinerie me donne envie de riposter. Bien que je sais pertinemment qu'il ne me met pas au défi, j'ai envie de lui montrer de quoi je suis capable. C'est peut-être pour cela que tout en l'écoutant je me rapproche petit à petit vers lui. J'essaye tout du moins d'être discrète pour ne pas me faire repérer. "Oh tu te sens si fort que ça?" dis-je avec une pointe d'humour. Au fil de la discussion, Levi m'apprend qu'il n'a pas envie de fumer. Cela m'étonne de sa part, moi qui ai tellement l'habitude de le voir avec une clope au bec, le fait qu'il ne désire pas fumer m'interpelle. Dans un sens je me vois mal lui demander pourquoi. Ce sont ses affaires et non les miennes. Je me rapproche alors de quelques centimètres. Pendant que lui-même pioche dans le sachet à sucreries. Premier avis? Plutôt pas mal. "Tu vas voir cela a à peu près les mêmes effets que la cigarette. Tu deviens très vite accro. Dès que tu en manges un tu te sens obligé de finir le paquet." En tout cas c'était ce qui m'arrivait à chaque fois que j'en ouvrais un. Espérons que je me limite en compagnie de Levi et en compagnie des caméras. Je n'apprécierai pas énormément que la presse rapporte ce genre d'info. Gaby, la gobeuse de chamallow. Même le nom est ridicule. Après avoir discuté de sujet lambda, Levi me répond plus sérieusement à ma dernière question. "Non non... C'est juste que.. voilà ça a tout de même une signification pour moi." dis-je quelque peu gênée par la chose. Oui je venais tout de même de dévoiler une partie de moi-même qui se trouvait être dans le flou et cela depuis déjà quelques semaines. J'étais attaché à lui, mais est-ce que j'étais embrumé par le fait que cela faisait maintenant deux mois que j'étais. Quel sentiment pouvais-je porter en son égard? En tout cas, je sais que le candidat ne pourrait répondre pour lui. "Non t'inquiète on a tous nos coups de mou. D'ailleurs tu vas bien?" Oui je m'inquiétais, j'avais envie de savoir qu'il allait bien pour que je puisse continuer mon aventure plus sereinement.
Revenir en haut Aller en bas
Levi
Levi
   
Do something. 16.03 à 22h23 Empty
Message (#) Sujet: Re: Do something. 16.03 à 22h23 — Dim 16 Mar - 23:31

Je doute que ces guimauves aient le même effet sur moi que mes cigarettes mais je m'empêche tout commentaire. Parce que finalement, ça nous correspond assez. Elle les marshmallows et moi les clopes. C'est plutôt représentatif. De nos personnalités, de nos vies, de nos univers respectifs. Du coup, je termine ma guimauve, mais je lui laisse bien volontiers celles qui restent. De façon générale, les sucreries, c'est pas trop mon truc. J'aime bien, mais pas au point de m'en gaver trop souvent, ni de m'enfiler tout le paquet. Sans compter qu'elle remet sur la table un sujet plus sérieux, qui m'ôte toute envie de grignoter de la guimauve. Sur le moment, je m'étais en effet un brin inquiété de ses actes, de leurs significations. Puis c'était passé, parce que ça semblait être un événement isolé. Je sais pas, juste une connerie, comme ça. Je ne sais pas pourquoi elle revient dessus. Enfin, j'ai des suspicions, mais rien de plus. Aussi, je m'étonne, puis je m'inquiète. Un peu. J'aurais, sans m'en rendre compte, eu l'air réprobateur ? grognon ? antipathique ? Non. Non, non, ça a juste une signification particulière. « Une signification ? » je relève instinctivement, en me faisant toutefois violence pour ne pas hausser un sourcil interrogateur qui, à mon sens, aurait pu être un rien vexant. Cela dit, elle ne semble pas m'en vouloir. Pire, elle se fait du soucis pour moi. Elle s'inquiète, elle s'interroge sur mon moral. Si je vais bien ? Question rhétorique. La réponse me semble évidente. Je l'observe une seconde, avant d'esquisser un léger sourire, le genre qui se veut rassurant. Ma main se lève et trace l'espace jusqu'à son visage. Mes doigts se referment sur son menton et mon regard se fait plus sévère. « Je vais bien » j'assure, la voix aussi douce que possible. Quant bien même ça ne serait faux, en aucun cas je n'en l'avertirais. Ni elle, ni personne d'autre. C'est con, c'est ridicule, c'est égoïste, c'est individualiste, mais c'est comme ça.
Revenir en haut Aller en bas
Gabrielle
Gabrielle
   
Do something. 16.03 à 22h23 Empty
Message (#) Sujet: Re: Do something. 16.03 à 22h23 — Lun 17 Mar - 1:33

Je déteste ce genre de moment où l'on sent que la personne en face de nous ne voit pas du tout de quoi on parle. Je dois dire que sur le coup je me sens tout de même un peu idiote. M'étais-je fait des idées? Non je n'étais pas assez frivole à ce point. Mais pour ma part oui Levi. Mon geste avait une portée, contenait quelque chose d'inexplicable. Quelque chose dont j'ai l'intuition que tu ne m'apportera jamais. Car nous avons beau être proche depuis le début, cette carapace que tu t'es forgé ne cédera pas. Est-ce que je viens de le comprendre ou alors... je l'avais compris bien avant, mais avait fait comme si je n'y apportais pas d'importance parce que Levi n'était qu'un ami. Non je ne suis pas amoureuse, mais oui je porte des sentiments à son égard. Des sentiments que je ne pense pas avoir déjà ressenti auparavant. Ils ne sont pas comparables avec ceux que j'ai eu pour Tate, le père de mon fils. Sont-ils plus fort? Différent ça c'est sûr, mais je ne pourrais expliquer clairement leur nature. Pourrais-je lui donner ça comme réponse? Non je pense qu'il partirait en courant face à ce grand charabia. Il fallait que je sois plus concise. "Je.." je ne peux m'empêcher de rigoler face à la situation, des plus étranges, il faut le dire. Je n'arrive pas à sortir un mot. Moi, Gabrielle je reste muette face à sa question. Ce qui parait encore plus bizarre que si je disais une connerie. C'est alors que pour faire diversion j'émets un drôle de bruit avant de me mettre deux marshmallows dans la bouche. Oui c'est totalement incompréhensible et je ne suis pas maligne. Après les avoir finalement avalé, j'ai du prendre deux bonnes minutes pour tout manger sans m'étouffer. Levi finalement change de sujet. Il m'attrape alors le menton et me dit qu'il va bien. Un bref sourire apparaît sur mon visage. Il essaye de me rassurer, il est mignon. Il m'offre aussi la possibilité de le doubler. C'est donc à ce moment-là que j'écarte sa main l'emporte avec moi, c'est tout de même dur de le déplacer en toute fluidité, mais j'arrive tout de même à lui faire faire un semblant de roulage. Je me retrouve maintenant à droite, sur lui. Oui bon la roulage n'a pas véritablement fonctionné. Je suis allongé sur son torse et ris. Nos visages sont proches. Trop. D'habitude je me serais reculé. D'habitude j'aurais tout fait pour empêcher d'être dans cette situation. Car c'est souvent dans ce genre de moment où la connexion entre le cerveau et le coeur a dû mal à se connecter. Je m'approche de plus en plus de son visage et même si une voix me dit de reculer, de ne pas agir la première voilà que je dépose un baiser sur ses lèvres. Doux, délicat, tendre, furtif. Je me laisse par la suite retomber sur le côté gauche. Me pince les lèvres. Ne réalise pas véritablement ce que je viens de faire. Je gémis et cache mon visage sous mes mains. Qu'ait-je fais... Je viens de volontairement me mettre en danger. Voilà ce que je viens de faire.
Revenir en haut Aller en bas
Levi
Levi
   
Do something. 16.03 à 22h23 Empty
Message (#) Sujet: Re: Do something. 16.03 à 22h23 — Lun 17 Mar - 2:24

Je... ? Tu... ? Sa réaction me désarçonne, et je l'observe sans un mot enfourner plusieurs marshmallows. Mais qu'est-ce que tu fabriques, Gabrielle ? C'est quoi, ça ? Une tactique ? une diversion ? honnêtement, je ne vois que ça. Et à nouveau, je sens que je commence à flipper. Flipper de ce qu'elle cache, de ce qu'elle me cache, de cette signification qu'elle donne à un geste dont je suis quasiment certain de connaître déjà ladite signification. Une seconde durant, je me dis que j'aurais dû fermer ma gueule, j'aurais dû ne même pas répondre à sa question, et ça m'aurait évité de me retrouver dans une position inconfortable et que je ne maîtrise absolument pas. Instinctivement, je saute sur l'occasion qu'elle m'offre de changer de sujet. Plus ou moins. Elle s'enquiert de mon état, et à la façon dont elle le fait, je ne suis pas certain que ça soit réellement moindre en risque. Le sourire qui éclaire son visage l'espace de quelques secondes me rassure un peu. Juste le temps qu'elle me laisse avant de m'attaquer. Je comprends à peine ce qu'il se passe. La prise de catch qu'elle vient d'opérer, la figure acrobatique qu'elle m'a fait faire, tout est très flou, mais je me retrouve en un éclair avec un poids sur le torse et un rire qui résonne à mes oreilles. Il me faut une seconde pour retrouver mes repères dans le temps et l'espace, parce que voilà, je ne suis pas toujours très stable, dans tous les sens possibles et imaginables du termes. Et là, je croise son regard rieur, et je sens le contact furtif de ses lèvres se pressant sur les miennes, et mon cœur rate un battement. Je n'ai pas le temps de réagir, elle est déjà partie. Instinctivement, je tourne la tête vers son corps, à côté de moi, qui se cache entre ses mains. Je suis trop perturbé pour faire quoi que ce soit. J'ai juste envie de me tirer de là le plus vite possible, oublier Gabrielle et son baiser, oublier Thrown Dice, retourner à une existence dans laquelle les seuls moments intimes que je partage avec les femmes sont ceux que deux corps peuvent partager, une existence dans laquelle les femmes ont bien compris qu'il était inutile de perdre son temps à avoir des sentiments quelconques pour moi. Je doute que Gabrielle soit de celles-là. De celles qui n'attendent rien. Parce que je n'ai absolument rien à offrir. Pas pour l'instant. Non, pas pour l'instant. Peut-être un jour, peut-être plus tard, peut-être lorsque j'aurai remis de l'ordre dans ma vie. Mon secret me revient en pleine tronche. Tout serait nettement plus simple si je pouvais lui en parler librement. Peut-être qu'elle comprendrait pourquoi mon esprit reste totalement hermétique à tout ce qui concerne autre chose que mes soucis, pourquoi tout ce qu'elle pourrait tirer de moi, là, maintenant, c'est une amitié profonde et sincère. Ce qui est déjà bien plus que 99% de la population terrestre. Et pour ça, pour cette raison, je m'évertue à ne pas réagir comme j'aurais eu tendance à le faire avec quelqu'un d'autre, à savoir la laisser disposer de mon corps tout en laissant mon esprit à l'écart, là où il peut se préoccuper de ce qui le rend inaccessible. « Gaby » je souffle. Je sens encore ses lèvres sur les miennes, c'est terrible. « Je... Je suis désolé, j'aimerais pouvoir t'expliquer. Je ne peux pas... » je me mets à articuler péniblement. Dans ce cas, l'excuse bidon du "ce n'est pas toi, c'est moi" semble tout indiquée et pas si bidon que ça, mais je refuse de me contenter de ça. Pourtant, c'est la vérité. Ce genre de relation m'est tout simplement impossible, en l'état actuel des choses. Pas sans devoir être hypocrite.
Revenir en haut Aller en bas
Gabrielle
Gabrielle
   
Do something. 16.03 à 22h23 Empty
Message (#) Sujet: Re: Do something. 16.03 à 22h23 — Lun 17 Mar - 15:16

Je sais que je n'aurais jamais dû faire ça. Je connaissais déjà sa réaction. Pourquoi m'étais-je laissé tenter alors? Si j'étais éperdument sûr de sa réponse. Parce qu'il fallait bien qu'un jour ça sorte. Que je ne savais pas comment se passerait l'après Thrown Dice et que je me disais qu'il fallait que je vive à fond cette émission, que je sois franche, honnête... Mon geste signifie t-il que je porte des sentiments à son égard? Ce dont je suis sûr c'est qu'il ne me laisse pas indifférente. Après ça, je le sais depuis que je suis rentré avec lui dans le château. Levi est loin d'être désagréable que ce soit physiquement ou psychologiquement. Bien qu'il se rapproche plus de l'ours qu'un animal de compagnie côté caractère, Levi a cette douceur, ce direct peu commun. Je l'envie parfois. Dans sa façon de parler, j'ai toujours cette impression qu'il est à part. A côté de la réalité, une sorte de perpétuel recul. Bien que cela doit être agréable, parfois. Je remarque tout de même cette pesanteur, ce poids qui l'accompagne. J'ai cette drôle d'impression qu'il l'accompagne dans le moindre de ses gestes. Voilà que je suis en train de le décrire, que j'essaye de déceler, de décortiquer mes sentiments. Je crois qu'en fait j'essaye de m'écarter de la situation. Bon sang. J'ai l'impression d'avoir tout gâché. Est-ce que je regrette ce qui vient de se passer? Un peu oui. En fait c'est plus compliqué que cela. Je sais qu'à un moment donné j'allais le faire. Oui je me connais tout de même. Peut-être que j'aurais pu attendre encore quelques jours. Ce moment devient terriblement gênant et le fait qu'il m'appelle ne m'aide en rien. Je sens au ton de sa voix son air désolé. Cela m'insupporte malgré moi. Je n'ai qu'une envie m'emporter lui dire que ce n'est pas grave, qu'on oublie et puis c'est tout. Pas besoin de prendre cette voix, je vais bien! ça fait un coup à mon égo, mais je vais bien. Est-ce que j'essaye de me convaincre? Il me dit alors qu'il aimerait m'expliquer. De quoi il parle? Attends il a une copine? Ou non ça ne peut pas être ça. Oh pourquoi viens t-il toucher ma curiosité à ce moment précis? J'écarte mes doigts, les enlève doucement de mon visage. Je me relève. Lui tourne le dos quelques secondes avant de tourner la tête, de le regarder dans les yeux et de lui dire. "C'est rien." j'esquisse un petit sourire, pour affirmer mes propos. "Je ne sais pas moi-même pourquoi j'ai fais ça... c'est l'enfermement... cela m'est monté à la tête." Voilà que je me trouve des excuses. Je me trouve pitoyable. Je ne devrais pas agir comme ça. Ce n'est pas juste. "Tu.. j'ai compris. Tu ne portes pas ce genre de sentiment. On ne choisit pas." Oui c'est vrai on ne choisit pas sur qui l'on craque... Même moi je suis actuellement totalement perdu. Mes sentiments sont brouillons. Je n'arrive pas à les éclaircir, à trouver de nouveau la raison. être raisonnable... Je ne l'ai jamais vraiment été. Peut-être que je devrais m'entraîner. Cela m''aiderait à ne pas faillir, déroger à mes règles.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
   
Do something. 16.03 à 22h23 Empty
Message (#) Sujet: Re: Do something. 16.03 à 22h23 —

Revenir en haut Aller en bas
 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
THROWN DICE - SAISON 13 ::  :: Les archives du château :: ARCHIVES SAISONS 5 A 10 :: Cinquième Saison :: REPERE DES TOURTEREAUX ET PIECES SECRETES :: Le repère des tourtereaux-
Sauter vers: